14/09/17

[Vu] Jamais contente, film réalisé par Émilie Deleuze (2016)

JAMAIS CONTENTE

Pour avoir énormément apprécié la série en livres, ainsi que son adaptation en BD, j'étais curieuse de découvrir le film réalisé par Émilie Deleuze pour ensuite le conseiller sans réserve à toutes les jeunes ados qui m'entourent.

 

Jamais contente, c'est l'histoire d'Aurore, 13 ans, une éternelle boudeuse qui ne supporte plus les contraintes imposées par l'école, les parents, la famille, la Princesse de Clèves, les paroles idiotes des chansons, les fugues pour exister, et tant d'autres choses encore. Aurore est en lutte perpétuelle. Elle a des mauvaises notes en classe ? elle redouble ? Qu'importe. Elle est comparée à sa petite sœur surdouée ? sa grande sœur parfaite ? Lamentable. Ses parents ? Avec leur routine, leurs gratins, leurs bouquins, leurs cheveux pas coiffés, non merci. Et l'amour ? D'abord on se déteste, puis on regrette. En gros, c'est compliqué. Aurore traverse l'existence avec nonchalance, elle provoque, pousse à bout. Même sa meilleure amie déclare forfait. Objectif atteint ? Aurore se sent plus que jamais seule et incomprise. 

Alors, oui, Aurore vous filera de l'urticaire avec sa morgue et sa rébellion à deux balles. Trop insolente, trop impétueuse, tout le temps sur la défensive. Aurore est usante. Mais dans le fond, son portrait est attachant, car authentique et très sensible. Ce film, finalement, vous surprendra en bien - il vous donnera envie de sourire, de soupirer, de grogner, de danser, de chanter, de pleurnicher aussi. C'est sans prétention, frais, rigolo et énervant, mais ça vous entraîne jusqu'au générique de fin en vous filant un sourire jusqu'aux oreilles.

Super casting, avec en tête Patricia Mazuy & Philippe Duquesne, les parents rompus aux pires secousses, Alex Lutz, le prof de français comme on rêverait tous de rencontrer, et Catherine Hiegel, la grand-mère qui déploie un humour dévastateur face aux situations insolites. Un clap-clap-clap appréciateur. 

JAMAIS CONTENTE, d'Emilie Deleuze
En DVD le 23 mai 2017 chez Ad Vitam

Scénario : Marie Desplechin, Emilie Deleuze, Arnaud Guyon
Avec Léna Magnien, Patricia Mazuy, Philippe Duquesne, Alex Lutz et Catherine Hiegel

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17/12/16

♪♫ Sing me a song of a lass that is gone... #Outlander

C'est sans surprise que j'ai récemment succombé à la folie Outlander - série TV dérivée de la saga à succès de Diana Gabaldon comprenant pas moins de 8 tomes. Série américano-britannique, créée par Ronald D. Moore, elle incarne la fresque épique par excellence, nous baladant entre le XXe et le XVIIIe siècle sans le moindre complexe, et au rythme des aventures rocambolesques du couple phare formé par Jamie Fraser et Claire Beauchamp. Swoon assuré.  

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Au lendemain de la 2GM, après six années de séparation forcée, Claire Randall et son mari Frank se rendent en Ecosse pour une nouvelle lune de miel. Pendant que celui-ci part en quête de ses ancêtres, Claire se promène dans la lande et découvre le site de Craigh Na Dun réputé pour ses pouvoirs magiques. En apposant ses mains sur l'une des pierres, Claire est aussitôt transportée à une autre époque, soit 200 ans plus tôt, dans une contrée rustre et agitée, peu avant la cruelle bataille de Culloden (une défaite cuisante dans la rébellion jacobite).

Pour la jeune femme au tempérament explosif, de souche anglaise (la sassenach !), cette bascule dans le temps se révèle une épreuve improbable, dont elle cherche à s'extirper en voulant retrouver son présent à tout prix. Mais sa rencontre avec les Highlanders du cru la propulse au cœur de péripéties mouvementées, impliquant les Tuniques Rouges, dont le terrible Capitaine Black Jack, qui figure dans l'arbre généalogique de Frank, et le beau rouquin Jamie Fraser, qui porte le kilt comme personne, mais dont la tête est mise à prix par l'armée anglaise. Cela a les couleurs et le parfum d'une sérénade sentimentale, mais c'est autrement plus palpitant, car il y a certes de la sensualité, des émotions et de l'amour, mais aussi du suspense, du drame et des larmes.  

C'est d'ailleurs après un final très éprouvant qu'on retrouve une saison 2 aussi à fleur de peau ! Notre couple fétiche est en route pour la France et se lance dans l'arène politique en rencontrant Bonnie Prince Charlie qu'ils veulent manipuler pour saboter son désir de reconquérir le trône d'Angleterre. Mais la vie dans les hautes sphères de la cour de Versailles n'est pas de tout repos... et après bien des coups durs, Jamie et Claire rentrent à Lallybroch, épuisés par leurs tentatives de changer le destin. On a beau dire, la série n'a pas la même saveur sans les magnifiques paysages et le folklore de l'Ecosse. C'est aussi excitant de recroiser les figures pittoresques du clan MacKenzie, de frissonner dès la moindre apparition de l'irréductible (pervers et sadique) Jack Randall, de battre des paupières face au sourire canaille de Jamie, de se pâmer en écoutant son accent gaélique ou de glousser comme une dinde devant la tendresse et l'amour débordant entre Claire et lui. Bref.  

La série Outlander littéralement se vit. C'est intense, passionnant, époustouflant. La photographie est magnifique, les décors et les costumes sont prodigieux, le scénario se lie autour d'intrigues émotionnellement très fortes, les personnages sont fascinants... et l'issue de cette saison 2 est déchirante. Amoureux de beaux espaces et d'aventures palpitantes, vous n'allez pas regretter l'expérience ! 

 

Outlander2

 

Coffret 6 Blu-Ray Sony Pictures - Novembre 2016 
Audio : Anglais (DTS-HD 5.1), Français (Dolby Digital 5.1)

Sous-titres : Français, Anglais, Arabe

Acteurs : Caitriona Balfe (Claire), Sam Heughan (Jamie), Tobias Menzies (Randall), Dominique Pinon (Master Raymond)

Description du produit

2.01 - À travers le miroir (Through a Glass, Darkly)
2.02 - L'introduction à Versailles (Not in Scotland Anymore)
2.03 - La partition de musique (Useful Occupations and Deceptions)
2.04 - La Dame Blanche (La Dame Blanche)
2.05 - Une résurrection inopportune (Untimely Resurrection)
2.06 - Double jeu (Best Laid Schemes...)
2.07 - Faith (Faith)
2.08 - Le repaire du vieux renard (The Fox's Lair)
2.09 - Je suis Prest (Je Suis Prest)
2.10 - La bataille de Prestonpans (Prestonpans)
2.11 - Règlements de compte (Vengeance Is Mine)
2.12 - Le salut de Mary (The Hail Mary)
2.13 - Le talisman (Dragonfly in Amber)

Contenu additionnel

"Faith" : épisode version longue
"Le talisman" : scènes alternative
Jamie & Claire : aller-retour pour l'Enfer
"Dessiner l'histoire" : les costumes d'Outlander
Recréer Paris au 18ème siècle
Du livre à l'écran : découvrir les différences
Les personnages de la saison 2
Bêtisier
Et la chanson du générique qu'on ne se lasse pas d'écouter...

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30/12/15

#Séance de rattrapage : Femmes & Filles (Wives & Daughters)

FEMMES & FILLES

D'après le roman d'Elizabeth Gaskell, série réalisée par Nicholas Renton, sur un scénario adapté par Andrew Davies (BBC, 1999).

Molly Gibson est la fille unique d'un médecin de campagne, veuf depuis quelques années. Elle entretient avec lui une relation très fusionnelle. Son remariage avec Mrs Kirkpatrick, une ancienne gouvernante, chamboule quelque peu son existence, mais lui apporte aussi la compagnie de Cynthia, une jeune fille expansive et coquette, qui apprécie les bals et les rencontres. Molly, pourtant de nature calme et rêveuse, se lie aussitôt d'amitié pour sa nouvelle sœur, jusqu'au jour où Cynthia accepte la demande en mariage de Roger Hamley, que Molly aimait secrètement.

Au départ, j'avoue n'avoir pas été immédiatement conquise par la série, notamment à cause du jeu d'actrice de Justine Waddell (Molly Gibson), qui m'apparaissait inexpressive et terriblement niaise. Puis, l'histoire et sa trame romanesque ont réussi à me transporter au cœur de cette fresque au charme bucolique, qui raconte les bonheurs et désillusions d'une petite communauté de la province anglaise, dans les années 1830. Molly Gibson en est la figure centrale et rayonne de pureté, de douceur, de grâce et d'innocence. C'est une jeune fille au caractère placide, assez ordinaire, dont l'auréole est cependant éclipsée dès lors qu'apparaît Cynthia (Keeley Hawes). Sa vivacité et son goût pour le badinage font de suite tourner les têtes (et alimenter les ragots). Car Cynthia est habile dans l'art des intrigues, avec un goût prononcé pour les secrets, mais n'en demeure pas moins pimpante, victime des ambitions de sa propre mère (Francesca Annis), à toujours vouloir la pousser dans les bras de prétendants fortunés. Même Roger (Anthony Howell) n'est pas insensible aux flatteries de Cynthia et lui fait sa déclaration en bonne et due forme peu avant son départ pour l'Afrique et son expédition scientifique de deux ans. Second fils d'une famille qui porte aux nues l'héritier du domaine, Osborne, lequel va sans le faire exprès infliger aux siens une terrible déception, Roger Hamley a longtemps considéré Molly comme une tendre amie, et non comme une soupirante attitrée. C'est donc le cœur meurtri qu'elle le voit s'enflammer pour une autre, sans jamais manifester la moindre amertume ou un quelconque ressentiment pour l'un ou l'autre. Sainte Molly. Cette bonté d'âme est limite exaspérante, car elle empiète sur l'ambiance générale et rend souvent l'histoire ronronnante, proche de l'ennui. Mais l'époque, les costumes, le cadre ont chassé toute trace de monotonie. Et c'est toujours avec beaucoup d'admiration que je me consacre à une série produite par la BBC. Les amateurs d'Elizabeth Gaskell n'ignorent pas qu'il s'agit là du dernier roman de l'auteur, inachevé pour cause de décès soudain, mais les nombreuses notes laissées par l'auteur ont permis au scénariste de fignoler un dénouement adéquat et pertinent. La scène finale - ou disons, le moment crucial - est merveilleusement romantique et ne manquera pas de faire chavirer les cœurs ! 

KOBA FILMS (date de sortie du DVD : 4 novembre 2015) ♦ Version anglaise sous-titrée en français, uniquement. ♦

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28/11/15

#Séance de rattrapage : Happy Valley

HAPPY VALLEY

Série britannique créée et écrite par Sally Wainwright - diffusée en 2014 sur BBC One.

Excellente série, dont l'intrigue palpitante nous réserve de grosses émotions. 

Tout commence quand Kevin Weatherill, simple comptable, demande à son patron une rallonge de salaire pour permettre à ses filles d'intégrer une école privée. Nevison Gallagher refuse. Par principe. Ce qui agace prodigieusement son sous-fifre et lui donne matière à fomenter un plan retors et diabolique.

Et là, franchement, le scénario est rusé, tendu au cordeau, laissant peu de place à l'improvisation.

À côté de ça, on découvre notre héroïne, Catherine Cawood, femme flic passionnée par son métier qui consiste de plus en plus à tenir la bride aux jeunes drogués du coin. Le trafic est devenu un véritable fléau qui pourrit cette belle vallée du Yorkshire et qui a touché personnellement l'existence de Catherine (le suicide de sa fille, un mariagé brisé et un petit-fils né d'un drame). 

J'admets que le tableau est tout sauf glorieux, guère réjouissant. Mais tout se goupille au mieux, tout sert point par point l'intrigue. C'est ferré dès le départ et on se laisse alpaguer par l'ambiance - assez affligeante - qui nous plonge en enfer. Et c'est là le génie des séries britanniques, comme Broadchurch, où le drame côtoie des parcours de vie qui nous touchent instantanément. On s'attache à une intrigue dévastatrice, mais tellement poignante, qu'on ne décroche plus notre nez de l'écran.

Notons aussi une remarquable beauté photographique, une interprétation impeccable de l'actrice principale (Sarah Lancashire) et le sentiment d'appartenance à cette communauté déglinguée mais émouvante qui donne du cachet à cette série et lui confère un succès pleinement justifié. Une saison 2 est d'ailleurs en tournage. 

KOBA FILMS ♦ Octobre 2015 ♦ DVD 2 disques, 6 épisodes de 90 minutes ♦ AVEC : SARAH LANCASHIRESIOBHAN FINNERANJAMES NORTONSTEVE PEMBERTONJOE ARMSTRONG ...

Bande Annonce

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03/10/15

Weekend Série Tv pour le # Challenge Halloween

Focus sur BATES MOTEL

☠-☠-

une série américaine créée par Carlton Cuse, Kerry Ehrin et Anthony Cipriano (2013)

Bates Motel1

L'histoire s'inspire des personnages du roman de Robert Bloch (Psychose), également incarnés au cinéma par Anthony Perkins et Janet Leigh dans un film réalisé par Alfred Hitchcock.

Norman Bates a dix-sept ans quand il s'installe avec sa mère Norma à White Pine Bay, en Oregon, dans une vieille demeure austère près de laquelle ils ont acheté un motel en déclin. Tous deux forment un couple détonnant, entretenant une relation fusionnelle mais qui apparaît vite dérangeante. Le garçon est solitaire et effacé, il porte à sa mère une admiration sans limite. Inversement, l'emprise de la mère sur son fils est coriace, tantôt surprotectrice, tantôt castratrice.

Cependant, de nombreux secrets entourent le passé de la jeune femme et vont peu à peu éclairer son comportement ou ses choix de vie. Car White Pine Bay est loin, très loin, de la carte postale promise - petite  ville américaine, paisible et proprette - où Norma espérait démarrer une nouvelle existence et effacer son passé. Mère et fils seront également complices d'événements tragiques et devront garder de lourds secrets étouffants.  

Ceci explique grosso modo les rapports louches et accablants au sein de la famille Bates. Au départ on ne devine pas bien qui de la mère ou du fils est le plus psychotique, et c'est l'une des grandes richesses de la série de laisser planer constamment le doute et distiller un climat malsain au fil des saisons, sans perdre de vue l'étonnante complexité de cette relation mère/fils. 

Et il y a aussi cette atmosphère hors du temps, le choix de Norma de vivre comme dans les années 50, à travers ses goûts vestimentaires ou musicaux, totalement en contradiction avec l'époque réelle (oui, des portables, des ordinateurs, le wifi). Les pistes sont brouillées et on en serait presque choqué ! Cela confirme le sentiment d'une série hors norme et au charme envoûtant.

C'est sombre, mystérieux, poignant, violent. L'intensité psychologique y est remarquable, tandis que le scénario se dessine avec subtilité et ne laisse rien supposer du tour que l'histoire va prendre. Mais chaque détail compte et s'entremêle diaboliquement. Cela suffit pour me glacer le sang et retenir mon souffle.

« A boy's best friend is his mother. »

Bates Motel2   Bates Motel3

Bates Motel4

Casting : Vera Farmiga, Freddie Highmore, Max Thieriot, Olivia Cooke, Nestor Carbonell

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11/07/12

Les feux de l'Amour sous le ciel écossais...

lip serviceLip Service casting

Un groupe d'amis (trois filles, deux garçons) nous fait partager leur quotidien à Glasgow, à travers leurs relations sentimentales. Frankie, une photographe rock'n roll, décide de quitter New York pour se rendre aux obsèques de sa tante qui l'a élevée comme sa propre fille. Elle compte également fouiller son passé pour découvrir sa véritable mère, mais son oncle lui met des bâtons dans les roues.

Frankie revoit aussi Cat, son amie d'enfance... et son ex. Leur rupture a été brutale et a laissé la jeune femme meurtrie. Alors qu'elle tente enfin de se reconstruire et de lier de nouvelles idylles, elle se retrouve nez à nez avec la blonde incendiaire et se sent toute chamboulée. Sa petite copine, Sam, qui est flic, commence à voir rouge.

Et puis il y a Tess, la blondinette un brin fofolle, comédienne sans boulot, elle traîne aussi des casseroles côté coeur et ne sort qu'avec des filles qui se moquent d'elle. Sa naïveté a bien évidemment touché son meilleur ami Ed, secrètement amoureux d'elle, on le devine tout de suite, mais va-t-il oser le lui avouer ?!

Et enfin Jay, le playboy de service, récemment casé avec la pétillante Sadie, va d'abord être le premier à accepter de revoir Frankie, à lui pardonner ses frasques avant de céder à son grain de folie en commettant de belles bêtises.

Bref, tout ce petit monde va et vient, s'aime, se quitte, se réconcilie, se fâche, s'embrouille... Lip Service, c'est une histoire de fesses et de coeur, un peu l'équivalent de L Word, en version british. Bon, certaines scènes sont assez trash, d'autres les classeront en sensuelles et débridées, mais personnellement je me suis sentie souvent mal à l'aise.

Ce n'est certes pas une mauvaise série, il y a des personnages touchants, et certains agaçants, mais dans le lot je ne me suis pas sentie concernée, pas intégrée à cette bande d'homosexuelles qui rencontrent des soucis d'adaptation, de compréhension, d'écoute aussi, au boulot certaines sont jugées et bafouées vicieusement, ou il leur faut cacher leurs préférences sexuelles en les refoulant. 

Le but de la série n'est pas non plus de susciter la compassion dans les chaumières, car le scénario est tout sauf larmoyant. Et puis l'attitude du personnage central (Frankie) est tellement exagérée qu'il serait vain de s'apitoyer sur elle. (Tout de même, dans le genre torturé, elle se pose là. C'en est, hélas, excessif et usant!) J'ai donc tenté par curiosité de regarder Lip Service, j'ai été désarçonnée, pas tout le temps séduite, j'avais aussi l'impression d'être une intruse, mais globalement le visionnage s'en tire avec une mention honorable.  

Lip Service (saison 1)
TF1 Vidéo, juin 2012
-) un aperçu de la série ? http://lipservicelesbians.tumblr.com/

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28/04/12

Dis bonjour à la dame !

dvd-les-tribulations-d-une-caissiereSolveig est caissière et est également l'auteur d'un blog qui fait grand bruit, même si elle tient à son anonymat. Son métier est le constat navrant d'une accumulation de chiffres, de sourires factices, de phrases à baragouiner comme un robot, de surconsommation aussi, de clients qui se suivent et ne se ressemblent pas, de réflexions jamais plaisantes, d'allusions grivoises, de déconsidérations de la personne, bref la caissière est une pièce interchangeable, elle ou une autre, après tout, quelle différence ?

C'est ainsi que se pose le film, en comédie sociale, souvent amère, avec des rires jaunes ou grinçants, des renvois à des situations déjà vécues ou vues, bref ce n'est pas tout rose. La grande distribution, aussi, en prend plein la figure, c'est le mal du siècle, en plus de la désillusion galopante... Sur ce constat navrant, j'ai bien failli mettre un terme à ma séance de visionnage. Parfois, trop de réalité tue aussi le rêve. Et moi, j'attendais le conte de fées annoncé en présentation. Alors, oui c'est finalement une comédie romantique : Solveig rencontre Charles, qui roule en Rolls avec un majordome, le choc des cultures. Et pourtant, Cupidon a lâché sa flèche et ces deux-là vont se chercher. Tout ça fleure bon le cliché à des kilomètres, c'est mièvre, c'est doucereux, c'est tendre et c'est mignon, mais on n'y croit pas une seconde !

C'est toute la complexité du film, il cherche à nous vendre du rêve, du rire et de la réalité. Ce mélange finit par peser dans la balance, c'est finalement peu convaincant, même si les acteurs défendent bien leurs rôles et affichent un dynamisme entraînant (et une jovialité forcée), il manque un petit élément pour rendre ce film plus percutant. Adapté du roman d'Anna Sam, lui-même adapté de son blog à succès, ce film est avant tout une réussite personnelle pour cette jeune femme. De fait, c'est un bon divertissement, mais un peu trop caricatural à mon goût.

Les Tribulations d'une caissière
Réalisé par Pierre Rambaldi
Avec Deborah François, Elsa Zylberstein, Nicolas Giraud, Gilles Cohen, Firmine Richard, Marc Lavoine... 

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27/05/10

Mes dernières séances

 

le_gout_de_la_vieLe Goût de la vie est un film totalement prévisible, du début à la fin j'avais le sentiment d'avoir écrit moi-même le scénario. C'est cousu de fil blanc, une jeune femme au caractère coincé et très directif (elle est chef dans un grand restaurant) voit débarquer dans sa vie sa petite nièce orpheline. La cohabitation est un peu difficile, le personnage de Catherine Zeta Jones a du mal à s'assouplir pour comprendre la fillette. Au restaurant, elle voit aussi l'arrivée d'un nouveau second d'un très mauvais oeil. Il est pourtant charmant, plein d'entrain, il se dit admiratif de sa cuisine et il cuisine en écoutant et chantant de la musique italienne. Il est donc beaucoup trop bruyant et extraverti pour notre héroïne. Bien évidemment, ils vont se plaire, mais elle va croire qu'il se sert d'elle, il se sentira dépassé alors qu'il s'était investi pour la séduire, et aussi parce qu'il appréciait beaucoup la petite fille, laquelle a du mal à soigner son blues, pleure après sa maman, etc. Aucune surprise dans ce film ! Je pensais qu'en choisissant une comédie romantique, j'allais passer un bon moment de divertissement. Bof.
Par contre, j'ai eu une fringale de spaghetti à la sauce tomate et saupoudré de basilic en le regardant. Slurp.

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09/12/08

SATC - I want to believe !

Avez-vous vu le film Sex and the City ?

J'en étais restée à la série, fétiche et chérie depuis son commencement, et j'avais accepté de lâcher la main de Carrie et ses copines, un peu consciente qu'il fallait leur laisser vivre leur vie, même si cela allait me manquer... Oui, j'aurais préféré en rester là. M'en tenir à cette idée et garder en mémoire les quatre nanas prendre leur bain de soleil sur une terrasse à New York.

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Tomber du rideau, quelques larmes, mais le sourire aux lèvres et le sentiment d'avoir à jamais une série que je vais aimer toute ma vie ! Or, trois ans après la fin de la saison 6, un film a donc été tourné et propose de revenir sur les quatre copines quatre ans après... (en vrac) le mariage, le déménagement sur la côte Ouest, le grand amour, la vie tout court. Et moi je ne peux pas résister. Il faut que je reprenne des nouvelles de mes copines new-yorkaises.

J'ai l'impression d'y être... encore. De suite, j'ai aimé l'intro qui reprenait certaines scènes de la série, en guise de piqûres de rappel. Cela a le goût d'autrefois, on déballe un cadeau surprise avec excitation, ayé ça commence, je m'installe... et là Houston, nous avons un problème. Han, il y a un truc qui cloche. Ce n'est pas du tout ça. Et je crois que cela vient de la part de Carrie. (Pour commencer.) Franchement je ne la reconnais pas. Ce n'est pas méchant ce que je vais écrire, mais je la trouve vieillie et abîmée. Moins éclatante. Et puis elle appelle Big ... John ! Hic ! hic ! hic ! C'est d'ailleurs dans ce film que je découvre son véritable nom, John James Preston. Ouch. Adieu, mon Mr. Big. Même toi tu n'étincelles pas, tu es terne, passable et décevant.

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Clairement, j'ai été déçue, même si j'ai aimé les sacro saintes parties entre filles, les virées shopping, le défilé de Carrie dans les robes de haute couture. C'est fidèle à l'esprit de légèreté, au glamour et la verve de Samantha tombe toujours à point pour pimenter la sauce des dialogues... mais hic, encore, pourquoi nous claquer des scènes olélé qui éclatent comme des pétards mouillés ? C'est un peu fourre-tout, je le crains : on prend tous les ingrédients de la série, on touille dans un grand saladier, on réchauffe et on obtient...  un gros gâteau à la crême écrasé de pub de marques, trop sucré, avec en figurines des personnages en demi teintes (les filles sont devenues bien sages !)  mais c'est quand même Sex and the City !!!  Un film de filles, et/ou qui fait se sentir fille !!!!

(Mais je préfère de loin la série.) 

Réalisé par Michael Patrick King
Avec Sarah Jessica Parker, Kim Cattrall, Cynthia Nixon, Kristin Davis, Chris Noth...

Et comble de tout, Carrie porte de la fourrure ! Je ne suis pas d'accord, mais alors pas du tout !

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(Un clic pour voir en grand)

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02/12/08

Ce soir, Miss C vous propose...

... un programme sur tf1 ce mardi 2 décembre 2008 à 20h50 (j'ai la vocation d'une speakerine !!!) :

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Harry Potter, dans le 4ème volume de la série (à noter que le dernier tome vient de paraître en folio junior poche!), et la coupe de feu. C'est aussi pour nous le meilleur, le plus fort, le plus vibrant, le plus dense. C'est le tome qui tourne une page, qui annonce un climat plus oppressant, une menace rampante... et c'est le tome qui me fait pleurer comme une andouille. A chaque fois, j'en sors le nez rouge et le coeur lourd. Je sais bien que ce n'est qu'un film, en plus il ne rend pas assez grâce au roman lui-même, mais je suis ensorcellée par la magie de Harry Potter, de Poudlard et de Dumbledore. Et puis, Harry Potter ça se regarde les soirées d'hiver, au chaud... C'est idéal pour se mettre dans l'ambiance. Les complots, les trahisons, les mensonges, les secrets. Qui a dit que Harry Potter, c'était que pour les enfants ?!

Mais bon, je vous rassure... on se marre aussi dans ce tome 4. Nos jeunes héros grandissent, deviennent des adolescents patauds et ils ont leurs premières histoires de coeur. La scène du bal, notamment, est grandiose. Assez féérique. Et je ne parle pas de l'attitude de Harry et Ron, totalement pathétique. J'oublie aussi de vous parler de l'arrivée en grandes pompes des autres écoles de magie, j'étais bouche bée en le lisant, mais les images ont su me ravir. A noter qu'il y a une française dans ce casting : Clémence Poésy (son nom, c'est déjà tout un programme!) qui interprète l'étourdissante Fleur Delacour.

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Enfin je cause, je cause et c'est décousu. Le mieux, c'est de juger par vous-même et de regarder !!!   

Réalisé par Mike Newell
Durée : 2h35

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