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Chez Clarabel

30 juin 2015

Bilan du mois : Juin 2015 ♪♫•*¨*•...•*¨*•♫♪

bubble 

♪♫•*¨*•...•*¨*•♫♪

Ont été lus et appréciés, dans la joie et la bonne humeur : 

♣ Les Incorrigibles enfants de la famille Ashton, de Maryrose Wood

♣ L'Histoire épatante de M. Fikry & Autres trésors, de Gabrielle Zevin

♣ Nos étoiles contraires, de John Green

♣ Et ils s'envoyèrent en l'air, d'Elizabeth Maxwell

♣ Presque parfait, d'Annie Lyons

♣ Je suis là, de Clélie Avit

♣ Fiançailles, de Chloe Hooper

♣ Maman a tort, de Michel Bussi

♣ Temps Glaciaires, de Fred Vargas

 

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Hommage de la ville de Montmorillon à son auteur, Régine Deforges, décédée en avril 2014

 

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30 juin 2015

Et ils s'envoyèrent en l'air, d'Elizabeth Maxwell

Et ils s'envoyerent

Comédie légère et enjouée, probablement écrite sous euphorisant, cette histoire s'amuse des codes de la romance, de l'érotisme et du fantastique avec une ébouriffante décontraction. Sadie Fuller, 46 ans, divorcée d'un mari homo et mère d'une jeune ado, gagne sa vie en écrivant des romans érotiques sous le pseudonyme de KT Briggs et entretient une relation physique occasionnelle avec Jason, rencontré sur internet. Elle qui vend du rêve et du glamour sur papier est loin de partager un conte de fées, mais conserve un sens de l'autodérision franchement désopilant.

Tout bascule le jour où elle croise au supermarché un Adonis frappé d'une amnésie, qu'elle va loger sous son toit, à Billsford, dans la banlieue de Manhattan, et l'aider à accomplir sa mystérieuse mission dont il n'a aucun souvenir. Ce type surgi de nulle part lui donne des papillons dans le ventre et lui rappelle son héros fictif, Aidan Hathaway, multimillionnaire sexy, dont l'histoire peine à s'écrire ou prend des tournures inattendues. Et là, je vous assure, c'est très, très drôle, dans le genre lecture incroyable et purement récréative.

Sadie est une héroïne attachante, aux formes généreuses, pour ne pas dire « moelleuses », qui cultive un certain cynisme pour oublier les petits coups durs de la vie. Les lectrices pourront facilement se reconnaître en cette quadragénaire bafouée et malheureuse en amour, qui va être transportée dans une folle épopée, où l'imaginaire et le réel s'entrecroisent joyeusement, pour un truc insensé mais génial qui va changer sa vie. J'ai adoré slalomer entre les fantasmes, les clichés, le loufoque et le sérieux. C'est assez original et concrètement cinglé. Tout pour me plaire.

Presses de la Cité / avril 2015 ♦ Traduit de l'anglais par Marion Roman (Happily Ever After)

30 juin 2015

Mon Ange gardien, de Julie James

Mon ange gardien de Julie James

Jack Pallas, agent du FBI, et Cameron Lynde, l'adjointe du procureur, se détestent depuis le fiasco d'une affaire, vieille de trois ans, sur laquelle ils avaient tous deux collaboré. Ils se retrouvent donc autour d'un meurtre (une escort-girl a été éliminée dans la chambre voisine de l'hôtel où séjournait Cameron, qui a aperçu la silhouette du suspect) et c'est Jack, bien sûr, qui est chargé de surveiller le témoin principal de l'enquête. 

Le couple est à couteaux tirés et se livre à des interactions volcaniques. Scénario classique, mais excellent ! Le flic est l'archétype du héros taciturne, au regard noir menaçant, qui ne laisse échapper aucune émotion. La jeune femme n'est certes pas insensible à ses charmes, mais ne risque pas de se brûler les ailes en s'approchant de lui car elle a conscience de l'aversion qu'elle suscite et préfère afficher une froideur et un cynisme remarquables.

Cette tension constante donne lieu à des échanges drôles et irrésistibles. De plus, le couple met du temps à faire tomber les masques, et l'auteur alimente l'essentiel de son histoire avec cette aura sensuelle qui change des scénarios classiques (pas d'érotisme sauvage, ouf !). Pour cela, j'ai beaucoup aimé. C'est très cliché, mais ça remplit à merveille toutes les clauses du contrat : on a une romance piquante et drôle, avec un couple qui s'enflamme pour de vieilles (et fausses) rancunes. C'est super basique, mais ça reste une vraie partie de rigolade. 

J'ai Lu, coll. Promesses, avril 2011 ♦ traduit par Cécile Ardilly (Something about you)

29 juin 2015

Si seulement, de Nicola Doherty

Si seulement

Zoë a perdu toutes ses chances avec David, qui s'est envolé sans elle à New York. Fin de l'idylle. Regrets amers. Un soir de décembre, alors que la neige tombe sur les rues de Londres, la jeune femme souhaite dans un soupir que David revienne. Et le lendemain, surprise, elle se réveille dans le lit de son amant perdu. Six mois rembobinés par magie ! Une fois digérée cette aberration, elle met tout en œuvre pour parfaire sa relation et ne pas renouveler les mêmes erreurs.

Crise de jalousie avec l'amie envahissante ? que nenni ! Un boulot au ras des pâquerettes ? vite, saisir l'opportunité pour avancer ses pions et décrocher le poste rêvé. De fil en aiguille Zoë redessine les contours de son avenir et se complaît sur son petit nuage. David est fou d'elle. Leur amour n'est pas mort. Certes, de nouveaux éléments viennent se greffer à la nouvelle carte (un charmant colocataire, un peu loufoque, et hélas des bisbilles entre filles).

Aveuglée par son désir de plaire et de (re)conquérir l'homme de sa vie, Zoë fonce droit devant elle sans se questionner, ni remettre en question sa relation avec D. Pourtant, on devine gros comme une maison l'issue de l'histoire mais on se laisse joyeusement balader car c'est plutôt bien fichu. Prévisible, pas très réaliste, mais malgré tout féerique et enchanteur. J'ai apprécié cette touche de légèreté au sein de cette jolie comédie sans prétention.

Milady, coll. Émotions / novembre 2014 ♦ Traduit par Charline McGregor (If I Could Turn Back Time)

29 juin 2015

Presque parfait, d'Annie Lyons

Presque parfait

Les sœurs Darcy, Rachel et Emma, ont coutume de se soutenir dans toutes les épreuves, même si elles mènent des existences plutôt ordinaires (famille, amour, boulot), pimentées par les aléas de la vie. Rachel ne supporte plus d'être à la maison, avec ses trois enfants, et panique à l'idée de déménager en Écosse pour le boulot de Steve. Emma se plie en quatre pour booster sa carrière d'éditrice et vient de décrocher le jackpot en publiant un potentiel bestseller, dont l'auteur sûr de son charme ne la laisse pas indifférente, sauf qu'elle vient de se fiancer avec Martin.

Quel micmac, savamment désordonné, mais franchement ça se lit avec grand plaisir, en toute simplicité et sans réserve. On a là des personnages ordinaires, qui vivent des choses tout aussi basiques, sans tomber dans une routine assommante. Au contraire, on se sent en territoire familier et confortable. J'ai beaucoup apprécié, alors que j'avais tendance à juger le début lisse et platonique, j'ai fini par m'attacher à la banalité ambiante, et malgré tout chaleureuse ! L'histoire est aussi adorable que possible, avec des séquences drôles, pathétiques ou émouvantes. J'ai vite succombé.

Par contre, contrairement à ce qu'on cherche à nous vendre, ce livre n'a strictement rien à voir avec Jane Austen ! Je le précise, car j'ai personnellement entamé ma lecture sur un malentendu et ainsi manqué de l'apprécier à sa juste valeur. Après quoi, j'ai dégusté les dialogues francs et naturels, les soirées entre filles, les questions qu'on se pose sur son couple, l'importance de la famille, les fous rires et les crises de larmes. Je pense aussi que le milieu professionnel d'Emma ne manquera pas de séduire d'autres amoureux des livres, comme moi, en y découvrant les coulisses et les rouages diaboliques !

En bref, ce roman a été une agréable et onctueuse découverte, ni trop sucrée, ni trop mielleuse, juste ce qu'il faut pour se détendre pendant les vacances.

Harlequin, coll. &H / juin 2015 ♦ Traduit par Marion Przetak (Not Quite Perfect)

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27 juin 2015

1, 2, 3, soleil ! de Gaëtan Dorémus

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Trois animaux vont se retrouver autour d'un vieux rafiot pour partir à l'aventure et vivre enfin leurs rêves les plus fous ! Le crocodile avait soif d'action inattendue, l'ours souhaitait sortir de sa vie rangée et le cochon ne touchait plus terre à force d'espérer autre chose... Quelle histoire exquise, à lire les étoiles dans les yeux !

On y apprécie tout le talent de G. Dorémus dans cette histoire exemplaire, aux illustrations nerveuses, simplement marquées de trois couleurs, comme les trois personnages, avec un changement de rythme au fil des pages qui se tournent. Les traits de crayon se mélangent, cafouillent... signe que nos trois compères se lâchent et font symbiose.

Il y a de la poésie dans le texte, de la rêverie, des mots sincères, et qui sonnent vrais. On trouve aussi de l'humour, un ingrédient toujours essentiel pour apprécier l'éternelle rengaine du « lâcher prise ». Bref, c'est un petit album extra - hélas, l'une des dernières nouveautés des éditions Autrement Jeunesse. À savourer encore davantage ! 

Autrement jeunesse / Février 2015

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27 juin 2015

Ne chatouille jamais un tigre ! de Pamela Butchart & Marc Boutavant

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Zélie a la bougeotte. Elle adore remuer, gigoter, s'agiter, se trémousser et toucher à TOUT ! En visite au zoo avec sa classe, la fillette est prévenue : n'excite pas les éléphants, ne réveille pas l'ours, ne joue pas avec les singes, arrête de taper sur les tortues ou de déplumer le paon, et surtout ne chatouille jamais le tigre ! 

Trop tard, cette idée a fait son chemin et germe dans la petite tête de Zélie. Dès que les copains ont le dos tourné, elle se faufile dans les fourrés et se rapproche de la cage au tigre. Ni vu ni connu... elle glisse une plume et commence à lui faire des guiliguilis. La réaction du tigre sera EXPLOSIVE. Et les évènements qui s'enchaînent laisseront le lecteur pantois.

L'histoire ne manquera pas de séduire petits et grands (les illustrations de Marc Boutavant ont ce charme fou qui rend tout le monde accro). Elle est incroyablement drôle et orchestrée avec dynamisme et talent ! Zélie est une chipie - intrépide et trop curieuse - qu'on ne peut néanmoins houspiller tant son caractère est vif et pétulant. Cela rend la lecture si pimpante et joyeuse. Franchement, on se régale ! 

Nathan / mars 2015

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26 juin 2015

Temps Glaciaires, de Fred Vargas

TEMPS GLACIAIRES CD

C'était grandiose, un retour tant espéré qui ne m'a franchement pas déçue ! J'ai adoré du début à la fin, ou comment une simple lettre suspecte va conduire nos enquêteurs sur une série de meurtres déguisés en suicides, avec une simple guillotine en guise d'indice, passant par un voyage touristique en Islande, des drames et des larmes, et pourquoi pas un vengeur masqué et des victimes paniquées ?! 
Fred Vargas pousse toujours plus loin ses excentricités en nous emmenant également chez les Amis de Robespierre, lesquels se réunissent en costumes d'époque et rejouent les scènes clef de la Terreur dans un souci d'authenticité sidérante. Danglard y grappille une certaine prestance, jusqu'à entrer en sécession avec les lubies de son chef, entortillé dans une “pelote d'algues séchées”. 
L'effet est terriblement efficace, intelligent, rusé et drolatique. Les personnages sont la preuve que la finesse et la dinguerie sont un alliage tout à fait plausible !
J'ai donc savouré leurs réparties et leurs fantaisies, “On s'est fait promener comme des billes !”, de bon cœur. C'est inimitable, mêlant digressions inextricables, humour farfelu et personnalités décalées. Une lecture atypique, obsessionnelle, fiévreuse et azimutée. Incontournable.

Audiolib / juin 2015 ♦ Texte lu par Thierry Janssen (durée : 12 h 53) ♦ T. Janssen reprend du service pour Audiolib et Fred Vargas, et ce n'est pas piqué des vers ! Interprétation remarquable, en parfaite corrélation avec l'esprit complètement à l'ouest des personnages et de l'histoire. 

- Pourquoi, quoi qu'on fasse, nous prend-on toujours pour des flics ?
- À cause de notre regard perverti, de notre vigilance hors de propos, de notre suspicion, du pouvoir qu'on croit détenir, d'une offensive que chacun sent possible. Question de phéromones, l'habit ne fait pas le moine.
- À propos d'habits, est-ce vous, Danglard, qui nous avez hier soir photographiés en tenue de députés du XVIIIe siècle ? Et qui avez diffusé ces images sur les portables de tous les agents de la brigade ?
- Parfaitement. Je nous trouvais très honorables.
- Mais tous ont ri.
- Le rire est une défense contre ce qui impressionne. Vous avez, je vous le signale, beaucoup plu. Froissy est tombée amoureuse de vous dès 9 h 20 du matin. Cela perturbe la vision habituelle qu'ils ont de vous. Hommes ou femmes.
- Très bien, Danglard. Et qu'est-ce que j'en tire ?
- De l'ambiguïté.
Adamsberg avait l'habitude de rester sans réponse aux répliques de son adjoint.

25 juin 2015

Les Insurgés, de Malorie Blackman

Les insurgés

Kaspar Wilding vient d'intégrer la prestigieuse académie des Gardiens et rêve d'une brillante carrière, à l'instar de ses parents tous deux décédés. Depuis son enfance, il a grandi dans le culte de l'Alliance et son Haut-Conseil qui lutte contre les Insurgés en prônant un combat pacifique : les armes létales sont strictement interdites, toute répression est réglementée, l'ennemi est arrêté et envoyé en détention pour interrogatoire. Kaspar est convaincu d'œuvrer pour la bonne cause. C'est seulement lors d'une opération de contrôle avec son pote Dillon que le garçon va croiser le chemin d'une jeune rebelle et entrevoir une autre perspective sur ce monde où ils vivent dans des camps différents.

On a là un scénario classique pour un roman dystopique promu par la réputation de l'auteur. Malorie Blackman a coutume d'écrire des livres qui incitent à réfléchir et ne pas tout gober à la première cuillerée. Cette fois, la réflexion porte sur la politique et la manipulation des têtes gouvernantes. Ne pas croire aveuglément tout ce qu'on peut raconter. Le héros de l'histoire est un garçon intrépide mais meurtri par son héritage familial. C'est un bon bougre, qui agit à l'instinct, voit tout, capte tout, sent tout. Un vrai petit génie.

C'en est même trop, car il n'est pas assez avisé. Après chaque coup d'éclat, il tente de se poser et commence à s'interroger. Il collabore avec une jeune Archiviste aux cheveux mauves, Mac, pour bidouiller les ordinateurs et va s'attirer les foudres des chefs, bref on connaît la suite. Je sais bien que c'est un cheminement basique, mais à ce stade j'ai lu trop de romans du même goût pour lui passer la pommade sans avoir à y redire ! ... Le bouquin se lit vite et bien. C'est truffé d'action et de conspiration. Après ça reste léger et trop survolé. 

Milan, coll. Macadam / avril 2015 ♦ Traduit par Amélie Sarn (Noble Conflict)

25 juin 2015

Je m'appelle Lumikki : Rouge comme le sang, de Salla Simukka

Lumikki

Lumikki a 17 ans et est élève dans un lycée d'arts appliqués, où elle rase les murs et se complaît dans sa transparence. Tout bascule le jour où elle découvre dans la chambre noire les murs tapissés de billets ensanglantés. Elle referme la porte aussitôt et rebrousse chemin, pensant reprendre sa routine insipide. Mais, trop tard.
Trois jeunes gens vont s'emparer du magot et comploter dans un café où la jeune fille s'est incrustée pour les espionner. C'était plus fort qu'elle, elle a choisi de s'en mêler... pistant ainsi le fils du proviseur et sa copine, accessoirement fille de flic.
En marge de cette histoire de gros sous, on trouve aussi des trafiquants de drogue, des russes, des règlements de compte et des corrompus... tous en quête du même but, quitte à déployer les grands moyens.


J'ai été franchement déçue par cette lecture, au style pauvret et à l'intrigue qui ne casse pas trois pattes à un canard non plus. Sans compter que l'héroïne, qu'on nous vend comme étant « la fille de » Lisbeth Salander et Hercule Poirot (appréciation totalement surestimée, selon moi), est une nana mystérieuse mais franchement glaciale, trop lisse et sans charisme. J'ai finalement trouvé l'ensemble très quelconque. 

Hachette, novembre 2014 ♦ Traduit du finnois par Sébastien Cagnoli (Punainen kuin veri)

♦♦♦

« Pour on ne sait quelle raison, au collège, l'intelligence n'était pas sexy. Si l'on voulait être sexy, il fallait fuir l'intelligence comme la peste. Intelligent était synonyme d'ennuyeux, barbant, énervant et, sinon franchement moche, du moins physiquement quelconque. Lumikki avait cru que la situation changerait après le collège. En partie elle avait changé, en partie non. Manifestement, en présence d'un homme, certaines femmes adultes, par ailleurs tout fait respectables, continuaient de s'abêtir. C'était pénible à voir. »

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