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Chez Clarabel

21 mars 2014

Memento (tome 2) de Jennifer Rush

Cette suite est excellente ! L'intrigue semble pourtant élémentaire sur certains points, malgré tout on arrive encore à être surpris et à tourner les pages avec avidité. Rythme soutenu, action, réaction, suspense et autres révélations à foison font de la lecture un petit phénomène de foire. On adhère, et on adore ! ;o)

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Les personnages sont tous très attachants, à commencer par Anna qui cherche à comprendre son histoire, à recoller les morceaux de son passé, quitte à se lancer vers l'inconnu et à accorder sa confiance à des personnes ne le méritant peut-être pas. Contrairement à elle, le lecteur est tout le temps aux aguets. On copie l'instinct de méfiance et de survie des garçons !

Les garçons... ah, quelle fameuse bande ! Sam, Cas, Nick et aussi Trev sont des gaillards mystérieux, redoutables et brisés par cette Agence, autour de laquelle tant de secrets semblent encore courir. Le livre nous réserve de sacrées surprises à son sujet, en plus de retrouvailles inespérées ! C'est très, très prenant. L'histoire est faiblement romantique, tant mieux, cela me convient parfaitement. Mais tout rapprochement est aussi délectable, Sam est un garçon fermé et pudique, Nick est un éternel bougon, pas de triangle amoureux à déplorer, mais je trouve qu'il y a matière à remettre en doute certains penchants... Je dis ça, je dis rien.

L'ambiance générale est électrique, ça castagne dur, sec, ça tue aussi, mais ce qui m'interpelle le plus, c'est sans doute le fait que nos petits chéris s'en sortent toujours avec quelques égratignures et surmontent toutes les épreuves sans frémir ! L'action prime, après tout ce n'est pas un mal non plus. J'ai beaucoup aimé, pas vu le temps passer et suis très curieuse de lire le 3ème tome (dont on annonce un changement de narrateur !).

Albin Michel, coll. Wiz, février 2014 - traduit par Cécile Chartres

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20 mars 2014

Touch, par Jus Accardo

Deznee, 17 ans, vit seule avec son père, depuis la mort de sa mère. Un soir, elle tombe sur un garçon étrange, au détour d'une de ses balades nocturnes. Kale se révèle plus bizarre qu elle ne le pensait. Il évite tout contact avec Deznee, comme s'il craignait de la réduire en poussière au moindre frôlement... Lorsque le père de Deznee se retrouve nez-à-nez avec Kale et qu'il dégaine une arme, Deznee décide de fuir. 

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Le roman démarre en fanfare, avec action, suspense et sarcasme en un tour de main, avant d'enchaîner sur des révélations et autres rebondissements qui en laisseraient d'autres pantois. Un seul credo : encore et toujours plus ! Amis lecteurs, pas de temps mort au programme ! Par contre, ça tourbillonne à tous les étages, même l'héroïne semble agir sur l'instinct, sans réfléchir, quitte à faire n'importe quoi, avec n'importe qui. Résultat, on se sent vite essoufflé par tant d'excès, trop de rythme, aucun liant et très peu d'émotion ! À moins de considérer les interludes romantiques entre Deznee et Kale comme une bouffée d'air frais...

Kale a pour particularité de ne pas pouvoir toucher les autres, à moins de les réduire en cendres. C'est “son don”. Il a aussi toujours vécu dans un Centre et est totalement ignorant sur pas mal de choses (sexuelles, sensuelles, sentimentales, amoureuses, et tout le baratin !). Aussi, chacune de ses découvertes est un mélange d'éblouissement, de naïveté, d'enchantement et de possession maladive. C'est niais, mais plutôt bon enfant (comme son obsession avec la main de Dez). Adorable, oui, oui... 

En somme, j'ai trouvé cette lecture sympathique, avec sa bonne dose de stress et ses petites couches de miel trop sucré, mais hélas elle n'offre rien de nouveau non plus (me rappelle trop X-MenLa ligue des justiciers, ou aussi Insaisissable de Tahereh Mafi et la série Amnesia de J. Rush). J'aurais aimé l'apprécier à sa juste valeur, mais je suis un peu déçue par son manque d'originalité.

Albin Michel, coll. Wiz, mars 2014 - traduit par Frédérique Fraisse

20 mars 2014

Pablo, drôle de pirate par Alain Chiche et Sylvain Diez

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Sur le bateau-poulailler, le pauvre Pablo s'est vite fait repérer : il n'a ni plumes, ni bec, ni ailes ! Mais qu'est-ce donc ?, se demande le capitaine. Forcément, au milieu des piou-piou bien accordés, ses miaou-miaou ne passent pas inaperçus. Bon, le capitaine Pied'Poule tente de faire l'inventaire et procède par élimination pour déterminer ce qu'il est : il ne sait pas bouger les ailes (peut-être bien un kiwi ?), il ne picore pas de grain (pas un moineau), il n'a pas de plumes (pas un dindon)... par contre, il fait preuve de souplesse (c'est sans doute un poulet de Nouvelle-Guinée !).

Et puis flûte, ce n'est plus le temps de se triturer les méninges, un pavillon noir se dresse à l'horizon. Malheur, des pirates ! Alerte générale ! Mais les poules affolées n'arrivent pas à s'organiser et déjà les pirates, vifs comme l'éclair, sautent sur le pont. L'équipage est débordé. Flûte de flûte... c'est Truff'Noire qui vient tout rafler ! Pablo cherche à s'interposer, et là ... stupeur générale. “Par la barbe du chat angora, que fais-tu là, fiston ?”

Mouahaha !!! quelle histoire, quelle aventure, avec des pirates, des matelots, des combats, des cabrioles, des chants, un beau ciel bleu, la solidarité au sein de l'équipage, de nouvelles amitiés et une solution finale dont devraient s'inspirer toutes les paix dans le monde ! ... Ah, on savoure, on apprécie, on se délecte. C'est un album charmant, par ses illustrations et ses couleurs, mais aussi par son texte guilleret et alerte. Les enfants adorent !

Belin jeunesse, mars 2014 

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20 mars 2014

Elmer, Rose et Super El de David McKee

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Coloré, enjoué, pétillant et attendrissant ! Encore un rendez-vous réussi avec l'éléphant Elmer et ses amis Walter, Rose et Super El.

L'histoire veut démontrer qu'il faut positiver et profiter de chaque instant. En effet, le plus vieil éléphant de la troupe a failli casser sa pipe le jour de son centième anniversaire. Mais Super El est intervenu à temps pour le sauver et éviter que la fête vire au cauchemar. « C'est le plus extraordinaire de tous mes anniversaires » lui dit Aïeul, reconnaissant. Et chacun espère que son propre anniversaire sera aussi réussi.  « Mais pourquoi attendre ? demande Elmer. Chaque jour qui passe est extraordinaire. »

C'est délicieusement niais, avec une touche de fantaisie, mettant en avant les valeurs de l'amitié, la famille et de l'entraide. Les illustrations de David McKee sont une fois encore magnifiques et enchantent les jeunes lecteurs ! 

Kaléidoscope, mars 2013

20 mars 2014

Rosie & Rosette, par Eléonore Thuillier

100% pur porc avec un zeste de loup

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Vous prenez deux copines inséparables, Rosie et Rosette, qui décident de sortir cueillir des myrtilles pour tromper leur ennui. Après ça, elles feront des tartes. C'est cool ! Mais en chemin, elles apprennent une TERRIBLE nouvelle : il paraît qu'une famille de loups vient de s'installer dans la forêt. Et vous savez ce dont raffolent les loups ? Des cochons, bien entendu. Surtout en ragoût.

Nos deux copines sont tétanisées et décident de rentrer dare-dare à la maison. Et devinez sur qui elles tombent museau à museau ?! Oui, oui, LES LOUPS ! Panique à bord, mes amis, panique à bord. Et ça chouine, et ça geint, et ça course dans tous les coins... la tension est à son comble. Vite, retenez votre souffle et tournez la dernière page.

Alors franchement, quand vous voyez cette délicieuse couverture, vous n'avez qu'une envie : ouvrir le livre avec un sourire niais sur les lèvres. Ni plus ni moins. La lecture confirme tous les espoirs et se révèle charmante, drôle et pétillante. C'est un régal pour les enfants, ils adorent et en redemandent. (Chic alors, Rosie & Rosette reviennent dans une nouvelle aventure en août prochain !)

De la Martinière Jeunesse, mars 2014

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19 mars 2014

Six ans déjà, par Harlan Coben

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Six ans ont passé depuis que Jake a vu Natalie, la femme de sa vie, en épouser un autre. Six ans à lutter contre lui-même pour tenir sa promesse de ne pas chercher à la revoir. Et puis un jour, il découvre sur la page web du site de l'université la nécrologie du mari de son ex. Aussitôt il décide de se rendre aux funérailles, dans le secret espoir de revoir Natalie.

Mais là, point de Natalie. Une autre veuve éplorée, des enfants effondrés, un mystère qui s'épaissit sitôt qu'il cherche à en savoir plus. Dans quel traquenard est-il tombé ? Le voilà kidnappé, menacé par des individus violents, suspendu dans ses fonctions, recherché par la police... et j'en passe. Malgré tout, plus le piège se referme sur lui, plus Jake est déterminé à déterrer la sinistre vérité. Où est Natalie ?

Voilà une lecture parfaitement efficace, qui ne nous propose peut-être pas une intrigue révolutionnaire, mais elle connaît tous les codes du genre et sait jouer avec nos nerfs. Suspense, tension psychologique, imbroglio sentimental, traque, fausses pistes et rebondissements constants constituent les ingrédients du cocktail. Certes, je n'ai pas lu énormément de livres de l'auteur pour m'estimer rincée par son style non plus. Pour l'heure, j'ai mordu à l'hameçon, je n'ai pas vu le temps passer et j'ai bien aimé.

Mais je reconnais que le final n'est pas sensationnel : dénouement expéditif, solution facile, petites incohérences (et la toute dernière phrase d'une niaiserie affligeante !). Sans quoi, les 8 h 49 ont filé comme l'éclair. Arnaud Romain a su tirer son épingle du jeu, menant le lecteur par le bout du nez dans ce dédale infernal. De plus, il a su admirablement déjouer le piège des voix féminines ! Je ne peux que lui en être très reconnaissante. ;o)

Audiolib, Mars 2014 ♦ Texte intégral lu par Arnaud Romain (durée d'écoute : 8h 49) ♦ Traduit par Roxane Azimi pour les éditions Belfond

18 mars 2014

Sous les vents de Neptune, de Fred Vargas

La découverte d'une jeune fille assassinée de trois coups de couteau ramène violemment Adamsberg trente ans en arrière, et au souvenir de Raphaël, son jeune frère disparu, naguère soupçonné du meurtre de son amie. En effet, ce cadavre, puis d’autres, présentent les mêmes blessures en marque de trident... Adamsberg devra franchir l’Atlantique pour se rendre au Canada, à la poursuite d’un serial killer qui est sans doute le vrai meurtrier de l’amie de Raphaël.

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Si l'on s'attache à suivre l'ordre chronologique de l'histoire, ce titre vient juste après Pars vite et reviens tard et avant Dans les bois éternels. Cela a uniquement son importance concernant les rapports qu'entretiennent Jean-Baptiste et Camille, mais aussi pour tout ce qui implique la brigade du 36, notamment Danglard et Retancourt. C'est d'ailleurs dans cet épisode où l'on assiste à la métamorphose de Violette en déesse ! Un grand, GRAND moment.

Sans quoi, c'est un titre auquel j'ai moyennement accroché : trop de longueurs, de bavardages, une échappée québécoise qui abuse de clichés... J'ai connu mieux comme intrigue policière aussi, même s'il est de coutume d'admettre que c'est généralement un détail dans les livres de Fred Vargas, tant on se laisse endormir par sa plume, son style, son aisance et sa volonté de décomplexer les codes du genre.

Généralement je suis bon public et j'adhère instinctivement, cette fois il m'aura fallu plus de temps. J'ai trouvé Adamsberg fatigant, entre son obsession pour le juge Fulgence et pour Camille, avec laquelle il fait tout de travers, de là à jalouser et suspecter ce bon vieux Danglard... au secours, au secours ! Donnez-lui une pichenette derrière l'oreille ! Sans quoi, l'enquête s'essouffle assez vite, même la fin n'est qu'un pétard mouillé, non mais franchement je crois que j'ai été spectatrice de cette lecture, sans m'y fondre complètement.

Côté Audiolib, plus de Thierry Janssen (amère déception), mais François Berland qui nous livre un travail appréciable, au vu des multiples changements d'accents (alsacien et québecois). Même si l'auteur a un peu tiré sur la corde des clichés, c'est drôlement agréable de retenir des expressions aussi attachantes que “le pelleteux de nuages” ou “prends tes skis et suis ta traque, assieds-toi dessus et puis tourne”. ;o)

Audiolib, Mars 2014 ♦ Texte intégral lu par François Berland (durée d'écoute : 10h 49) ♦ Également disponible en format poche, chez J'ai Lu

L’interprétation de François Berland excelle à restituer les angoisses et les fragilités d’un Adamsberg confronté à un ennemi qui se joue de ses émotions et même de sa mémoire.

18 mars 2014

Maman dans tes bras, de Soledad Bravi

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Une lecture tendre aux illustrations agréables qui reflète bien notre vie du quotidien. Les situations dessinées sont adorables et rappellent forcément le vécu des parents et des enfants. Chacun s'y reconnaît, sourit, s'esclaffe... Le ton général est drôle, attachant, avec une petite touche cocasse, surtout à la fin, tellement vraie, tellement insolite. C'est du bon Soledad Bravi (une patte reconnaissable, un trait noir, des couleurs nettes et une facétie derrière chaque illustration et chaque propros). C'est une valeur sûre, petits et grands vont adorer !

Loulou et compagnie, mars 2014

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18 mars 2014

Teaser Tuesday #54

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Magnifique, magnifique, magnifique ! J'ai adoré cet album.

On y trouve “les couleurs en photos, avec une phrase comme un fil conducteur, comme un dialogue entre les différentes couleurs, et parfois des images qui montrent que les choses ne sont pas toujours de la couleur que l'on croit, la mer peut être grise, le ciel violet”.

Il est facilement accessible pour les plus jeunes, grâce à ses pages cartonnées. Les photos sont superbes, et les légendes se permettent un zest de poésie et de fantaisie fort appréciable ! Cet album - une pure réussite ! - se lit avec respect, émotion et éblouissement.

Couleurs de Grégoire Solotareff
Loulou & Compagnie (Ecole des Loisirs), février 2014

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P.S. :  Parmi les jolies trouvailles, on trouve un petit clin d'oeil au livre Le grand méchant loup et le petit chaperon rouge ... ;o)

17 mars 2014

14-18 : Une minute de silence à nos arrière-grands-pères courageux par Dedieu

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Un livre hommage aux poilus, avec des images violentes et réalistes, pour dire la guerre là où les mots ne sont plus.

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Une lecture percutante, qui se dispense de grand discours (il n'y a d'ailleurs aucun texte, juste une phrase d'ouverture : Chère Adèle, il n’y a plus de mots pour décrire ce que je vis) car les images sont fortes, bouleversantes et pleines d'émotion.

Certaines pages sont un peu dures, elles montrent les ravages laissés par les attaques par le gaz ou les explosions d'obus (une double page saisissante, montrant deux visages de soldats dévastés)... D'autres fois, les visages sont effacés et deviennent des squelettes.

C'est troublant à dire, mais ce livre est magnifique et rend un hommage sobre, délicat et intelligent aux héros de cette drôle de guerre.

A la fin de l'ouvrage, une enveloppe se trouve sur la page de garde. Elle contient une longue lettre d'Adèle, en réponse aux quelques mots de Gustave. La lettre de la femme du poilu, profondément intime, traduit ses craintes et son espoir de revoir celui qu'elle aime.

Cet album singulier dénonce la douleur muette des combattants ainsi que la solitude et les interrogations dont souffraient les proches.

Seuil jeunesse, février 2014

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