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Chez Clarabel

19 septembre 2013

Le Cinquième témoin, de Michael Connelly (Audiolib, lu par François Tavares)

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C'est le premier livre de Michael Connelly que je découvre et j'ai été littéralement transportée. Cette version Audiolib a en effet été du petit lait à boire. Le narrateur, François Tavares, a su parfaitement nous plonger au cœur de l'intrigue, en y mettant le ton pour ponctuer chaque minute du procès, en haussant la voix pour souligner la véhémence du juge, l'exaspération de l'accusation ou l'acharnement de la défense. C'était prodigieux.

Mickey Haller, avocat de son état, est un type qui apparaît d'abord antipathique. Son rôle consiste à dépouiller les règles du système, pour les retourner à l'envoyeur. C'est un manipulateur chevronné, capable de saisir la moindre allusion anodine pour s'en emparer, la brandir en étendard et sauver son beefsteak. C'est particulièrement malin, parfois maladroit et agaçant, mais au fond de lui, Haller n'est pas un mauvais bougre non plus. Lorsqu'il accepte de défendre Lisa Trammel, accusée d'avoir tué un banquier qui menaçait de saisir sa maison, c'est aussi la dénonciation d'un système mafieux qui s'annonce à lui, avec à la clef un procès retentissant, médiatisé à outrance (on découvre au passage les signatures de contrats d'exclusivité pour les projets cinématographiques, business is business in America). Nous plongeons donc dans un procès façon David contre Goliath. La masse populaire est en transe, Mickey Haller compte bien surfer sur la tendance et prouver l'innocence de sa cliente.

C'est judicieux, bien conduit, assez palpitant, on vit le procès et on s'emballe pour les effets du style, les clash, les coups bas et les bastons sur les trottoirs. Haller en bave, mais reste toujours sûr de lui. Même sa vie sentimentale connaît un sursaut positif, qui se prêterait presque à des lendemains meilleurs... Enfin, je pense qu'on découvrira tout ceci dans un prochain roman. Pour l'instant celui-ci a su pleinement me convaincre, j'ai aimé le ton et l'atmosphère qu'impose Connelly, c'est palpitant, noir et assommant, avec un fabuleux tour de passe-passe dans la dernière ligne droite. Du très bon boulot, bravo !  

Le cinquième témoin, par Michael Connelly (Audiolib, juillet 2013)
Traduit par Robert Pépin - Texte intégral lu par François Tavares (durée d'écoute : 14 h 46)

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19 septembre 2013

Inferno, lu par François d'Aubigny

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Robert Langdon se réveille sur un lit d'hôpital à Florence, frappé d'amnésie sur les dernières trente-six heures. Pour échapper à une nouvelle tentative d'assassinat, il s'enfuit avec une jeune femme médecin, Sienna Brooks. Pour seul indice, Langdon possède une capsule avec une image de Botticelli, La Carte de l'Enfer, inspirée par le poème de Dante. C'est le fil rouge, le détail autour duquel il faudra tourner et retourner, comprendre les messages codés, chercher l'explication derrière des rendez-vous loupés, fuir un ennemi invisible, s'en remettre à cette jeune femme blonde, au passé mystérieux.

Tout ce que je peux affirmer, c'est que l'intrigue est drôlement bien ficelée, avec soubresauts, entourloupes, rebondissements et gong fatal. On sursaute à plusieurs reprises, tout en reconnaissant que c'est facile, trop facile. On se laisse entuber comme des andouilles. Par principe, j'ai fermé les yeux et j'ai suivi Langdon dans un dédale infernal, entre Florence, Venise et Istanbul, je l'ai écouté m'expliquer des théories toutes plus dingues les unes que les autres, tout ça pour mettre le doigt sur un problème qui touchera peut-être notre civilisation (surpopulation, planète saturée, etc.).

C'est une lecture spécialement calibrée pour capturer le lecteur et le balader dans des couloirs labyrinthiques où on en prend plein les yeux et la tête. Ou les oreilles. Le format Audiolib offre une perspective intéressante, car on se la coule douce au son de la voix de François d'Aubigny, qui fait tout le boulot, il nous met en situation, fait monter la pression, joue avec le suspense et nous impose un rythme particulièrement stressant. J'ai bien aimé dans l'ensemble, mais je garde à l'esprit que c'est un produit estampillé Dan Brown. Côté divertissement, c'est tout  bon.

Inferno, par Dan Brown (Audiolib, août 2013)
Texte intégral lu par François d'Aubigny - traduit de l'anglais par Dominique Defert et Carole Delporte
durée d'écoute : 16 heures

18 septembre 2013

“Sans magie, la vie a un goût d'épouvante.”

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L'héroïne, Miss Katherine Stephenson, n'a que douze ans et pourtant elle est rusée, finaude, intrépide et épatante. Tout ça, tout ça. Elle va même tenter de sauver sa famille, en empêchant le mariage prévu entre sa sœur aînée et un vieux monsieur bourré de sous. Cela ne se peut pas, Kat décide alors de mettre un peu de magie dans sa vie, sans baguette, ni poudre de perlimpinpin. En fait, elle a juste besoin des livres de sa maman, qui était une sorcière, eh oui. Hélas, c'est sa sœur Angéline qui les garde jalousement, bien planqués dans sa chambre.

Angéline est une chipie, elle a un caractère trempé, elle est mesquine, a la langue fourchue, ne se laisse pas conter des sornettes, elle a l'esprit aiguisé et détecte les mensonges à des kilomètres à la ronde. Elle prétend protéger sa petite sœur, elle aussi une chipie, parce qu'elle n'est encore qu'une enfant, voyons. C'est sans se douter que la petite Kat a été honorée d'un héritage qui va peser lourd, lourd sur ses épaules. Car le sens de la famille est essentiel chez les Stephenson, certes les filles supportent une belle-mère acariâtre avec diplomatie et bienséance. Pourtant, elles rêvent de bichonner les souvenirs de leur maman, d'alimenter la flamme.

La famille est au bord du déshonneur ? C'est une question de point de vue. Avec son innocence, sa fraîcheur et sa vivacité, Katherine va plonger dans une folle aventure, avec des histoires de bal à la campagne, d'un bandit de grand chemin, d'amour véritable qui surgit de l'autre bout du pays, de sorciers fourbes et d'un ordre secret qui veille au bon grain de la magie... C'est un roman qui mélange les genres, pour notre plus grand plaisir. L'auteur a puisé son inspiration dans ses lectures de prédilection (Jane Austen ou Georgette Heyer) en y intégrant une touche de fantaisie fort appréciable. Vous obtenez une lecture papillonnante, avec de l'esprit, de l'humour, des aventures insensées et des personnages tous très attachants. Souhaitons que la suite soit traduite prochainement.

Kat apprentie magicienne, par Stephanie Burgis (Seuil jeunesse, mai 2013 - traduit par Rosalind Elland-Goldsmith)
ill. de couverture : Alexandra Huard

18 septembre 2013

La pâtisserie Bliss ♥☺

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La réputation des pâtisseries de la famille Bliss n'est plus à faire ! D'ailleurs, le maire de la ville voisine vient réquisitionner leurs services pour guérir l'épidémie de grippe qui sévit au sein de la communauté. Les parents confient alors la boutique à leurs quatre enfants et remettent une clé précieuse à Rosemary. Cette clé ferme la porte d'une bibliothèque secrète, où est rangé un livre de recettes magiques. Mais chut !

Peu de temps après, une moto se gare à proximité de la pâtisserie. Une belle femme, aux cheveux noirs, coupés courts, et aux lèvres peintes en rouge, se présente : il s'agit de leur tante Lily. Elle est venue à leur rescousse, amadouant les plus grands, cajolant les plus petits, papillonnant avec les uns et babillant avec les autres. C'est une jolie tornade, parfumée à la lavande. Tout le monde succombe, même si Rose est piquée de curiosité et s'impose d'être méfiante.

Les enfants Bliss font front commun : pas un mot sur le livre de recettes magiques. Par contre, ils veulent impressionner leur tante et concocte des Muffins de l'amour à l'intention de deux clients fidèles qui n'osent pas se déclarer leurs sentiments. Et sans le vouloir, ils vont semer une épouvantable zizanie.

Ce roman jeunesse est absolument fabuleux, à la fois gourmand, léger et pétillant. L'histoire est d'une simplicité enfantine, toutefois on y prend un plaisir immense à la découvrir. Les enfants Bliss sont adorables, ils cuisinent, ils s'entraident, ils font des bêtises, mais ils assument leurs responsabilités. Cela m'a fait un bien fou de me plonger dans une lecture aussi guillerette que celle-ci !

La pâtisserie Bliss, par Kathryn Littlewood (PKJ., avril 2013 - traduit par Juliette Lê)

17 septembre 2013

Ça sent bon la maman, de Emile Jadoul et Claude K Dubois

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Chaque soir, Maman Taupe lit une histoire à son Taupinou, et puis c'est le moment du câlin.

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Taupinou se blottit contre Maman Taupe. Il a envie de rester comme ça tout le temps.

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Lorsqu'il se retrouve seul, dans son lit, Taupinou reconnaît les bruits de la nuit et n'aime pas ça.

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Alors, Maman Taupe va trouver la solution idéale pour calmer les angoisses nocturnes de son petit.

ET C'EST ADORABLE ! Encore une fois. Le duo Emile Jadoul et Claude K. Dubois fait son beurre avec des histoires délicates, pleines de tendresse, aux illustrations douces et apaisantes. J'adore !  ♥

Ça sent bon la maman, de Emile Jadoul et Claude K Dubois (Pastel, septembre 2013)

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17 septembre 2013

Où sont les fleurs en hiver ? de Bénédicte Guettier

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Trotro aime beaucoup les fleurs.

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Mais c'est l'hiver, et il n'y en a plus ! Trotro ne peut même pas les arroser, l'eau a gelé dans l'arrosoir.

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Heureusement, Maman sait où sont les fleurs, elles dorment au chaud dans la terre pour préparer le printemps !

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Les albums de Bénédicte Guettier me donnent inlassablement l'envie de sourire. J'aime beaucoup ses dessins, ses histoires toutes simples, mais pas bébètes, chaque lecture nous procure le sentiment d'une sérénité appréciable et d'une grande bouffée de fraîcheur. C'est une valeur sûre, une promesse de bonheur. Ce nouvel album, aux couleurs de l'hiver, vient expliquer aux enfants la mécanique des saisons et de la floraison. Pratique et facile à comprendre, avec un zest de poésie. Purement adorable !

Où sont les fleurs en hiver ? de Bénédicte Guettier (Gallimard jeunesse, coll. Giboulées, sept. 2013)

17 septembre 2013

Faire partie de ceux grâce à qui tout est à sa place dans le monde. ♥☺

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Ava, 14 ans, est envoyée chez son oncle Vincent pour les vacances d'été, le temps que ses parents règlent leur divorce. Ce dernier vit dans un manoir sur l'île de Jersey, un cadre magnifique, toutefois Ava ne connaît pas son oncle, qui l'accueille fraîchement, car lui aussi semble préoccupé par l'organisation d'une expo sur un trésor viking. Peu de temps après son arrivée, une jeune femme est assassinée. Billie Gombrowicz était jeune, belle et venait de trouver fortune avec son grand-père. Pourquoi, mais pourquoi a-t-on voulu lui nuire ? Billie erre comme une âme en peine, devenue fantôme, elle se sent dépossédée, victime d'une injustice.

C'est alors qu'elle réalise que la petite Ava, dans son coin, est capable de la voir et de lui parler. Elle fait style de rien, mais elle possède un don hors du commun, depuis l'âge de trois ans, elle est capable d'entrer en contact avec les fantômes. Un peu ringard, pense-t-elle, après avoir tenté de camoufler cet aspect des années durant. La voici donc confrontée à son pire cauchemar, sauf qu'elle ne va pas trop déchanter ... ou du moins, jusqu'à ce qu'elle réalise qu'on tente de l'empoisonner avec son thé !

Est-il besoin de préciser que j'ai beaucoup apprécié ce roman ? C'est dit. J'ai adoré cette magnifique promenade sur l'île de Jersey, où l'auteur n'a pas lésiné sur les moyens pour nous donner l'impression d'y être pour de vrai, avec force détails et descriptions pointilleuses, c'est un régal. On s'attache aussi à son héroïne, Ava est une jeune fille simple, réfléchie, avec les deux pieds sur terre, mais ne frisant pas la crise cardiaque lorsqu'elle est confrontée à du sang ou des fantômes. Non, c'est une ado courageuse et intelligente, qui vit avec son temps mais qui ne se prend pas la tête non plus en futilités.

L'intrigue aussi est passionnante, l'ambiance en général m'a d'ailleurs un peu rappelé les romans d'Alan Bradley avec son héroïne Flavia de Luce. Si vous recherchez un récit ponctué de suspense, de thé Earl Grey, de poison, de complots, de trésor et de vieilles histoires sur la guerre, vous aurez tout loisir de trouver votre compte avec cette lecture ! C'est un excellent début de série, baignant dans un cadre enchanteur, la promesse d'une évasion dont on souhaiterait ne pas revenir trop vite...

Ava préfère les fantômes, par Maïté Bernard
Syros, février 2012 - ill. de couverture : Jérôme Meyer-Bisch

17 septembre 2013

Chouette (chienne) de vie ! de Christian Voltz

Et le bonheur final, nom d'un chien !

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 C'est l'histoire d'un personnage “simple” qui a une vie toute “simple”... enfin presque... car la vie n'est pas toujours rose, qu'on se le dise !

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Métro, boulot, dodo. Non, vraiment, la vie n'est pas rose.

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Au boulot, il ne supporte plus les vociférations de son chef. Alors, il claque la porte.

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C'est comme ça qu'il croise sur sa route un pauvre chien paumé ... qui va donner un sens nouveau à sa vie.

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Comme toujours, Christian Voltz s'amuse avec les images bricolées d'objets récupérés. Quant au texte, c'est purement jubilatoire ! Tout est écrit avec des expressions imagées de noms d'animaux (tête de mule, sac à puces, chienne de vie, gai comme un pinson...). C'est le festival des inventions et des chouettes trouvailles. Ce titre est une franche réussite !

Chouette (chienne) de vie ! de Christian Voltz (Rouergue jeunesse, septembre 2013)

17 septembre 2013

“Ce roman est l'histoire d'un chien mais ce n'est pas - je le répète : ce n'est PAS - une histoire triste.”

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Je n'avais pas encore ouvert ce livre que déjà il me plaisait, rien que par sa couverture. Le contenu ne m'a pas déçue non plus. C'est l'histoire d'un garçon de 12 ans, Homer Pudding, qui vit dans une ferme avec des chèvres, des poules et des chiens. Il rêve de trésors et de mondes à explorer, comme son oncle Drake, parti en ville pour assouvir sa passion. Mais la famille apprend que celui-ci a été avalé par une tortue (!) et qu'il aurait légué à son neveu son trésor le plus précieux, soit un chien, court sur pattes et à l'air triste, qui plus est n'a pas d'odorat.

Après avoir digéré son chagrin d'avoir perdu son oncle préféré, Homer adopte l'animal et va découvrir que ce dernier n'est finalement pas aussi commun qu'il voudrait le laisser croire. C'est en déchiffrant son collier et la médaille qui s'y trouve qu'Homer a une illumination : son oncle lui a adressé un message caché, un mystère, une mission secrète ! ... Son cœur d'aventurier n'en peut plus de palpiter dans sa poitrine, il faut agir, en toute discrétion, car le père du garçon a mis un véto sur ses rêves de chasse au trésor.

C'est un roman tout à fait surprenant qui s'offre à nous, dès lors qu'on croise un homme-nuage à la page 86, on est en droit de reconnaître qu'on va basculer dans le délire le plus complet. Toutefois, l'histoire est bien cadrée et ne part pas dans tous les sens. On suit pas à pas notre jeune héros, assisté d'une demoiselle épatante (la fille du voisin et 'ennemi' de son père), on le suit donc au hasard de ses péripéties, agrémentées d'humour et de rebondissements. Résultat, le ton est enjoué, sympathique, très bon enfant, c'est agréable de s'y trouver. Et puis les personnages sont des originaux très attachants, que demander de plus ?

J'avais beaucoup apprécié le roman de Suzanne Selfors, Café givré, je la découvre cette fois dans un registre différent, un peu plus délirant mais tout aussi charmant. Cette lecture est conseillée aux enfants, dès 8 ans pour de bons lecteurs, mais elle peut être recommandée pour la lecture orale puisque l'histoire est très imagée, avec des situations cocasses, de l'action et de la fantaisie à foison.

Homer et le chien formidable, par Suzanne Selfors
Seuil jeunesse, septembre 2013 - traduit par Rosalind Elland-Goldsmith
illustration de couverture : Anne-Lise Boutin

16 septembre 2013

« Le désespoir tue. »

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Sur une route de campagne, un bus est détourné de son trajet, disparaît quelques heures puis réapparaît les clefs sur le moteur ronronnant, les phares allumés. Plus de conducteur, ni de passagers à bord. Que s'est-il passé ? Au large, dans un petit chemin paumé, la carcasse d'un autre bus sert de lieu d'incarcération de ces otages hors du commun. Ils sont une petite trentaine, beaucoup sont âgés, d'autres voyagent en famille, avec leurs enfants ou leurs grands-parents. Les ravisseurs étaient organisés, ils ont agi en vitesse. Ils ont enfermé tout le monde, avec seulement un peu d'eau et une baignoire pour leurs besoins intimes. Leur délivrance est prévue dans moins de 24 heures.
Le décompte a commencé.

Comment vous dire, tout le mal que ce livre fait ! C'est une lecture cauchemardesque, en long, en large et en travers. On est là, à bord de ce bus, avec tous ces pauvres gens, en train de se demander s'ils vont s'en sortir, puis de composer avec la promiscuité, la chaleur, le manque d'espace, l'envie de boire, de manger, de se soulager... C'est infernal, la tension est incroyablement palpable, distillée avec langueur, car on devient abruti par l'attente et l'enfermement.

Cette lecture vous serre à la gorge, vous prend en étau, elle vous étouffe. Vous êtes prisonniers du même calvaire que tous les personnages, vous assistez au meilleur, mais surtout au pire. Car dans une telle situation, très vite les instincts se réveillent, la folie guette, le désespoir se répand. Quel livre bouleversant ! J'avais les larmes aux yeux au moment de le finir. J'étais plus qu'éprouvée, j'étais éreintée, mise k-o. C'est vraiment une lecture démoniaque, dure et implacable, par contre je ne regrette pas de l'avoir découverte, j'ai beaucoup aimé, même si j'ai été malmenée, j'ai vécu des sensations fortes et mémorables.

Le bus, par Madeleine Robitaille (éditions Mic Mac, coll. Caféine, avril 2010)

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