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Chez Clarabel

22 juillet 2013

Le Prédicateur, Audiolib (lu par Eric Herson-Macarel)

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Pour ce deuxième opus, Audiolib a confié la lecture à Eric Herson-Macarel, qui est aussi la voix française de Daniel Craig. Cette fois, l'intrigue policière est uniquement menée par Patrik Hedstrom. Erica, de son côté, est coincée avec son gros ventre (elle est enceinte et arrive à son terme, mais elle n'en peut plus de se sentir aussi lourde et encombrée !). De plus, il fait très chaud, la Suède est frappée par un été caniculaire, les vacances filent leur train paisiblement, jusqu'à la découverte d'un corps et d'ossements humains annonçant l'ouverture d'une nouvelle enquête, que Patrik doit traiter de toute urgence. La panique gagne en effet les touristes qui découvrent qu'un serial killer sévit dans la région. La pression est énorme, Patrik et ses collègues pédalent dans la semoule, concentrés sur l'histoire d'une famille, laquelle a été marquée par des drames, des rebondissements, des accusations, un suicide, etc. Mais ils ont beau fouiller, ils font chou blanc et une nouvelle jeune fille est portée disparue. Le compte à rebours est lancé, pour la sauver des griffes du tordu et éviter que le tragique été 1979 ne se reproduise...

C'est avec une déconcertante facilité que Camilla Läckberg nous convie à plonger dans son histoire, où se mêle l'intrigue criminelle à une promenade de santé au sein de la communauté de Fjälbacka. C'est bon, c'est très bon. A la fois, j'ai aimé suivre les angoisses naissantes liées à la grossesse d'Erica, son histoire d'amour qui repose enfin sur un rythme nonchalant, son inquiétude pour sa sœur aussi, mais j'ai été captivée par l'enquête de Patrik. L'auteur sait savamment ménager son suspense, elle distille le doute, fait deviner les nouvelles pistes, mais ne lâche rien. Il faudra patienter, jusqu'au dernier chapitre. Quel brio ! Sur ce, j'enchaîne avec Le tailleur de pierre...

Le prédicateur, par Camilla Läckberg
Audiolib (2009) - Actes Sud (2009) - traduit par Lena Grumbach et Catherine Marcus
Texte intégral lu par Eric Herson-Macarel  (durée d'écoute : 12 h 30)

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19 juillet 2013

♫♪ Move your tassaba ! ♪♫

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A l'occasion de la sortie du film Aya de Yopougon, réalisé par Marguerite Abouet et Clément Oubrerie, sur les écrans le 11 juillet 2013, les éditions Gallimard proposent cette édition spéciale des deux premiers volumes de la bande dessinée, correspondant au scénario du long métrage d'animation, regroupés ici en un seul livre.

Je connaissais la série seulement de réputation, retardant pour je ne sais quelle raison le moment de la découvrir, surtout que j'avais déjà lié connaissance avec Akissi, la petite sœur d'Aya. Bref, mieux vaut tard que jamais. Et comme je l'espérais, j'ai adoré ! Aya de Yopougon est une série rafraîchissante, pleine d'humour pétillant, dépeignant une Afrique des années 70 qui ne collectionne pas toutes les misères du monde. Un pur régal.

Aya vit à Yopougon, un quartier populaire d'Abidjan. C'est une jeune fille studieuse, contrairement à ses deux copines, Bintou et Adjoua, qui ne pensent qu'à s'amuser, sortir avec des garçons et tromper la vigilance des parents. On s'amuse à les suivre au maquis ou à l'hôtel aux mille étoiles, on admire leurs belles toilettes, leurs coiffures et leurs roulements de fesses. C'est folklorique, servi par un vocabulaire fleuri et poétique, de plus c'est très drôle, les personnages sont des caricatures d'eux-mêmes mais ils sont tous très attachants.

L'album est préfacé par Anna Gavalda. En fin d'ouvrage, on trouve un bonus spécial film. Et pour en savoir plus, un beau livre vient aussi de paraître : Aya de Yopougon ambiance le cinéma !.

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Aya de Yopougon (édition du film), par Marguerite Abouet et Clément Oubrerie (Gallimard, 2013)

19 juillet 2013

La princesse des glaces - Audiolib (lu par Christine Pâris)

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Aller simple pour Fjälbacka, port de pêche de la côte ouest en Suède, où je fais (enfin) la découverte d'Erica Falck, célibataire de trente-cinq ans, auteur de biographies, en transit dans la maison de ses parents, récemment décédés, pour y effectuer un peu de tri et de ménage. Et puis, elle apprend que son amie d'enfance est morte et se retrouve, sans le faire exprès, sur le terrain pour mener sa propre enquête.

En chemin, elle retrouve aussi un vieil ami, Patrik Hedström, qui travaille dans la police sur l'affaire d'Alexandra Wijkner. Patrick est divorcé, mais amoureux transi d'Erica depuis son adolescence. Pas étonnant qu'il ferme les yeux sur les intrusions de la jeune femme dans leurs investigations... Pour sa défense, Erica a le projet d'écrire un livre sur le sujet (à la manière d'Ann Rule). Sa connaissance des lieux et des personnes lui permet de se faufiler en toute innocence parmi les suspects.

J'ai vraiment beaucoup, beaucoup aimé cette lecture ! Pas uniquement pour l'aspect policier, très lisse tout en demeurant prenant, mais surtout pour l'évasion promise, dans cette petite ville suédoise, et la sensation de se fondre dans le paysage, de s'installer dans un nouveau décor et d'y faire de nouvelles connaissances. Tout ça est grisant, particulièrement charmant ! J'avais également le sentiment de me faire une nouvelle copine, Erica est une héroïne ordinaire, avec ses problèmes de poids et de cœur (qu'elle ressente des papillons dans le ventre pour Patrik est mignon comme tout !). C'est le petit côté girly de cette lecture, qui la rend si attachante.

Je sens que je vais poser mes valises pour un petit moment, car je continue la série avec Le prédicateur.

La princesse des glaces, par Camilla Läckberg
Audiolib (2010) / éditions Actes Sud (2008) - traduit par Lena Grumbach et Marc de Gouvenain
texte intégral lu par Christine Pâris (durée d'écoute : 14 h 15)

18 juillet 2013

“Chaque question doit-elle avoir une réponse ?” (Hiver, Audiolib)

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Quelle sensation déconcertante de lire un roman sur l'hiver, alors que la saison est belle et estivale, cela vous donne presque des petits frissons de soulagement ! De plus, l'histoire est particulièrement glauque et affligeante, puisqu'elle nous présente la violence et la folie au sein d'un foyer familial qui vit complètement en marge de la société... Avant cela, le roman s'ouvre sur la triste découverte d'un corps pendu à un arbre, la victime était un pauvre type solitaire, affublé d'un physique disgracieux, sujet à toutes les moqueries.

L'inspectrice Malin Fors et son collègue Zeke sont sur des charbons ardents, cette morte suspecte devient leur priorité absolue et ils vont ainsi fouiller dans l'existence de l'homme, mettant à nu des réalités sordides, comme une horrible affaire de viol jamais résolu, une enfance maltraitée, une mère despotique, un père aux abonnés absents et quelques autres réjouissances. Triste tableau, je dois admettre, j'avais le cœur au bord des lèvres.

Sans quoi, tout le reste m'a plu ! J'ai aimé les personnages, Malin est intuitive et têtue, elle est aussi maman d'une adolescente de 14 ans qui vit sa première relation amoureuse, gare aux griffes de louve protective, mais on s'identifie facilement à ses réactions. Je crois qu'on a encore beaucoup à découvrir sur elle, ce qui m'amène à vouloir poursuivre cette série, que je trouve attachante et superbement dépaysante (un voyage en Suède, comment le refuser ?!).

Hiver, par Mons Kallentoft
Audiolib (2011) / Le Serpent à Plumes (2009) - traduit par Max Stadler et Lucile Clauss
Texte intégral lu par Alexandra Dima (durée d'écoute : 11 h 35)

17 juillet 2013

L'Echo des morts (Audiolib)

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J'ai écouté ce livre en seulement deux jours, c'est vous dire comme il a su m'embarquer dans son univers ! L'île d'Öland apparaît comme un cadre enchanteur, avec ses énigmes et ses fantômes, elle a tout lieu de nous charmer, de nous intriguer. L'histoire est celle de la famille Westin qui vient d'emménager dans la maison du gardien de phare, une demeure abandonnée depuis des années, et qui a aussi ses petits secrets.

La vie semble couler paisiblement, jusqu'à l'annonce de la tragique disparition de Katrine. Joakim est effondré et s'enfonce dans l'idée saugrenue que l'esprit de son épouse hante toujours les lieux. De plus, leur fille Livia est réveillée chaque nuit par des cauchemars et prétend être en communication avec sa mère. On ne jugera pas ce que le chagrin ou le deuil nous conduisent à penser, agir ou tenter, mais disons que c'est aussi curieux que captivant.

A côté de ça, on suit une bande de petits voyous qui pillent les demeures des vacanciers, on fait la connaissance avec la nouvelle policière, Tilda Davidsson, et on plonge dans le passé d'Öland à travers des archives qui lèveront le voile sur un secret de famille. Si je trouve désormais autant de confort dans les polars nordiques, c'est assurément pour la promesse d'évasion (et de dépaysement) qu'ils m'apportent ! Ce voyage m'a envoûtée, j'ai beaucoup aimé.

L'écho des morts, par Johan Theorin
Audiolib / éd. Albin Michel (2010) - traduit par Rémi Cassaige
Texte intégral lu par François Tavares (durée d'écoute : 11 h 48)

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16 juillet 2013

“Dans cette atmosphère si particulière, l'imagination avait tous les droits !” (Le Manoir)

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Liam a quinze ans et vient de passer ces dernières années à lutter contre un cancer. Pour sa convalescence, ses parents ont choisi de l'envoyer dans un manoir où règne une atmosphère particulièrement étrange. Les autres patients s'habillent de façon extravagante, ils semblent venir d'autres époques et lui parlent aussi comme s'ils sortaient de vieux manuels d'histoire. Le garçon est abasourdi et pense avoir atterri dans un asile pour fous !

Avec l'arrivée de la jeune Cléa, ravagée par un chagrin insurmontable, Liam va peu à peu vouloir trouver sa place au sein du manoir (d'où il a tenté de s'enfuir à maintes reprises, sans résultat). Les propos de la jeune fille sont décousus et incohérents, mais il ressort une sombre histoire d'enlèvement qui fait froid dans le dos. Liam se lance alors dans une longue enquête, au cours de laquelle il va également soulever d'autres secrets, et surtout d'autres indices concernant le manoir et ses résidents.

N'essayez pas d'en savoir plus, car tout le talent du roman réside dans son ambiance mystérieuse et envoûtante ! Le climat de doute et d'angoisse que distille l'auteur est un moment de pure délectation. On avance dans l'histoire à tâtons, on échafaude quelques théories et on se laisse griser par ce parfum entêtant. Si l'idée était de capturer l'intérêt du lecteur, au cœur d'un récit au charme nébuleux, c'est parfaitement réussi ! J'ai aimé me perdre dans les couloirs de ce manoir pour y découvrir son secret et frissonner de plaisir... Un deuxième tome doit paraître à l'automne 2013.

Le Manoir, tome 1 : Liam et la carte d'éternité, par Evelyne Brisou-Pellen
Bayard jeunesse, 2013

15 juillet 2013

Desert Crossing (La fille mirage) ★

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Jamie et sa sœur Lucy se rendent pour les vacances chez leur père, à Phoenix. Kit, un ami d'enfance, est également du voyage. La route est longue, ennuyeuse, la chaleur est accablante, les garçons tentent de tromper l'ennui en avalant une petite bière. Quand soudain, en plein désert, le ciel vire au gris orageux et une averse s'abat sur la route. La visibilité est nulle. Et c'est le choc, la voiture cogne contre un corps inconnu, les adolescents sont pétrifiés avant de revenir sur le lieu de l'accident pour y découvrir ... une jeune fille décédée.

Ils trouvent refuge chez une femme, Beth, qui vit seule et fait de la sculpture pour gagner sa vie. La police arrive peu de temps après. Les dépositions sont prises, Jamie est emmené au poste, comme le veut la procédure. Lucy est au bord de la crise de nerfs, non seulement elle s'inquiète pour son frère, mais elle s'interroge aussi sur l'identité de la victime et sur les raisons qui l'auraient poussée à se balader seule sur la route. Au fil des heures, et des jours, cela devient même une obsession. Sans rien dire à personne, Lucy avait dérobé le bracelet de la fille et cherche à travers lui des indices.

Car l'histoire va se transformer en enquête criminelle, pas de façon échevelée, avec musique de fond un poil grinçante, le niveau de stress poussé à son maximum, non, non, c'est plus diffus. Le roman distille une aura plus sourde, plus oppressante, on partage les pensées de Lucy, on ressent son angoisse, sa perplexité, quand son frère flirte avec Beth ou quand Kit se rapproche d'elle alors qu'ils ne se supportent pas, c'est comme si la tragédie dont ils ont tous été témoins venaient les secouer pour les forcer à agir de façon erratique ou irraisonnée.

On découvre ce roman surtout pour son ambiance, pour sa tension psychologique et pour ses personnages qui se révèlent forts et fragiles à mesure que l'histoire avance... J'ai une préférence pour toute la première moitié du livre, plus pointilleuse sur l'aura dramatique, la deuxième partie est plus convenue (mais c'est aussi là que se construit l'enquête). A tenter.

La fille mirage, par Elise Broach
éd. du Rouergue, coll. doAdo, 2013 - traduit par Etaïnn Zwer

12 juillet 2013

“Je veux mettre du rêve dans le réel. On en a bien besoin, non ?”

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Doria vient de rompre avec son petit copain et se réfugie dans l'appartement de son père, boulevard Montmartre. La jeune femme ne collectionne que les échecs, même son boulot de comédienne ne décolle pas et son compte bancaire vire au rouge. Aussi, elle a besoin de se refaire une santé, de recharger les batteries. Chez son père, le calme et la sérénité s'imposent d'office. Doria apprécie le petit cocon de l'immeuble, avec sa cour carrée, ses voisins qui vaquent à leurs occupations, qui se saluent, et qui respectent l'intimité des uns et des autres.

Et puis un projet immobilier menace de tous les expulser, Max et sa fille entrent en résistance et créent une association. C'est le combat de David contre Goliath, mais qu'importe ! La joie et la bonne humeur sont communicatives, les locataires veulent y croire. A côté de ça, la vie suit son cours : Doria a craqué pour le beau Sacha, qui veut devenir une rock star, elle a aussi revêtu sa parure d'espionne en contrant un cambriolage chez l'architecte Léo Klein, le type à la mèche impeccable, forcément on craque pour lui, la belle Manuella organise des apéros coquins autour d'une vente d'objets sexy et rigolos, la guérilla est déclarée avec le patron de bar, Karim, mais qui aime bien châtie bien...

En somme, ce roman est la promesse de s'incruster auprès d'une bande sympa et attachante. Les résidents du 19bis boulevard Montmartre forment une autre idée de la famille ou de l'amitié. Qu'est-ce qu'on s'y sent bien ! A vrai dire, j'avais à peine entamé ma lecture que je l'ai terminée seulement quelques heures après, tellement le plaisir était bon, la sensation d'être à l'aise et d'avoir trouvé sa place ne semblait plus vaine. J'ai franchement adoré ! C'est le rendez-vous idéal pour l'été et les vacances, c'est frais, généreux et ça insuffle un vrai bonheur de lire.

Grands boulevards, par Tonie Behar
JC Lattès, 2013

11 juillet 2013

“If you were a woman, all I'd have to say is 'Colin Firth in a wet shirt' and you'd say 'Ah.”

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Jane Hayes voue une passion obsessionnelle pour Pride & Prejudice, plus particulièrement pour Darcy, et aussi Colin Firth. Comprenant qu'elle met en péril son avenir sentimental, sa grand-tante lui lègue en héritage un voyage unique à Pembrook Park où elle aura tout loisir de vivre à l'époque de Jane Austen et d'y trouver l'amour. En somme, c'est la promesse de se plonger pour de vrai dans son roman préféré.

Mais son expérience va se teinter de déconfiture et de déception, car ses rencontres ne sont pas aussi prometteuses, ou alors elles sont basées sur des leurres car les autres participants ne sont rien de moins que des acteurs ! Jane, elle, n'a pas le goût de s'amouracher pour quelques semaines, pour une aventure sans lendemain, par contre elle espère profiter de l'occasion pour soigner son idée fixe et tirer un trait sur Darcy !

Alors, c'est vrai que l'idée de base me plaisait mais je n'ai hélas pas été transportée par l'histoire. Je n'y ai pas trouvé de petite étincelle, de récit enlevé et tourbillonnant, ni d'humour ou de trait d'esprit. En fait, c'est plat, ronronnant, on s'ennuie presque et les personnages m'ont fait peu d'effet. Je suis déçue, mais je pense donner une chance à l'adaptation cinématographique (avec Keri Russell dans le rôle de Jane Hayes).

Coup de foudre à Austenland, par Shannon Hale
éditions Charleston, 2013 - traduit par Julia Taylor
illustration de couverture : Roxane Lapassade

11 juillet 2013

☼☼ This Old Heart Of Mine (Is Weak For You) ☼☼

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Ce livre regroupe 2 histoires courtes inédites, pour annoncer le retour de la série Stéphanie Plum sur le marché de l'édition française ! Hip-hip-hip !!!

Bon, sincèrement, les histoires ne valent pas tripette mais elles m'ont tout de même fait passer un très bon moment de lecture, tant par ses scènes d'anthologie (agression de lutins de Noël ou cours d'éducation sexuelle via un film de performance acrobatique et autres gadgets pour faire monter la pression...), sans oublier la belle brochette de personnages délirants (Mamie Mazur accro à la chirurgie esthétique, la pulpeuse Lula, pas beaucoup de Morelli ou de Ranger, mais du Diesel à la fossette au menton, qui surgit de nulle part, s'incruste chez Stéphanie et lui fait un gentil rentre-dedans sans que ça porte à conséquence...). Forcément, vu sous cet angle, c'est obligé de dire banco.

A signaler, Pocket réédite les 9 tomes de la série jusque 2014, avec de nouvelles couvertures illustrées par Arthur de Pins. Pour l'occasion, les deux premiers tomes sont proposés au prix découverte de 3,50€. Puis - enfin - la suite inédite à compter de 2015. Croisons les doigts !

Une Plum sous le sapin / Recherche Valentin désespérément, par Janet Evanovich
Pocket, 2013 - traduit par Axelle Demoulin et Nicolas Ancion

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