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Chez Clarabel

10 juillet 2013

☼☼ La fille qui lisait des romans d'amour ☼☼

IMG_8902        ripping the bodice

Cassandra est une indécrottable romantique, qui se gave de romans d'amour et imagine son idéal masculin à l'instar des héros de ses lectures. Même en pleine journée, elle est capable de décrocher de la réalité pour se perdre dans ses fantasmes. Il est même parfois un peu surprenant de tomber sur une scène à l'érotisme débridé, sans prévenir, avant de réaliser qu'il s'agit d'un rêve éveillé. Une fois qu'on détermine bien la frontière, on peut se prêter à sourire car ce sont souvent des situations cocasses.

Pour se consoler de sa fraîche rupture sentimentale, Cassandra décide de rejoindre sa meilleure amie Val dans un hôtel de grand standing à San Diego, pour y rencontrer le cousin de celle-ci, Raphaël, au physique d'Apollon et aux manières de gentleman, et aussi Connor, son associé aux répliques sarcastiques mais au doux accent irlandais. Cassandra craque pour le premier, puisqu'il incarne son modèle de perfection, mais se surprend à brûler de désir pour le deuxième, qui n'hésite pas non plus à la titiller, ayant saisi qu'elle possédait un caractère volcanique, bien loin de l'image lisse et polie qu'elle voudrait donner, derrière ses romans à l'eau de rose.

J'ai aimé toutes les brèves interactions qu'il pouvait y avoir entre Cassandra et Connor, il n'y a pas photo, ce potentiel remporte tous les suffrages. A côté, Raphaël fait pâle figure. D'ailleurs l'auteur n'a pas veillé non plus à nous le rendre particulièrement attractif, puisqu'à part un physique avantageux, il est vite assommant et terne et passif, donc bof. L'histoire montre aussi qu'une consommation excessive de romances rend l'héroïne aveugle et butée, elle s'attache à une image et se voile la face, risquant presque de passer à côté du bonheur !

Du coup, le couple se retrouve dans les bras l'un de l'autre un peu précipitamment (le dernier chapitre, et puis hop !). A noter aussi qu'il n'y a point de sensualité au cours de l'histoire, si ce n'est dans les fantasmes de Cassandra. Certes, c'est drôle et insolite, mais un peu lassant aussi, j'avoue, j'ai vite cherché à sauter les passages. Bref, tout ça pour dire que cette lecture n'a pas été désagréable, l'histoire est mignonne mais reste aussi conventionnelle, on se trouve à mi-chemin de la chick-lit, la dérision en moins, et c'est bien dommage. En somme, c'est gentillet, mais pas aussi alléchant que le résumé le supposait.

La fille qui lisait des romans d'amour, par Inara Lavey
Milady, coll. Central Park, 2013 - traduit par Lise Capitan

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10 juillet 2013

☼☼ A la recherche de l'homme idéal ☼☼

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Les trois frères Armstrong ont pour projet insensé de reconstruire la ville de leur enfance, Sweetness, qui a été ravagée par une tornade dix ans plus tôt. Toutefois, le moral des troupes est en berne et les frères imaginent qu'en invitant la gente féminine à rejoindre leurs rangs, la motivation générale sera décuplée. Une petite annonce conviant 100 demoiselles à changer de vie est donc publiée dans le journal. Peu de temps après, des convois de poules ragaillardies se profilent à l'horizon, pour la plus grande joie de Porter Armstrong, qui malencontreusement va se blesser à la jambe lors d'une mauvaise chute.

C'est ainsi qu'entre en scène le docteur Nikki Salinger, au physique ordinaire et à la confiance bafouée depuis la trahison de son fiancé. C'est pour le fuir qu'elle a décidé de se joindre aux autres filles du groupe, mais tout de suite elle comprend son erreur et manifeste son intention de partir. Les frères Armstrong sont paniqués. Sans médecin à bord, les autres jeunes femmes vont quitter le navire dans son sillon. Il faut ainsi la convaincre de rester, et c'est la mission de Porter de tout mettre en œuvre pour y parvenir.

Il ne reculera devant rien, quitte à exagérer sa douleur, payer les ouvriers pour se rendre dans son cabinet, provoquer une panne de voiture ou lui montrer les beautés de la région. Au départ leur relation est légère, Porter est taquin mais maladroit, Nikki est blessée en son for intérieur et oppose à toutes ses tentatives de séduction une opposition farouche, autant dire que les dialogues sont pétillants, drôles et dévoilent une petite tension électrique qui fait doucement glousser. Et puis le cadre de Blue Ridge Mountain est pas mal dépaysant aussi, c'est rustique, complètement saugrenu mais le charme opère !

Enfin je ne regrette pas cette découverte, lue en vacances, sous le soleil, la combinaison parfaite, pour une lecture idéale, fraîche et divertissante. Le deuxième tome arrive début août (Si l'amour s'en mêle).

A la recherche de l'homme idéal (Les héritiers de Blue Ridge Mountain #1), par Stephanie Bond
Harlequin, coll. Prélud., 2013 - traduit par Elisa Martreuil

9 juillet 2013

“L'espoir porte un costume de plumes.”

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Frances est correctrice à la rubrique Livres d'un magazine en pleine tourmente économique. Autour d'elle, les têtes tombent, les postes vacillent, mais Frances tient bon la barre. Elle vient de décrocher la protection de sa supérieure, un miracle qui s'explique depuis la tragédie dont elle a été témoin, un soir, sur une route de campagne. En rentrant de chez ses parents, Frances est arrivée la première sur les lieux d'un accident de voiture. Une femme, blessée, mourante, lui a confié ses derniers mots. Peu de temps après, la famille a cherché à la contacter pour en discuter. Et cette famille, c'est celle de l'écrivain célèbre, Laurence Kyte... Sans calcul, sans rouerie, Frances va glisser une ballerine dans ce cercle réservé aux privilégiés.

Et c'est comme ça, de fil en aiguille, qu'elle réussit à se fondre une place parmi les Kyte, à se rendre indispensable sans devenir envahissante, à demeurer discrète mais attentive, observatrice, toujours à l'écoute, mystérieuse et intrigante... C'est un portrait de femme comme on a rarement l'occasion de lire, Frances est une jeune femme quelconque, même si sa famille pense qu'elle est excentrique. Elle mène une existence insipide, qui trouve du piquant suite à un drame dont elle va exploiter toutes les trames, toutes les failles avec une intelligence remarquable.

Paradoxalement, à aucun moment on a envie de la détester, de la rabrouer. On suit son petit bonhomme de chemin, on s'interroge sur ses motivations, on n'a pas envie de la prendre pour une arriviste, on estime même son ascension menée sans panache, mais avec brio. Pas de manichéisme dans l'histoire, du moins pas de façon apparente, ni selon ma propre interprétation, c'est aussi pour cette raison que j'ai été captivée par ma lecture, tant la personnalité de Frances demeure trouble et insaisissable. Un roman où règne une véritable tension psychologique, à découvrir !

Le beau monde, par Harriet Lane
Plon, coll. Feux Croisés, 2012 - traduit par Amélie de Maupeou

9 juillet 2013

«Parfois, la frontière est mince entre le rêve et la réalité, entre l'illusion et le palpable». (La mort en rouge)

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Un soir, seul dans son appartement, passablement alcoolisé, Clément sursaute aux coups frappés à la porte. Un homme hurle au désespoir, avant de se jeter du haut des cinq étages. Planqué derrière le judas, l'étudiant est mortifié. Il a cru voir la silhouette d'une jeune femme nue, aux cheveux rouges, mais les premiers éléments de l'enquête tendent à conclure au suicide. Seulement le lieutenant Serinam ne souhaite pas boucler le dossier aussi hâtivement, d'autant plus que son ancienne collègue, et amoureuse, Lou Venucci, désormais détective privée, est également sur la piste de la mystérieuse “femme aux cheveux rouges”.

Particulièrement bien ficelé, le roman a su mêler avec habileté des secrets familiaux, enfouis depuis la 2nde Guerre Mondiale, à des événements plus récents, frappés de tragédie, et qui surviennent sans crier gare, en semant un chaos indescriptible. Le scénario s'appuie sur une mécanique imparable (rebondissements à gogo, chapitres courts, un rythme infernal, pas le temps de dire ouf, et quelques flashbacks pour puiser aux sources du Mal...). C'est imparable, on mord à l'hameçon quasi immédiatement ! Et puis, les personnages aussi sont très attachants, notamment Clément, que l'on ne voyait pas du tout occuper une place aussi importante dans l'intrigue.

Mais il est préférable d'en dévoiler le moins possible, pour apprécier davantage toutes les subtilités de l'histoire, qui sait dérouter, cogner, faire sourire et attendrir tout à la fois ! On se surprend même à douter de la réalité et à fantasmer sur une apparition surnaturelle de la silhouette féminine ... Un fantôme, peut-être ? Pierre Gaulon sait jouer avec nos nerfs, et nos certitudes ! Bref, c'est une très sympathique découverte et j'espère que l'auteur produira d'autres ouvrages avec Serinam, Lou et Clément.

La mort en rouge, par Pierre Gaulon
City éditions, 2013

8 juillet 2013

Un requiem allemand - La trilogie berlinoise 3 (Audiolib)

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C'est le dernier chapitre de la Trilogie Berlinoise, l'histoire se passe en 1947 et Berlin panse ses plaies. Bernie est envoyé pour une mission d'espionnage à Vienne. C'est l'heure des règlements de compte, les criminels de guerre sont jugés et sévèrement condamnés, on veut oublier, effacer et avancer. Mais les blessures sont profondes, les épouses monnaient leurs corps contre des médicaments, du parfum, de la nourriture ou de l'argent. Les maris serrent les poings et rangent leur fierté dans leur poche. C'est le temps de l'amertume, et de l'opportunisme... Les anciens bourreaux ont déjà retourné leurs vestes, changé d'identité et pactisé avec les ennemis d'hier. De nouvelles cartes sont à dessiner, pour une autre face du monde qui est encore marquée à vif.

Difficile d'être à l'aise dans un décor aussi apocalyptique et désolant. Bernie, lui, n'a toujours pas su gagner ma sympathie mais c'est un fichu bon détective, qui va tremper dans des combines de politique et de rouerie avec dextérité. C'est bien parce que j'ai aimé le contexte historique de la série que j'ai pu m'attacher à elle, en dépit de mon aversion pour les détails glauques et les descriptions graveleuses (notamment sur les relations entre les hommes et les femmes, c'est un monde très dur, franchement peu glamour !). Ceci dit, c'est une trilogie qui vaut le détour, malgré mes réserves liées au comportement cavaleur de Bernie Gunther.

Un requiem allemand - La trilogie berlinoise 3, par Philip Kerr
Audiolib (2012) / éditions du Masque (2008) - traduit par Gilles Berton
Texte intégral lu par Julien Châtelet  (durée : 9 h 52)

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8 juillet 2013

Dans les bois éternels, de Fred Vargas

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Quel rapport entre deux morts égorgés porte de la Chapelle, un cerf éventré en Normandie, un vol de reliques, une infirmière évadée de prison et le fantôme d'une nonne ? Inutile de trop en dévoiler, car cette lecture se déguste et vaut bien une plongée en apnée ! Ah, retrouver Fred Vargas et son commissaire Adamsberg aura été pour moi purement jubilatoire. Il serait d'ailleurs temps que je m'y remette, je m'en rends compte, cela m'avait manqué. Donc, cette nouvelle enquête est captivante, du début à la fin, on se demande bien où l'auteur nous balade, on croit avoir deviné le dénouement et on tombe avec grandeur dans le panneau. Oui, c'est du bon, du très bon !!!

Thierry Janssen, en lecteur virtuose, nous guide dans ce dédale infernal et nous visse sur notre siège. J'ai franchement beaucoup apprécié mes retrouvailles avec cette série à l'humour froid, mais salvateur. J'ai repris des nouvelles de Camille et de la situation amoureuse de notre commissaire, qui ne s'arrange pas, je n'étais pas surprise un seul instant de la tournure des événements. Fred Vargas, ce n'est pas seulement l'assurance de lire un roman policier intelligent, complexe et bluffant, c'est aussi un style impeccable, un ton qui fait mouche, et la perspective de croiser des figures lunaires, mystérieuses et fascinantes.

Je recommande chaleureusement ! N'hésitez pas à tester la version Audiolib, d'une qualité sans égale, cela vous prendra 12 heures et des pépettes de votre temps ... Pendant les vacances, c'est une paille ! ☺

Dans les bois éternels, par Fred Vargas
Audiolib (2013) - Texte intégral lu par Thierry Janssen / durée d'écoute : 12 h 26

8 juillet 2013

Ils vivent la nuit (Audiolib)

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 Après de menus larcins durant son adolescence, Joe Coughlin cherche à se faire une place au soleil au sein du crime organisé. Il s'est définitivement éloigné du droit chemin, lui le fils de Thomas Coughlin, le commissaire adjoint du Ministère de l'Intérieur de Boston. Joe estime que ses copains et lui sont invincibles, mais il va vite déchanter suite à un cambriolage qui va virer au bain de sang. Il est recherché par toutes les polices et aurait pu quitter la ville et sauver sa peau, sauf qu'il a tenu à revoir une dernière fois sa petite copine, Emma, également la maîtresse d'un caïd de la pègre.

Basée au cœur des années 20 et de l'époque de la Prohibition, l'histoire nous transporte depuis Boston, jusqu'en Floride puis Cuba. C'était la première fois que je lisais un livre de Dennis Lehane (je ne connaissais que les adaptations cinématographiques de ses œuvres) et j'avoue que mon intérêt pour cette lecture aura été zigzagant. Le début m'aura laissée expectative, puis toute la deuxième partie se déroulant au centre pénitencier m'a complètement emballée (alors que c'est violent, très sombre et impitoyable, mais ça m'a plu). Rebelote, troisième partie en Floride plutôt moyenne, puis regain d'enthousiasme pour l'épopée cubaine et la fin dramatique, mais palpitante.

Parmi les personnages du livre, j'ai beaucoup aimé la figure du père de Joe, Thomas Coughlin, dont on fait la connaissance dans un précédent roman, Un pays à l'aube. Après des années à tenter de comprendre son fils, à ne pas toujours se montrer sous son bon jour, Coughlin va nous surprendre et tisser une très émouvante relation filiale. Enfin, personnellement cela m'a touchée. Sans quoi, dans l'ensemble, le roman est assez réaliste et donne un bon aperçu de l'organisation du crime mafieux jusqu'au début des années 30. C'est loin d'être idyllique ... on assiste d'ailleurs à de nombreux meurtres et autres scènes brutales. Mais le rythme est lent, sentiment auquel s'ajoute la lecture pondérée de Michelangelo Marchese, qui prête sa voix au ton cynique et à la violence de l'histoire. Je reste donc circonspecte, même si cela avait tout lieu de me rappeler la série Boardwalk Empire (♥).

Ils vivent la nuit, par Dennis Lehane
Audiolib / éditions Payot & Rivages (2013) - traduit par Isabelle Maillet
Texte intégral lu par Michelangelo Marchese (durée : 15 h 40)

28 juin 2013

Instantanés de lecture #1

L'adolescence dans tous ses états ... Ces petites lectures ne trouveront peut-être pas le chemin du blog, faute de temps ou d'inspiration, mais elles n'en demeurent pas moins intéressantes à découvrir !

 

Moi, les nichons, j'en veux pas. Les filles au collège qui se mettent des Wonderbra ou se fourrent du coton dans le soutif me débectent. Est-ce que les gars pensent à se mettre des coques dans le caleçon ?
J'ai pas envie de devenir femme. Pas encore, pas tout de suite. Je ne suis pas prête. Mais mon corps change, il déborde de partout, les seins, les fesses, le ventre... Ça déborde dans ma tête. J'ai peur.
Je me préférais avant, modèle petite fille plate. Brindille. Phasme, disait mon aimable frère. J'étais plus à l'aise avec mes jupes courtes et mes jambes d'allumette.
Maintenant, obligée de porter des gros jeans, des T-shirts XXL, des gilets, pour planquer ce corps qui m'encombre.
Mes cuisses qui font plof plof en course d'endurance, mon cul qui explose dans les maillots de bain, c'est pas possible. C'est ça, devenir femme ?

Honte de tout, par Carole Fives (éditions Thierry Magnier, coll. Nouvelles, 2013)

 

Théo et moi, on est des alchimistes : on a pris les  ingrédients amers de nos vies, et on en a fait du sucre doux. Quand on est séparés, c'est une aberration, un manque d'air qui coupe le souffle, une jambe en  moins, un vieux vertige insupportable, la perte de la moitié de notre intelligence, de la moitié de nos réflexes, de la moitié de notre imaginaire.

Plan B pour l'été, par Hélène Vignal (éditions du Rouergue, coll. doAdo, 2012)

   

Je suis l'aînée de six enfants : après moi, il y a Valentin, Côme, Paola, Marguerite, et Lili la benjamine. Mes parents travaillent dur. Et depuis que je suis petite, je les aide à la maison et parfois au restaurant. Pour moi, ce n'est pas une corvée. C'est naturel.
J'aime chahuter avec Lili, lire des histoires à Paola, me disputer avec Valentin, pousser Marguerite sur la balançoire. J'aime servir les grenadines au comptoir, parler avec les clients. J'aime les pichenettes tendres de mon père, les blagues de ma mère. Notre complicité est une forteresse.

Il faisait chaud cet été-là, par Agnès de Lestrade (éditions du Rouergue, coll. doAdo, 2013)

 

Le monde appartient aux autres. Je n'y ai pas ma place. Il me manque peut-être un gène, une disposition, une qualité mystérieuse mais indispensable, quelque chose que les autres ont et qui leur permet de vivre, avec un naturel confondant. Tout m'échappe et m'abandonne, à commencer par moi-même. Je ne sais d'où vient une condamnation aussi radicale. Je ne peux pas exister. Ce n'est que du flou, du tremblement, de la douleur.
Je me débats, je lutte, je me défais, je ne sais pas ce qui me détruit.

Rester vivante, par Catherine Leblanc (Actes Sud junior, 2010)

26 juin 2013

L'Incandescent, Tome 1 : La Société de vigilance permanente (☺♥)

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Théo a une grave maladie qui l'oblige à garder la chambre, dans une grande et vieille maison, Empire Hall, qui appartient au Docteur Saint. Le garçon ne connaît rien du monde extérieur, toutes ses connaissances lui viennent de ses lectures, et il ne voit personne, à part le docteur, le majordome et la jeune domestique, Clarisse.

Une nuit, deux individus s'introduisent dans sa chambre et le découvrent avec stupeur. Ils ne s'attendaient certainement pas à tomber sur un gamin et commencent à paniquer. Les choses dérapent quand, par un simple toucher, Théo fait fondre l'un des cambrioleurs. Panique à bord, le garçon s'enfuit et rencontre le double de Clarisse.

On apprend alors l'existence de deux sociétés secrètes, avec des bons et des méchants, avec aussi des créatures fabuleuses comme les garghouls, les smoglodytes ou un Dodo géant. La ville entière repose sur des tunnels souterrains, abritant des laboratoires et des planques pour coincer son ennemi. Mais inutile d'en dévoiler davantage, tant le plaisir de partir à l'aventure et faire ses propres découvertes est inestimable !

J'avais été intriguée par la couverture, que je trouve mystérieuse et envoûtante, j'ai donc plongé le nez dans le livre sans me douter de ce qui m'attendait, je n'ai pas été déçue. L'atmosphère est captivante, à vous donner des petits frissons, au fil des rencontres ou des révélations. Théo est un héros naïf, secondé par une nouvelle amie pleine de ressources, il va se frotter à son destin, sans se démonter.

De toute façon, tous les personnages sont épatants, riches et complexes. Ils évoluent dans un univers qui est, lui aussi, fascinant et assez original. C'est donc tout naturel de s'enthousiasmer pour cette lecture, qui est aussi le début d'une série prometteuse !

L'Incandescent, Tome 1 : La Société de vigilance permanente, par Glenn Dakin
Bayard jeunesse, coll. MilléZime, 2013 - traduit par Karine Suhard-Guié
illustration de couverture : Thomas Ehretsmann

26 juin 2013

☼☼ VacAncEs ☼☼

Ce blog passe en mode automatique, pour une petite dizaine de jours...

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