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Chez Clarabel

14 mars 2013

Profanation : La deuxième enquête du département V

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Nous retrouvons notre inspecteur Carl Morck et son assistant Assad en train de dépouiller un dossier déposé par une main anonyme sur leur bureau, au sujet d'une histoire qui aurait déjà trouvé son dénouement. Il y a vingt ans, un frère et une sœur ont été sauvagement assassinés dans une maison de campagne, le coupable a reconnu les faits, permettant d'innocenter une bande de jeunes gens très riches et snobs, accessoirement coupables d'assouvir leurs instincts les plus vils en pratiquant des parties de chasse aux trophées douteux.

Donc, ce petit club élitiste n'a jamais été inquiété et a prospéré, formant aujourd'hui les nouvelles puissances montantes et influentes. Carl, lui, est intrigué mais pas réellement motivé. C'est seulement lorsque ses supérieurs tenteront de le mettre au frais qu'il va sérieusement s'investir dans cette affaire crapuleuse. Il a notamment remarqué que la seule femme du groupe, complice de leurs vices, a disparu de la circulation et serait réapparue en tant que SDF aux alentours de la gare. Il missionne Assad pour la contacter, toutefois ils ne sont pas les seuls sur la piste, car ses anciens acolytes sont déterminés à mettre la main sur cette Kimmie. La clef de l'énigme ?

Autant j'ai apprécié retrouver les personnages, le département V, tous les petits secrets des uns et des autres, suivre les histoires qui se déploient dans l'ombre, autant j'ai été moyennement emballée par l'intrigue criminelle en elle-même. Trop glauque, polluée par des détails sordides, distillant un suspense éventé, jouant avec notre corde sensible, bref l'enquête n'est pas particulièrement palpitante. De plus, l'auteur a exagérément noirci le portrait des hommes à abattre, ce qui accentue la sensation de malaise. Donc, bémol sur l'intrigue et ses entournures, mais j'espère que le troisième tome va reprendre du poil de la bête.

Profanation : La deuxième enquête du département V, par Jussi Adler Olsen
Albin Michel, 2012 - traduit par Caroline Berg

  • Parution du premier tome, Miséricorde, en Livre de Poche.

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13 mars 2013

“You wanted hearts and flowers,” he murmurs.

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Nous avions abandonné une Anastasia en pleine reprise de ses moyens, choisissant de fuir sa relation malsaine avec Christian, et j'avais grandement applaudi ce choix. Clap clap clap. Hélas, la résistance de la demoiselle aura duré ... 20 pages. Quelle désolation ! Ana a donc commencé son boulot, elle est assistante auprès d'un éditeur indépendant, lequel semble lui porter une attention bien pressante. Hmm, c'est alors que Christian réapparaît avec ses cadeaux, ses virées en hélicoptère et ses tons graves et impétueux, tout ça parce qu'il n'est pas content de la mine de déterrée de sa petite copine, qui a aussi perdu quelques kilos, le comble du comble, car ... à quand date son dernier repas ?! (pff)

Eh oui, c'est toujours, toujours la même rengaine. Christian se pose en mâle dominateur, mais c'est ridicule, Ana est naïve et ne cesse de minauder. Au secours. Dès lors qu'il lui propose de revoir les bases de leur relation (encore un contrat ?), elle frétille d'excitation. Enfin une relation avec des fleurs et du chocolat ? Naaan... Je sature.  Autant j'avais pu rigoler avec les débuts de cette série olé-olé, autant cette fois je m'escrime et je jure que la plaisanterie a assez duré.

Et cette farce dure trois tomes, pitié STOP. C'est chiant et y'en a marre de ces fadaises et autres niaiseries. Le pire, c'est qu'il y a maintenant des tonnes de bouquins qui ont pris le relais et qu'on ne trouve plus que ça (de la médiocrité et du porno vulgaire). Que passe cette mode au plus vite et qu'on retrouve des histoires plus croustillantes, drôles et écrites avec une vraie plume.

Rien à redire sur l'interprétation de Séverine Cayron, juste et stoïque quand on songe aux singeries qu'elle doit débiter, c'est le seul bon point à sauver de ce livre à écouter.

Cinquante nuances plus sombres, par E.L. James
JC Lattès / Audiolib, 2013 - traduit par Aurélie Tronchet
Texte intégral lu par Séverine Cayron, avec la participation de Julien Bocher

13 mars 2013

“Things denied, things untold, things hidden and disguised.”

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J'ai attendu que le buzz autour du nouveau roman de JK Rowling s'essouffle pour enfin saisir l'occasion de découvrir ce qu'il recelait. Et ma foi, je n'ai pas du tout été déçue ! C'est franchement une lecture brillante, captivante et très amère que l'auteur nous propose, chacun jugera selon sa sensibilité, pour ma part j'ai été embarquée dès les premières pages.

Tout commence par le décès brutal de Barry Fairbrother, la quarantaine, époux et père de famille comblé. Il était également membre du conseil paroissial, c'est d'ailleurs le petit détail qui fera toute la différence, car à l'occasion de l'élection du nouveau membre, une série de passions intimes va se déchaîner.

Les chapitres sont dans l'ensemble assez courts, car ils permettent un tour d'horizon pointilleux sur la communauté de Pagford, une bourgade charmante, qui se veut chic et noble, mais qui souffre d'une épine dans le pied avec l'implantation d'une cité et une clinique de désintoxication. Une partie de la société rétrograde trouve que cela fait désordre dans le paysage, et voudrait refourguer le paquet à la commune voisine, Yarvil.

Evidemment, Barry Fairbrother était un partisan de cette cité nommé Les Champs, dont il était originaire et avait su s'élever en devenant un membre respectable et respecté de la petite ville. Il avait d'ailleurs pris sous son aile la jeune Krystal Weedon dans son équipe d'aviron, afin de l'éloigner de son milieu désœuvré avec sa mère junkie, son petit frère surveillé par les services sociaux, tout ça sans père ni boulot.

On découvre tout un petit noyau de personnalités assez caractéristiques, la veuve éplorée et rancunière, le meilleur ami sentimentalement instable, le grand manitou qui pousse son fils à se lancer en politique, l'épouse de celui-ci qui noie son ennui dans l'alcool, la femme médecin aux nerfs fragiles, l'assistante sociale qui a cru avoir droit à sa part de bonheur, le type aigri qui se défoule en tabassant ses proches, sans oublier les adolescents, autres éléments déclencheurs, car ils sont les spectateurs désabusés de cette foire aux monstres, et eux aussi ont leurs comptes à régler.

Ce regard posé sur notre société est cynique, sans concession et sans équivoque. Pour ceux qui en seraient restés à une vision magique et enchanteresse de l'univers de Harry Potter, ils trouveront matière à être bousculés et à regretter ce changement de registre. En ce qui me concerne, j'ai été bluffée. J'ai opté pour l'écoute en Audiolib de cet épais roman de plus de 600 pages, du coup cela représente pas loin de 21 heures de lecture attentive. C'est impressionnant, mais honnêtement je n'ai pas vu le temps passer et j'ai été captivée par cette magistrale orchestration, qui a bien su souligner l'intensité dramatique au fil des chapitres.

Une place à prendre, par J.K. Rowling
Texte intégral lu par Philippe Résimont / Traduit de l'anglais par Pierre Demarty
Grasset, 2012 - Audiolib, 2013

12 mars 2013

♫♪ Western girl ♥♫♪

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Elise, qui adore les chevaux et la culture Western, va enfin vivre son rêve en partant trois semaines dans un ranch du Dakota du Sud. Or, elle doit supporter la compagnie d'une bande d'adolescents snobinards, qui se paient le luxe de se moquer d'elle à tour d'horizon, ce qui a le don d'émoustiller la nature colérique de notre héroïne. On suit toute son aventure à travers son journal de bord, dans lequel elle déverse ses accès de rage, de désespoir et d'émerveillement.

Ce roman saura admirablement vous dépayser, soudainement vous vous voyez dans le corral, à dos de cheval, vous chaussez vos bottes et revêtez vos chemises à carreaux, vous dansez de bon cœur sur de la country, vous avalez vos pancakes ou vos saucisses grillées, vous visualisez le décor, des étendues de plaines, des routes immenses qui traversent le pays, vous vous croyez presque dans La Petite Maison dans la Prairie, avec en fond sonore du Johnny Cash.

Voilà le tableau. Pour le reste, c'est une histoire purement adolescente : Elise est la marginale du groupe, la souffre-douleur de Georgia, une petite peste jalouse de n'avoir pas l'attention du beau gosse, Louis, que l'héroïne juge bêtement de petit bourge prétentieux, et blablabla. L'auteur n'a pas menti en prétendant s'être inspirée de Jane Austen ! C'est en petites doses, délicates et joyeuses.

Le roman est frais, spontané et rigolo, mais aussi moderne, volcanique et adolescent dans l'âme. Il faut peut-être apprécier la culture Western, dont l'histoire s'imprègne en nous proposant une certaine conquête de l'Ouest, dans la douleur et à force d'acharnement. Mais c'est surtout le rêve d'une vie, celui d'Elise, une héroïne enflammée, qui a du mordant et de l'humour à revendre, qu'on nous propose de partager et c'est particulièrement exaltant. On referme les pages du livre sur une note de bonheur et de plénitude. A conseiller à toutes les jeunes filles !

Western girl, par Anne Percin
Rouergue jeunesse, coll. doAdo, 2013

12 mars 2013

15 ans, Charmante mais cinglée ♥

Passage en Pôle Fiction du deuxième titre de la série Jess Jordan, déjà paru dans la collection Scripto :

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A quinze ans, Jess Jordan n'est pas tendre avec elle-même : elle est charmante mais cinglée, elle se décrit avec un gros derrière et les oreilles en chou-fleur, elle voudrait que Ben Jones (un soupçon de Leonardo di Caprio, une pincée de prince William, une touche de Brad Pitt) craque pour elle, se demande encore pourquoi elle est incapable de détester sa meilleure amie Flora, trop belle, trop canon, trop intelligente, et serine Fred, son autre meilleur ami, de couper ses cheveux qui lui tombent dans le cou.

La vie de Jess Jordan est une vie d'ado comme toutes les autres. On y parle de béguins naissants, de conflits d'intérêt, de chamailleries et de éconciliations, de mensonges éhontés, de devoirs d'école, d'autorité parentale inexistante, mais de parents non moins présents, originaux et délirants dans leur genre, d'une grand-mère qui s'invite sans crier gare, d'une chambre spoliée, d'une soirée qui tourne à la catastrophe, de fausse poitrine qui sent bon le minestrone, d'un accident de parcours, d'une caméra cachée dans les toilettes (les goujats), d'un groupe de rock qui chante comme des canards, des révélations sentimentales, d'un garçon qui parle comme dans un livre de Jane Austen, d'un Apollon éteint et encombrant, d'un déclic et de grandes décisions à prendre (après d'âpres tractations).

- Es-tu en train de dire que... tu as envie de sortir avec moi ?
- Ouais, pourquoi pas ? Rassure-toi, ce n'est pas une demande en mariage. Ce n'est pas mon genre, fit-il très vite.
- T'inquiète pas, moi non plus. Je préférerais me perdre dans le désert de Gobi et être livrée aux suricates plutôt que me marier avec toi.
- Tout à fait d'accord. Je préférerais être plongé dans un bain de friture et me faire dévorer que d'être marié à toi ne serait-ce qu'une seconde.
- Dans ce cas, tout est très clair.

Une lecture pour rire et sourire, parfaite pour se débarrasser de ses complexes.

15 ans, Charmante mais cinglée, par Sue Limb
Gallimard jeunesse, coll. Pôle Fiction, 2013 - traduit par Laetitia Devaux

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11 mars 2013

Bientôt Pâques ! ... ♥

Devinez qui s'est invité à la maison ? ...

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Rita et Machin partent à la collecte des chocolats. Si au départ notre bon gros chien n'est pas motivé pour se lever aux aurores, il déploiera un véritable zèle pour ramasser les oeufs parsemés dans le jardin de Papy et Mamie.

Attention, ce sont des oeufs ... en chocolat, voyons Machin, quelle est cette basse-cour qui te pourchasse en poussant des cris de mécontentement ?

Humour, dérision, amitié et chocolat : demandez le programme ! Encore un album qui comble toutes nos attentes. Nous sommes définitivements des fans de Rita et Machin ! ♥

Joyeuses Pâques Rita et Machin, par Jean-Philippe Arrou-Vignod et Olivier Tallec (Gallimard jeunesse, 2013)

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11 mars 2013

"Maybe when I woke up, all of this would go away and I'd find it was all just a bad dream."

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"Je m'appelle Dana et j'ai seize ans, pourtant je suis adulte depuis très longtemps - aussi longtemps que ma mère est alcoolique. Son arrivée complètement saoule à mon récital de chant a mis le feu aux poudres : j'ai décidé d'aller retrouver mon père, un elfe très puissant (et peut-être dangereux, mais qu'importe) à Avalon. Je croyais alors que la vie que pourrait m'offrir l'Elfirie serait meilleure et plus normale que celle que je menais actuellement. Jamais de toute ma vie je ne m'étais autant fourvoyée..."

Encore un ouvrage qui n'a pas su trouver grâce à mes yeux ! Je traverse une mauvaise passe, ou je suis lasse d'avoir la sensation de toujours lire la même chose. Le souci, en ce qui concerne ce roman, c'est son identité trop adolescente. Et là, j'avoue, je sature des jeunes filles placides, un brin naïves, parfois malmenées par la vie (une maman alcoolique, un père absent), et qui se lancent dans une folle aventure, inconscientes du danger, mais qui bien entendu peuvent compter sur la rencontre de beaux garçons, oui ils sont toujours beaux, fringants et un poil sarcastiques. Ah non, ça ne le fait plus du tout... J'ai besoin de changer d'air !

L'histoire pouvait me plaire, l'univers de la Faerie est généralement un domaine qui me botte, et pourtant cette fois je n'ai pas accroché. En fait, j'ai trouvé l'ensemble simpliste. Ce n'est pas mauvais non plus, mais seulement j'en ai soupé de ces histoires qui se ressemblent toutes. Je suis donc renfrognée contre moi-même qui perd de plus en plus goût aux lectures mignonnes et charmantes en apparence, mais qui ne m'apportent rien de neuf non plus. Au suivant !

Fille d'Avalon : Derrière le voile, par Jenna Black
J'ai Lu, coll. Darklight, 2013 - traduit par Paola Appelius

11 mars 2013

"I want to live in a world where I know the rules, where people are just people."

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Syrli Ainsley n’a jamais vu le ciel. Son monde se termine au bord de la barrière en forme d’immense dôme d’énergie qui entoure tout ce qui reste de l’humanité. Pendant des siècles, la ville a nourri cette barrière en puisant l’énergie magique que ses enfants engendrent quand ils atteignent l’adolescence.

Lorsque c’est au tour de Syrli, elle apprend qu’elle est plus qu’une adolescente, qu’elle appartient à la légende elle-même. Contrainte de fuir pour éviter de devenir à vie une sorte de batterie humaine, Syrli doit se battre et quitter son monde. Elle est traquée. Mais elle sait que d’autres adolescents semblables à elle ont fui et se cachent dans le bois de Fer.

Quel univers étrange et confus ! Longtemps j'ai eu le sentiment de n'y rien comprendre, c'est triste à dire. L'intrigue est aussi longue à se mettre en place, ce qui n'aide pas à trouver ses repères. Sincèrement j'ai peiné pour m'accrocher à cette histoire. Et puis les personnages sont vagues, pas très attachants non plus. J'ai traîné, attendu, espéré la petite étincelle ... finalement j'ai refermé mon livre de dépit. Pas du tout convaincue, séduite ou embarquée par ce qu'on me proposait. Dommage !

Syrli, par Meagan Spooner
Milan, coll. Macadam, 2013 - traduit par Guillaume Fournier

9 mars 2013

Aucun retour n'est possible, lorsqu'on quitte l'univers du réel pour entrer dans celui où le mystique règne en maître.

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Nous retrouvons notre petit couple formé par Vincent et Kate avec une joie non feinte, c'est frais, mignon et attendrissant. Le roman s'ouvre sur une histoire qui étale leur bonheur comme des feux d'artifice dans le ciel. C'est enivrant si on s'attache à une manifestation romantique et idéalisée du premier grand amour. Et puis l'auteur nous vend du rêve parisien en long, en large et en travers. Paris, la ville des amoureux, revêt son costume de noblesse.

Donc, après le départ de Charlotte et Charles, ce sont Violette et Arthur qui se joignent à la bande des revenants dans leur lutte contre les numa. Ces derniers restent mystérieusement discrets, aussi la vigilance est de mise. Kate et Vincent ont scellé leur destin, mais la jeune fille craint toujours de le perdre. Aussi son beau prétendant a juré de trouver une solution pour leur permettre de vieillir ensemble. Il n'ose rien lui avouer, mais physiquement il affiche une mine fatiguée qui contrarie la demoiselle. Du coup, Kate prend l'initiative de faire ses propres recherches et investit un univers obscur bien trop dangereux.

Encore une fois, ce sont les derniers chapitres qui nous tiennent en haleine et nous font vivre des sensations fortes. L'intrigue n'est toutefois pas très surprenante, j'avais deviné un gros paquet des rebondissements, mais la lecture n'en est pas moins agréable. Il y a tous les ingrédients pour faire chavirer les petits cœurs sensibles : de l'action, du dévouement, de la trahison, du sacrifice, du combat et de l'amour aussi. C'est rondement bien mené, pas bouleversant non plus, c'est pour un public adolescent et c'est très, très bien comme ça. Le troisième tome, Qu'importe l'éternité, est déjà annoncé pour le mois de juin ! De quoi satisfaire notre curiosité.

Que la mort nous sépare, par Amy Plum
Milan, coll. Macadam, 2013 - traduit par Marie Cambolieu

8 mars 2013

Les Malheurs de Sophie ♪♫

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La célèbre Sophie de Réan nous revient dans un format grand album / bande dessinée, sous les traits enjoués de Mathieu Sapin, et sincèrement quel régal ! Ce sont 14 des plus célèbres facéties qu'on retrouve : les poissons rouges trucidés au couteau, le thé servi avec de la craie, de l'eau sale et quelques feuilles de trèfle, les sourcils coupés et les cheveux trempés pour être plus coquette, la poupée de cire qui fond sous les rayons du soleil, le bain de chaux qui brûle les souliers, la crème et le pain chaud, mais aussi les fruits confits, que Sophie ingurgite par gloutonnerie...

Sophie est une héroïne adorable, qui nous apparaît espiègle et contrite, car la bonne morale est très présente dans l'histoire. La maman de Sophie n'est pas une femme revêche, seulement elle tente d'inculquer à sa fille les principes élémentaires du bien et du mal. C'est particulièrement appuyé. D'ailleurs la lecture se termine sur le rêve de Sophie au cours duquel elle s'imagine tiraillée entre le jardin de l'enfer et du paradis.

Soulignons aussi la présence du cousin Paul, chamailleur, moqueur mais ami fidèle et soutien infaillible, il n'hésite pas à couvrir les bêtises de Sophie pour éviter qu'elle soit grondée. Par contre, je ne me souviens plus du tout de cet individu tout nu qu'elle croise dans le jardin, il se présente sous le nom de Buseau, la fillette va le cacher dans le clapier et lui apporter du pain, normalement destiné aux chevaux, sans rien dire à personne. Au moment où elle voudra le présenter à Paul, le type aura disparu. Mais qui est-ce donc ?!

Nous avons là une adaptation réussie d'un classique de la comtesse de Ségur (que les enfants lisent de moins en moins, tant le texte est démodé). Je pense que ce coup de fraîcheur pourra grandement les surprendre !

Les malheurs de Sophie (d'après l'œuvre de la comtesse de Ségur), par Mathieu Sapin
Gallimard, coll. Fétiche, 2013

-) forcément, toute mon enfance ! ...

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