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Chez Clarabel

4 avril 2012

“The trouble is, sometimes words are like arrows. Once you shoot them, there's no going back.”

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Brie a quinze ans et est folle amoureuse de Jacob. Ils sortent ensemble depuis onze mois, puis tout s'arrête. Jacob lui annonce qu'il ne l'aime pas, et elle s'effondre sur la table. Véritablement. Son coeur est en miettes, scindé en deux, une anomalie cardiaque comme il en arrive rarement. C'est le choc pour ses proches, pour sa famille, dont le père est un éminent chirurgien cardiologue...

Brie s'envole donc vers un lieu nommé Eternité, elle se retrouve dans une pizzeria où se trouvent d'autres résidents immortels, dont Patrick, beau gosse, avec son blouson en cuir d'aviateur. Façon Top Gun. (Les références aux années 80 sont d'ailleurs nombreuses, surtout au début, j'ai bientôt cru que l'auteur s'était gourrée de cible, mais c'est marrant, un peu ringard aussi.)

J'ai entamé ma lecture sur une note de scepticisme, ne gobant pas toute l'histoire de Brie, notamment l'idée de mourir le coeur brisé, cela m'est apparu proprement aberrant. Puis, j'ai fini par m'attacher à elle, par ressentir de l'empathie. Brie est jeune, elle a quinze ans, elle est naïve et douce et impétueuse. Elle a grandi dans un cocon, le destin l'a arrachée de son paradis terrestre, maintenant elle a besoin de comprendre avant d'accepter son sort. C'est normal, même s'il lui faut passer par des moments difficiles et tristes, des révélations déplaisantes, mais aussi des passages plus drôles et touchants. Heureusement qu'il y a sa rencontre avec Patrick pour surmonter le choc ! (Il est du genre canaille avec beaucoup de charme, ça aide!)

C'est finalement un roman multiple, pour les émotions à transmettre. C'est une leçon sur les chagrins d'amour, sur le deuil avec cinq étapes à franchir, c'est une aventure frustrante et complètement folle, où la colère se dispute à la détresse et au chagrin. J'ai longtemps cru que l'histoire était écrite d'avance, avant de réaliser qu'elle n'était pas aussi prévisible et qu'elle pouvait surprendre sur plusieurs plans. Cela se termine aussi dans la sérénité, la tendresse, la promesse d'une éternité sans heurt, c'est fichtrement romantique, avec son lot de détails pénibles et agaçants, mais globalement on passe un bon moment de lecture.

Eternité, par Jess Rothenberg
La Martinière J., 2012 - traduit par Nathalie Azoulai 

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3 avril 2012

Vert Emeraude

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Dans ce dernier tome, Gwendolyn est en plein désarroi depuis qu'elle a réalisé les véritables sentiments de Gideon envers elle. Elle a beaucoup de mal à tourner la page, et c'est grâce à l'intervention de Xemerius, l'esprit fantôme qui ne la lâche plus, qu'elle va reprendre du poil de la bête. Il était temps, ça ressemblait à de vastes et sempiternelles pleurnicheries, il fallait que ça cesse : Gwendolyn est une héroïne pugnace, qui ne doit pas se laisser abattre par un chagrin d'amour !
Alors elle repart dans son enquête, elle voyage en 1953 pour obtenir l'assistance de son grand-père, ensemble ils élaborent un plan tordu pour déjouer les ambitions secrètes du comte de Saint-Germain, de Paul et Lucy, et même de la cousine Charlotte (quelle peste, celle-ci !).
De son côté, Gideon est quasiment absent de la partie. Il a beaucoup perdu en soufflant le chaud et le froid, du coup on ne regrette pas trop de le voir mis sur la touche. D'ailleurs, Gwendolyn se débrouille comme une grande, l'histoire avance cahin-caha, les révélations finissent par pleuvoir, c'est assez excitant, le rythme de la série est beaucoup plus trépidant dans la deuxième moitié du roman, avant cela c'est un peu hésitant, ou plus réfléchi.
Au final, l'intrigue est tourneboulée dans tous les sens, il y a même un zest de danger et de suspense, mais tout se termine bien et de façon pertinente. Avec en bonus de belles scènes qui font battre le coeur encore plus fort.

Cette trilogie a été une vraie partie de rigolade, franchement je n'ai pas regretté mes trois rendez-vous, l'ambiance est exquise et les personnages, dans l'ensemble, sont savoureux et font preuve d'un sacré sens de l'ironie. Je referme la dernière page sur une note de satisfaction, vraiment enthousiaste de cette jolie découverte.

Vert Emeraude, par Kerstin Gier
Milan, coll. Macadam, 2012 - traduit de l'allemand par Nelly Lemaire 

the_end 

2 avril 2012

The girls with their short skirts and bright eyes and big-city dreams. The girls of 1929.

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Letty et Cordelia rêvent de New York, de folie, de paillettes, de nouvelles rencontres, d'évasion et d'espoir. Alors elles quittent tout, elles plaquent Junction, dans l'Ohio, pour la Grande Ville. Mais sur place, l'incertitude les gagne, les deux amies réalisent qu'elles n'ont pas les mêmes attentes, elles se fâchent et se tournent le dos.

Ainsi débute l'aventure new-yorkaise, sur un clash, et dans la solitude. Cordelia va retrouver son père, un bootlegger renommé, s'entendre à merveille avec Astrid, la fiancée de son demi-frère, et tomber amoureuse. Letty va tenter sa chance dans un club de musique, elle a de l'ambition et du talent, sauf qu'il existe déjà des milliers de prétendantes du même profil, des filles souvent plus effrontées qu'elle.

Pour nos trois héroïnes, New York représente vite le lieu de toutes les désillusions, après le temps de l'éblouissement. Même Astrid, dont la place n'est finalement pas si enviable, s'interroge sur son utilité et ses envies. Orpheline de père, elle a a observé sa volage de mère enchaîner les unions d'intérêt sans jamais cesser les liaisons superficielles. A son tour, désire-t-elle épouser un type en qui elle n'a nullement confiance, pour au moins assurer son ascension sociale ?

Grande amatrice de la première série d'Anna Godbersen (Rebelles) et de l'époque des années 20, avec en ce moment Boardwalk Empire ma série tv préférée, j'étais donc quasi certaine d'apprécier ce nouveau rendez-vous. Et je n'ai pas été déçue ! Pourtant, ça sent le début, les premiers pas tremblants, les héroïnes cruches, victimes de leur naïveté, plongées au coeur de la faune, mais fortes d'un avenir qu'elles vont saisir à bras le corps... L'histoire se dessine timidement, mais nous réserve déjà des retournements de situation dignes des grands feuilletons de divertissement. Je suis totalement friande de ce qui se dessine sous mes yeux : c'est facile, léger, habilement troussé, avec de la futilité et de la romance, en plus de mettre en lumière le faste des années 1920. Cette série possède tout le charme pétillant du champagne et du jazz !

Tout ce qui brille, par Anna Godbersen smileyc219
Albin Michel, coll. Wiz, 2012 - traduit par Alice Seelow
illustration de couverture : Sophie Leblanc 

A signaler : la série Vixen de Jillian Larkin s'inscrit en sérieuse concurrente, puisqu'elle sera traduite et publiée aux éditions Bayard en mai 2012.

30 mars 2012

L'âne Trotro a trop chaud

Ce jour-là, le soleil brille très fort et Trotro a tellement chaud qu'il ne sait plus que faire... Il boit un verre d'eau, se met en maillot, se rafraîchit sous un jet d'eau et enfin déguste à l'ombre d'un arbre un délicieux esquimo.

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UN ALBUM RIGOLO ET COLORÉ POUR LES GRANDS FANS DU PETIT ÂNE TROTRO ! Moi, ce que j'aime par-dessus tout, c'est le générique de la série tv (et l'inspecteur Lapou, bien sûr). 

Bénédicte Guettier dessine et signe à la pointe de son pinceau. Elle a un trait incisif, dégingandé qui n'appartient qu'à elle. Quand Bénédicte trotte dans Giboulées, ça donne un personnage qui lui trotte depuis longtemps dans la tête, Trotro, le petit âne malicieux et turbulent.   (source : gallimard-jeunesse.fr)

L'âne Trotro a trop chaud, par Bénédicte Guettier (Gallimard jeunesse, coll. Giboulées, 2012)

30 mars 2012

La petite taupe et le parapluie

Taupek est né d’une commande au dessinateur tchèque Zdenek Miler d’un film d’animation sur la fabrication de vêtement. C’est ainsi que la petite taupe (en tchèque, taupe se dit “krtek”) a fait ses premiers pas à la recherche de la salopette de ses rêves (pleine de poches) et la fabriquant lui-même avec l’aide des animaux de la forêt…

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Je recommande cet album pour tous les amateurs de nostalgie, parce que cette petite taupe a bercé bien des enfances et qu'elle doit continuer à accompagner les jeunes lecteurs. Les histoires sont simples, jolies, attachantes, elles évoquent l'amitié et la tendresse, sur des illustrations légèrement désuètes mais ô combien charmantes. En découvrant un parapluie cassé, Petite Taupe trouve en fait un nouvel objet pour s'amuser (en flottant sur l'eau ou en jouant au cerf-volant), mais aussi pour se protéger lorsque la pluie s'annonce ! Voilà une manière ludique et utile de sensibiliser les enfants sur la notion de recyclage et la protection de l’environnement. Une belle lecture à partager.

La petite taupe et le parapluie, par Zdenek Miler & Hana Doskocilova
Autrement / Arte éditions - 2012 pour la présente édition 

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30 mars 2012

Bleu Saphir

la lecture de Rouge Rubis est nécessaire, 
http://blogclarabel.canalblog.com/archives/2011/05/26/21214945.html

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Dans cette suite, Gwendolyn continue son apprentissage en accéléré chez les Veilleurs, en élapsant quelques heures pour éviter les bonds sauvages dans le temps. C'est ainsi qu'elle rencontre son grand-père, Lucas Montrose, avec qui elle ose parler de la trahison de Paul et Lucy, forte de grapiller des indices supplémentaires car elle se sent toujours aussi quelconque. Même Gideon ne semble guère lui accorder la moindre confiance, ce qui est déstabilisant, car depuis leurs bécotages récents, le coeur de la jeune fille fait boum !

Je n'avais pas souvenir d'une Gwendolyn aussi idiote dès qu'il était question de son béguin pour Gideon, mais là je dois reconnaître que notre demoiselle a grillé quelques neurones et a perdu de sa vivacité d'esprit, quel dommage ! Je l'avais trouvée plus pétillante et décapante avec son sens de l'ironie, cette fois ses émois sentimentaux la préoccupent de long en large et en travers, à force ça use un peu.

Mais heureusement elle peut compter sur son démon à l'apparence de gargouille, Xemerius, qu'elle seule voit et entend, pour lui secouer les puces. Il est temps qu'elle pense à elle, s'implique dans sa mission, réfléchisse à tête reposée pour tenter de comprendre tout ce qu'on cherche à lui camoufler.

L'histoire se termine sur une grosse pointe d'amertume pour Gwendolyn, c'était à prévoir, tandis que Gideon nous apparaît de plus en plus flou ! Le dernier tome (Vert Emeraude) a donc du pain sur la planche pour démêler les fils de cet imbroglio amoureux. J'attends aussi davantage de rigueur dans le dénouement de l'intrigue concernant les sociétés secrètes et la disparition de Paul et Lucy, car je n'ai pas eu l'impression qu'on avançait beaucoup avec ce volume. Toutefois, cette série me plaît infiniment pour son ambiance et sa description des lieux, les salons anglais et leurs parades ridicules, les repas en famille teintés d'une légère causticité, les personnages attachants et leur humour. Le plaisir de lecture est sincère et véritable !

Bleu Saphir, par Kerstin Gier 
Milan, coll. Macadam, 2011 - traduit de l'allemand par Nelly Lemaire 

29 mars 2012

“I'm sick of you cheating on me with everyone who has a dick.”

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Ce tome 6 a su agréablement me surprendre, notamment parce que j'ai acquis la conviction qu'il s'agissait d'un plaisir coupable de lecture, et que les déboires sentimentaux de Zoey font bel et bien partie du décor, sans eux ce ne serait plus la même série ! Et pourtant je suis la première à reconnaître que Zoey abuse avec sa collection de prétendants, même si le nombre tend à stagner dans ce numéro.
Cette remarque a forcément interpellé les deux auteurs, car elles ont insidieusement glissé une discussion entre Zoey et sa grand-mère, très sage et toujours tolérante, laquelle ne réprimande pas sa petite-fille de butiner de gauche à droite puisqu'il faut que jeunesse se fasse ! Du moment qu'elle ne se précipite pas... Car Zoey se préoccupe du jugements des autres, depuis l'attaque de Neferet et Kalona, les novices de la Maison de la Nuit ont été sensibles à leur influence et rejettent le retour de Zoey dans les murs de l'école.

C'est d'ailleurs une constante dans ce tome : Zoey manque de confiance en elle. Elle hésite à prendre les bonnes décisions, elle n'ose pas avouer qu'elle rêve de Kalona et qu'elle est attirée par lui, elle remet en question certains de ses choix... mais prend des initiatives appréciables, comme sa rupture avec Erik !
Ouf, il était temps. L'individu était en train de devenir un gros égoïste possessif, qui n'a jamais pardonné la trahison de Zoey. Franchement, jamais je n'aurais deviné que son personnage allait tomber aussi bas, c'est décevant. A contrario, Heath, l'ami d'enfance et le premier amour de Zoey, apparaît comme un gentil bougre, pas mauvais pour deux sous, fidèle aux postes, représentant le socle solide de la jeune fille, parce qu'il lui rappelle son enfance et les vraies valeurs.
J'aime bien, ça et l'évolution d'Aphrodite, l'ancienne peste de l'école. Elle est complètement différente de la caricature de ses débuts, et son amour pour Darius est tellement mignon ! (Oui, finalement tous les garçons ne craquent pas pour Zoey !)

Prendre son temps est donc le leitmotiv de ce 6ème tome. C'est vrai que l'action n'est pas très présente, il n'y a que le final qui soit à couper le souffle, l'ambiance en général est plus pernicieuse, se fixant sur les non-dits et la valse des hésitations. Stevie Ray, par exemple, n'ose pas avouer qu'elle a sauvé un Corbeau Moqueur gravement blessé et qu'elle le cache sous terre. Elle lui fait confiance, elle se reconnaît dans son histoire mais n'est-elle pas trop naïve ?
Il y a aussi les autres vampires rouges en colère, qui veulent s'allier avec Neferet. Cette dernière nous mijote un come-back à vous glacer les sangs, son influence sur Kalona est d'ailleurs impressionnante mais laisse perplexe. Quelle énigme, ce Kalona ! Je me demande si ses intentions sont nobles ou vicieuses...
Et pour finir, il y a également la relation pudique et touchante qui se noue entre Zoey et Stark, qui a juré de donner sa vie pour défendre sa Prêtresse. Encore une fois, je n'arrive pas à me prononcer sur cette dévotion, c'est tout de même un lien très affirmé, mais pour l'heure il n'existe aucune implication amoureuse. Bizarrement j'ai comme un doute...
Enfin bref, j'ai pris beaucoup de plaisir à dévorer ce livre et je compte bien ne pas abuser des bonnes choses en adoptant un petit rythme de croisière dans la suite des aventures de Zoey et ses amis. Doucement mais sûrement, donc.

House of Night #6 Tempted - P.C. Cast & Kristin Cast
en VF : Tentée - traduction de Julie Lopez - Pocket jeunesse, 2011

29 mars 2012

L'Affaire Amanda #2

L'histoire fait suite à L'Affaire Amanda (tome 1 : Invisible). 

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Hal, Callie et Nia sont suspectés d'être complices de l'agression du proviseur du lycée et de protéger leur amie Amanda, qui a mystérieusement disparu de la circulation. Celle-ci a pourtant montré qu'elle avait trompé tout le monde en s'inventant une vie et en racontant n'importe quoi. Après le sentiment de trahison, les amis d'Amanda ont finalement choisi de lui apporter leur aide (en fait, Amanda se cache et leur envoie des SMS pour les guider dans leurs recherches, sans pouvoir tout leur dévoiler non plus). 
C'est Hal le narrateur de ce tome 2. Ce changement a du bon, car il évite les digressions (la vie de Callie ne m'intéressait pas du tout) et ses efforts pour avancer dans l'enquête sont appréciables. Toutefois, malgré les nombreuses pistes, l'impression de lecture n'est toujours pas concluante et je continue de trouver ça longuet.
Le début est vraiment bien (en fouillant l'ordinateur du proviseur, Hal tombe sur une liste avec les noms de sa famille et celles de ses camarades, puis il trouve le coffret d'Amanda dans une boutique de fringues), ensuite c'est la panne sèche avant un regain d'action et de nouvelles révélations dans les derniers chapitres (le coffret délivre enfin ses secrets sur Amanda !), disons que ça résume ce que cette série m'inspire : de belles idées, mais sans le déclic !
Finalement il n'y aura pas davantage de tomes (huit volumes étaient annoncés, il n'y en aura que trois), car il semblerait que le projet d'interactivité avec le lecteur n'ait pas porté ses fruits, la série n'a pas trouvé son public. De plus, le rythme de parution est trop nonchalant pour fidéliser le lectorat. Avec une série à suspense, il ne faut pas se reposer sur ses lauriers, ou on oublie vite les détails de l'intrigue !  

Sous le pseudonyme de Stella Lennon, se trouve un comité de trois auteurs : Peter Silsbee pour celui-ci, Melissa Kantor pour le premier livre, et Laurie Faria Stolarz pour le troisième. 

L'Affaire Amanda, tome 2 : Le Signal, par Stella Lennon
Bayard jeunesse, 2011 - traduction par Sidonie van Den Dries 

28 mars 2012

Je vous écris cette lettre...

Presque chaque jour, le grillon écrit une lettre à la chenille. Mais il ne lui envoie jamais, car il la trouve toujours trop, ou pas assez. Pourtant, un matin pas comme les autres, il décide de l'inviter à dîner...

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Grillon est éperdument amoureux de Chenille, il aimerait lui envoyer une lettre mais les mots lui manquent. Alors il décide de l'inviter à dîner, de façon simple mais élégante. Il demande l'aide du castor pour lui mitonner une potée (ça ne lui dit rien du tout, mais le nom lui plaît !) et attend avec fébrilité l'arrivée de sa tendre amie. Chenille est coquette, bavarde et pas du tout intimidée, ce qui contraste avec les silences religieux de Grillon. 

Toute la délicatesse de l'album repose dans le traitement raffiné de la timidité en amour, en passant par la découverte de l'autre, la valse des hésitations et le jeu de séduction. Pour parfaire le tout, les illustrations de Nathalie Choux sont un bonheur pour les yeux, j'aime beaucoup la tendresse exprimée dans les traits des personnages, il y a un petit quelque chose de doucement poétique dans l'air ! Même l'écriture de l'histoire m'a paru subtile et recherchée, s'appuyant sur les silences et les soupirs. Une très belle réussite.

Le dîner du Grillon, par Astrid Desbordes & Nathalie Choux (Autrement, 2012) smileyc219

28 mars 2012

★☆ Patabulle #2 ★☆

Deuxième titre dans la collection de Patabulle

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Patabulle est un petit chien rigolo, à qui il arrive des aventures extraordinaires. Il habite un petit coin de paradis, dans une maison sur pilotis, et il a aussi un jardin dont il s'occupe avec passion jusqu'au jour où il découvre que les plantes ont poussé sauvagement et qu'il faudrait faire un peu de ménage là-dedans. Mais Patabulle est trop tenté par le plant de courgettes géant car il trouve amusant de l'escalader en faisant des pirouettes.  Il finit par grimper tellement haut que les nuages viennent lui chatouiller le visage ! Profitant d'une petite sieste, le nuage l'emmène en voyage, loin, très loin... Et au moment de se réveiller, que ne voit-il pas débouler droit sur lui ? Un vaisseau-pirate, avec à son bord Libellune la terrible !

J'avoue que je craque complètement pour le chien Patabulle et ses histoires rigolotes et charmantes. Le texte est écrit de façon poétique, avec des rimes, ce qui rappelle la magie des comptines (d'ailleurs il existe une chanson interprétée par Capucine !). Et que dire des illustrations qui sont comme la crème chantilly dans un chocolat liégois (absolument indispensable !) ... beaucoup de charme naïf et enfantin, un peu dans la veine d'Iris de Moüy, je trouve, avec des couleurs pastel et une touche de fantaisie, bref c'est une invitation au bonheur. 

Patabulle cultive son jardin, par Juliette Vallery & Tristan Mory smileyc219
Actes Sud junior, 2012 

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