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Chez Clarabel

7 juin 2011

Elle est de retour !

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Akissi, la petite héroïne de Marguerite Abouet et Mathieu Sapin, est toujours aussi espiègle et craquante, je suis définitivement fan ! Nous la retrouvons dans 7 histoires toutes simples et rigolotes, au milieu de ses copains ou dans sa famille, c'est à chaque fois une vraie partie de plaisir.

Son ami Edmond se prend pour Spectreman et n'hésite pas à dégringoler des toits pour lui ressembler, Akissi le prévient : seuls les asiatiques sont en plastique, il n'a aucune chance, mais lorsqu'il se découvre un pouvoir pétrifiant sur leur maître d'école, les deux camarades n'en croient pas leurs yeux ! Akissi est usée de coiffer ses couettes tous les matins, elle pense alors qu'en attrapant les poux de sa copine Sido, sa mère acceptera de lui raser la tête. Elle rêve ! C'est comme pour l'histoire du doudou vivant, quand Akissi invite une petite souris à se nicher contre elle pour la nuit, y'a de la rumba dans l'air et pas seulement (très berk et amusant, faut le faire !). Le must de la cocasserie a lieu lors du festin dominical, Akissi est traînée par sa mère à la messe mais elle n'en peut plus, elle veut faire pipi et se perd dans les couloirs alors qu'elle tombe sur un petit buffet appétissant... je ne vous raconte pas la chute, même si elle se devine. Vraiment très drôle ! Comme la fois où Akissi doit retourner chez le dentiste, à force de manger des bonbons en cachette, ça se paie, or la fillette a une sainte horreur du dentiste et ne veut pas qu'on lui arrache sa dent. C'est vu, déjà vu, sauf que ça le fait quand même. On rigole, et on rigole encore rien qu'en voyant la salle d'attente paniquée.

Akissi est une série destinée avant tout pour les jeunes lecteurs (dès 6 ans), mais il n'y a pas de raison de s'en priver, c'est un condensé de bonne humeur, c'est pétillant, c'est frais, c'est simple et facile, cela raconte les petites aventures facétieuses d'une héroïne un peu peste, un peu canaille, mais très attachante. Bref, du plaisir sur toute la ligne ! J'ai toutefois trouvé le lexique moins coloré, c'est dommage, j'avais craqué pour toutes les expressions découvertes dans le premier tome, mais ceci n'empêche pas mon appréciation générale : l'humour, la gaité, le dépaysement, j'aime tout, tout, tout !

Akissi, tome 2 : Super-héros en plâtre - Marguerite Abouet & Mathieu Sapin
Gallimard, 2011.

Et je veux la suite de Bienvenue ! Pour bientôt ?

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7 juin 2011

Vivre équivaut à marcher d'un bout à l'autre des ténèbres, sur un pont de rêves.

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Nous sommes confrontés à une société du futur, où les voyages dans l'espace sont devenus monnaie courante, où la procréation assistée permet d'avoir des enfants beaux et intelligents, et où il est possible de se greffer une puce dans le cerveau qui vous dicte tout, aussi bien votre façon de penser, de communiquer ou de consommer. En gros, vous êtes complètement lobotomisés mais vous êtes le dernier au courant !

D'un côté, nous avons Titus et sa bande de potes. Ils sont bruyants, brouillons, insupportables, ils vivent l'instant présent, suivent les modes sans se questionner. De l'autre côté, il y a Violet, belle, fascinante, tout chez elle la rend différente des autres, au risque de passer pour une intello pimbêche. Elle incarne la résistance passive, en n'ayant reçu son interface que tardivement, la jeune fille a ainsi appris par elle-même, pu réfléchir, analyser, contester, ce qui est une nouveauté pour Titus.

En toute logique, ses discours détonnent, bousculent la masse groggy et abrutie, mais ils ne sont pas pris au sérieux. Le pouvoir de l'interface est redoutable, mais pas infaillible non plus. Titus et ses camarades ont été victimes d'une attaque pirate lors de leur voyage sur la Lune, et si tout le monde semble avoir fait peau neuve, seule Violet en conserve des séquelles qui la condamneraient tristement à une fin prématurée.

Hélas pour moi, je suis complètement passée à côté de cette lecture. C'est triste, c'est pessimiste (à la rigueur ça se défend), c'est également empreint d'amertume et de résignation, attaché à un personnage (Titus) franchement peu charismatique, car totalement déshumanisé. Cet univers de dystopie est froid, glacial, il dénonce une vérité sournoisement consentie (nous sommes vendus aux dieux de la consommation, what else?), mais impossible de mettre le doigt sur ce qui m'a vraiment dérangée. Quelle frustration.

Interface - M.T. Anderson
Gallimard, coll. Pôle Fiction, 2011 (first published October 2004)

7 juin 2011

Teaser Tuesday #21

 One hour to rewrite the past . . .
 
For seventeen-year-old Emerson Cole, life is about seeing what isn’t there: swooning Southern Belles; soldiers long forgotten; a haunting jazz trio that vanishes in an instant. Plagued by phantoms since her parents’ death, she just wants the apparitions to stop so she can be normal. She’s tried everything, but the visions keep coming back.

So when her well-meaning brother brings in a consultant from a secretive organization called the Hourglass, Emerson’s willing to try one last cure. But meeting Michael Weaver may not only change her future, it may change her past.

Who is this dark, mysterious, sympathetic guy, barely older than Emerson herself, who seems to believe every crazy word she says? Why does an electric charge seem to run through the room whenever he’s around? And why is he so insistent that he needs her help to prevent a death that never should have happened?
 
Full of atmosphere, mystery, and romance, Hourglass merges the very best of the paranormal and science-fiction genres in a seductive, remarkable young adult debut.

Expected publication: June 14th 2011 by Egmont USA

Reprise de la chanson American Boy d'Estelle par Cocoon !

6 juin 2011

Être en vie, ça signifie parfois prendre des risques.

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J'avais besoin de changer d'air, après avoir brassé pas mal de lectures qui touchaient à des univers de dystopie (souvent sombres et oppressants), j'avais envie d'une histoire plus légère et distrayante. Mon voeu a été exaucé ! Le roman d'Alexandra Bullen est simple, romantique et touchant, j'ai passé un très bon moment en sa compagnie.

Olivia est une adolescente solitaire, qui souffre de l'absence de sa soeur jumelle, Violette, disparue trop tôt l'été précédent. Toute la famille a bousculé ses projets en s'installant à San Francisco pour fuir les souvenirs mais l'ambiance reste morose. Un peu par hasard, Olivia se retrouve dans la boutique d'une couturière qui lui promet une robe, puis deux autres, quand la jeune fille va découvrir qu'elles peuvent réaliser trois voeux. Aussitôt la vie d'Olivia va connaître un bel enchantement et sous l'impulsion du fantôme de sa soeur (oui, oui) elle va dépasser ses limites, affronter sa timidité, s'ouvrir aux autres, se faire des amis, tomber amoureuse (ah ! Soren...), prendre des décisions et assumer ses choix (briser une amitié naissante ou faire confiance aux battements de son coeur).

Sans mentir, c'est aussi bon qu'un roman de Sarah Dessen, le cadre de San Francisco est juste idyllique, ça donne envie de tout plaquer pour explorer la ville (sous la houlette de Soren), il règne aussi une ambiance bobo-chic qui n'est pas du tout agaçante, c'est dire comme le charme opère instantanément. A signaler, la petite touche fantastique (la magie, les voeux, le fantôme, etc.) est purement décorative car il s'agit davantage d'un roman sur le deuil et la reconstruction. C'est même extrêmement touchant de suivre le parcours d'Olivia et sa famille, au bord de la rupture, incapables d'avancer parce qu'ils sont encore trop englués dans le passé. En somme, voilà un livre sans prétention, où le charme et la fraîcheur sont une garantie de pur divertissement, et qui n'a pas volé son titre de conte de fées moderne.

Fais un voeu - Alexandra Bullen
Michel Lafon, 2011 - 317 pages - 14,95€
traduit de l'anglais (USA) par Josette Chicheportiche

4 juin 2011

I wished I had the ability to comfort with a soft touch. I didn't. Instead I had daggers and determination.

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Préparez-vous une déferlante de romans made in USA estampillés "for fans of the Hunger Games", et moi, bonne poire, je mords à l'hameçon... alors que, franchement, je pense que ce roman s'approche davantage de La Forêt des Damnés de Carrie Ryan pour son univers post-apocalypse peuplé de zombies ! Heureusement j'ai bien aimé et je n'avais pas nourri trop d'attentes non plus par rapport à cette lecture.

Nous sommes plongés dans une cité souterraine, baptisée Enclave, où vit Deuce, une jeune fille qui vient d'obtenir enfin son nom après avoir passé quinze années sous une étiquette (Girl15) parce qu'on n'est jamais trop prudent, tous les gosses ne vivent pas longtemps, et il faut ensuite leur donner une place dans cette micro société. Deuce obtient celle qu'elle espérait depuis toujours - c'est une chasseuse. Elle doit travailler en partenariat avec Fade, un garçon que personne n'apprécie. Il n'a pas grandi dans l'Enclave, il a toujours été à part et taciturne, mais c'est un redoutable guerrier. La mission des chasseurs consiste en effet à se procurer de la nourriture et à traquer l'ennemi - les Freaks, des créatures monstrueuses, avec griffes et dents acérées, qui se sustentent de chair morte. Erk.

Lors d'une patrouille, Deuce et Fade recueillent un pauvre petit gamin aveugle, rescapé d'une autre ville souterraine, laquelle serait aux abois et réclamerait de l'aide. En choisissant de contrevenir aux ordres, nos deux héros n'ignorent pas qu'ils se risquent à des représailles. Et lorsque la sanction tombe, aussi terrible soit-elle, elle apporte quelque part un autre souffle au roman. Car l'intrigue en elle-même est classique, pas révolutionnaire, mais les personnages sont vrais, attachants, sensibles, mystérieux. Deuce et Fade ont beaucoup à apprendre l'un de l'autre, le temps d'apprivoisement est lent et incertain, mais cela rend leur rapprochement encore plus touchant et excitant. J'ai apprécié aussi le flou et l'immaturité de la jeune fille, dans ce qu'elle vit et ressent, au vu de son parcours. C'est parfaitement crédible, puisque rien ne repose sur une évidence absolue.

Bien entendu, j'ai globalement adhéré à ce monde nouveau et sans fioritures, c'est violent, très dur et oppressant, il n'y a aucune poésie, aucun glamour, mais beaucoup d'action, des coups, du sang, des vilaines bébêtes toutes moches. Deuce est une très belle héroïne, courageuse mais accablée par les doutes, formatée pour une pensée unique et complètement déstabilisée face aux changements, aux émotions etc. J'espère très sincèrement que les deux prochains tomes vont continuer à verser dans ce sens - de la pudeur, des sentiments, des déclarations rares mais bouleversantes, en plus du reste (de la baston !). Pour l'instant, le début est convaincant !

Enclave (Razorland #1) - Ann Aguirre
Published April 2011 by Feiwel & Friends

LUENVOLu en VO - 26

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3 juin 2011

The Lonely Hearts Club

Vu en librairie, ce roman plaira autant aux plus jeunes lectrices qu'aux autres... (je l'avais lu en VO l'année dernière, la couverture originale était plus jolie)

le club    the lonely hearts

Les garçons sont tous des mufles ! Penny Lane en a soupé des relations bidons, et depuis sa récente déconfiture avec Nate, le fils des meilleurs amis de ses parents, dont elle était follement amoureuse depuis des années, la jeune fille a choisi de tirer un trait sur les relations sans lendemain. Elle renonce aux garçons, ne veut plus sortir avec eux, elle crée alors the Lonely Hearts Club (en référence à la chanson des Beatles, un héritage de ses parents qui sont des fans invétérés, d'où son prénom). Très vite, le club gagne en popularité car la majorité des filles du lycée revendique le droit de ne plus être prise pour du bétail. Même le directeur va s'en mêler, tant le club va semer - malgré lui - la zizanie. Cela sent la révolution ! !

The Lonely Hearts Club est un roman sur la solidarité féminine, sur le choix d'être respecté sans pour autant renoncer à aimer et être aimé, il y a une limite à ne pas franchir (all you need is love, après tout !). Les filles du club ne sont pas des harpies, au contraire l'histoire montre qu'il est surtout question d'amitié et de bonne humeur. L'héroïne, Penny, va même être prise à son propre piège puisqu'elle va rencontrer un garçon charmant, délicieux et attentionné qui va lui faire battre le coeur, alors qu'elle a pour règle d'or de ne pas déroger aux principes du Club (stop dating boys !). Pas facile, pas facile... Et pourtant, c'est tellement simple ! Le club n'est pas une prison non plus, et les copines sont là pour le lui rappeler !

Un petit roman vraiment sympa, à conseiller pour les vacances.

Le Club des coeurs solitaires, par Elizabeth Eulberg (City éditions, 2011)
Lu en vo

31 mai 2011

One choice can transform you : Divergent

Those who blamed aggression formed Amity.
Those who blamed ignorance became the Erudite.
Those who blamed duplicity created Candor.
Those who blamed selfishness made Abnegation.
Those who blamed cowardise were the Dauntless.

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 A quoi reconnaît-on que ce livre et pas un autre va vous coller à la peau pendant un bon moment ? Dès la dernière page tournée, le sentiment de manque vous assaille. Malgré tous vos efforts, impossible de ralentir votre rythme de lecture. Le temps passe, et vous y pensez toujours. Au fil des pages, vous avez aimé, détesté, versé quelques larmes, poussé des cris de stupeur, senti votre coeur battre très fort... Parce que, moi je vous le dis, Divergent est le nouveau phénomène littéraire ! Celui qui peut battre The Hunger Games de Suzanne Collins (ou au moins lui arriver à la cheville).

Pour la petite histoire, nous sommes dans un monde divisé en cinq factions déterminées par les traits de caractère de l'espèce humaine. A seize ans, vous passez un test qui déterminera votre place au sein de cette société. Beatrice, l'héroïne, a grandi auprès de sa famille dans la section Abnegation, mais ses résultats de test sonnent le début d'un grand bouleversement.

Je vais m'en tenir au minimum, le reste n'appartient qu'à vous ! Sachez simplement que c'est un roman qui parle d'aventure, d'action, d'émotions, de trahisons, de sang, de larmes et d'amour. Ce sont près de 500 pages palpitantes, étouffantes, et peu glamour (je précise, car romance il y a, mais pas de guimauve écoeurante, c'est tout le contraire). Au centre, vous avez une petite nana déterminée à se tailler une place dans sa section, prête à se défendre et à vaincre tous les obstacles. Et vous avez le héros dans toute sa superbe : fort, mystérieux, qui ne laisse rien paraître, un vrai dur ! (J'ai apprécié que l'histoire ne tourne pas autour des sentiments amoureux, cela aurait nui à son côté brut de décoffrage qui fait tout son charme, je trouve.) Enfin bref, ce roman a tout pour plaire et il m'a plu énormément. Je ne peux que vous le recommander chaudement.

Divergent - Veronica Roth  smileyc002
Published May 2011 by Katherine Tegen Books

! DIVERGENT paraîtra en octobre 2011 aux éditions Nathan !

LUENVOLu en VO - 25

31 mai 2011

Teaser Tuesday #20

Le phénomène littéraire du moment !

"Somewhere inside me is a merciful, forgiving person. Somewhere there is a girl who tries to understand what people are going through, who accepts that people do evil things and that desperation leads them to darker places than they ever imagined. I swear she exists, and she hurts for the repentant boy I see in front of me.

But if I saw her, I wouldn't recognize her."

30 mai 2011

iBoy

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Tom Harvey, seize ans, s'est pris un iPhone sur la tête (lancé du 30ème étage d'un immeuble) et a été mis k-o par le choc. Les médecins ont pu réparer les dégâts mais n'ont pu lui enlever quelques-uns des débris coincés dans son cerveau. Conséquence bizarre, le système intégré avec WIFI fusionne avec ses neurones. Tom, lui, découvre qu'il peut désormais surfer sur le net, s'infiltrer dans les réseaux téléphoniques et autres i-technologies en un simple battement de cils. Mais il n'en parle à personne, pas même à sa grand-mère avec qui il vit chichement dans un petit appartement au coeur d'un quartier mal famé. Et c'est alors que sa meilleure amie Lucy est victime d'une agression par la bande de petits caïds du coin, le crime est voué à rester impuni, ce qui révolte l'adolescent. Il crée ainsi iBoy, celui qui va venger l'honneur de Lucy.

L'histoire ressemble énormément à Spiderman, sans la piqûre d'araignée bien entendu. L'auteur ne s'en cache pas et y fait même référence avec humour (au moins, ça casse un peu avec l'ambiance déprimante). C'est un roman qui se lit avec rapidité, la technique est efficace et stressante aussi. On est pris par le rythme de l'intrigue, par l'atmosphère sombre et sans pitié, et par ce qui se bidouille dans la tête du garçon. Franchement c'est prenant, on déteste les méchants et on soutient le superhéros dans sa quête de vengeance. Sauf qu'il ne s'agit pas simplement d'un roman fantastique, mais un thriller psychologique. Tom, alias iBoy, se moque de faire le bien ou le mal, il est dicté par la colère et le sentiment d'injustice, ce qui est contraire aux principes des superhéros ! (Il existe une règle tacite. Ne cherchez pas.) L'adolescent carbure à l'instinct, il est déchainé et cela ne le rend pas meilleur et ne fait pas de lui un type extraordinaire - au pire, lui aussi est un monstre.

Tout ceci, simplement pour souligner que, même si c'est un formidable roman d'action, un roman redoutablement efficace, calibré pour divertir et plaire au plus grand nombre, c'est aussi un roman qui fait réfléchir, qui questionne et qui interpelle notre sens de la justice et les limites qu'on se pose. A lire, c'est vraiment un très bon roman !

iBoy - Kevin Brooks
La Martinière J. (2011) - 281 pages - 12,90€
traduit de l'anglais par Sabine Boulongne

30 mai 2011

Pêle-mêle Clarabel #35

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Un bel exemple de tendresse : La pêche à la lune est un album aux effets secondaires remarquables. A chaque fois, sa lecture m'apaise et m'enveloppe dans une sensation de douceur et de béatitude. La journée de Momo commence mal, aussi il n'hésite pas à partir avec son Papy à la pêche à la lune. Vous savez comment pêcher la lune ? Avec un seau, une louche et beaucoup de patience. Un vrai miracle, croyez-moi. De plus, le regard de Momo, à la fin, ne cesse de m'enchanter. Je trouve à ce petit album un charme fou, c'est définitif !  Par Claude K. Dubois (Pastel, 2011)

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Je demande : le très classique Tomi Ungerer et son incroyable Crictor ! Madame Louise Bodot, grande dame française, reçoit un cadeau empoisonné de la part de son fils : un boa constrictor ! Gloups. Une fois calmées les émotions fortes, notre belle dame se prend d'affection pour son nouvel animal de compagnie. Elle le berce, lui confectionne un tricot pour l'hiver, le promène en laisse, c'est l'amour fou. Ils sont inséparables, les passants s'étonnent d'un tel couple, et pourtant ce cher Crictor va devenir un héros avec sa statue édifiée sur la place principale. Pourquoi, comment ? Bah je ne vais pas tout vous raconter non plus. Je ne cache pas mon faible pour le côté rétro et délicieusement guindé des illustrations - oui, j'aime beaucoup ! Le reste, c'est classique, très classique, ça ne se démode pas, c'est très bien. (L'école des loisirs, 2011 pour cette présente édition) 

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Et pour finir, Georgette la poulette - mon clin d'oeil. Parce que c'est drôle. Parce que Georgette est adorable et craquante. Parce qu'on trouve des petits détails qui font sourire. Parce que je me demande à quoi peut ressembler un oeuf carré. Par Christine Naumann-Villemin & Marianne Barcilon (ma fille a beaucoup lu leurs albums quand elle était plus jeune !) 

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L'homme idéal... ou presque
Trop beau pour être vrai
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