Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Chez Clarabel

10 mai 2021

Le prince déchu (Les héritiers #4) par Erin Watt

“I’m Easton Royal, superficial and only interested in how to have a good time. I don’t want to look deep into my being and see the bottomless, black, boring pool of nothingness. I want to live in blissful denial.”

Le prince déchu

Ce deuxième cycle de la série des Héritiers se consacre au personnage d'Easton. Le trublion de la famille. Le plus torturé aussi. Comptez sur lui pour prouver qu'il est fidèle à sa réputation. Alcoolique, dépendant aux drogues, violent. Easton Royal est incontrôlable. Il aime détruire et ne croit pas au bonheur.

Dans le fond, c'est lui le plus fragile et le plus sensible depuis la mort de leur mère. Easton se sent responsable de ça et rumine ses idées noires sans s'ouvrir aux autres. Après tout, il trouve de moins en moins sa place parmi sa famille. Il est carrément paumé. S'il cède à ses démons, c'est pour mieux oublier sa détresse. Lorsqu'il rencontre Hartley Wright, une nouvelle élève quelconque, Easton est désarçonné par cette fille qui le snobe, indifférente à ses numéros de charme, et qui prétend ne pas avoir de temps pour s'amuser.

Easton se met alors en tête de la conquérir car il est de plus en plus obsédé par cette mystérieuse Hartley dont la vie est également un gros sac de nœuds. D'ailleurs, ces deux-là auraient mieux fait de ne jamais se croiser car l'histoire va aller de mal en pis. Easton Royal n'est ni un prince charmant ni un preux chevalier. Et côté famille dysfonctionnelle, chez les Wright aussi, la question se pose. Qu'est-ce que j'ai pu soupirer ou lever les yeux au ciel.

On voit ces jeunes gens se débattre avec leurs problèmes ou se créer d'autres problèmes. Easton, quoi qu'il fasse, fait tout de travers. Mais ses actes ont souvent des répercussions malheureuses. Et ça ne cesse jamais. Résultat, l'avalanche de drames n'est jamais loin. Lui court se réfugier dans l'alcool à la moindre contrariété, tandis que sa copine est la cible de la mesquerie jalouse de ses camarades d'Astor Park, tous des cinglés, comme dans la série All Saints High de L.J. Shen.

En bref, j'ai été un peu déçue par ce rendez-vous. La série était franchement top au début mais sa qualité ne cesse de faiblir au fil des tomes. Dans La princesse de papier, Easton Royal était un garçon insolent et insouciant. On savait à quoi s'en tenir. Je n'ai pas aimé vivre dans sa tête, plonger dans ses tourments, assister à ses délires, ça tue un mythe et c'est usant. J'ai également eu du mal à m'attacher au couple car leur relation est, pour l'instant, inexistante. Trop de problèmes. Trop de drames. Pas envie d'avoir le cœur léger quand on découvre ce qu'ils traversent.

Et la fin ne fait que confirmer mes pires craintes. Au secours ! Le Royaume est en danger.

©2018 Hugo Roman (P)2018 Audible Studios

  • Lu par : Benjamin Jungers
  • Série : Les héritiers, Volume 4
  • Durée : 8 h 27
  • Suis déçue par la technique. La voix du comédien, surtout pour le personnage de Felicity, est trop caricaturale. C'est insupportable. L'écoute n'est pas très harmonieux et n'offre pas une lecture hyper engagante. Je lirai la suite, mais j'hésite à opter pour le livre audio en raison des fausses notes.

⭐⭐⭐

Publicité
Publicité
10 mai 2021

Potion macabre (Rebecca Kean #3), de Cassandra O'Donnell

Potion macabre Rebecca Kean 3J'aime décidément cette série ! 😊

Dans ce troisième tome, cap chez les potioneuses. Rebecca s'incruste dans l'école de sa fille pour mener une enquête discrète (à la demande de Maurane, la directrice) mais va être rapidement détournée de son sujet car les ennuis se rappellent à elle sans cesse.

Raphaël absent, Rebecca doit répondre des vampires. Et le bruit court vite en ville - l'Assayim est isolée mais pas affaiblie. Ses ennemis viennent pourtant lui chercher querelle. Qu'importe. Elle riposte et livre bataille en digne guerrière. Et c'est peu dire qu'elle va en baver dans cet épisode : elle meurt deux fois, elle se fait violer, elle explore la quatrième dimension et elle commence à comprendre l'origine de la Bête.

Pfiou. C'est déjà beaucoup, mais ce n'est pas tout : Mark le moisi fait son retour. Bruce est (hélas) en vacances. On ne passe d'ailleurs pas assez de temps chez les loups (sauf petit passage croustillant avec une Léonora en pleine éclosion). J'ai sans doute trouvé que l'intrigue criminelle avait été survolée. Dommage : on a un super démarrage et un final en fanfare, entre les deux on s'égare.

Bien évidemment, tous les hommes de pouvoir ont un faible pour Rebecca Kean. Je n'ai aucun souci à ce sujet. C'est une garce dédaigneuse. Rebecca assume son corps, sa beauté, ses choix. Elle n'est pas très sentimentale, même si son cercle privé ne cesse de grossir (sa fille, son mec, son alter ego, son majordome maintenant, hello Hector). Son humour est caustique mais excellent.

J'ai hâte de connaître la suite, même si je m'empêche de me jeter dessus en variant les plaisirs. Et je suis toujours à fond pour le format audio ! Certes, la découverte de la série est peut-être tardive mais elle est fortement appréciée à sa juste valeur. Je savoure et j'aime à 100% ! 

©2013 Les éditions J'ai lu (P)2016 Audible Studios

  • Lu par : Caroline Klaus
  • Série : Rebecca Kean, Volume 3
  • Durée : 12 h 
  • En dépit d'une intrigue criminelle survolée, la lecture du tome 3 a été captivante. L'histoire se concentre sur le personnage de Rebecca et ses nombreux secrets, dont ses origines. Je me régale toujours autant avec le format audio. La comédienne est incroyable et apporte un supplément d'âme à la série. Si je pouvais, je ne mettrais jamais sur pause pour tout lire d'une traite.

⭐⭐⭐⭐

6 mai 2021

De l'importance de savoir rebondir, de Laura Zimmermann

De l'importance de savoir rebondirGreer a la bosse des maths et une fabuleuse paire de lolos. Hélas, c'est aussi son pire cauchemar. Car l'adolescente de seize ans, complexée par son corps, se camoufle sous des vêtements trop grands. Elle ne supporte pas le regard des autres et imagine au pire leurs blagues salaces, au mieux leur embarras.

Sans compter que c'est un vrai handicap dans sa vie de tous les jours. Greer s'interdit un tas de trucs, comme faire du sport. Mais allez savoir pourquoi, cette année, elle décide de postuler pour jouer dans l'équipe de volley. Soudain, plouf, c'est comme si elle faisait la révolution dans sa vie.

Tout d'abord, elle trouve enfin un soutien-gorge digne de ce nom et retrouve une certaine liberté de mouvement en se concentrant sur ses objectifs. Elle est également de plus en plus troublée par le petit nouveau du lycée, Jackson Oates. Cheveux châtains, yeux noisette et sourire ravageur.

Reste à faire la paix avec Marthe et Maïté, non ? On l'espère. Car Greer est une nana extraordinaire. Elle est drôle, intelligente, spirituelle et sensible. Malgré cela, elle souffre en silence et manque de confiance en elle. Elle avait jusqu'à présent coutume de reculer, de se planquer ou de s'abstenir de prendre des risques. Maintenant, l'assistante de mutation qui sommeille en elle prend le contrôle. Et ça fait waouh.

J'ai adoré son sens de la dérision, sa force et son courage. Ce livre vous étonnera en bien - il parle des complexes avec justesse et humour. Il a un effet galvanisant et fédérateur aussi. On sent beaucoup de bienveillance dans le cercle de l'héroïne et un message positif dans son parcours. Assume ta différence. Va au bout de tes passions. Croque la vie à pleines dents. Ne te laisse pas abattre par les foudres de la société. Oui, les garçons sont parfois idiots et gouvernés par leurs hormones. Mais ton corps est ton totem. Et tu ne devrais jamais en avoir honte ! Go, girls. 💪

Gallimard Jeunesse, 2021 - Couverture illustrée par Camille de Cussac

Traduit par Marion Roman. Titre VO : My Eyes Are Up Here

En un mot ? Waouh. S’il y a un livre à mettre entre les mains de chaque adolescent en 2021, c’est bien celui-ci. 

De l’importance de savoir rebondir, c’est un roman décomplexé et juste, qui se lit d’une traite et porte des valeurs puissantes. Une bonne dose de féminisme, deux cuillères à soupe de solidarité, une louche d’acceptation de soi et quelques morceaux (bien croquants) d’auto-dérision, voilà la recette magique de ce concentré de good vibes

À dévorer sans retenue, évidemment.

⭐⭐⭐⭐

3 mai 2021

Lightfall, tome I : La Dernière Flamme ; par Tim Probert

J03134Cette jolie bande dessinée est aussi chic et enthousiasmante à la lecture ! 

L'univers se déroule sur une planète longtemps frappée par les ténèbres avant d'être touchée par les lumières. Seulement, cette harmonie est encore fragile car la menace n'est jamais loin. La jeune Béatrice a grandi en se nourrissant des légendes racontées par son grand-père. Mais le jour où celui-ci disparaît mystérieusement, la fillette comprend qu'elle doit partir à sa recherche au plus vite. Sa santé fragile et sa mémoire défaillante sont des raisons de s'inquiéter à son sujet.

Pour bien faire, Béatrice n'est pas toute seule lorsqu'elle se lance dans cette entreprise. Elle vient de rencontrer un certain Cad, une étrange créature débordante d'allégresse. Ce Galdurien, le dernier de son espèce, recherche justement un coup de pouce pour traduire des documents. Mais il a depuis décidé d'accompagner Béatrice dans son aventure, car 1. celle-ci n'est pas très dégourdie 2. elle est beaucoup trop vulnérable face à l'inconnu 3. elle a besoin de distraction pour oublier ses soucis.

C'est, du moins, ce qu'il suppose. Cad est incroyable dans son rôle. Il est tout le temps optimiste, tandis que Béatrice est plus réservée. Ensemble, ils vont partager une épopée fantastique et étonnante. Qui se révélera également très drôle. Côté esthétique, nulle déception à avoir. On se croirait dans un film d'animation tant les décors et les paysages sont superbes.

Il n'y a pas à dire, c'était une très belle découverte ! D'autres livres sont à paraître pour compléter cette série. On a hâte.

Gallimard Bande Dessinée (2021) - Traduit par Fanny Soubiran

⭐⭐⭐⭐

3 mai 2021

The Block (The loop #2), de Ben Oliver

the blockDans cette suite de The Loop, nous retrouvons Luka toujours en mauvaise posture.

Sa tentative d'évasion a tourné court. Le garçon est de retour en cellule, sous le contrôle d'une intelligence artificielle (Happy) qui se montre redoutable. Désormais, Luka subit torture sur torture pour qu'il avoue où se cachent ses amis résistants.

Son cerveau est donc noyé sous un flot d'images improbables qui brouillent tous ses repères. Le garçon ne sait plus reconnaître la réalité de la fiction. Mais il refuse de lâcher prise et s'enferme dans un processus éreintant en laissant son esprit divaguer.

Ce nouveau scénario est encore plus retors et arbitraire. Certes, on plonge au cœur de l'action mais il faut s'accrocher car les tours de passe-passe se multiplient. Non seulement il fallait se farcir un flot de technologies à se coller un mal de tête ; on a maintenant une avalanche de faux-semblants à décrypter.

Cette lecture est franchement dingue. Si vous aimez l'univers sombre et angoissant des centres pénitentiaires, les intelligences artificielles qui partent en roue libre, les personnages qui cherchent un peu de salut dans la dérision, la folie, les drames et la sensation d'urgence qui collent à la peau, eh bien installez-vous.

Et méditez l'extrait suivant : « Voir l'humanité comme un virus informatique, c'est estimer qu'on peut la reprogrammer. » Rien que ça. Hmm.

Dans l'attente du troisième tome... bonne lecture !

La Martinière J. (2021) - Traduit par Christophe Rosson

⭐⭐⭐

Publicité
Publicité
3 mai 2021

Tu me dois un meurtre, par Eileen Cook

tu me dois un meurtreÇa commence comme un film de Hitchcock : deux inconnues se rencontrent dans un avion et échangent quelques verres en imaginant le crime parfait. Pour y réussir, elles devraient échanger leurs victimes. L'une éliminerait son ex, l'autre sa mère.

Elles pactisent en gloussant. Après quoi, enivrée par l'alcool, Kim s'effondre dans son fauteuil sans trop y réfléchir.

Ce n'était qu'un délire conçu pour chasser de longues heures d'attente dans une aéroport et la frustration énorme d'avoir à supporter son bourreau des cœurs et sa nouvelle conquête. Ni plus ni moins.

Malheureusement ce voyage à Londres va virer au cauchemar. La mort de Connor va en effet précipiter l'héroïne dans l'horreur. Kim comprend rapidement qu'elle est désormais associée à un crime et qu'elle a perdu le contrôle de la situation.

Car Nicki va se rappeler à elle. Exiger sa part du contrat. Elle va s'y employer sournoisement. La harceler et la menacer.

Pour Kim, l'étau se resserre. Spirale infernale. Doutes. Tension implacable. Et j'en passe.

On tourne les pages du roman en soutenant le rythme. Mais on s'interroge aussi face à l'attitude déconcertante de l'héroïne. Cela ressemble fort à de l'hystérie paranoïaque. Qui sait ? Kim a pas mal de secrets sous le coude, après tout.

Enfin bref. Ce roman YA se lit d'une traite et joue adroitement avec les codes du suspense. Le spectre hitchcockien et le cadre londonien lui confèrent également beaucoup d'attrait. Seule la fin vient froisser mes exigences en matière de dénouement impitoyable. J'attendais plus de clash.

Cela reste toutefois une bonne découverte en matière de thriller pour jeunes adultes.

Casterman, 2021 - Traduit par Samuel Sfez

⭐⭐⭐

3 mai 2021

Catcheur d'amour, de Gala Vanson

8912120E-ACF2-4F47-9795-7221BFAD45FF 

Je n'ai pas résisté à l'appel de cet album : mystérieux, drôle et inattendu.

Nous suivons en direct le combat entre Catcheur d'Amour et Brique de Pierre. Deux légendes qui vont briller sur le ring.

Attention, tous les coups sont permis.

De page en page, les adversaires vont donc se contourner, s'attaquer, se livrer une danse ensorcelante qui réduit le public au silence. La chorégraphie est soignée en une succession de pas et d'acrobaties étourdissantes. La foule est ainsi suspendue à leurs gestes. Le souffle coupé. Tous s'interrogent sur le potentiel gagnant d'un tel défi. Suspense, suspense.

Le dénouement de l'histoire est plutôt cocasse et achève une lecture qui n'a pas cessé de jouer sur la mise en scène, la dramaturgie, le sens du détail, l'attente et la surprise. C'est vraiment grandiose.

Les illustrations sont remarquables. Elles apportent une touche de poésie et d'élégance à un ensemble qui aurait pu emprunter un chemin trop abrupt (après tout, c'est une histoire de catch). Et puis, pas du tout. C'est drôle, tendre et renversant.

D'où ce sentiment d'avoir assisté à numéro d'équilibristes parfaitement exécuté, avec de jolies pirouettes et des artistes au sommet. Bravo.

Seuil Jeunesse, 2021

 

3 mai 2021

Wolf Girl, tome 1 : La vie sauvage, par Anh Do

Wolf Girl 1Ce petit roman est étonnant. Action. Émotion. Aventure. Je n'avais rien soupçonné au moment de l'ouvrir, d'où la surprise quand j'ai réalisé son potentiel dramatique et son rythme entraînant.

Gwen et sa famille doivent quitter leur maison en catastrophe. Ils ont à peine le temps de charger la voiture puis de prendre la route pour suivre une longue file d'automobilistes déjà en fuite.

Le danger n'est pas loin. Des avions sillonnent le ciel et bombardent à tout-va. Sur ordre de sa mère, Gwen part en courant se réfugier dans la forêt. Mais elle chute et perd connaissance.

À son réveil, elle se retrouve seule au monde. Complètement paumée et effrayée. C'est alors qu'une drôle de petite chienne se pointe devant elle et lui apporte un peu de réconfort. 

Ce roman va ainsi nous raconter les doutes et les angoisses d'une jeune fille livrée à elle-même. Qui dit survie, dit courage et débrouillardise, angoisse et lassitude.

Mais l'histoire montre surtout les liens solides entre Gwen et la petite chienne (qui va devenir une louve). D'autres animaux vont rejoindre leur cercle. De nouvelles amitiés vont se tisser. Les échanges vont se réinventer. Et c'est juste incroyable !

C'est aussi un beau message de résilience qui nous parle. Le format du roman est d'ailleurs très sympa, car de nombreuses illustrations ponctuent l'histoire et rendent la lecture plus vivante. J'ai été agréablement séduite. C'est plein de tendresse et riche en rebondissements. Très mignon !

Le deuxième tome doit paraître au cours du mois de mai 2021.

La Martinière J., 2021 pour la traduction - traduit par Christophe Rosson & illustré par Jeremy Ley

 ⭐⭐⭐

2 mai 2021

The chase (Briar Université #1), par Elle Kennedy

The chase Briar UniversitéEn découvrant que le spin-off de la série Off-Campus était désormais disponible en format audio, j'ai immédiatement tenté le coup !

Mais j'ai été un petit peu déçue. J'avais tellement d'attentes aussi. Les personnages s'annonçaient fort sympathiques (en partie). D'où la grosse désillusion.

Summer est la petite sœur de Dean dans The Score. Elle avait fait un passage éclair et croisé les joueurs en flashant direct sur Colin Fitzgerald. Depuis, la belle a intégré l'université et connu quelques déboires. Comme d'être virée de sa sororité.

Dans l'obligation de trouver un plan de secours en catastrophe, elle se retrouve à cohabiter chez les hockeyeurs, dont Fitz. Ce dernier trouve la situation inconfortable. Entre Summer et lui, l'attirance physique est évidente. Pourtant il ne cesse de repousser ses avances et trouve des prétextes idiots pour dresser un mur entre eux.

Sait-on pourquoi ? Non. Entre nous, ce garçon est assommant.

Il a pourtant tout pour plaire : barbu, musclé et tatoué. C'est surtout un geek, passionné de jeux vidéo, qui aime sa tranquillité et qui fuit les conflits en raison d'une enfance marquée par le divorce de ses parents. Pour lui, Summer est une source de problèmes. Ou disons qu'elle lui faire perdre les pédales et qu'il ne sait pas gérer ses émotions.

De son côté, la belle se sent blessée par son attitude et ses jugements hâtifs. Elle a compris qu'il la trouvait superficielle alors qu'elle a toujours lutté contre les préjugés. Summer est radieuse, blonde et sexy. Elle est habituée à cristalliser l'attention et les désirs. Elle vit très bien avec son image tout en défendant qu'elle n'est pas qu'une simple enveloppe.

Fitz a néanmoins le culot de la faire tourner en bourrique - ses nombreux rétropédalages sont insensés. Mais cela force mon admiration pour cette étonnante jeune femme qui s'accroche et suit ses objectifs coûte que coûte. Leur relation bancale et parfois brutale finit par laisser un goût de frustration. J'espérais mieux de Fitz, très honnêtement.

Pour le reste, la lecture coule toute seule. C'est super léger, rigolo, avec de chouettes clins d'œil, des moments cocasses et des personnages secondaires qu'on adopte sur le champ - Hollis ou Hunter, pour ne pas les nommer. Et bien évidemment, il me tarde de lire l'histoire entre Brenna & Jack maintenant !

©2019 Hugo Publishing pour la traduction française. Traduit de l'anglais par Lucie Marcusse (P)2021 Audible Studios

 ⭐⭐⭐

2 mai 2021

Love Forever, l'Intégrale ; par Alfreda Enwy

Love ForeverTrès agréablement surprise par ces deux histoires (compilées en un seul volume) !

Dans Love Deal, nous rencontrons une jeune maman célibataire, Poppy, qui jongle entre ses études et ses petits boulots avec beaucoup de cran et de fierté. Mais un nouveau coup dur la pousse à accepter l'offre d'Eren Dunn - jouer la petite amie idéale le temps d'un weekend familial à Paris.

Celui-ci est un sportif populaire qui cherche à redorer son blason auprès des siens. Il ignore l'existence de la petite Charly dans la vie de Poppy (qu'elle protège comme une louve) et voit en la jeune femme une candidate idéale, charmante, drôle et indépendante. Donc il insiste grossièrement pour qu'elle cède à sa proposition car il est tombé sous son charme.

Ce que j'ai aimé dans l'histoire, c'est le caractère franc et décidé de Poppy, combiné à l'humour du galant, coquin et nonchalant. Franchement l'alchimie du couple est exemplaire. Eren ne se montre jamais lourdaud mais très patient. Et puis il n'y a aucun drama insensé dans leur relation. Quoi d'autre ? C'est une lecture adorable et qui donne le sourire. Et c'est juste formidable.

Lire Love Play, le deuxième roman de cette intégrale, c'est prolonger le plaisir en retrouvant les personnages même si l'histoire est centrée sur la meilleure copine de Poppy et sur le pote d'Eren.

Johanna et Ryan se cherchent depuis leur première rencontre, l'attirance est électrique et les échanges jubilatoires. C'est très, très drôle également. Là aussi, on passe un super moment. L'ambiance est insouciante, coquine et primesautière. C'est adorable, et mignon comme tout.

En bref, cette brique de 750 pages n'est que gourmandise sans le moindre complexe. J'ai beaucoup aimé. ♥

HarperCollins Poche / Réédition 2021

⭐⭐⭐⭐

Publicité
Publicité
Chez Clarabel
Publicité
Newsletter
2023 Reading Challenge
Clarabel has read 8 books toward her goal of 200 books.
hide
Sauveur & fils
Quatre sœurs : Geneviève
Audrey Retrouvée
Le sourire étrange de l'homme poisson
Calpurnia et Travis
L'homme idéal... ou presque
Trop beau pour être vrai
Tout sauf le grand amour
Amours et autres enchantements
Ps I Love You


Clarabel's favorite books »
Publicité