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Chez Clarabel

7 octobre 2009

La mélodie des tuyaux ~ Benjamin Lacombe

Un conte musical écrit et illustré par Benjamin Lacombe
raconté par Olivia Ruiz
mis en musique par Alexis Vallois, Jean-Baptiste Marino et Xavier Pourcher

Seuil jeunesse, 2009 - 40 pages - 25€

C'est toujours un événement d'accueillir un album signé de Benjamin Lacombe ! J'ai volontairement squizzé tous les billets qui ont créé le buzz ces dernières semaines, en ne retenant que de maigres détails : c'est un conte musical et Olivia Ruiz figure au casting (cela a suffi pour tripler notre excitation car c'est une artiste que nous apprécions beaucoup).
Le reste, c'était motus. Je voulais la SURPRISE.

la_melodie_des_tuyauxLa Mélodie des Tuyaux est (sans surprise) un très, très bel album.
Les couleurs sont extraordinaires, le contraste entre la ville triste et terne où vit Alexandre, treize ans, et les couleurs chatoyantes du camp des gitans est flagrant.
Au début de l'histoire, Alexandre a le regard vide et le sourire éteint. Il sait qu'il n'aura pas d'autres choix, dans sa vie, que de travailler dans une usine minable, comme ses parents. Cette perspective ne l'enchante guère.
Mais l'arrivée des roulottes gitanes lui fait l'effet d'un électrochoc. Ce sont des cris, des rires, des physiques impressionnants qui sont autant de claques dans la figure. Alexandre est curieux, admiratif et peureux...
Jusqu'au jour où il va croiser la ravissante Elena.

« Elle avait le plus beau regard qu'il ait jamais croisé. Si beau qu'il ne put s'empêcher de baisser les yeux. Quand il les releva, elle avait disparu. Il la chercha du regard, en vain. »

La petite gitane va introduire Alexandre dans sa famille hors du commun, Frieda la femme à barbe, Mary et Anny les soeurs siamoises, Pipo, Juan et Esteban les lilliputiens, Félicie une pauvre petite qui n'avait ni bras ni jambes et circulait sur une crinoline à roulettes.
Et aussi, les musiciens...

« Derrière un rideau, un groupe d'hommes en noir aux longs cheveux chantaient dans une autre langue en grattant des guitares. Certains avaient de drôles de petits tambours entre les jambes. Deux vieilles dames avec de grandes robes à volants frappaient en rythme dans leurs mains. Une jeune femme dansait au milieu de l'assemblée. Grave et fière, elle tapait des pieds et tournait sur elle-même en levant les bras au ciel. »

Qui ne serait pas fasciné par un tel spectacle ? C'est une invitation pour s'échapper de sa grisaille ! Alexandre comprend qu'il était en train de s'effacer, sa vie ordinaire ne lui convient plus, il est attiré par ce monde de couleurs, d'odeurs, de sons et de chants... Et inversement, la musique s'impose à lui. La guitare épouse ses doigts, la mélodie devient sa maîtresse, le garçon se révèle doué et époustouflant. Sûr qu'il vient de trouver sa place !

L'histoire ne se termine pas là, puisque les parents d'Alexandre sont frileux et mettent des barrières pour emprisonner leur fils. Les gitans sont des voleurs de poules, il faut à tout prix les fuir pour empêcher qu'une mauvaise influence plante sa graine dans le corps et la tête du garçon. Serait-ce trop tard ? Alexandre sait qu'Elena doit bientôt repartir avec les siens, il lui a promis une chanson pour le soir de la dernière représentation.

Mais l'amour, l'amouuuuuur est plus fort que tout ! ... Simplement, l'histoire ne se résume pas à une bluette sentimentale. C'est avant tout un hymne à la liberté, à la création artistique, à l'émotion et l'éclosion des sentiments. A la tolérance, à l'écoute, à l'ouverture et au refus de la peur de l'autre (l'inconnu) et des préjugés.

Le format du livre est grand (27 x 39 cm), chaque page est soignée aux petits oignons, avec comme bonheur suprême des doubles pages pleines d'illustrations d'une beauté à couper le souffle. Un dernier petit mot concernant le cd, il dure approximativement 37 minutes, la voix d'Olivia Ruiz est calme et posée, l'ambiance au début est tristounette pour finalement éclater dans un festival de flamenco. La chanson d'Alexandre est même très émouvante !

A signaler, une exposition rétrospective à l'oeuvre de Benjamin Lacombe du 7 au 24 Octobre à la galerie Daniel Maghen (47 quai des grands augustins, paris 6°).

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5 octobre 2009

La princesse et l'assassin ~ Magnus Nordin

doAdo Noir du Rouergue, 2009 - 250 pages - 13,50€
traduit du suédois par Lucille Clauss et Maximilien Stadler

la_princesse_lassassinDans une petite ville de Suède, un adolescent est pris au piège dans la voiture d'un détraqué qui va abandonner son corps violenté dans une déchetterie. Un an et demi après, dans une autre ville, une autre série de disparitions commence à alerter la police locale. Y aurait-il un maniaque sexuel aux aguets ?

Avant d'atteindre un vrai niveau d'angoisse, ce roman noir cultive sur 250 pages beaucoup de mystère et de nervosité (sous l'apparence calme, on devine un grondement intérieur, un drame prêt à éclater). Nous sommes dans la petite communauté de Norra Soderbro, la vie au lycée coule paisible, quand la nouvelle (Nina) fait son entrée dans la classe du professeur Walle. Sa famille vient d'emménager dans la maison voisine de Markus, leur situation paraît ordinaire mais on comprend très vite que Nina et les siens n'ont jamais cessé d'aller de ville en ville, en fuyant d'affreuses rumeurs.

Aussi Nina n'a qu'une envie : se fondre dans la masse. Elle est donc soulagée d'être prise en charge par la fille la plus populaire de l'école (Lenita) qui l'intègre parmi son cercle social, l'invite chez elle pour son anniversaire, lui fait connaître son béguin (Jajje, un guitariste de dix-huit ans). Mais l'attitude de Lenita est louche, c'est une fille autoritaire et excessive, manipulatrice et cruelle. Le soir de sa fête d'anniversaire, pas mal d'événements vont survenir et bouleverser le commun de leur vie à tous.

L'intrigue du roman s'étend ainsi, sans mot dire. C'est faussement lent car la tension est palpable. On se surprend à soupçonner tous les personnages, on ne devine pas une minute l'identité du coupable, on se laisse d'ailleurs berner en beauté, on retient son souffle jusqu'aux dernières pages, on serre les poings et les dents, on a le souffle court... bref on comprend que ce thriller est bon, très très bon même. La recette du polar nordique est appliquée à la lettre, c'est noir, oppressant, curieux, douloureux. Dans son pays, "La princesse et l'assassin" a d'ailleurs reçu en 2003 le prix du meilleur thriller pour la jeunesse.   

4 octobre 2009

Hunger Games ~ Suzanne Collins

Pocket jeunesse, 2009 - 400 pages - 17,90€
traduit de l'anglais (USA) par Guillaume Fournier

hunger_gamesWooooooooooooow !
Voici LE roman qu'il faut absolument que vous lisiez. Ne vous arrêtez pas à cette couverture noire et austère, ce serait vous priver un plaisir de lecture démentiel.
J'ai envie de dire que si vous avez aimé
Le combat d'hiver de JC Mourlevat, allez-y, n'attendez plus, ce livre vous offrira la même dose d'émotions.
Il est riche en suspense, en action et en tension, l'histoire vous prend à la gorge, et d'ailleurs vous vous en prenez plein les mirettes.
C'est un livre incroyable.

L'histoire est difficile à résumer.
Nous sommes dans un monde chamboulé, divisé en plusieurs districts, les richesses sont elles-mêmes disséminées et les derniers districts (le douze étant le dernier) sont accablés par la pauvreté, la faim, la dureté du travail et la privation de liberté.
Il existe un Capitole tout puissant qui édicte des règles de cinglé, chaque district est tenu de manger dans leur main, d'ailleurs le produit de leur boulot est dédié à ce grand gouvernement.
Dans le district douze, Katniss se bat pour faire vivre sa famille, sa mère rendue léthargique depuis la mort de son époux (mineur dans les fosses à charbon) et sa petite soeur de douze ans, Prim. Katniss et son meilleur ami Gale font du braconnage, troquent leur chasse et se débrouillent ainsi pour ne pas mourir de faim.
Chaque année, tombe cependant la Moisson. C'est encore une lubie du Capitole, une épreuve redoutable établie pour mieux asservir tous les districts. Un tirage au sort détermine un garçon et une fille d'au moins douze ans pour représenter son district et se rendre dans une arène où se déroule un jeu filmé en direct pour être retransmis sur toutes les télévisions, avec obligation de la regarder. Ce jeu est un combat à la vie et à la mort. Les vingt-quatre candidats doivent s'affronter, en étant lâchés dans un environnement inconnu, et survivre en s'entre-tuant les uns après les autres.
Ce sont les Hunger Games. Les jeux de la faim.
La Moisson est un grand événement, avec tout le tralala d'une cérémonie organisée en grandes pompes, les caméras sont partout, l'avidité du Capitole donne des frissons.
Alors l'histoire de ce roman veut que la petite soeur de Katniss soit désignée pour représenter le District Douze, ce n'est qu'une gamine de douze ans et son aînée (qui a seize ans) décide d'accomplir un premier acte de rébellion.

 

Je n'en dévoile pas davantage, j'ose à peine vous prévenir qu'il s'agit du premier tome d'une trilogie (le deuxième livre sort en français en mai 2010, il est déjà disponible en anglais), mais c'est bien aussi car il se passe tellement de choses, les perspectives d'ouverture sont nombreuses, qu'il était tout bonnement impossible de s'arrêter là ! C'est incontestablement un roman bluffant, qui reste scotché à vos mains tant vous n'avez plus envie de vous en séparer.
L'histoire se montre dure, mais pas éprouvante, ce sacrifice mis en scène dénonce aussi un voyeurisme déplacé en plus du totalitarisme qui écrase un peuple. L'intrigue est riche et palpitante, en plus d'être complexe, bouleversante, vibrante et sexy (disons qu'on trouve également des sentiments d'amitié et d'amour, ce qui est fort appréciable).
Pas du tout gore, le synopsis du livre pourrait impressionner les coeurs les plus fragiles, mais que nenni. L'auteur a été habile pour déjouer les pièges, même si elle parsème le chemin d'embûches et de surprises plus ou moins agréables.
Je suis totalement fan de ce genre de livres ! Les personnages sont tous très beaux et attachants, leur histoire belle et terrible, le symbole du courage, du dévouement et de l'absolu.
Vivement la suite.

> Francesca est aussi totalement accro !

Quelques infos :   http://www.hungergames.fr/ (le site officiel français)

> le premier chapitre à lire (en anglais)

 

3 octobre 2009

Mon journal TOP secret (sur scène aux Etats-Unis) ~ Dee Shulman

Bayard jeunesse, 2009 - 128 pages - 9,90€
traduit de l'anglais par Laurence Bouvard

(Ma fille compte bientôt lâcher les rênes de ce blog, merci à elle pour les nombreuses contributions qui envahissent mon espace... mais je ne me plains pas !)
mon_journal_top_secretEncore un ouvrage dans la lignée des Zoé tout court, Mimi la fouineuse ou Greg Heffley et son Journal d'un dégonflé ! (Ma fille est fan de ce genre de livres.)
La couverture est brillante, d'un gris argenté qui en met plein la vue, et le reste réserve encore de belles surprises. Car il s'agit d'un vrai journal intime, une parfaite imitation avec une écriture manuscrite, des ratures et des dessins à la pelle (l'auteur Dee Shulman est avant tout illustratrice).
C'est vivant, très coloré.
L'histoire ensuite raconte l'expédition folle et échevelée de Polly et sa mère, Arabella Diamonte, comédienne de théâtre. Elles s'envolent pour San Francisco où Arabella doit donner plusieurs représentations de sa pièce. La petite anglaise de douze ans nous confie ce qui lui coûte un tel voyage, avec sa mère qui est excentrique, flamboyante et épuisante à suivre, pour son entourage. Pour ajouter à son cauchemar, Polly doit ^sympathiser^ avec des enfants comédiens, la paire de blondes péroxydées parfaitement imbuvables, mais aussi le gentil Will, blondinet charmant et vrai de vrai gentil.
L'histoire est une suite de péripéties amusantes, où les personnalités des personnages occupent principalement le devant de la scène. Mais l'ingénuosité de ce livre reste son esthétique, qui ravit les jeunes lecteurs (à neuf ans, moi aussi j'aurais adoré !).
Et cela tombe bien, car ce livre se destine aux lecteurs dès 9 ans.
Une suite est déjà envisagée (car déjà publiée en Angleterre) : My Totally Secret Diary: Reality TV Nightmare.

-) pour consulter quelques pages (en anglais), cliquez ici

3 octobre 2009

journal d'un samedi #1

 

le samedi est l'une des mes journées préférées de la semaine, la journée qui me donne le sentiment d'AVOIR DU TEMPS ! j'en profite pour faire du shopping, pour bouquiner ou pour regarder des séries tv en dvd (actuellement je termine la saison 2 de gossip girl, j'adooore le couple blair + chuck, même si ce n'est pas une révélation très originale). donc aujourd'hui je me régale, je suis plongée dans la lecture d'un roman que j'adoooore, et qui me scotche, je fais traîner exprès sa lecture alors que je n'ai qu'une envie (tout dévorer, connaître la fin, pardi le suspense est terrible, la tension insupportable, ce livre me rend dingue mais j'aime ça !). j'en parle bientôt, patience !!!

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*-*-*-*-*-*

4400Dernièrement, côté dvd j'ai vu la dernière saison (S4) des 4400. C'est une série que j'affectionne depuis ses débuts, même si je la trouve inégale, la saison 3 par exemple m'avait laissé un goût amer et j'avais trouvé insupportable des détails comme la distribution des personnages (Isabelle, pour ne pas la nommer, et Kyle, très insignifiant dans toute cette histoire !!!), sans compter les petites liaisons sentimentales, dont l'importance frisait le degré zéro !... Mais je suis curieuse de nature, une bonne série réussit à semer des indices et cela suffit pour avoir envie d'en connaître plus. Etait-ce le fait que je n'avais pas revu les 4400 depuis très longtemps qui expliquerait pourquoi j'ai été emballée par les premiers épisodes de cette saison 4 !? 7 épisodes d'affilée, je suis admirative ! Et là, c'est le couac. Seulement 5 épisodes à venir, et l'ennui s'installe. En cherchant quelques explications, j'ai cru comprendre que la grève des scénaristes à hollywood est passée par là et a fortement fragilisé la tenue de la série ; franchement ça se ressent tout de suite. La fin de cette ultime saison est poussive, avec en prime un épisode insupportable (L'aube d'un nouveau monde), le tout dernier épisode en fait, qui réunit à lui tout seul les clichés et les invraisemblances, les messages cachés, un ton solennel qui rappelle le sens du devoir qu'aime tant revêtir la société américaine. Bref, cette série se termine sur une note consternante, la chaîne américaine usa network a annulé le projet d'une cinquième saison (cela ne m'étonne pas du tout !), mais c'est dommage pour le nombre de questions soulevées qui resteront à jamais sans réponses. (On peut néanmoins trouver des pétitions sur les sites des fans pour sauver les 4400 !)

je parlais déjà des 4400 ici et ici

*-*-*-*-*-*

# mangamaniac #  (le retour)

(je vous donne en vrac mes avis de lecture des quelques séries que je suis ou découvre  )

a romantic love story t.3

romantic_love_story_3_paniniCette série porte bien son titre, romantique... oui elle l'est, terriblement et c'est pénible ! Désolée de vexer les fans, mais je me lasse de plus en plus de cette série, déjà le 3ème tome, et l'histoire piétine, il ne se passe rien, les personnages sont mous, ils réfléchissent énormément sur leurs sentiments, ils n'agissent pas, c'est lent, vraiment très fatigant. La jeune fille est trop cruche, le garçon qu'on présentait voyou dans le premier tome n'est finalement rien de tout cela, il est pataud et très timide. Enfin bref, c'est tout à fait le genre de shôjo qui me fait bâiller d'ennui, c'est trop guimauve, davantage adapté pour des jeunes lecteurs (puisqu'on évoque les prémices d'une relation amoureuse, les sentiments naissants, les balbutiements et tâtonnements au sein du couple...). Si l'intrigue continue de traîner dans les prochains tomes, je ne donne pas cher de mon manque d'enthousiasme avec abandon à la clef pour cause de k-o (trop d'ennui tue l'ennui !).

***

five t.5

five_5Les couvertures de cette série sont vraiment laides, affligées de couleurs criardes un peu rebutantes (ici, un orange trèèès orange). Bref, l'histoire s'ouvre là où nous l'avions quittée - avec le kidnapping de Nao par une folle tordue qui désire conclure des fiançailles, pour mieux marier les richesses capitalistes que sont leurs entreprises respectives. La bande des 5 arrive à la rescousse, avec force et fracas, mais tout en élégance s'il vous plaît, hélas je n'ai pas trouvé ce chapitre intéressant, je l'ai vite lu et vite oublié. En fait, l'histoire de ce tome 5 n'est pas franchement palpitante, j'ai lu beaucoup mieux, par contre la fin sait attiser la curiosité ! Nous découvrons Toshi avec miss Nakagome dans un décor montagnard, relevant un défi lancé par l'ennemi juré - Yamachika, lequel fait équipe avec la Princesse. Et Toshi nous fait une révélation... argh, je veux la suite, ses propos sont indécents et rendent légèrement hystérique ! Vite, le prochain volume.

***

Private prince

private_princeCette série s'annonce absurde mais je ne lui en veux pas, car qu'est-ce que j'ai ri ! Surtout au début. C'est l'histoire d'un prince d'un royaume inconnu qui arrive au Japon pour se familiariser avec cette nouvelle culture. Sa présence à l'université fait sensation, toutes les étudiantes sont folles de lui et veulent attirer son attention. Le jeune homme,  bellâtre séduisant, jette pourtant son dévolu sur une petite chose insignifiante, Miyako, une excellente élève, qui attend de lui qu'il réponde à ses questions pour boucler son mémoire. En fait, Miyako se bat contre l'avis de sa mère pour terminer ses études, elle veut lui prouver qu'elle est douée et qu'elle ferait une excellente chercheuse, au lieu de prendre en charge le ryokan familial. La première rencontre entre le prince et Miyako vaut son pesant de cacahuètes, c'est hilarant ! L'histoire, ensuite, n'est pas originale. Le type se montre un goujat fini ET obsédé sexuel (on en revient toujours aux mêmes 'valeurs' !) et il surnomme la demoiselle 'miss melons'. Comprenez, la jeune fille a une forte poitrine et le prince adore cette particularité ! Je sais, ça ne vole pas haut, mais l'attachement du prince pour Miyako va se révéler plus profond et attendrissant. Car l'intrigue est finalement plate, ou alors ce sera le sempiternel jeu du chat et de la souris, toutefois la série ne compte que 5 tomes. (J'espère juste qu'on ne tombera pas dans un délire façon Ma petite maîtresse ; série qui s'est révélée affreusement perverse et insupportable à suivre.)
A noter que les dessins sont très beaux ! Purs, limpides, bref réussis. (Contrainement à Five, qui laisse une impression plus brouillonne.)

-) on peut lire un extrait sur manga news.

 

*-*-*-*-*-*

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2 octobre 2009

Le pompier de Lilliputia ~ Fred Bernard

& Illustré par François Roca
Albin Michel jeunesse, 2009 - 40 pages - 14,90€

Ma fille a pris les commandes de ce blog, voici encore un album qui porte la marque de notre coup de coeur.
le_pompier_de_lilliputiaC'est l'histoire incroyable et vraie de Henry Mac Queen, pompier de Lilliputia, à Cosney Island (NY). Nous sommes à la fin du XIX° siècle, à New York. La famille Mac Queen habite une grande, belle maison, avec une multitude de domestiques, quelques araignées sous les plafonds, un papa trèèès occupé par ses ambitions politiques et une maman douce et affable, vite fatiguée par l'éducation de ses trois enfants.
Le plus jeune, Henry, n'est pas très grand pour son âge. Les médecins annoncent d'ailleurs leur verdict, cet enfant ne grandira plus, et les parents sont consternés. Henry ne dit rien mais il remarque très vite que ses proches ont honte de lui, il est mis de côté, il reste dans sa chambre les soirs où la maison grouille d'invités de marque, il n'a pas d'amis et il se sent seul.
Sur l'île de Cosney Island, existe un parc d'attractions avec un quartier appelé Lilliputia, exclusivement réservé pour les personnes de petite taille. Henry y trouve sa place, bien naturellement. Depuis quelques années, en plus de son malaise, il sent dans son ventre et sur ses mains une sensation de feu. Sa famille et lui ont échappé de peu à un incendie qui a ruiné leur belle maison, Henry a eu chaud (c'était un peu sa faute, aussi... il a oublié sa petite bougie qu'il allumait exprès pour lire dans son lit).
A Lilliputia, Henry va accomplir son rêve sous forme de spectacle : il devient pompier... pour épater la galerie. Avec sa petite troupe, il met en scène des opérations de sauvetage durant lesquelles il finit par tomber sous le charme de la délicieuse Nadja.
Et si Henry finissait par gagner la fierté de son père, l'admiration des plus grands et les honneurs de toute une ville grâce à son courage lorsqu'un soir de 1911 une partie de Cosney Island part en fumée ? Cette histoire nous paraît encore plus époustouflante puisqu'elle s'avoue authentique.
Ce fantastique album, porté aux nues par les illustrations grandioses de François Roca, nous transporte au-delà des époques et des océans. C'est merveilleux, le texte de Fred Bernard est beau, plein de charme et d'élégance. Cette combinaison de deux talents rend cet album précieux et indispensable.
A découvrir dans le ^feu de l'action^!

> également apprécié par Simon de la librairie M'Lire et par Lili O.

> de François Roca, nous avions déjà énormément aimé Suzanne ! L'illustration du Pompier de Lilliputia s'y rapproche d'ailleurs beaucoup.
Coup de coeur, coup de coeur !!!

 

2 octobre 2009

réalisé par JD source :


réalisé par JD

source : http://www.vanessaparadis.fr/

Le best-of sort le 23 novembre. :)

1 octobre 2009

bientôt, La Mélodie des Tuyaux... en librairie le

bientôt, La Mélodie des Tuyaux...

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en librairie le 8 octobre 2009

NB : Photos personnelles - illustrations à ne pas reproduire. Merci. 

1 octobre 2009

Le temps des Marguerite ~ Vincent Cuvellier

& Robin pour les illustrations
Giboulées de Gallimard jeunesse, 2009 - 125 pages - 20€

> Ce bouquin est né d'un fantasme très simple... depuis que je suis petit, je rêve d'un claquement de doigts  me retrouver projeté 100 ans en arrière... (...) c'est peut-être le seul de mes livres à ce jour qui soit vraiment pédagogique... ben oui, moi qui ai érigé ce mot au rang d'insulte, je me retrouve aussi à m'en servir... allez, disons que j'aime bien vulgariser les choses que j'aime, notemment l'histoire...  source : Vincent Cuvellier, et tout le baratin

Cet album est notre nouveau coup de coeur.
le_temps_des_margueriteLe temps des Marguerite est l'histoire de deux fillettes qui portent le même prénom, ont le même âge et se ressemblent physiquement. La seule différence, c'est que l'une vit en 1910 et l'autre en 2010.
Un jour, toutes deux se rendent dans leur grenier, se faufilent dans une vieille malle où elles se trouvent prisonnières malgré elles, couac, en un tour de magie elles font un bond dans le temps et voient leur place inversée.
La Marguerite moderne est expédiée au début du siècle, à sa plus grande déconfiture ! L'éducation des enfants est serrée, il faut demander le droit de prendre la parole à table sous peine de recevoir une claque, il est interdit de se balader seule dans la rue, interdit d'adresser la parole à des garçons, interdit de montrer ses jambes ou ses bras (couvrir de culottes et manches longues), c'était l'époque des bonnes manières (guindées)... et aussi l'époque de Blériot, du tramway, du crottin de cheval, du village indigène (!), du trousseau et des fiançailles. Marguerite en prend plein la figure, mais surtout elle prend conscience que le pays va basculer dans le premier grand drame international (la guerre de 14).
De son côté, notre Marguerite prout-prout est plongée dans un 21° siècle bruyant, technologique, confortable et sans manières. La tête lui tourne, elle n'est pas sûre de tout apprécier mais elle se laisse séduire par la télévision, le skate, la pizza et le cola, le téléphone portable, la musique... et l'affection de ses parents, leur présence et leur tendresse. Rien de comparable avec son monde !
Cette confrontation est vraiment très drôle, on y découvre la société et la vie des enfants à un siècle d'écart, avec des petits détails très intéressants. La partie 1910, par exemple, apporte beaucoup de précision historique tandis qu'en 2010 on suit davantage la jeune Marguerite dans sa découverte de notre vie contemporaine.
Il n'y a aucune conclusion dans cette double lecture (l'épilogue s'offre tout de même le luxe d'être cocasse). C'est juste très, très bien à parcourir en faisant rouler ses yeux de bas en haut et de haut en bas sur toutes les pages (le format du livre est assez long). Et c'est toujours un grand plaisir de retrouver la complicité de Vincent Cuvellier et Robin !

> La librairie Rêv'en Pages a également beaucoup aimé

1 octobre 2009

toc toc toc, qui est là ?

La fée Coquillette présente Télé-Coquillette
Albin Michel jeunesse, 2009 - 40 pages - 14,90€
album avec 6 masques pour créer ton spectacle

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une nouvelle aventure de la fée coquillette s'accompagne toujours de rencontres attendrissantes et pleines de tendresse, all you need is love, dearest readers...

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cette fois la fée Coquillette doit réconforter Jojo le blaireau qui rêve de faire de la télé mais ne trouve pas le public de ses rêves... un troupeau de vaches, une fée qui vole, un blaireau pour compagnon, au secours, le lait va tourner...

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le souci, c'est que dans la forêt, chacun est déjà fort occupé avec son propre poste de télévision à suivre son émission préférée, la foule est d'ailleurs complètement obnubilée, vite un remède, une potion, une formule magique...

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dans cette nouvelle aventure, donc, on trouve aussi des masques, du maquillage, des déguisements, de l'imagination, beaucoup de rire et de paillettes, des idées folles et délirantes, bref un rendez-vous désormais incontournable (le dernier remontait seulement à mai 2009, cf. la fée coquillette et le croco-baigneur), j'en connais des lectrices électrisées par cette nouvelle parution, par bonté d'âme, je ne citerai aucun nom mais les concernées se reconnaîtront.. ;o)

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la couverture, la voici : la_fee_coquillette

et quelques détails, comme d'imaginer des éléphants roses

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ou apercevoir les masques,

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ça se passe comme ça avec la fée Coquillette...   

... une chanson que ma fille aimait beaucoup, à 4 ans !

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