Un assassin parmi nous, de Shari Lapena
J'ai vraisemblablement eu trop d'attentes envers ce nouveau roman de Shari Lapena puisqu'au final la lecture m'est apparue assez convenue.
On retrouve pourtant les ingrédients croustillants à la Agatha Christie avec une ambiance en huis clos dans un hôtel isolé au beau milieu d'une forêt et par une météo hivernale proche de la fin du monde (tempête de neige, coupure d'électricité, routes barrées...). Une brochette de personnages est bloquée dans ce cadre enchanteur qui devient hélas le théâtre de crimes en série.
Une partie de poker menteur s'engage alors entre le couple usé par vingt années de mariage, les deux amies de longue date, les fiancés comblés de bonheur, l'avocat saturé par le boulot ou l'écrivain en panne d'inspiration... L'hôtelier et son fils sont chargés de subvenir à leurs besoins et de tuer le temps avant de reprendre contact avec la civilisation.
Tout ce temps durant, l'assassin va également passer à l'acte et sévir en beauté !
Le plus cruel, pour moi, c'est d'avoir choisi de laisser le premier corps en vrac au pied de l'escalier jusqu'à l'arrivée des secours quarante-huit heures plus tard. Eh oui... c'est assez immonde. De quoi rendre les convives zinzins et vulnérables.
Sinon, grosso modo, le roman n'est pas foncièrement haletant à parcourir. Je suis arrivée au dénouement sans hausser un sourcil. Il me semble surtout que le roman dresse un autre plan, comme une volonté de fignoler les portraits des uns et des autres, de créer une tension psychologique et de planter un décor de rêve qui vire au cauchemar.
Point fort sur l'emballage mais le contenu est somme toute plus classique. L'intrigue se dénoue au terme de turpitudes gentillettes. La lecture est bien distrayante mais n'a pas été pour moi implacable ou bluffante.
©2020 Presses de la Cité, traduit par Céline Cruickshanks. Titre original : "An Unwanted Guest". Cet ouvrage a paru en 2019 aux éditions France Loisirs (P)2020 Lizzie
- Lu par : Marie-Eve Dufresne
- Durée : 8 h env.
Excellente lecture de Marie-Eve Dufresne - une habituée des livres audio - dont j'apprécie le travail et la justesse de ton en applaudissant des deux mains ! Quel véritable plaisir de plonger dans un univers en suivant son tempo... c'était parfait à écouter.
⭐⭐⭐
Champ de tir, de Linwood Barclay
De retour à Promise Falls mais sans l'ambiance croquignolesque des derniers Fausses Promesses - Faux amis & Vraie folie ! Et j'avoue que cela m'a terriblement manqué.
On retrouve cependant les personnages de l'inspecteur Barry Duckworth et du détective Cal Weaver mais disons que les compteurs ont été remis à zéro. Cette fois l'histoire s'intéresse au cas d'un jeune homme détesté par toute une population (accusé d'avoir tué une jeune fille, il a bénéficié d'une remise de peine mais sa sortie déchaîne toutes les passions).
Sa mère a embauché Cal Weaver pour veiller sur lui car elle craint pour sa peau. Véridique. Un site lui consacre d'ailleurs une ferveur pétrifiante à décortiquer ses moindres faits et gestes ou à le pister avec acharnement pour le zigouiller en récoltant l'aval du public. C'est vraiment flippant.
Bon. C'est vrai qu'au départ le Jérémy Pilford fait lever les yeux au ciel et qu'on ne l'apprécie pas beaucoup. Ce n'est pas une raison pour le jeter en pâture. Aussi, on fait l'effort de s'attacher un peu et on s'attendrit devant sa complicité avec Cal. Le privé a bien cerné un truc chez lui et va creuser dans ce sens. Good job !
Si ce n'était ma lubie récente pour Linwood B. (dont l'humour avait fait chavirer mon cœur dans sa précédente trilogie) j'aurais trouvé cette nouvelle lecture frustrante (parce que trop de blabla et une impression de perdre le fil). Mais ce cher Linwood a plus d'un tour dans son sac ! Car malgré ces défauts anecdotiques, je ressors encore une fois conquise et pleinement divertie donc je suis heureuse ! Vivement le prochain.
©2020 Belfond (P)2020 Audible Studios
- Lu par : Benoît Allemane
- Durée : 13 h 45
La voix du comédien est également différente de la précédente trilogie, car plus mature et plus rauque... impression déstabilisante au début, surtout par effet de comparaison. Sinon, très bonne interprétation même si pas celle espérée.
⭐⭐⭐⭐
Malgré nous, de Claire Norton
Théo et ses meilleurs amis se connaissent depuis l'enfance. Soudés suite à une terrible épreuve survenue durant leur colonie de vacances, ils ont noué une alliance sacrée qu'ils pensent indestructible.
Aussi, lorsque Théo adulte sombre dans une sévère dépression, tous s'inquiètent et redoutent le pire. Sa compagne est au bout du rouleau et hésite à s'absenter du foyer alors qu'elle est appelée au Brésil pour son boulot. Tous l'encouragent néanmoins à partir car ils vont veiller sur Théo et leur fille. Mais au retour, l'avion où se trouve la jeune femme se crashe en pleine mer.
Craignant l'impact de cette nouvelle sur Théo, ses amis lui avouent alors ce que sa compagne lui cachait depuis quelques temps. Entre colère, incompréhension, choc et désespoir, la réaction de Théo ne se fait pas attendre.
Ça a aussi été pour moi le point de bascule parce que je m'ennuyais fermement jusqu'à présent : j'étais agacée par le personnage de Théo, beaucoup trop caractériel, égocentrique et tourmenté. Pff. Après l'accident, l'histoire prend donc un nouveau tournant qui devient plus croustillant : révélations inquiétantes, rebondissements et intensité dramatique... Les amateurs de Harlan Coben & Guillaume Musso apprécieront (je ne sais pas pourquoi mais je trouve que ça y ressemble pas mal).
Globalement j'ai adhéré au scénario intermédiaire (moins à la conclusion peu convaincante). Quand on ne se sent pas trop en phase avec les personnages, leurs excuses vaseuses et qu'on n'est pas touché comme il aurait fallu par les confidences ou le poids des sacrifices... mince. Suis complètement passée à côté !
Ça reste toutefois une bonne lecture, distrayante et riche en émotions. Peut-être trop inégale pour moi, mais je ne regrette nullement l'expérience (audio).
©2019 Éditions Robert Laffont (P)2020 Lizzie
- Lu par : Aurélien Ringelheim
- Durée : 9 h
D'ici là, porte-toi bien : de Carène Ponte
Carène Ponte nous raconte un bref séjour dans un hôtel de luxe, la semaine de son inauguration, avec une petite brochette de personnages venus là dans un but précis.
Il y a la vieille dame désemparée par le mal qui la ronge, sa femme de chambre - une jeune maman célibataire - qui bosse comme une dingue pour assurer un bel avenir à son fils, la working-girl infatigable mais contrainte de lever le pied car elle a oublié l'essentiel, la jeune femme humiliée par son mec devant l'autel, l'épouse trompée qui ronge son amertume ou celle qui désire tellement être mère qu'elle met son couple en péril...
Il y a donc des passages frivoles (les lettres d'amour envoyées par un admirateur anonyme ; les séances de détente autour d'un film ou de cocktails) qui viennent côtoyer des passages plus graves (la détresse, la maladie, le harcèlement).
Mais entre ruptures et secondes chances, finalement ce roman fait surtout parler la vie, les rencontres providentielles, l'entraide et l'amitié. Ça donne un mélange de fraîcheur et de désinvolture avec une fin hélas trop lisse et mielleuse... que voulez-vous : j'attends de la dérision et puis paf ! ça dégouline de bons sentiments.
Au final, nous avons une lecture simple et ordinaire, qui s'écoute sans déplaisir (format audio). Elle ne laissera certainement aucune trace (la lecture s'évapore aussitôt la dernière note tombée) mais elle a su planter sa petite graine durant ce mois de juillet synonyme de repos & relâchement. Un programme opportun, donc.
©2019 Éditions Michel Lafon (P)2020 Lizzie
- Lu par : Nancy Philippot, Valérie Muzzi, Fabienne Loriaux
- Durée : 6 h env.
Une performance audio très agréable : troix voix pour incarner des hommes et des femmes qui perdent pied mais se raccrochent aux branches en attendant des jours meilleurs ! Une lecture touchante.
Le bonheur côté pile, de Seré Prince Halverson
L'histoire est a priori simple et banale ; par contre j'ai adoré l'ambiance et les personnages !
Ella Been vivait un bonheur tranquille auprès de Joe jusqu'à ce que celui-ci décède accidentellement, la laissant seule face au gouffre financier que représente l'épicerie familiale et le retour imprévu de la mère de ses deux enfants. (Paige, qui a tout plaqué trois ans plus tôt, réclame la bouche en cœur la garde de ses petiots.) Pour Ella, c'est la goutte de trop car elle se sent pleinement le droit d'être la maman de Zach et Annie. Mais entre son chagrin et le traumatisme du deuil, elle se retient de couler et affronte les épreuves du mieux qu'elle peut.
Dans ce roman, j'avoue avoir pleinement savouré l'atmosphère paisible du lieu - une charmante bourgade de Californie située au bord d'une rivière avec plage de sable fin et forêt aux couleurs chatoyantes. On y croise aussi des personnages follement attachants dont on partage les souffrances et les drames trop longtemps étouffés.
En fin de compte, la lecture affiche une débauche de tendresse et de délicatesse qui surpasse toute idée de tristesse. Elle montre aussi les forces et les failles des uns et des autres. Au fond on ne déteste pas totalement Paige même si on soutient à fond Ella dans son combat. Et puis la belle-famille italienne, très présente et aimante, est particulièrement entière dans ses démonstrations affectives. Gare à ne pas contrarier leurs attentes !
Cette jolie couverture qui invitait à l'évasion et la détente a donc su totalement remplir son contrat en m'offrant quelques heures d'un cocooning fort appréciable.
Pocket, 2013 pour la présente édition - Traduit par Alice Delarbre pour les éditions Presses de la Cité
Mister Hamster et moi, par Birdie Milano
Pour Dylan, les vacances au camping avaient un goût d'échec (il rêvait de New York et débarque dans les Cornouailles). Mais c'était avant sa rencontre avec Jayden-Lee Slater qui occupe le mobil-home juste en face du sien. Un vrai coup de foudre.
Malheureusement rien ne se passe comme prévu : le garçon est aussi creux qu'une coquille vide mais Dylan est trop borné pour l'admettre malgré les avertissements de sa meilleure amie Kayla. De plus, il est chargé de s'occuper de son jeune frère en fauteuil roulant et croise à moult reprises la mascotte du club - Quenottes ou Mister Hamster - qu'il trouve ridicule avec son déguisement et collant. Toujours à se mêler des affaires des autres !
Il faut dire aussi que Dylan n'a vraiment, vraiment pas de bol. Il fait tout pour briller et impressionner son beau gosse mais se tape à chaque fois la honte à cause d'enchaînements malheureux. Les cieux sont contre lui. Et toujours là pour le consoler - Mister Hamster ! Grr... ça commence à bien faire.
C'est donc un roman plein d'humour avec un narrateur qui ne manque clairement pas de dérision et qui affiche une mine désabusée face à ses nombreux déboires. Parfait pour une bonne tranche de rigolade. Mais ça n'enlève en rien le tourment qui l'anime, à vouloir assumer son homosexualité (même ses parents l'ignorent) et connaître pour la première fois le bonheur auprès d'un amoureux.
Mine de rien le roman aussi veut lutter contre les préjudices dans un monde trop lisse (le handicap de son frère ou la peau couverte d'angiomes de sa copine qu'elle couvre de fond de teint). Avec cette équipe de bras cassés en apparence, l'histoire montre que la révolution est en marche et qu'il ne faut jamais abandonner ses rêves.
En bref, ce premier roman est réjouissant de drôlerie et d'espoir ! Pour affronter l'adversité et rassembler les gens... franchement TOP.
Bayard, 2020 - Traduit par Maud Ortolda
⭐⭐⭐.5
Violette Dupin et le jour perdu (Starfell #1), de Dominique Valente
Voilà un charmant petit roman avec pour héroïne une jeune sorcière qui pensait n'avoir aucune utilité car elle a hérité d'un don quelconque (retrouver des objets perdus) mais sa rencontre avec la puissante Moreg Vaine va tout bouleverser !
En effet, celle-ci réclame son assistance pour une mission de la plus haute importance : un fait étrange est survenu dans le monde de Starfell et nul ne semble avoir souligné son état d'urgence. Pourtant, la journée du mardi a bel et bien disparu. Envolés tous les souvenirs liés à cette date ! Pourquoi, comment ? Moreg convainc Violette qu'elles doivent toutes deux partir sur le champ pour contre-attaquer.
Chose promise, chose due : la lecture nous entraîne dans un tourbillon de rencontres et de décors fantastiques. Imaginez un dragon éploré parce que sa moitié a mis les voiles après avoir égaré leur œuf prêt à éclore ! Sans oublier le monstre sous le lit, alias Oswin le kobold qui rouspète tout le temps et ne filtre aucune de ses paroles ! ...
Le roman fait vraiment la part belle à l'imaginaire en mixant humour, personnages cocasses et péripéties pleines de rebondissements. Si l'ensemble offre un aspect guilleret, le contenu n'en reste pas moins très sérieux avec un monde à sauver contre un adversaire redoutable. Et cette chère Violette aussi va prendre du galon et surtout gagner en confiance alors qu'elle était continuellement dévalorisée par sa famille.
Oui, vraiment c'est léger, distrayant et ravissant. Très, très chouette à lire.
Casterman, 2020 - Traduit par Anne Guitton
« Elle prit soudain conscience d'une chose terrible : les naissances, les décès, les mariages, les enterrements, les disputes... c'était tout cela qui avait disparu. Les grandes et les petites choses, les moments incroyables ou banals qui fabriquent une journée ordinaire et en font, pour peu que l'on prenne le temps d'y penser comme Violette venait de le faire, une journée extraordinaire... »
E-RÉEL, par Aurélie Zérah
Un bug informatique vient semer la zizanie dans la plus grande entreprise de jeux vidéo. William, qui travaille à l'accueil, reçoit dans la foulée le message d'un certain Tim lui demandant de prendre contact avec un responsable ingénieur. Aucun doute possible : il s'agit du redoutable hacker !
Surexcité par cette découverte, William décide de mettre son grain de sel et refuse d'être mis à l'écart. Seulement la suite des aventures lui réserve quelques sueurs froides et autres courses-poursuites infernales...
Quel chouette roman ! Pour un coup d'essai, vraiment c'est réussi : rythme entraînant, humour et rebondissements. Ce premier roman mérite de sincères encouragements. L'histoire met en scène un geek qui trompe son ennui en se mêlant de ce qui ne le regarde pas (et embarque dans son aventure son pote froussard).
De là, ce tandem fort sympathique va se faufiler dans les coulisses de l'intelligence artificielle (et s'en mordre les doigts). Car William et Zach foncent sans réfléchir et vont frôler la mort plus d'une fois. Le résultat est étonnant car inattendu de fraîcheur et d'ironie. Une très agréable surprise !
La Martinière J. / 2020
« Êtes-vous en train de mourir ? finit-il par les interroger avec une politesse exagérée ?
- Je n'en sais rien. Je ne suis jamais mort avant, cracha William.
- Si vous pouviez accélérer le processus, ce ne serait pas mal, le provoqua Zach. Je n'ai pas que ça à faire, moi ! »
⭐⭐⭐.5
Vent mauvais, par Cati Baur 💨
Scénariste d'une comédie à succès (qui commence à dater), Béranger n'a plus rien écrit depuis quinze ans et sombre peu à peu dans la morosité. Il décide alors de quitter Paris pour la campagne et achète une petite maison située au pied d'un champ d'éoliennes.
Malgré les remarques sarcastiques de ses amis, l'homme est follement enthousiaste et s'extasie du cadre de vie qu'il va offrir à ses deux filles - deux adolescentes en pleine crise. La magie des lieux a d'ailleurs un effet stimulant sur son inspiration car l'homme replonge miraculeusement dans l'écriture.
Autour de lui, pourtant, le monde campagnard ne se contente pas de ronronner. Ses voisins sont accusés d'avoir vendu leur âme et l'étonnante Marjolaine s'impose doucement chez lui, avec son Scrabble sous le bras. Soir après soir, un petit verre en appelant un autre, une relation se tisse et vient lui mettre la tête à l'envers.
Sauf que ce n'est pas tout ça ! Les piliers de comptoir rouspètent, réclament des preuves. Les filles veulent une piscine ou un minimum d'attention. Les semaines passent et la sérénité (fatalement) trépasse.
Je ne vais pas tout vous raconter. Juste vous signaler que cette BD est vraiment géniale même si c'est loin d'être le Festival du rire. Mais quelle ambiance ! Tantôt bucolique, tantôt sinistre. L'histoire est grouillante d'espoir et d'illusion, de vie et de chaos, de doute et de désespoir.
En gros, c'est la trajectoire bouleversante d'hommes et de femmes dans un monde en pleine dérive. Là, des éoliennes sont pointées du doigt, accusées de provoquer des maladies ou de rendre dingue. Toutefois, de belles histoires aussi se dessinent et réservent des instants doux, touchants, émouvants. Et pour orchestrer tout ça, nous avons les dessins de Cati Baur qui dépeignent la vie comme j'aime l'imaginer - entre cocon rassurant et joyeux bordel.
Bref. C'était vraiment bien !
Rue de Sèvres / 2020
Mortelle Adèle : Mortel un jour, mortel toujours ! de Mr Tan & Diane Le Feyer
Nouvelle star des cours de récréation, Mortelle Adèle doit son succès à la série publiée en bande dessinée racontant des petites histoires rigolotes dans lesquelles notre héroïne au caractère bien trempé exploite son imagination débordante au service d'expériences souvent peu recommandables !
Pour la première fois, ses fidèles lecteurs peuvent la découvrir dans un nouveau format, à travers un court roman de 80 pages, où l'esprit caustique et irrévérencieux d'Adèle est toujours chouchouté. La demoiselle vient en effet de créer un détecteur de mortellitude.
Il est temps pour elle de tester son invention à l'école afin de démasquer ses sembables. Lasse d'être la seule Mortelle (bizarre et insensible et impitoyable et redoutable créature) ? Il se pourrait bien. Alors, qui de Geoffroy (son amoureux trop guimauve), Jade et Miranda (les deux courges siphonnées), Jennyfer (son auto-proclamée meilleure amie pour la vie... dans ses rêves), ou encore Ludovic (ce garçon mystérieux qui bouquine dans son coin) serait donc son alter ego ?
Le suspense est entier.
L'histoire est banale mais racontée avec un humour caustique qui fait sourire. Avouez qu'il vous tarde de connaître qui serait « le fromage fondu sur le toast de ma folie ! la chantilly de ma glace aux bêtises ! toutes ces années où je pensais être seule en haut de ma tour de bizarrerie, il était le vent qui soufflait jusqu'à moi des pensées folles et déraisonnables » !
Une chouette lecture pour les plus mordus & accros de cette série au succès explosif ! 16 tomes, 3 millions d'exemplaires vendus, 4 hors-série, un spin-off sur Ajax le chat et des produits dérivés... Bref. C'est un carton.
Bayard, 2020 / illustrations de Diane Le Feyer