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Chez Clarabel

3 janvier 2007

Mercredi, jour des enfants

Ouf, c'est in extremis que nous présentons ce livre du jour : La maison hantée de Jan Pienkowski.

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Oui ! un livre pour faire peur !

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Visez la Miss C. qui se planque derrière son livre !...

Je vous prive de quelques superbes grimaces de son répertoire, puisque j'ai un gardien du phare (à vrai dire, ma soeurette) qui s'oppose à toute surexposition de sa filleule sur le net, et face à ses arguments indiscutables j'ai signé son pacte (...).

Mais en fait, ce livre n'est pas un livre d'épouvante à faire dresser les cheveux sur la tête, c'est au contraire plutôt drôle à faire peur /ou / terrifiant à mourir de rire ! .. Il n'y a pas d'histoire véritable, juste une petite phrase en bas de page, à propos d'un narrateur qui parle à son docteur de ses soucis, mais au fait où êtes-vous docteur ???

Cet album est truffé de pop-ups astucieux, camouflés dans les moindres recoins, et qui modifient le cours de l'histoire en un glissement de languette. J'admets avoir eu quelques surprises, mes sourcils ont haussé d'un étage, et quelques rides au front se sont dessinées ... mais lire ce livre procure un effet bénéfique pour les zygomatiques, un stimulant puissant pour l'adrénaline. La maison hantée est par ailleurs une réédition, ce livre est un classique paru en 1979 ! C'est une belle (étonnante) découverte que Miss C. elle-même a dénichée au salon du livre, la pioche fut bonne ! A manipuler sans retenue : succès fou certifié !

La maison Hantée, par Jan Pienkowski - Editions Nathan

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3 janvier 2007

Trafic de haut vol - Kerry Greenwood

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Honnêtement, c'est le 2ème tome de cette nouvelle série écrite par Kerry Greenwood et c'est toujours un régal ! Il faut absolument faire la rencontre de Phryne Fisher, l'héroïne de ces aventures qui se passent à Melbourne dans les années 20. Il y a une exubérance dans ce caractère, parfois qui pousse à quelques moues circonspectes, mais on pardonne l'abus d'excentricité, surtout quand Phryne joue à braver les lois d'apesanteur en défilant sur l'aile de son avion... Ok, l'histoire démarrait un peu en grandes pompes, mais j'ai vite oublié l'anecdote et savouré l'emménagement de Phryne au 221B L'Esplanade, St Kilda (adieu la suite du Windsor !) et les balades à toute berzingue au volant de l'Hispano-Suiza. Cette multitude de détails (aussi concernant les tenues vestimentaires de Phryne) permet aisément au lecteur de se faire son propre film, de mettre en images les affaires de la succulente Phryne Fisher. Qu'importe qu'on la juge légère, scandaleuse et touche-à-tout, le charme de l'anglaise émerveille et fait instinctivement mouche. Bien entendu, l'intrigue policière présente peu d'attrait face à ce poids de dentelles et fanfreluches (ici il est question d'un assassinat et d'un enlèvement d'enfant), mais on se laisse embarquer dans ce tourbillon. La séduction est immédiate, je suis éblouie ! Il existe 15 tomes parus en anglais à ce jour, vivement la suite en français !

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3 janvier 2007

Cocaïne et tralala - Kerry Greenwood

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La lecture de cette nouvelle série policière doit avant tout son succès prometteur pour le personnage vedette de Phryne Fisher, jeune mondaine anglaise qui a hérité tardivement d'une grosse fortune, jouissant ainsi d'une liberté sans égale pour assouvir ses désirs, ses caprices et ses délires. Car pour combler son ennui grandissant, où butiner dans la bonne société bourgeoise lui tire les plus vifs bâillements, Phryne se lance dans l'aventure rocambolesque d'être détective en herbe. Elle part à Melbourne pour aider un couple aux abois, qui s'inquiète pour leur fille mariée à un malotru (qu'on soupçonne d'empoisonner sa moitié). Là, ses péripéties continuent de la mener cahin-caha dans des eaux troubles, où les effluves de cocaïne flottent, et où quelques rencontres pernicieuses viennent pimenter la sauce (communistes exaltés, faiseurs d'anges sanguinaires, un éphèbe russe, et une jeune femme de chambre timorée...). En bref, cette série n'est pas parée des plus beaux et séduisants atours dont s'entoure le terme "policier", ici c'est beaucoup plus chatoyant, plus centré sur la figure stellaire de Phryne Fisher, et cela se passe à Melbourne dans les années 20 : le dépaysement est garanti, le plaisir de lecture assuré ! Pour qui ne sourcille point aux intrigues gentillettes, où le charme ravageur du personnage central rayonne du début à la fin, cette série est une aubaine !

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3 janvier 2007

Le musée de la sirène - Cypora Petitjean Cerf

cypora_petitjean_cerfEn cette nouvelle rentrée pleine de livres, je tenais à mettre en lumière le 1er roman d'une jeune femme qui avait publié en 2005 une histoire époustouflante et enchanteresse. Elle vient d'écrire son 2ème roman : Le corps de Liane mais en attendant, quelques mots sur Le musée de la sirène :

C'est en gros l'histoire d'une fille qui vole une sirène dans l'aquarium d'un restaurant chinois, l'installe chez elle dans sa baignoire, lui donne à manger, la dorlotte, la materne, etc.. La sirène grandit, s'embellit, prend de la place et devient également exclusive et créative ! Sauf qu'entre la créature et la créatrice, il sera difficile de couper le cordon pour permettre à l'une ou l'autre de vivre enfin !.. Il y a donc d'un côté Anabelle, trente ans, peintre, célibataire, pétrifiée par une peur de l'extérieur quasi maladive. De l'autre, il y a cette sirène, qui ne rappelle en rien celle d'Andersen, c'est clair !

musee_de_la_sireneLire "Le musée de la sirène" m'a vraiment apporté un réel bonheur, un enchantement tout étonné d'avoir entre les mains ce premier roman. Quelques maladresses, certes, ponctuent l'histoire mais j'en retiens une fraîcheur, une originalité qui manquent cruellement chez les jeunes auteurs de la rentrée (2005) ! A aucun moment ce roman ne part en sucettes, ou du moins Cypora Petitjean-Cerf a toujours su maîtriser son sujet et remettre son sujet sur les rails, mine de rien. Nulle excentricité, nulle métamorphose à la Kafka, ni crise existentielle à la Marie Darrieussecq (que j'apprécie). On pardonne tout à son auteur : son imagination séduit, touche, émeut. Sa sirène est folle, joyeuse, cruelle et capricieuse. Anabelle est actuelle, timide, mais butée. Bref, un petit monde, un univers qui se démarque... Enfin je l'espère pour ce petit livre qu'on lit trop vite ! J'ai envie qu'il se détache de ce flot de livres insignifiants, déjà lus, déjà rebattus, ailleurs...

Stock

31 décembre 2006

C'est dimanche... en musique !

J'écoute depuis une dizaine de jours ce disque, alors pour boucler l'année 2006 (oui, hélas ! c'est le dernier dimanche !) je m'offre ce plaisir en le partageant :

j'veux un mec / adrienne pauly

(aucun message subliminal !)

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29 décembre 2006

Le voyageur de Noël - Anne Perry

voyageur_de_noelEn ce Noël 1850, les frères Dreghorn se réunissent chez le plus âgé d'entre eux, Judah, dans son grand domaine de la région des lacs, en Angleterre. Mais l'heure n'est pas à la joie des retrouvailles. Judah vient de mourir dans des circonstances troubles, et sa veuve, Antonia, doit faire face à de terribles accusations portées contre son mari, un juge pourtant respecté. Pour l'épauler dans ces moments difficiles, elle fait appel à un vieil ami de la famille, Henry Rathbone. Avec l'aide de ses frères, Henry va tenter de faire la lumière sur cette affaire. Judah a-t-il été assassiné ? Et ces malheureuses insinuations, qui blessent l'honneur de toute une famille, pourraient-elles être fondées ? Dans ce nouveau conte de Noël inédit signé Anne Perry, Henry aura besoin de tout son sang-froid pour découvrir la vérité..!  (quatrième de couverture)

Il faut honnêtement savourer ces petites histoires des Crimes de Noël, écrites en quelques pages (120 à 150), où Anne Perry nous sert en apéritif son savoir-faire à tracer un décor cossu, une famille bourgeoise, une mort douteuse, une enquête fouillée, une traversée du tunnel avec élégance et tact. Car Anne Perry se régale des convenances, de l'honneur des familles, des faux-semblants, des coups de théâtre et nous le rend admirablement dans cette "nouvelle". Ce n'est certes pas de la qualité étonnante de la série de Charlotte et Thomas Pitt, mais c'est une mise en bouche appréciable, à ne pas bouder.

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28 décembre 2006

Rita et Machin - J.P. Arrou-Vignod & O. Tallec

Ne loupez pas les épisodes de Rita et machin, une série désopilante pour les enfants à partir de 4 ans, créée par deux artistes très inspirés : l’auteur/éditeur Jean-Philippe Arrou-Vignod et l’illustrateur Olivier Tallec. Rita est une fillette de son époque : à 5 ans, elle a déjà un caractère bien trempé. Pour son anniversaire, elle a décidé de casser les pieds — trop de cadeaux à ouvrir ! — mais un des paquets se met à faire des bonds… À l’intérieur se cache un petit chien blanc avec une tache sur l’œil. Rita décide de lui trouver un nom : pourquoi pas chaussette, serpillière ou… Machin?!

Voici donc l’entrée en fanfare d’un duo irrésistible croqué façon BD en bicolore (rouge et blanc).

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Pour Noël, il y a l'incontournable / l'indispensable / le très, très, très nécessaire : Le Noël de Rita et Machin où on suit les préparations de Rita et son chien pour la nuit de Noël durant laquelle on découvre un Super Machin qui veille au grain et ... fait fuir le visiteur nocturne ! Argh, se dit Rita, Catastrophe de catastrophe ! Machin a fait peur au Père Noël ! Bon allez, vite la suite ... Lisez, lisez donc !!! C'est franchement désopilant, drôle, pétillant et ça plaît aux petits comme aux grands. Oui, je l'avoue : j'y trouve dans ces petits albums la copie conforme du duo de la maison, Miss C. et le chien noir aux grandes oreilles. Et je rigole... noel_rita_machin

 

Questions à Jean-Philippe Arrou-Vignod

Comment est né ce duo, Rita la "commandante" et Machin le flegmatique? La proposition de série vient-elle de Gallimard?

Non, c'est une envie commune d'Olivier et moi de travailler ensemble. Olivier avait inventé ces deux petits personnages qui m'ont fait craquer. Il a fallu trouver des noms, un esprit, des histoires que l'on souhaitait inspirées de situations quotidiennes.
J'ai proposé à Olivier celle de la rencontre de nos deux copains. Le reste est venu de soi, et Gallimard a accepté notre projet avec enthousiasme.

 

On sent que vous vous amusez beaucoup, l'humour est-il prépondérant pour
vous dans les aventures de Rita et Machin?

Oui. On avait envie tous les deux d'une histoire d'amitié un peu acide et décalée, toujours vue à hauteur des personnages et de leur monde imaginatif et drôle.

Gallimard jeunesse

28 décembre 2006

La disparue de Noël - Anne Perry

disparue_de_noelAnne Perry s'amuse avec ce titre "La disparue de Noël" où elle met en scène Lady Vespasia (l'amie de la célèbre Charlotte Pitt), alors âgée de 30 ans en cette moitié de siècle victorien, qui assiste à une réception d'une semaine auprès de la bonne société anglaise. Hélas, une soirée se gâche par quelques mots tenus avec méchanceté, une jeune veuve quitte l'assistance de dépit et son corps est retrouvé mort noyé le lendemain matin... On accuse aussitôt Isobel Alvie d'avoir précipité le désespoir de la défunte, et la condamne à entreprendre un pélerinage expiatoire en se rendant chez la mère de la jeune suicidée pour lui annoncer la sinistre nouvelle. Lady Vespasia, en bonne amie, se dévoue à l'accompagner. Le périple ne manque pas d'embûches, les deux dames parcourent le pays par monts et par vaux, fortes d'accomplir leur mission pour moucher les mauvaises langues de la société bourgeoise.

Car dans "La disparue de Noël", bien plus que du mystère à percer sur une mort douteuse, il y a véritablement une peinture acérée de la société victorienne où Lady Vespasia et Isobel Alvie papillonnnent en essuyant bien des plâtres. Les codes sont rigides, les moeurs strictes et la gente féminine est la première cible visée, pâtissant de la bonne couche d'hypocrisie et des convenances de cette époque. La première partie est nettement plus intéressante, rappelant l'univers des romans d'Edith Wharton. Car au final, cette lecture a de bon qu'elle apporte beaucoup de divertissement et d'éclaircissement. Pas nécessaire, mais plaisante !

10-18

27 décembre 2006

L'elfe du Grand Nord - Lucy Daniel Raby

elfe_du_grand_nordQuand on est un garçon aux oreilles pointues et qu'une fée minuscule babille sans arrêt autour de soi, on a toutes les raisons de douter d'être un humain. Nickolaï décide de savoir qui il est vraiment. Ses alliés : huit rennes volant dans la forêt. Sa destination : le Grand Nord, vers Doransk, la Cité dorée où il pense trouver le secret de sa naissance. Mais les pièges maléfiques ne sont jamais très loin dans le monde magique. Surtout quand ils sont tendus par une sorcière diabolique qui n'a qu'une obsession : attirer auprès d'elle un merveilleux garçon aux oreilles pointues... (résumé de l'éditeur)

L'idée de cette histoire est venue à l'auteur en voulant donner une réponse à sa fille qui se questionnait sur l'enfance du Père Noël. Oui, après tout ? Quelle famille ? Quel sort désigné ? Qui lui donnait des cadeaux quand il était enfant ? Lucy Daniel Raby s'est donc inspirée des diverses légendes autour du Grand Nord, des Aurores Boréales, du Saint Nicolas et du Père Noël pour concocter son conte de Noël où un elfe, Nickolaï, orphelin élevé par un couple d'Inuits, découvre l'existence d'une harde de rennes dans la "forêt interdite", puis d'une mission fabuleuse vers une Cité tout en Or, une vilaine sorcière prénommée Magda, une petite fée bienfaitrice et des amis à la pelle... De son envie de découvrir le secret de sa naissance, viendra finalement une destinée radicalement surprenante pour le jeune Nickolaï.

Ce conte est délicieux à lire pendant les fêtes de Noël, car il met en scène la mystérieuse légende de la nuit de Noël. L'aventure est palpitante, avec des rebondissements enchanteurs. La couverture est jolie, mais ce livre s'adresse à un lectorat plutôt ciblé. Il faut croire aux mythes, il faut se laisser bercer par la magie de Noël. Le niveau de lecture n'est pas exigeant, mais un tantinet creusé pour le public destiné (de 7 à 9 ans). C'est un peu toute l'ambivalence de cette histoire, qu'on approche les yeux éblouis, qu'on explore avec un chouia d'intérêt, mais pas suffisamment consistant pour un lecteur pointilleux, avec plus d'attentes. Pour jeunes lecteurs, gourmands de lecture alerte et enchantée.

Albin Michel jeunesse, coll. Wiz

24 décembre 2006

La musique de Dimanche

attention ! c'est du second degré ! 

(ça n'empêche pas d'être drôle !)

bill nighy / christmas is all around  (video du film Love Actually)

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