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Chez Clarabel

27 janvier 2020

Une femme entre nous, de Greer Hendricks & Sarah Pekkanen

Une femme entre nousCe roman est un amalgame de plusieurs intrigues : une femme délaissée et rancunière harcèle son ex et surtout sa maîtresse qui commence à flipper sérieusement. Ou ne serait-ce pas une femme brisée car manipulée par un compagnon autoritaire ? Ou alors, une narratrice pas du tout fiable et qui nous raconte des craques depuis le commencement ?
Bref. Vous n'avez pas fini de revoir votre copie. Vous avez néanmoins saisi la tendance et vous savez désormais que la lecture est semée de fausses pistes. Prenez garde !
Sauf qu'on a déjà lu tout ça aussi. Hier soir encore, je revoyais le film tiré de La Fille du train (le roman de Paula Hawkins) et je me surprenais à tout mélanger tant les ficelles se ressemblaient... l'épouse bafouée, qui se console dans l'alcool ou les médicaments, qui confond la réalité, qui traque la fiancée, plus jeune et malléable, tandis que l'homme multiplie les facettes... jusqu'au dénouement final, au tout dernier moment, paf.
Tout ça nous donne une lecture sacrément tordue, assez longue aussi (surtout que ça se répète) et particulièrement complexe à suivre. Mais on comprend que chaque détail a finalement son importance et vient monter de toutes pièces cet imbroglio. Ça sent aussi le pétard mouillé, disons-le, car on s'ennuie un peu à force de tourner en rond.
J'ai bien aimé la première partie - pas vu venir le premier twist - la suite est plus redondante et moins remarquable. Grosse surprise finale... sinon ça s'arrête là. Je m'attendais à un bon gros suspense psychologique, j'y ai cru et puis j'ai fini par désespérer en guettant un peu de raison ou de logique à toute cette histoire.
Ça se lit, oui... sans souci, mais ça ne tient pas la distance.

©2018 THE WIFE BETWEEN US / Sonatine pour la traduction française (P)2018 Lizzie

J'aime beaucoup Camille Lamache, pour l'avoir déjà écoutée dans d'autres titres (La plage de la mariée, Tout ce qu'on ne s'est jamais dit, Repartis pour un tour...) : performance agréable, lecture distrayante. C'est tout bon. Par contre, les voix masculines sont trop stéréotypées... le ton rauque pour montrer que c'est un méchant monsieur... euh ? C'est davantage risible que rédhibitoire... heureusement ! ☺ 

 

ÉGALEMENT DISPONIBLE EN FORMAT POCHE CHEZ POCKET

 ⭐⭐⭐ 

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26 janvier 2020

L'expérience de la pluie, par Clélie Avit

L'expérience de la pluiePour les amateurs de jolie histoire, pleine de délicatesse et de pudeur, la lecture sera du petit lait à boire ! Pour les autres, passez votre chemin, c'est le calme plat, assez mou et longuet.

On pénètre en douceur dans le monde de Camille et Arthur, la mère et le fils vivent dans leur bulle et suivent tout un tas de rituels pensés avec intelligence et appliqués avec beaucoup de méticulosité. Découvrir leur quotidien est un réel bonheur, c'est sûr.

Aurélien croise le tandem dans un parc et enclenche sans le savoir tout un processus de grand bouleversement ! Par contre, ce jeune homme est une énigme. Autant on épluche avec précaution toutes les couches sur les émotions de Camille, sur son handicap et sur l'éducation de son fils, autant l'histoire d'Aurélien reste un mystère hanté de fantômes insaisissables. Bof.

J'ai finalement survolé ma lecture en me détachant progressivement des uns et des autres car je ne doutais plus de l'issue heureuse et réconfortante et j'étais bien contente ainsi ! Le roman est court et léger mais c'est aussi une petite déception, après son premier roman, très touchant, Je suis là, qui m'avait tellement plu.

Petit aparté : il faut ABSOLUMENT découvrir la très, très belle série de Robia Rashid, ATYPICAL ! ♥

description


Concernant le format audio, la performance des deux comédiens est sans faute. Et puis, un homme, une femme... l'initiative est toujours appréciable de distinguer les voix pour raconter cette histoire !

©2019 Plon (P)2019 Audible Studios

 

25 janvier 2020

Un happy end pour moi aussi, par Mélanie Lacroix

Un happy end pour moi aussiLa vie d'Alice ne ressemblait à rien, banale et routinière, mais elle s'en satisfaisait ainsi. La débandade est alors passée par là et a tout ravagé sur son passage.
Il y a d'abord eu le petit copain qui la plaque sans ménagement, puis l'appart biscornu qu'elle doit quitter à contre-cœur et enfin la mutation à Lille qu'elle n'a pas vu venir.

La série noire continue avec le décès de sa tante Nanou (qu'elle ne fréquentait plus depuis une vieille brouille familiale). Et pourtant, Alice apprend qu'elle est son unique héritière.
Désormais en possession d'une maison rue de l'Espoir, Alice commence à croire en sa bonne étoile. Face à l'ampleur de la tâche (et des gros travaux), elle confie son destin entre les mains de Gabriel... un chef de chantier dont le charme sauvage ne la laisse guère indifférente.


Cette lecture raconte finalement le parcours d'une jeune femme de trente ans, célibataire et sans enfant, à un tournant de sa vie. Retour aux sources, secrets de famille, nouvelles rencontres, désirs confus et en pagaille... quel bazar ! Car prenez garde, rien se déroule comme prévu. On relègue tout doucement l'histoire d'amour - elle existe mais reste en second plan (attention aussi à la tournure des événements, ah ah ! c'est même perturbant).
L'essentiel est ancré dans le personnage d'Alice, qui se construit sa petite vie auprès d'une adorable mamie (accro aux jeux vidéo) et qui fait table rase du passé après des années de flou et de procrastination. C'était sympa (fierté nordiste chevillée au corps)... mais j'ai aussi trouvé ça un peu brouillon et bordélique. Mea culpa. Je n'ai pas accroché aux personnages non plus (trop stéréotypés).
En tout cas, bonne chance à Mélanie L. pour ce roman !

Harlequin / HQN / 2020

PRIX MINI pour le lancement du livre : 4.99€ hyper attactifs ! 

#Unhappyendpourmoiaussi #NetGalleyFrance

23 janvier 2020

Surface, d'Olivier Norek

SurfaceDans ce nouveau roman d'Olivier Norek, nous découvrons aussi une nouvelle héroïne : Noémie Chastain, une brillante capitaine de police, dont la carrière prend un coup dans l'aile suite à une intervention loupée (complètement défigurée et traumatisée après avoir reçu du plomb en pleine poire ouch). Elle est alors envoyée en rase campagne aveyronnaise pour étudier la probabilité de fermer un commissariat - un mois au purgatoire - Noémie a vite compris que sa gueule cassée frigorifiait ses collègues. Même son compagnon lui a tourné le dos ! L'ordure.

Or, sa punition, Noémie s'en saisit à bras le corps et se comporte en bon petit soldat, mais dégoulinante de rancune. Avec son caractère bien affirmé, elle affiche la couleur : elle mord avant d'avoir mal. Elle recadre fissa ceux qui la regardent de travers ou avec pitié ou comme une bête curieuse. Noémie souffre en son for intérieur, pas besoin de charger la mule. Son psy cherche néanmoins à calmer ses ardeurs et l'incite à profiter de cette mise au vert pour se requinquer.
Certes les affaires criminelles ne se bousculent pas à Avalone et la routine s'installe naturellement. Noémie apprend à mieux connaître ses nouveaux collègues et fait le tour de la région - calme, sauvage - en mesurant l'audace du maire qui a choisi d'inonder la zone pour construire un barrage. Et puis ça se corse : le corps d'un enfant est retrouvé dans un fût qui flotte à la SURFACE du lac. Pour les locaux, le douloureux souvenir des trois enfants disparus vingt- cinq ans plus tôt est ravivé. Noémie, elle, découvre tout ça avec son regard neuf et son regard de flic.

Tadam ! Encore une lecture rondement menée et totalement planante pour le décor (cinq étoiles). Norek tricote sa petite intrigue de ses longs doigts agiles et nous réserve de belles heures de pur divertissement. On ne se triture pas trop les méninges (et ce n'est pas grave). C'est plutôt addictif car nerveux et intense à lire. Comptez aussi sur des personnages stéréotypés (la Chastain... pfff !) et d'autres lieux communs plus ou moins horripilants (romance à deux balles... superficielle !). Mais franchement je ne regrette pas du tout d'avoir fait ce détour car j'attends déjà le prochain avec impatience ! 

©2019 Éditions Michel Lafon (P)2019 Lizzie

Avec Surface, Olivier Norek nous entraîne dans une enquête aussi déroutante que dangereuse.
Un retour aux sources du polar, brutal, terriblement humain, et un suspense à couper le souffle.

Une bonne performance, correcte et passe-partout : la comédienne fait le job, sans pleinement imposer sa marque de fabrique. Le temps passant, j'ai peur d'oublié son nom, pourtant joli et original (Léovanie Raud), les livres audio aussi se succédant...

 

22 janvier 2020

Le Troisième Jumeau, de Ken Follett

Le Troisième JumeauVoici donc un roman de Ken Follett initialement paru dans les années 90 ! Oui, ça se sent... (on parle de disquette d'ordinateur). Ah, ah. Et puis les réflexions mesquines sur les hommes, sur les femmes, c'est tellement misogyne, tellement banal. De toute façon, les personnages sont lamentables. Tous. Entre la brillante chercheuse en génétique, le séduisant étudiant en droit et les méchants pourris jusqu'au trognon, on nous joue la sérénade habituelle. Gros soupirs. Roulement des yeux. Ça m'a agacée... mais vraiment !

En revanche, l'histoire est plutôt pas mal : Jeannie Ferrami cherche à déterminer si l'humain se distingue par sa génétique ou son éducation. Elle cherche à étudier des jumeaux aux parcours dissemblables pour appuyer son propos. Elle fait ainsi la rencontre de Steve (son frère est un criminel récidiviste) qui ne lui cache pas son attirance, sauf qu'il est plus jeune donc elle préfère le tenir à distance. Sur ces entrefaites, Steve est arrêté par la police pour viol : identification du témoin, analyse biologique... tout colle. Le gars tombe des nues et jure son innocence. De son côté, Jeannie ne va pas renoncer si facilement à son cobaye et redouble d'efforts pour démêler cet imbroglio, tout en se heurtant à des magouilleurs sans vergogne.

Dans l'univers très machiavélique de Follett, les ordures ont la belle vie et nous démontrent l'étendue de leurs talents sans craindre d'être mis à mal. C'est souvent très exagéré mais c'est ce qui rend la lecture aussi sordide et stimulante. Chapeau la rouerie de l'auteur : franchement exemplaire. Reste cependant à supporter sa vision étriquée ou limite ringarde (les balbutiements amoureux et tout ça... berk !). Pour le reste, son scénario est ficelé comme une production hollywoodienne et ça distraie décemment le lecteur. Prochain titre audio à découvrir : Le Pays de la liberté

©1997 Éditions Robert Laffont (P)2019 Audiolib

Marie Bouvier offre une belle performance de comédienne / lectrice et nous fait passer un agréable moment à suivre cette nébuleuse histoire où se côtoient politiciens véreux et scientifiques aveuglé par les gros sous... Les révélations sonnent farfelues, mais pourquoi pas ? Action, rythme et rebondissements font ainsi bon ménage dans ce roman. 

⭐⭐.5

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21 janvier 2020

Lune de Sang (Nightshade #1), par Andrea Cremer

A63380Trilogie lue en une bouchée : c'était sympa de retrouver une lecture qui me ramène à l'ère Twilight ! Grosse bouffée de nostalgie en feuilletant les pages. Non, aucun vampire dans cette histoire. Place aux loups avec leurs traditions et leurs légendes améliorées.

Calla appartient à la meute des Nightshade. Comme tous les siens, elle a le pouvoir de se transformer en louve. C'est aussi une Alpha forte et rebelle qui remet en question son héritage après avoir rencontré (Shay) un garçon banal auprès duquel elle ressent des émotions nouvelles. Par contre, son destin est lié à (Ren) un autre Alpha qui ne cache pas son attirance, ses intentions, ses désirs etc. Oui, mon cœur a fait boum pour ce vilain garçon... alors que le choix de l'héroïne penchait pour l'autre prétendant. Bonjour les actes irréfléchis et les dérèglements hormonaux de notre girouette en puissance. Ça aussi, j'avais oublié !

Le dénouement de la série (dans Le duel des Alphas) m'a laissée dubitative. Je ne dis pas le contraire, c'est excitant, intense et parfois sexy. Sauf que, non...

Cette série a finalement le goût d'une madeleine de Proust. Ô douce nostalgie.

Gallimard Jeunesse / Collection : Pôle Fiction (2013)

Traduit par Julie Lopez

Une héroïne complexe, un univers captivant et du suspense...

Andrea Cremer tient le lecteur en haleine jusqu'à la dernière page de sa trilogie.

C'est sombre, sensuel et vénéneux : terriblement envoûtant.

A63382  A66047

#guiltypleasure

21 janvier 2020

Prédestinée, par Teri Terry

PrédestinéeEncore une lecture qui m'a replongée dans des souvenirs ! ... Flashback 2013 avec la série « Effacée » : Kyra vient d'acquérir une mémoire toute neuve, suite à son opération ayant éradiqué les émotions superficielles. La pratique est courante et désormais il n'est pas rare de croiser des jeunes gens apaisés et au sourire niais. Dans le cas de Kyra, pourtant, l'effacement n'a pas été concret car l'adolescente conserve des réminiscences qui deviennent inquiétantes. Kyra prend en effet conscience d'être manipulée et se force à raviver des souvenirs enfouis pour reprendre le contrôle.

Le temps passe, les souvenirs s'estompent, les sentiments changent, les gens nous quittent, mais le cœur n'oublie jamais. Bref.

Le roman « Prédestinée » est donc le préquel de ladite série et nous explique les événements ayant entraîné cette politique autoritaire pour maîtriser la jeunesse britannique. Nous faisons ainsi connaissance avec Samantha, qui est la fille du Vice-Premier Ministre. Elle connaît depuis toujours la surprotection, le danger extérieur et les coups de force pour déstabiliser le gouvernement. Sa vision va évoluer au fil de ses discussions avec sa nouvelle tutrice, Ava. Et aussi parce qu'elle tombe amoureuse d'un garçon, Lucas, rencontré dans une galerie d'art.

L'atmosphère du roman est électrique... et surprenante : le Brexit est acté, le Royaume-Uni est en plein chaos, frontières fermées, manifestations interdites, crise sociale et grogne populaire. Les Angliches sont sur les nerfs ! En réponse, les mesures annoncées sont radicales et visent essentiellement la jeunesse en opérant une mainmise sur leurs outils de communication.

Au milieu, Sam se prend pour une Pasionaria : elle a seize ans, elle est exaltée, elle refuse les inégalités et rêve d'une société plus juste. Mais le roman est sans concession (et fait froid dans le dos). Sinistrement visionnaire ? Brrr. On n'ose y croire. En tout cas, il débarque en pleine actualité brûlante et fait beaucoup réfléchir. D'ailleurs, si ce roman met le feu aux poudres, la suite vaut vraiment le coup d'œil. Et je vous invite à plonger sans attendre dans Effacée !

La Martinière J. (2019) - Traduit par Maica Sanconie

⭐⭐⭐

20 janvier 2020

Faites attention à moi, par Alyssa Sheinmel

Faites attention à moiHannah est internée « pour son bien et celui d'autrui ».
Seule dans sa chambre, elle ressasse les dernières semaines au cours desquelles elle a suivi un stage de renforcement pour sa rentrée universitaire. Hannah s'était liée d'amitié avec sa colocataire Agnès et était tombée amoureuse d'un certain Jonah. La suite est assez floue, ou disons qu'elle est rapportée de manière décousue.
On apprend partiellement que son amie est hospitalisée, mais ne tendez pas l'oreille pour obtenir une explication, c'est encore trop tôt.
On pourrait penser qu'elle n'est pas étrangère au drame sauf qu'on ne peut pas la bousculer car la jeune fille est en plein déni. Son cerveau est en bouillie - un magma de délires et de sursauts lucides. On y plonge les deux mains jointes et on patauge sans savoir où on va. C'est très perturbant. Hannah ne comprend pas non plus ce qu'on attend d'elle ni pourquoi son entourage ne lui permet pas de sortir. Elle n'a pas l'air de raconter des mensonges, simplement elle ne mesure pas la gravité de son cas.
Du moins... espérons, car Hannah est une fille très intelligente, avec une vivacité d'esprit et parfois une cruauté qui rendent sa personnalité encore plus impénétrable !
Après lecture, on réalise qu'il ne suffit pas de diagnostiquer les troubles psychologiques chez une personne, il faut surtout accompagner le patient pour qu'il accepte sa maladie et demeurer attentif à chaque petit pas accompli. Seulement, voilà : Hannah étant une narratrice à double tranchant, elle inspire beaucoup de distance et de détachement... pas facile de s'émouvoir. En comparaison de Flora Banks, ça manque de poésie par exemple.
Autre frustration, ce n'est pas du tout un thriller (promesse vendue à tort) ! Machiavélisme, tension et suspense... que nenni. Je me suis sentie flouée !

Casterman, 2019 - Traduit par Corinne Daniellot

⭐⭐⭐

20 janvier 2020

Dernier été pour Lisa, de Valentin Musso

Dernier été pour Lisa

Il y a un parfum de Harry Quebert dans cette histoire : au cours de l'été précédant son entrée à l'université, Lisa est assassinée sur la plage. Son petit copain Ethan est accusé du crime, son meilleur ami Nick est sidéré.
Des années plus tard, Nick est devenu un écrivain à succès et retourne dans sa ville natale pour les obsèques de son père. Il apprend également la libération de Ethan et rencontre un détective privé convaincu de son innocence. Il voudrait inciter Nick à revoir les faits et étudier plus longuement la potentielle rédemption de son ami d'enfance.
Cette position va rapidement le mettre mal à l'aise. Au fil de ses retrouvailles avec le passé, Nick est chamboulé par ses découvertes. L'intrigue prend d'ailleurs des tours et des détours assez déconcertants - sans trop surenchérir dans les rebondissements à outrance - et se boucle sur une note pleine d'amertume.
En fait, ce roman se lit facilement car il est habilement ficelé. Par contre il distille une note de tristesse, de regret et de remords qui laisse un sensation de peine indélébile. Plus j'y songe et plus je me demande si j'ai réellement apprécié ce dénouement... Et le style pompeux (« dans l'ébène de la nuit » ... par exemple) m'a de temps en temps fait lever les yeux au ciel.
Somme toute, la lecture a honoré correctement son contrat : intriguer et divertir. Bon point, donc.

©2018 Éditions du Seuil (P)2018 Sixtrid

Avec ce nouveau thriller d'une redoutable efficacité, Valentin Musso nous entraîne au cœur d'une petite ville américaine en apparence sans histoires, et qui cache bien ses secrets.

Texte lu par Marc-Henri avec toujours autant de dextérité et de confort à l'écoute ! Un très bon moment.

 

18 janvier 2020

Et le désert disparaîtra, de Marie Pavlenko

Et le désert disparaîtraSamaa a toujours connu le désert mais désire ardemment suivre les chasseurs de sa tribu (une mission exclusivement réservée aux hommes). Elle décide donc de s'éclipser en douce pour suivre la partie de chasse. Malheureusement son escapade tourne court : Samaa se perd, tombe dans une crevasse et se blesse.
Terrorisée, elle n'en est pas moins surprise de découvrir un filet d'eau et surtout un arbre immense. Le Graal des chasseurs qui cherchent justement du bois pour le vendre.
Les jours passent dans une morosité ambiante. Samaa rumine ses idées noires, revient sur son éducation, sur la place des femmes dans leur société, sur la nature en souffrance, sur les solutions à trouver pour guérir un monde exsangue.
Avec ses barres chocolatées pour seules provisions, elle calcule très scrupuleusement ses rations pour survivre le plus longtemps possible. Forcément, elle s'affaiblit et commence à confondre la réalité et les rêves...
Alors, c'est tout sauf une lecture renversante, une lecture menée à un train d'enfer ou une lecture enflammée dressant son héroïne contre l'ordre établi... disons plutôt que c'est simplement un appel à se poser un instant pour prendre le temps de réfléchir sur la vie, la nature, la planète, tout ça. Huis clos oblige, le roman s'enferme dans une atmosphère accablante et pleine d'amertume. Vision contemplative ou conte écologique... ce roman peut déjà rejoindre Céleste, ma planète sur vos étagères !

©2019 Éditions Flammarion (P)2019 Éditions Gallimard

Très, très jolie lecture faite par Delphine Cogniard : sa voix claire et limpide nous enveloppe et fait oublier la réalisation sonore inexistante (aucun fond musical). Pour d'autres, c'est apaisant car moins racoleur. Cette perspective se discute, mais dans le cas présent, cette absence de fioritures apporte sagesse, solennité, écoute et sérénité. J'ai bien aimé ! 

♪♫ Elle pleure, elle pleure, elle pleure ma planète !
Elle sent que sa fin est proche
Et ça la rend folle !
Dites-leur, dites-leur, dites-leur qu'ils sont fous !
La Terre en a ras le bol un point c'est tout ! ♫♪

 

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