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Chez Clarabel
1 octobre 2015

À la vie, à la mort, de Colette McBeth

À la vie, à la mort

Rachel et Clara ont longtemps connu une relation fusionnelle, avant de se perdre de vue. Dix ans ont passé. Rachel est aujourd'hui journaliste pour la télévision et mène une existence épanouie avec son compagnon, tandis que Clara a parcouru le monde en collectionnant les jobs et rencontres hasardeuses. Les deux amies tentent de renouer les liens, non sans mal, jusqu'au jour où Rachel découvre la disparition de Clara à la une des faits divers. 

Se déploie alors un scénario d'une rouerie sidérante, au cours duquel Rachel déroule le fil de leur histoire (rencontre, famille, secrets, mensonges et déboires) en s'adressant sur un ton froid et distant à son amie. On hésite à comprendre et à s'émouvoir, mais le rythme imposé, les mystères de l'intrigue et les nombreux rebondissements font qu'on y adhère immédiatement. Et même si la fin propose un dénouement facile et attendu, même si surgit une liaison amoureuse hâtive et maladroite, le reste de la lecture a su me procurer une bonne dose de stress et d'angoisse.

Ce roman, cerné de zones troubles, au suspense haletant, exploite habilement les ficelles de l'emprise, de la duperie et des relations toxiques. C'était une très bonne pioche - j'ai beaucoup aimé.

Les Escales Noires / Janvier 2015 ♦ Traduit par Anath Riveline (Precious Thing)

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17 septembre 2015

Le Cabinet chinois, de Patricia Wentworth

Le cabinet chinois, de Patricia Wentworth

En devenant l'héritière d'un mystérieux cousin, Chloé ignore que celui-ci a bâti sa fortune grâce au chantage. Toutes les lettres compromettantes se trouvent désormais dans un cabinet chinois fermé à clef, avec une combinaison. Lorsque la jeune femme pousse la curiosité à fouiller dans les affaires du vieil homme, elle tombe des nues et cherche à fuir le domaine de Danesborough. C'est sans compter sur le couple d'intendants, les Wroughton, qui ne la lâche pas d'une semelle et espionne ses moindres faits et gestes. C'est dans cette atmosphère charmante et désuète que Patricia Wentworth tisse une intrigue gentillette, avec une tension dramatique palpable, qui n'est pas sans rappeler les films d'A. Hitchcock ou les romans de Daphné du Maurier. Par contre, l'héroïne est confondante de naïveté et devient vite un brin agaçante à accorder sa confiance aux mauvaises personnes ou à agir sur un coup de tête avant de s'en mordre les doigts. La deuxième partie en devient quasi poussive, avec un dénouement faiblard, qui ternit quelque peu la très bonne appréciation du début.

10/18 Grands Détectives ♦ Juillet 2015 ♦ Traduit par Pascale Haas (The Black Cabinet)

17 septembre 2015

Du sang sur Abbey Road, de William Shaw

DU SANG SUR ABBEY ROAD

Brimé par ses collègues, qui lui reprochent son caractère solitaire et taciturne, Paddy Breen accepte de chaperonner Helen Tozer, une jeune inspectrice particulièrement bavarde, sur la scène d'un crime ignoble. Une fille a été assassinée dans le quartier d'Abbey Road, pas loin du studio d'enregistrement des Fab Four. Son corps nu a été jeté sur un matelas. Les voisins n'ont rien vu, rien entendu. Et on ignore tout de l'identité de la victime. Notre duo d'enquêteurs dépareillés mais bougrement attachants va aussitôt s'embarquer dans une course entraînante, à travers les rues de Londres ou sur les routes du Devon, traquant le moindre indice pour remonter un début de piste, même si la tâche s'annonce ardue. Mais c'est franchement grisant, planté dans l'ambiance électrique du Swinging London, en pleine Beatles mania (nous sommes en 1968) et avec des personnages truculents.

J'ai franchement adoré ! Paddy est guindé au possible et traîne son vague à l'âme depuis la mort de son père, tandis que Helen est pétillante, enjouée et décidée. Elle ne s'embarrasse pas des procédures (une femme n'avait pas le droit de conduire une voiture de police) et roule sa bosse pour oublier un drame familial. Tous deux étaient faits pour se rencontrer et vont probablement nous réserver d'autres aventures pleines de réjouissances ! J'ai hâte. ☺ 

10/18 ♦ Janvier 2015 ♦ Traduit par Paul Benita (A Song From Dead Lips)

16 septembre 2015

Travail soigné, de Pierre Lemaitre

TRAVAIL SOIGNÉ

J'aurais souhaité n'avoir jamais lu Alex avant celui-ci et procéder aux présentations dans les règles de l'art - Camille Verhoeven, commandant de police, soucieux du travail bien fait, barbotant au sein de sa brigade comme un poisson dans l'eau, amoureux à la ville et bientôt papa. À la place, j'avais déjà aperçu l'image d'un type brisé et désabusé par la faute de cette enquête criminelle qui s'installe présentement.

Des meurtres, ignobles et épouvantables, mis en scène de façon soignée et macabre, basculant toujours plus loin dans l'horreur et l'innommable... Et déjà une étiquette sur ce tueur en série - le Romancier - dont l'obsession consiste à reproduire les crimes les plus célèbres de la littérature policière et récolter les lauriers de la gloire en faisant la une des journaux. Sans se douter, Camille est devenu le jouet du psychopathe.

C'est indubitablement un roman noir, violent, déroutant mais fichtrement prenant. Jacques Frantz - spécialement sollicité par l'auteur pour enregistrer son roman pour Audiolib - accomplit par la même occasion un jeu d'acteur époustouflant. Sa voix rauque et grave nous entraîne vers des sentiers glissants, au cœur de la cellule de crise et en communion avec la détresse de Verhoeven pour un effet vibrant, poignant, étonnant.

¡Madre mía! Ce roman est plus noir que noir, violent et déroutant, même s'il est fichtrement prenant. Certaines scènes sont d'ailleurs assez dures, avec force détails nauséeux et séquences émotionnelles bouleversantes (mais rien n'est jamais gratuit, comme l'explique P. Lemaitre dans l'entretien qui suit la lecture, en rappelant pourquoi on choisit de lire un roman noir et quelles sont nos attentes). Malgré tout, la puissance littéraire est là, intacte - la lecture est saisissante sur toute la ligne, elle remue tripes et boyaux et vous laisse k-o en fin de parcours. Chapeau bas.

Audiolib / août 2015 ♦ Texte lu par Jacques Frantz (durée : 12h 33) ♦ Suivi d'un entretien entre l'auteur et l'éditeur

15 septembre 2015

Marée d'équinoxe, de Cilla & Rolf Borjlind

Marée d'équinoxe Sixtrid

Un soir d'automne 1987, une inconnue est enterrée vivante sur la plage de l'île Nordkoster et noyée par la marée. Vingt ans plus tard, Olivia Rönning, élève à l’école de police, déniche ce Cold Case pour son mémoire de fin d'études, la coïncidence voulant que son père décédé avait également enquêté sur le dossier. Olivia cherche à contacter l'autre inspecteur, Tom Stilton, pour évoquer son travail d'investigation. Or, l'homme a disparu de la circulation et aucun de ses collègues n'est en mesure de lui fournir la moindre explication. 

Dans le même temps, les rues de Stockholm deviennent le théâtre d'une flambée de violence : agressions de SDF, filmées et diffusées sur internet, ce qui ne chamboule pas outre mesure le policier chargé de l'enquête. Aux antipodes, dans une petite ville du Costa Rica, un individu vient de prendre une grave décision et plie ses bagages pour rentrer au pays, les larmes aux yeux. On ne saisit pas encore la portée de cette accumulation de personnages et d'informations, mais on se doute que ce schéma puzzle est en train de servir à dessein l'écheveau de l'intrigue. 

En attendant, on se laisse bercer ou guider par le rythme erratique, mais non moins passionnant. L'histoire qui se dessine est judicieusement mystérieuse, poignante et rondement menée. Impossible de décrocher avant la fin ! On s'attache aux personnages, on se sent proche de leur parcours, on se met au diapason et on vit l'enquête en frémissant. C'est tout bon. Il y a peut-être quelques facilités dans le dénouement, dont on aurait pu faire l'impasse, mais je pense que cela relance aussi la série pour la suite.

Transportée par l'histoire et ses rebondissements, je n'ai pas non plus considéré trop pénible l'interprétation de Françoise Miquelis, pour Sixtrid, qui est très « maîtresse d'école » (lente, pointilleuse et scandée). Car pour l'heure cette lecture s'est avérée une expérience pleinement convaincante  ! 

Sixtrid / Avril 2015 ♦ Interprété par Françoise Miquelis (Durée : 14h 45) ♦ Traduit du suédois par Carine Bruy (Springfloden) pour les éditions du Seuil ♦

Disponible en poche chez Points coll. Policier / Janvier 2015

Marée d'équinoxe

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14 septembre 2015

Sans faille, de Valentin Musso

Sans Faille

Tout commence par des retrouvailles dans un café - Théo et Romuald, deux anciens camarades de lycée, décident de partir en weekend pour une randonnée dans les Pyrénées au nom de leur vieille amitié. David, Juliette et Dorothée sont également de la partie. Mais très vite on comprend que cette excursion sonne fausse et manipulée. Les garçons ont en commun un passé chargé de mensonges et de trahisons, qu'ils tentent d'évacuer avec une grande claque sur l'épaule, mais les inimitiés ont la vie dure.

Le scénario est accrocheur et entretient un suspense haletant. On suit l'ascension du groupe avec une certaine interrogation quant aux motivations des personnages - il est clair que tous ont des secrets prêts à resurgir inopportunément. Le drame n'est pas loin et l'action s'intensifie de façon stressante. Alors on peste franchement contre les séquences de flashback un peu longuettes qui viennent se greffer à l'intrigue. Le rythme est cassé, mais la pression parfaitement maintenue.

Au final, on dévore l'histoire avec avidité et angoisse. C'est assez simple, mais suffisamment prenant. Et le lecteur pour Sixtrid, Alain Lawrence, est également surprenant par sa façon de lire « à l'ancienne », en y mettant les formes, le ton, les voix et (on imagine) les mouvements de bras. Je ne pensais pas que cela allait autant me plaire, mais j'ai vite suivi la cadence et adopté la mesure imposée. C'était efficace, enlevé et distrayant.

Sixtrid / Juillet 2015 ♦ Interprété par Alain Lawrence (durée : Durée : 11h 03) ♦

 

Sans Faille Points

Disponible en format poche chez Points / Janvier 2015

12 septembre 2015

L'Ombre de Gray mountain, de John Grisham

L'OMBRE DE GRAY MOUNTAIN

L'été dernier, j'avais pris grand plaisir à me plonger dans le roman de John Grisham, L'Allée du sycomore en l'occurrence, et imaginais renouveler cette sensation avec son nouveau titre. Or, L'Ombre de Gray Mountain s'est avéré décevant, long et lassant.

L'histoire se passe à New York, en 2008. La crise financière s'invite à la fête et brise en plein envol la brillante carrière d'avocate de Samantha Kofer. Placée en congé sans solde, elle accepte de suivre un stage dans un centre d'aide juridique dans les Appalaches. Sitôt débarquée à Brady, une petite ville de Virginie, Samantha y découvre une existence assez terne et souffreteuse. La communauté dépend totalement des grandes compagnies minières, lesquelles polluent la région par leurs extractions intempestives. Tout le monde se tait. Tout le monde ploie l'échine. Seul Jeff Gray a choisi de s'élever contre les méchants pour protéger sa ville, ses habitants et leurs traditions.

Je pensais que l'histoire m'emporterait vite dans les coulisses des affaires judiciaires, à élaborer des stratégies et monter des dossiers qui tiennent la route. Au lieu de ça, l'histoire m'a d'abord fait la visite des lieux et enchaîné un panel de « cas » peu croustillants (des femmes bafouées, des foyers sans le sou, des maris violents). La misère sociale selon J. Grisham, décryptée en plusieurs chapitres fastidieux. J'ai senti poindre l'ennui. Survient alors la collaboration entre Samantha et Jeff - la promesse d'une immersion plus grisante et cernée de dangers. À ce stade, j'étais dans les starting-blocks. Avant de faire chou blanc.

Ce livre m'aura franchement déçue. Nous sommes loin du genre thriller ou intrigue judiciaire, en fait l'auteur semble vouloir sensibiliser son lecteur à la cause écologique et rappeler qu'être avocat consiste avant tout à aider « les vraies gens ayant de vrais problèmes ». C'est la décision qui devrait s'imposer à Samantha, à la fin du roman. Et encore ? Honnêtement, j'ai trouvé ce roman surfait.

Audiolib / Juillet 2015 ♦ Texte lu par Ingrid Donnadieu (durée : 12h 30) ♦ Traduit par Dominique Defert pour les éditions JC Lattès

5 septembre 2015

L'Agence n°1 des dames détectives, d'Alexander McCall Smith

L’AGENCE N°1 DES DAMES DÉTECTIVES

Cette édition comprend : Mma Ramotswe détective - Les Larmes de la girafe - Vague à l'âme au Bostwana.

Les enquêtes de Mma Ramotswe sont un plaisir des sens ! On s'imagine très bien à l'ombre d'un robinier, en train de savourer un thé rouge, tout en dégustant du potiron, à écouter les sons de l'Afrique, dans une brise chaude et poussiéreuse. C'est tout un décor que nous vend l'auteur, tout un folklore original et chaleureux, qu'on parcourt avec félicité.

Mma Ramotswe a profité de l'héritage de son père pour ouvrir la première agence de détectives du Botswana. Elle a 35 ans, divorcée d'un mari trompettiste volage et violent, sans enfant. Cette femme indépendante et au caractère bien trempé n'est pas née de la dernière pluie et résout rapidement ses premières affaires grâce à son instinct féminin.

Les enquêtes ne sont pas de grande envergure, mais plutôt des balades intrépides dans la savane, au volant d'une petite fourgonnette blanche, que son ami mécanicien, Mr. JLB Matekoni, entretient avec zèle. Ce ne sont pas non plus que des “histoires de bonnes femmes” (démasquer les maris en fuite, les infidèles et les escrocs) car certaines histoires puisent aussi dans la sorcellerie et ses dangers.

En somme, la lecture procure bonheur, chaleur et dépaysement. C'est simple, sans prétention, mais hyper efficace. Et cela sent bon le soleil !

10/18 Grands Détectives ♦ Juillet 2015 pour la présente édition ♦ Traduit par Elisabeth Kern (The No. 1 Ladies' Detective Agency)

♦♦♦♦

« Vous pouviez réfléchir et réfléchir encore sans parvenir nulle part, mais il vous fallait toujours manger votre potiron. Cela vous ramenait sur terre. Cela vous donnait une raison de continuer à vivre. Le potiron. »

4 septembre 2015

Un tour de passe-passe, de Marco Malvaldi

Après La briscola à cinq...

Un tour de passe-passe

Cette fois, l'enquête criminelle se révèle nettement moins passionnante, car trop bavarde sur les maths et l'informatique. Alors que se tient en ville un séminaire réunissant des chercheurs venus de par le monde, un professeur japonais fait une mauvaise chute dans sa chambre d'hôtel et décède peu de temps après. Massimo va de nouveau prêter main forte au commissaire Fusco et tenir son rapport auprès de son public avide de spéculations criminelles pour de nouvelles séquences mémorables ! Sans quoi, le Bar Lune a tenté son entrée dans le monde 2.0 mais se heurte à nos joyeux retraités qui refusent de céder leur table fétiche (merci le Wifi franchement capricieux), tandis que Tiziana cherche à redonner du cachet au bistro en bousculant les habitudes de son patron. Se relèvera-t-il d'un tel choc ? Qu'importe la légèreté de l'intrigue policière, ce que j'apprécie tant dans cette série c'est sa galerie de personnages, son humour et l'ambiance toujours extra. Le rendez-vous invite aussi à l'évasion et à la détente. J'ai déjà hâte de lire le prochain épisode ! 

10/18 ♦ Grands Détectives ♦ Christian Bourgois éditeur ♦ Juin 2015 ♦ Traduit de l'italien par Nathalie Bauer (Il gioco delle tre carte)

♦♦♦♦♦

« Massimo s'assit confortablement, but une goutte de thé et ouvrit le journal avec un soin renouvelé. Au même moment, la porte s'ouvrit, et un être bizarre d'environ un  mètre soixante-dix, de couleur verte et piriforme, pourvu de deux bras mais dépourvu de jambes et ruisselant de pluie, apparut.
“ Bordel, quelle pluie ! T'as vu ça ? ”
Au son de sa voix, Massimo comprit que son rêve enfantin de faire la connaissance d'un Barbapapa en chair et en os n'était pas en train de se réaliser et que l'entité qui avait franchi le seuil n'était autre que Tiziana, engoncée dans un énorme ciré à capuche qui dissimulait son visage et lui descendait jusqu'aux pieds. »

4 septembre 2015

La Briscola à cinq, de Marco Malvaldi

La briscola à cinq

Le corps d'une jeune fille étranglée est retrouvée dans une benne à ordures et c'est le barman du coin qui vient en aide au témoin éméché pour appeler d'urgence la police. Sauf que le commissaire Fusco n'a pas la réputation d'émoustiller ses petites cellules grises... C'est donc pour éviter qu'un innocent soit inculpé à tort du meurtre d'Alina Costa que Massimo, notre éminent propriétaire du Bar Lune, décide d'épier et d'interroger les acteurs du drame. Jusque-là, rien de neuf sous le soleil d'Italie, pensez-vous...

Et effectivement l'intrigue criminelle sert juste de contrefort à la mise en scène qui est carrément fabuleuse ! Cocasse et chaleureuse, elle offre un spectacle désopilant grâce aux quatre papys bien guillerets, les habitués du bistro, qui jouent aux cartes et rechignent de ne pouvoir boire du café selon leurs convenances. “Pas de café. Il fait trop chaud.” bougonne Massimo. Lui aussi tient son rôle à la perfection, en tant que vigile grincheux et cynique, il fait tourner sa boutique entre dérision et tendresse.

Tous ensemble vont donc discutailler de l'enquête en cours, non pour alimenter les commérages, mais pour pimenter leur quotidien morne et ronronnant. Le résultat est frais, rigolo et désaltérant ! On rêverait de déguster ce petit bouquin comme on avalerait un Cappuccino bien crémeux, avant de se raviser pour ne pas voir Massimo sortir de ses gonds. Oups, il fait trop chaud... pas de café ! On glisse donc sa chaise près de la tablée de nos joyeux septuagénaires et on fond de bonheur à les écouter. Le ton est volubile et convivial, dans une éclatante ambiance italienne. J'ai adoré.

10-18 Grands Détectives / Christian Bourgois éditeur ♦ Juin 2014 ♦ Traduit de l'italien par Nathalie Bauer (La briscola in cinque)  

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