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Chez Clarabel
20 septembre 2012

Et, comme le soleil dans son enfer polaire, Mon coeur ne sera plus qu'un bloc rouge et glacé.

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Dans une vallée encaissée des Pyrénées, au petit matin d'une journée glaciale de décembre, les ouvriers d'une centrale hydroélectrique découvrent le corps sans tête d'un cheval, accroché à la falaise. 
Ce même jour une jeune psychologue prend son premier poste dans le centre psychiatrique de haute sécurité qui surplombe la vallée. 
Le commandant Servaz, flic hypocondriaque et intuitif, se voit confier l'enquête la plus étrange de toute sa carrière.
Prix du meilleur roman francophone au Festival polar de Cognac

« Cette vallée était d'une beauté terrassante, qui transit Servaz.
Une atmosphère de conte de fées.
C'était bien ça : une version moderne et adulte des sinistres contes de fées de son enfance. Car, au fond de cette vallée et de cette forêt blanche, songea-t-il en frissonnant, c'étaient bien des ogres qui les attendaient. »

L'intrigue est habile et perverse, mais redoutablement longue. Comptez pour l'édition poche 730 pages ! C'est beaucoup trop. Je ne pense pas qu'il en fallait autant pour planter le décor, s'insinuer dans la vie des personnages, suivre des pistes, se perdre, avoir des soupçons, éparpiller des petits cailloux, en avoir les poches lourdes, se dire que l'ambiance est austère, fascinante, glaçante... C'est tout le mérite de cette plongée en enfer, une sensation étourdissante, un vrai coup de bluff. Il faut néanmoins avaler un récit consistant et beaucoup trop copieux pour atteindre le nirvana. Du coup, je sors de cette lecture, dont j'avais trop espéré, un peu déconfite.

Glacé, par Bernard Minier  (Pocket, 2012 )

 

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5 juin 2012

À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.

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Un gros paquet de mots contre une cartouche de clopes. C'est comme ça que tout commence.
Oxymor Baulay, journaliste en planque chez les clochards, rencontre Vaïda, qui se décrit comme le Roi des Gitans. Il a trouvé dans le fond d'une valise un vieux manuscrit dont il n'a que faire. Il propose un échange contre des cigarettes, Oxymor s'empare du texte avec perplexité. Ce récit, anonyme, est la confession de cinq assassinats jamais inquiétés. C'est sa compagne, Louise, qui lui fait remarquer que ce n'est probablement pas de la fiction, mais l'homme est étourdi, partagé entre l'envie de se débarrasser de ce cadeau empoisonné et l'envie d'en savoir plus.
Il confie le texte à son ami Paul qui travaille dans l'édition. Celui-ci s'emballe aussitôt, c'est une bombe à retardement qu'il tient entre les mains, il en réclame l'exclusivité. Oxymor va longuement hésiter avant de signer, mais la réalité sur le terrain prend une vilaine tournure. Vaïda est retrouvé sans vie dans sa caravane, l'auteur anonyme va se venger en saignant une sixième victime.

Très singulière ambiance que voilà ! Ce polar littéraire est brillant, envoûtant et intelligent. Il vous transporte dans le milieu germanopratin où se disputent les droits d'auteur et les campagnes de communication pour rendre populaire un objet aussi neutre qu'un livre sans paternité ! Le flot de spéculations n'en finit pas de grossir, au centre Oxymor Baulay est le parfait anti-héros, mou, fatigué et ne cherchant ni gloire ni fortune. Entre une vie professionnelle sans éclat et un parcours sentimental semé de déceptions, l'homme ne fait ni rêver ni chavirer. Et pourtant, ses défauts sont autant d'atouts pour agacer ou charmer. Il ne trompe pas, il joue cash, il n'a pas un rond en poche, il couche sans aimer, il traîne son amertume dans les rues de Paris avec un aplomb étourdissant. On suit cette lente procession avec intérêt et fascination. Comme le souligne le libraire G. Collard, c'est "un grand frisson de plaisir".

Mortelles voyelles, par Gilles Schlesser
Points, coll. Roman noir, 2012 

24 mars 2012

Un nuage de lait dans votre thé !

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Sarah Trent vient de décrocher un poste de demoiselle de compagnie auprès d'une jeune héritière, Lucilla Hildred, actuellement hébergée chez sa grand-tante dans sa maison de campagne, notamment dans le but de lui changer les idées. Car Lucilla a perdu ses parents, a été retirée de son école et broie du noir parce qu'elle est victime de son imagination. Serait-elle vraiment folle, pense Sarah, qui trouve l'adolescente joyeuse et impertinente, ou tenterait-on réellement de la tuer pour s'emparer de son héritage ?
Des fantômes par ci, des accidents douteux par là... la question ne se pose plus et la tension monte d'un cran. Heureusement son meilleur ami Bertrand vient lui prêter secours, de même qu'un certain John Brown, une vague connaissance de la famille Hildred, qui se prétend entomologiste ou quelque chose comme ça. Son cas pose problème aux yeux de Sarah : serait-il beau parleur ou noble sauveur ? Que cache cet homme séduisant, qui lui fait un peu tourner la tête, alors que Sarah s'est jurée de ne jamais tomber amoureuse de personne ?
Entre secrets de famille et soucis d'héritage, l'intrigue nous offre du déjà-vu parfaitement bien troussé. L'héroïne, Sarah Trent, est une jeune femme moderne et dynamique, elle porte les cheveux courts et a la peau bronzée, elle aime la vitesse et les voitures de course, elle est aussi très indépendante. Sa façon de débusquer les mystères de la Maison Rouge est teintée de prudence, d'instinct féminin et de flegme britannique. On se laisse aisément porter par le rythme de l'intrigue, se surprenant même à ressentir des pics de frisson alors que le climat devient plus tendu, surtout la nuit, dans la petite chambre bleue.
Chaque roman de Patricia Wentworth procure la sensation de renouer avec une vieille camarade, qu'on retrouve avec grand plaisir, et qui ne changera décidément jamais ! La lecture se veut classique, délicieusement surannée, un peu guindée... mais finalement indémodable ! On ne s'en lasse pas.

Cache-cache avec le diable, par Patricia Wentworth
2012, Coll. Grands Détectives chez 10/18  - traduction de Delphine Rivet

23 mars 2012

Comment la disparition d'une momie permet de résoudre l'assassinat d'un politicien...

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Encore un très bon tome des détectives de l'étrange, Andrew Singleton et James Trelawney, de sympathiques trublions, qui rechignent à couler des jours heureux dans leur appartement cossu de Montague Street. A la place, ils aiment débusquer des affaires qui sortent des sentiers battus, et ça leur va plutôt bien.
L'histoire se passe à Londres, alors que le couronnement de George VI se prépare. Une momie disparaît, puis réapparaît en tant que suspect numéro un dans une enquête criminelle, comment est-ce possible ? Singleton alerte aussitôt l'inspecteur Harold Staiton, déjà connu par les initiés.
Et là j'interromps les présentations, car franchement cette lecture invite à la découverte. Il faut peut-être un petit temps d'adaptation, au démarrage, avant de réaliser qu'il ne s'agit pas d'un roman policier comme un autre. Les personnages sont de grands amateurs d'histoires tordues et de théories alambiquées, ils ont l'esprit vif et ouvert à des idées peu répandues. C'est clairement leur marotte, ce qui les stimule et les excite.
A ses heures perdues, Singleton tente aussi de percer le secret qui entoure l'Ordre hermétique de l'Aube dorée, une confrérie à laquelle bon nombre d'écrivains auraient souscrit, mais sans en avouer le but précis. Forcément, ça le titille et il prend un plaisir fou à feuilleter les pages de ses livres, entre deux folles échappées avec son camarade Trelawnay. D'ailleurs, la fin du roman nous montrera une avancée considérable... et sidérante.
Il ne faut pas fermer son esprit à ce qui sort de l'ordinaire et flirte avec le fantastique ou l'étrange pour savourer ces aventures, sinon ce serait peine perdue. Toutefois, on sent la jubilation qu'a l'auteur, Fabrice Bourland, à rédiger ses histoires et à entraîner ses personnages dans des aventures singulières. Sincèrement, c'est communicatif, en plus d'être d'une pure élégance, rythmé, intelligent et entraînant.
Chaque nouveau livre est un rendez-vous, pour moi, incontournable !

Le Serpent de Feu, par Fabrice Bourland
2012, coll. Grands détectives chez 10-18  

23 mars 2012

Meurtre à Shakespeare

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Lily mène une existence simple et sans histoire dans la petite ville de Shakespeare, au fin fond de l'Arkansas. Son métier (femme de ménage) fait d'elle une personne populaire mais discrète, aussi le meurtre de son propriétaire la voit soudainement propulser sur le devant de la scène, ce qui n'arrange pas ses affaires. De plus, deux hommes (l'inspecteur Claude Friedrich et son prof d'arts martiaux) lui manifestent soudain des signes d'intérêt qui la mettent mal à l'aise, ça commence à faire beaucoup pour notre héroïne ! Lily aime maintenir une distance entre elle et les autres, par la faute de son passé qui la hante encore (on découvre les raisons au fil de la lecture, c'est assez éprouvant). En apparence, Lily est une jeune femme froide et mystérieuse, mais parce qu'elle est torturée et fragile au fond d'elle. 
La personnalité de l'héroïne rend quelque part la lecture plus noire et complexe, même si l'intrigue policière est classique et traditionnelle dans sa ligne de conduite (pas d'esbroufe, mais un bon suspense car je n'avais pas deviné le dénouement). Toutefois, Charlaine Harris prend plaisir à décrire le quotidien d'une petite ville américaine, avec sa galerie de personnages et ses anecdotes savoureuses. C'est vraiment pour moi le petit plus qui rend cette série intéressante à découvrir et à suivre car plusieurs personnages sortent du lot et j'ai bien envie d'en savoir plus ! 

Meurtre à Shakespeare (Lily Bard #1) - Charlaine Harris
J'ai Lu, 2012 - traduction de Tiphaine Scheuer 

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7 mars 2012

"Le Peuple de la Nuit, lui, n'est plus rien qu'une ombre, l'écho vague d'un roulement de sabots dans la nuit..."

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Un bon western, saupoudré de culture indienne, de légendes, d'apparitions de fantômes, de vengeance et de liens familiaux... il plaira aux amateurs du genre !
Val est agent du FBI et doit enquêter sur un crime commis dans la région de Navajo Mountain. C'est un territoire des indiens, au milieu duquel le clan White, de riches industriels, a établi sa fortune au prix de gros sacrifices humains. Et c'est à partir de ces vieilles rancunes qui l'histoire d'aujourd'hui semble se construire. L'un des membres de cette famille a été assassiné, et ce n'est qu'un début.
Alors que Val tente de s'imprégner des lieux, de ses mystères et cerne le poids des secrets au gré de ses rencontres, l'enquête se durcit et les meurtres s'enchaînent. Bien malgré lui, notre chargé du gouvernement se retrouve dans le rôle d'arbitre, partagé entre deux camps, entre le coeur et la raison.
Ce roman se lit vite et bien. Val s'avère un flic lamentable qui passe davantage de temps à observer et piétiner, alors que la solution est sous son nez. Il faut croire, aussi, que le jeune homme est un peu parti en quête de lui-même !
La fin du roman se termine dans un voile de brouillard, la perspective est intéressante, les coupables ont été punis, justice a donc été faite, c'est du moins sur ce sentiment qu'on referme le livre qui ne cherche pas à épiloguer.
Je garderai ainsi le souvenir d'une belle atmosphère, dans le sud-ouest américain. Un roman totalement dépaysant !

Les Guerriers de la Nuit, par Jean-Pierre Andrevon
Flammarion, coll. Tribal, 2011 

7 mars 2012

"Lorsque toutes les solutions logiques se sont révélées fausses, il faut chercher dans l'illogique."

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Gare de Lyon, à Paris, un soir de décembre, quelques jours avant Noël. Le TGV 175 s'apprête à partir, les passagers s'entassent dans les wagons, c'est l'effervescence mais ce voyage va étrangement ressembler à un épisode de la Quatrième Dimension.
Rappelez-vous, la série créée par Rod Serling : "Nous sommes transportés dans une autre dimension, une dimension faite de sons, mais aussi d'esprit. Un voyage au bout des ténébres où il n'y a qu'une destination : la Quatrième Dimension."
Super ambiance, bien flippante.
Les acteurs de ce drame sont en fait des adolescents, qui vont basculer dans l'horreur, victimes d'hallucinations (ou pas ?), certains verront des fantômes, d'autres un vampire ou un tueur en série ou même un officier Nazi... Le TGV est lancé à une vitesse éclair, puis c'est la panne, sur un viaduc. La panique monte d'un cran, à bord du train le contrôleur tente de calmer le jeu, mais sa rame est devenue le théâtre de l'enfer : plus d'électricité, plus de vivres, des adolescents qui pètent un câble, il faut gérer les angoisses et les délires des uns et des autres, bref ça s'éparpille dans tous les sens et ça ressemble à une grande foire d'empoigne où on ne sait plus trop ce qu'il faut croire.
Jo Witek a réalisé un véritable tour de force en établissant ce climat oppressant où le surnaturel s'entremêle à une réalité sordide, le mélange est quelque peu déstabilisant, j'avoue, je ne m'y suis pas sentie à l'aise. C'est à la fois stressant et dérangeant, mais je n'ai pas réussi à accrocher même si l'ensemble  n'est pas désagréable à lire non plus. Ma curiosité a été titillée du début à la fin.
Me reste le sentiment d'avoir plongé dans une lecture pas commune et très, trop bizarre. 

Peur Express, par Jo Witek
Actes Sud junior, coll. Thriller, 2012 

24 janvier 2012

“Popularity can be a real headache.”

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Jane se réveille sur un lit d'hôpital sans le moindre souvenir de son accident. Son corps a été retrouvé dans un rosier, une voiture a tenté de l'écraser. Pourquoi, que s'est-il passé la veille au soir ? Jane et ses deux meilleures amies se sont rendues à une party où les choses ont vraisemblablement dégénéré. Le médecin qui s'occupe de Jane pense qu'elle a volontairement enterré ses souvenirs pour ne pas devoir affronter une vérité trop douloureuse, alors commence un long, lent travail de reconstruction. Comme un puzzle dont on assemble les morceaux au petit bonheur la chance. La vie de Jane, populaire, entourée, aimée, choyée, apparaît alors moins glamour et enviée. 
Et très franchement, j'ai beaucoup aimé ! C'est un
 vrai roman à suspense, avec une ambiance à la Gossip Girl (beauté, richesse, amitié et amour en dehors, mais trahison et tromperie en dedans), bref j'étais intriguée, très curieuse, j'ai tourné les pages, j'ai longtemps cru deviner le fin mot de l'histoire, je me suis trompée, mais je n'étais pas loin ! L'auteur fait vraiment planer le doute, on se surprend à remettre en question la sincérité de tous les amis et proches de Jane. Même les nouvelles rencontres, aussi grisantes soient-elles, nous semblent trop belles pour être vraies.
Une lecture redoutable et efficace. 

Hantise, par Michele Jaffe 
Hachette jeunesse, coll. Black Moon, 2011. Traduit de l'anglais par Laure Porché. 

18 janvier 2012

“What’s wrong with you? Are you ill? I forbid you to be ill, wife.”

la suite de Soulless,

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La vie maritale offre à Alexia l'occasion de s'envoyer en l'air, par dirigeable, et de découvrir l'Ecosse et ses kilts, avec un aplomb tout à fait remarquable. Il faut dire que la paranaturelle a déjà frôlé la mort par deux fois, c'en est assez pour rouspéter et fourrer son nez dans les affaires de son mari, de plus en plus cachottier. Alors que tous deux affrontent son ancienne meute de Kingair, un phénomène d'humanisation frappe les créatures surnaturelles, sans raison valable. Comme c'est étrange ! De plus, la meute est rancunière et veut protéger ses secrets, mais Alexia n'en peut plus de faire semblant et brûle de mettre les pieds dans les plats. La connaissant, cela promet d'être virulent. Et de nouvelles rencontres, comme la modiste française, Mme Lefoux, aux allures excentriques, sèment le trouble dans l'esprit de notre héroïne, ça et les déboires sentimentaux de miss Ivy et la soudaine obsession lubrique de sa soeur Felicity, quel chantier ! Je ne sais plus si je suis amoureuse de l'univers de Gail Carriger, ou de ses personnages, ou de l'humour, ou même de l'intrigue bien fournie et mystérieuse, sans oublier le point final, crucial, mémorable, impitoyable. Tout ce que je sais, c'est qu'il ne faudrait pas attendre trop longtemps pour dévorer la suite. Miam !

Changeless (Parasol Protectorate #2) - Gail Carriger
Published April 1st 2010 by Orbit 

Quelques perles :

“I like fish," chirruped Tunstell. 
"Really, Mr. Tunstell? What is your preferred breed?" 
"Well"--Tunstell hesitated--"you know, the um, ones that"--he made a swooping motion with both hands--"uh, swim.”

***

She reached inside the wide ruffle and pulled out a little vial. 
“Poison?” asked Lady Maccon, tilting her head to one side. 
“Certainly not. Something far more important: perfume. We cannot very well have you fighting crime unscented, now, can we?” 
“Oh.” Alexia nodded gravely. After all, Madame Lefoux was French. “Certainly not.”

 

28 novembre 2011

Au coeur des ténèbres

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Septembre 2009. Allison et ses collègues de la librairie Brooks & Peabody sont bloqués dans la salle de repos suite à une attaque de ... zombies ! Toute la ville est tombée entre leurs mains, ils sont six à se demander ce qu'il vient de se passer, d'où est venu le mal, et c'est par l'intermédiaire du blog, spécialement créé par Allison, que nous plongeons au coeur des ténèbres. 
Tout de suite, l'ambiance est stressante, inquiétante, suspecte, démentielle et j'en oublie. Mais déjà on tourne les pages du roman avec avidité, pour savoir, pour comprendre, pour connaître la suite de l'histoire. On a très peur pour Allison et ses collègues, on les trouve imparfaits et fades mais on les aime bien, on est fou de joie de l'arrivée du chien Coquin, on est surpris, écoeuré, perplexe. 
Bon, à ce rythme-là, on s'interroge sur la partie à jouer. Est-ce que tout le roman, soit plus de 400 pages, va se cantonner à la petite salle de repos ? Non, les vivres vont manquer, l'hygiène laisse à désirer, les attaquants vont redoubler d'efforts, il faudra donc bouger. 
Et c'est tant mieux aussi parce que l'intrigue est relancée, les aventures vont s'attacher à Allison comme une seconde peau. C'est intense, carrément flippant, et son blog est un phare dans la nuit, lu par d'autres survivants (quelle surprise ! ils ne sont pas seuls) et parmi eux il y a la mère d'Allison, encore plus étrange et stupéfiant, mais on en redemande. 
Vraiment le tempo du livre est bien mené, on passe par des phases de désoeuvrement, de doute et d'anéantissement à d'autres phases de joie, de rencontre, de promesse et d'espoir. Il y a de l'action, oui, parfois ça frise un peu le ridicule mais la crédibilité n'a plus droit de cité (hein, on parle de zombies à la base!). Contre toute attente, c'est drôle et sarcastique. Enfin tout ça fait un mélange intéressant, la lecture est captivante, seule la fin laisse encore planer le doute, je ne vous dis rien, bien entendu, mais j'aimerais qu'on m'éclaire ! 
Hasta luego, miss Hewitt !

Un blog trop mortel, par Madeleine Roux
Fleuve Noir, coll. Territoires, 2011. Traduit de l'américain par Sonia Quémener.

N.B. : Bof, bof sur le titre français ! Préférez la simplicité du titre original : Allison Hewitt is trapped (a zombie novel) ^-^ 

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