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Chez Clarabel
12 juin 2012

"You never think it's gonna happen to you."

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Londres, 2015. Le gouvernement a décidé de restreindre les dépenses énergétiques et impose à la population une carte avec un quota de 200 points. Au-delà, de sévères réprimandes vous tombent sur le museau, vous passez pour un écocitoyen irresponsable, vous pouvez ramper sous terre, votre cas fait mal aux yeux !

Pour Laura Brown, seize ans, cette restriction entraîne un éclatement familial auquel elle assiste avec effarement et ironie. Elle consigne tout dans son journal, jour après jour. Elle raconte aussi sa petite vie d'adolescente passionnée de musique, de lycéenne qui n'en fiche pas une, et de jeune fille amoureuse de son voisin mais qui semble totalement l'ignorer !

Si le roman cherche à éveiller les consciences concernant notre façon de vivre, notre incapacité à nous limiter et à réfléchir à nos véritables besoins, je trouve que l'intrigue a tapé juste. Par malchance, ce propos a tendance à se noyer parmi le blabla d'une adolescente qui relate son quotidien (se sortir de son lit chaque matin, se rendre à pied à l'école, marcher dans la neige, supporter les pannes d'électricité dans le métro, être plongée dans le noir, assister à la débâcle d'un système qui fout le camp...).

Enfin bref, si vous vous attendiez à un certain sensationnalisme, vous risqueriez d'être déçus ! Certes, on assiste à un début de chaos, certains quartiers sont dépouillés, les manifestations déchaînent les passions et les violences, la météo est détraquée, même la cousine de Laura qui vit aux USA assiste à un soudain revirement de situation qui paraît parfaitement risible. Je crois donc qu'il faut considérer cette lecture comme étant décalée et caustique, beaucoup moins comme un thriller.

Carbon diaries 2015, par Saci Lloyd
Pocket jeunesse, 2012 - traduction de Sylvie Denis 

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11 juin 2012

"Myrnin? Oh yeah. He did a Batman and took off into the night. What is with that guy, Claire?"

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Cinq mois que j'ai lâché prise et me voilà complètement perdue ! Pourtant, ce 5ème tome se veut un parfait enchaînement aux évènements précédents : Bishop cherche à prendre le contrôle de Morganville, Amelie est obligée de replier ses maigres troupes dans la maison de Michael Glass, la tension semble à son comble mais ce n'est que le début !
En effet, les vampires vont être frappés d'un mal étrange, ils perdent le contrôle d'eux-mêmes et sont guidés vers le soleil en sachant parfaitement que cela va les griller sur place. Claire et Eve doivent sauver Michael, avant de retrouver ce fou de Myrnin. Mais tout part en vrille !
Ce cinquième tome est un incroyable fourre-tout : action, rebondissement, confusion, trahison, danger, disparition, suspense et frustration sont donc à prévoir. Il ne manque qu'une pincée de romance pour pleinement remplir le cahier des charges, mais là je reconnais que ça manque un peu. Michael, Eve, Shane et Claire ont tous leurs combats à mener, pas de temps pour la bagatelle, même si nos petits couples se lâchent enfin sur les sentiments en se confessant leur amour profond.
Cette lecture a tiré un trait sur la rigolade et l'oisiveté, trop d'enjeux politiques sont à craindre et nos quatre amis en sont les acteurs de premier ordre, particulièrement Claire, toujours aussi crédible dans son rôle de Wonder Woman, passons...
Enfin bref, ce livre fait office de trait d'union avec le dénouement annoncé (en effet, le 6ème tome correspondrait à la fin du 1er cycle, ouf). Cette série m'est toujours apparue honnête et divertissante, sans toutefois soulever un enthousiasme débordant.
Ceci dit, la lecture est à suivre, puisque la fin nous laisse une nouvelle fois à cran !

Vampire City, tome 5 - Rachel Caine 
Hachette, coll. Black Moon, 2012. Traduction de Alice Delarbre.
en VO : Lord of Misrule

9 juin 2012

So wrong for each other...and yet so right.

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Prise d'une soudaine envie de retrouver mes 17 ans, j'ai opté pour la lecture du roman de Katie McGarry. Outre la vilaine couverture française, j'avais deviné qu'il s'agissait d'une histoire où deux opposés s'attiraient pour vivre une folle romance avec papillons dans le ventre. Certes, tout ça fait partie du programme, mais il y a plus encore : deux parcours bouleversants, avec des familles en vrac et des combats à mener. C'est à peu près ce que ce roman cache, et j'étais ravie !

Au commencement, Echo et Noah doivent travailler ensemble sous la houlette de leur psychologue scolaire. La jeune fille est une ancienne star du lycée, qui n'est plus que l'ombre d'elle-même depuis son séjour à l'hôpital, à propos duquel de folles rumeurs circulent. En vérité, elle vit un drame familial et a perdu la mémoire suite à son traumatisme... Noah, lui, est le caïd arrogant et effronté, avec une réputation de drogué et de débauché. Marqué par la mort accidentelle de ses parents, il a été baladé dans des familles d'accueil minables, en a perdu toute confiance dans les adultes et souhaite désormais se battre pour récupérer ses petits frères.

Ainsi Echo et Noah se détestent, puis vont apprendre à se connaître avant de réaliser qu'ils sont tous les deux sur la même longueur d'onde. Toujours la même rengaine, pense-t-on. De plus, l'histoire est racontée en alternant les points de vue, ce qui fait instinctivement penser aux romans de Simone Elkeles. (Quel régal de se glisser dans la tête d'un garçon aussi complexe et sexy que Noah Hutchins ! On craque, forcément.)

Cette lecture se révèle un vrai tourbillon d'émotions, avec des coups de griffe, des révélations attendrissantes, de doux mots d'amour, de la colère et de la folie, de l'impuissance aussi face à tant d'issues improbables. Forcément on lit tout ça avec la gorge serrée... et on en sort avec le sentiment d'avoir partagé une lecture différente de nos attentes. C'est léger, mais avec une pincée de sentiments forts et sincères. Un joli roman d'amour, mais qui évoque les drames familiaux et leurs conséquences face à la nécessité de retrouver une vie normale. Surprenant, et poignant !

Hors Limites, par Katie McGarry
Harlequin, coll. Darkiss, 2012 - traduction par Isabel Wolff-Perry 

7 juin 2012

"If you're that comfortable with someone, you don't have to talk."

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Après deux ans de vie de bohème, à suivre son père dans ses déplacements professionnels, Mclean découvre à Lakeview une possibilité de se redéfinir elle-même. Désarçonnée par le divorce de ses parents, et surtout par le choix de sa mère de refaire sa vie avec un autre, brisant ainsi l'image idyllique que la jeune fille avait de leur famille, Mclean doit tout réapprendre pour accorder sa confiance et ne plus se cacher sous une fausse identité. Elle trouvera aussi un appui considérable auprès de son voisin, David Wade.

C'est le parfait petit geek fort sympathique, intelligent, avec aussi quelques lubies. Par contre, ses parents lui serrent la vis au moindre dérapage mais ça ne semble pas le perturber plus que ça. Ce petit couple est donc très attachant, pas seulement parce qu'ils sont sur la même longueur d'onde et éprouvent une attirance flagrante l'un pour l'autre, en fait l'auteur a choisi de dessiner leur relation de manière plus banale, en prenant le temps, en construisant quelque chose, au lieu de se contenter d'un coup de foudre qui rend souvent les héroïnes complètement idiotes.

Chaque roman de Sarah Dessen est un rendez-vous important, à anticiper en se frottant les mains. On sait d'avance qu'on va se bercer au son d'une mélodie douce et romantique, tandis que l'histoire, elle, nous apparaîtra encore plus sincère et presque réelle. A chaque fois, l'auteur a ce don pour nous transporter dans son monde. J'aime notamment sa façon de présenter ses personnages, de nous faire partager les moments de complicité, de donner l'impression de faire partie d'un groupe. Et puis la manière d'aborder les problèmes n'est pas truquée, on suit Maclean et ses questions existentielles, son besoin de se retrouver et de faire la paix. C'est tellement ça, simple, vrai, honnête, sans tricherie. Et les lecteurs le comprennent, ils n'en demandent pas davantage, juste voler un bout de vie avant de refermer le livre.

Te revoir un jour, par Sarah Dessen
Pocket jeunesse, 2012 - traduction de Véronique Minder 

15 mai 2012

☼ Flash ☼

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Kasper est un geek contrarié, obligé par sa mère de rejoindre le monde réel. Il se traîne alors jusqu'au pub du coin où il rencontre la jolie Amanda, celle pour qui il avait le béguin à l'école. La pauvre chérie a la mine défaite, son amoureux vient de lui faire passer un mauvais quart d'heure, Kasper décide alors d'intervenir et se sauve avec Amanda à l'autre bout du pays.

Leur fuite va s'étaler sur les 300 pages du livre, depuis Hirtshals au nord du Danemark jusqu'à l'île de Mon, où Katrine fête son anniversaire exclusivement entre filles, sauf exception, Erik, le fils de la meilleure amie de sa mère, invité impromptu qui ne devrait pas déranger car le garçon a récemment avoué qu'il était homo. Toutefois, derrière cette histoire, s'en cache une autre... plus cocasse. Erik a menti pour échapper à la tendresse collante de Pernille, dont la cousine Kira se demande si sortir avec son meilleur ami Markus serait une bonne idée, ou ne vaudrait-il pas mieux se contenter d'une relation sans ambiguité et s'en porter à merveille.

Il y a aussi Anne qui vient de rompre avec Sebastian et qui s'en veut, surtout lorsqu'elle apprend qu'il souffre de cette rupture en commettant les pires bêtises, elle court toute la soirée après lui, finit à l'hosto avec une épaule en vrac, rencontre Salem, un voyou au coeur tendre qui mobilise ses potes pour retrouver l'ex, ce dernier étant complètement éméché, planqué dans une boîte de nuit, en train de peloter une copine d'Anne. Triste tableau.

Tous ces personnages vont et viennent, au gré de la lecture, qui défile comme une séance de diapositives qu'on regarde en toute convivialité. Ce sont des histoires qui dressent un portrait d'une génération qui a soif de rêver, d'aimer, de grandir et qui souffre ou se trompe parce que ça fait partie du lot aussi. Ce n'est pas toujours facile de s'y retrouver, heureusement la présentation au début est précieuse pour recoller les morceaux. On trouvera à travers cet étalage d'aventures cocasses, sentimentales, amoureuses ou amicales des moments drôles ou graves, des préoccupations qui concernent les jeunes d'aujourd'hui et un moment de dépaysement agréable sans être inoubliable.

Flash, par Mette Finderup
Bayard jeunesse, 2012 - traduit du danois par Hélène Hervieu 

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14 mai 2012

Girl Scouts for psychopaths.

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J'ai dévoré ce roman en quelques heures, la preuve qu'il est redoutable, bien ficelé, entraînant et haletant. Au départ, pas facile de démêler le vrai du faux : une fille meurt, revient sous la même apparence, sauf que ce n'est pas elle, et pour cause c'est sa jumelle ! Sutton serait morte, la scène a été filmée, diffusée sur le net, Emma la découvre par hasard, réalise alors qu'elle a une soeur dont elle ignorait l'existence, prend aussitôt contact avec elle, et c'est là que tout dérape. Sutton a disparu, tous ses amis se trompent sur Emma dès lors qu'elle apparaît à Tucson, cette dernière ne peut affirmer le contraire car ses papiers ont été volés et un message l'avertit de garder le secret.

Han, han, ça démarre très fort ! Le roman prend en effet une tournure inquiétante et angoissante, et plus on avance dans l'histoire, plus on découvre que Sutton était une garce finie, que ses copines et elle jouaient un drôle de jeu basé sur des blagues scabreuses, que cela a provoqué des conséquences irrémédiables, dont le meurtre de la jeune fille. Et c'est d'autant plus bizarre, ou sordide, car l'esprit de Sutton est présent à travers celui d'Emma, qui l'ignore, la Reine déchue observe donc la scène à travers les yeux de sa soeur, la mémoire en vrac, mais voulant à tout prix des réponses. Comment vous dire ? C'est flippant. Tout simplement.

A l'instar d'Emma, on comprend qu'elle vient de se glisser dans une existence de rêve en apparence, alors qu'il semblerait que tout est faux, que le danger est partout et qu'elle doit prêter ses traits à une soeur jumelle dont elle découvre la nature perverse et démoniaque avec effroi et écoeurement. De plus, il est trop tard pour reculer et Emma veut démasquer la vérité. Elle souhaite tout de même venger la mort de Sutton, mais cela s'annonce fielleux, critique et déstabilisant. J'ai adoré ce roman, au climat terrifiant et tellement prenant, j'ai vraiment hâte de découvrir la suite !

The lying game, tome 1 : Tu es moi, par Sara Shepard
Fleuve Noir, coll. Territoires, 2012 - traduit par Isabelle Troin 

14 mai 2012

“Teenagers, as everyone knows, tend to believe they are immortal.”

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Elizabeth s'est noyée en tombant du paquebot où avait lieu sa soirée d'anniversaire avec ses amis. C'est son fantôme qui va tenter de comprendre ce qu'il s'est passé car Elizabeth n'a aucun souvenir des dernières heures de sa vie. Elle est accompagnée d'Alex, un garçon décédé un an plus tôt, lui aussi erre sans savoir pourquoi. Ensemble, ils vont remonter le fil des souvenirs de la jeune fille, suivre ses proches, découvrir des petites choses déplaisantes, comme souvent dans de pareilles situations où se nichent des vérités cachées, des jeux troubles et dangereux...

Elizabeth était une fille brillante, mais peste. Elle était entourée d'une bande de lycéens riches et populaires, elle n'accordait jamais un seul regard aux médiocres, dont faisait partie Alex. S'ils sont tous les deux réunis dans la mort, ce n'est pas un hasard et c'est ce que l'histoire va nous faire découvrir au fil des chapitres. Le climat est donc suspicieux et tendu, même si le fond n'est pas d'une grande originalité non plus, on retrouve une jeunesse dorée en façade, mais craquelée de l'intérieur, qui risque de voler en éclats sous le poids des tromperies et des remords.

Ce roman s'inscrit dans la lignée de ses semblables : l'atmosphère est poignante et pleine de mystères, les indices sont distribués au compte-goutte, les doutes vont et viennent, le dénouement manque un peu de surprises sauf si on a moins l'expérience de telles lectures. J'ai presque aimé, parce que j'ai tout de même trouvé que l'histoire se traînait, l'héroïne n'est pas sympathique en dépit de sa prise de conscience tardive, les figurants font sérieusement flipper et l'histoire se veut touchante mais peine à émouvoir. En somme, c'est une histoire de fantôme qui tombe un peu à l'eau et qui a du mal à tirer son épingle du jeu, alors que l'idée générale est tentante.

Reste avec moi, par Jessica Warman
Fleuve Noir, coll. Territoires, 2012 - traduction de Michelle Charrier  

10 mai 2012

The Name of the Star

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Débarquant de sa Louisiane natale, Rory compte profiter de son année scolaire pour parcourir la ville de Londres. Mais au même moment, un crime horrible vient d'être commis pas loin de son école, un crime dont la mise en scène n'est pas sans rappeler les actes du célèbre Jack the Ripper. Rory fait peu de cas de cette affaire et de la presse, à la place elle se familiarise avec sa nouvelle vie à Wexford, son pensionnat anglais. Et c'est son train-train quotidien qu'on suit avec moult détails, non dénués d'intérêt bien sûr.

Très clairement, ce roman apparaît faussement monotone, chuchotant une bande sonore envoûtante, très discrète, et qui confirme l'idée que l'ambiance n'est pas qu'anodine, mais sombre et flippante. L'enquête criminelle à laquelle Rory va joindre sa participation bien malgré elle occupe peu à peu le terrain, sans toutefois crever l'écran, j'ai particulièrement aimé cette façon de faire, en distillant les indices, en plaçant délicatement les pions sur la carte, le reste n'est qu'attente. On a aussi un roman très adolescent dans l'esprit, avec des préoccupations toutes simples, comme le fait de se retrouver nouvelle ou étrangère à l'école, de bûcher ses leçons, de sortir entre amis ou d'avoir un béguin pour un garçon. Pas de romance au programme, ce n'est pas un mal non plus.

Ce roman a décidément beaucoup de choses à partager, et à faire découvrir. Le mieux, c'est d'accepter de suivre le rythme nonchalant, de glisser ses pas dans ceux de Rory, une héroïne en apparence ordinaire, qui va se découvrir des facultés qui risquent de tout bouleverser. D'ailleurs, plus on avance dans l'histoire, et plus on quitte la sphère du laisser-faire pour entrer dans une gamme plus fantastique. C'est surprenant, mais très bien amené. Maureen Johnson prouve ici qu'elle sait raconter des histoires et se renouveler. C'est en effet très différent des lectures, aussi plaisantes soient-elles, de Suite Scarlett ou 13 Little Blue Envelopes. C'est ensorcelant, c'est mystérieux et c'est totalement dépaysant.

Hantée, tome 1 : Les Ombres de la ville, par Maureen Johnson
éd. Michel Lafon, 2012 - traduction de Maud Desurvire 

7 mai 2012

"Entretenir l'espoir n'avait aucun sens."

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Cam est atteinte d'un cancer incurable, il ne lui reste plus que quelques mois à vivre, et c'est à Promise, petite ville du Maine, réputée pour accomplir des miracles, que sa mère et sa soeur choisissent de s'établir pour y passer le temps qu'il faut.
Mais Cam est une adolescente sarcastique et rabat-joie, elle se veut réaliste et blindée, refuse d'entretenir le moindre mythe. Son attitude exaspère ses proches, décidés à lui démontrer qu'à Promise les miracles existent bel et bien. Et c'est vrai que leur nouvelle existence y ressemble : Cam se sent en meilleure forme, elle a beau trouver des explications métaphysiques aux évènements hors du commun, elle commence peu à peu à douter et à croire en l'impossible.
Elle a aussi une petite liste secrète des choses à accomplir avant de mourir : voler des trucs débiles, coucher avec un garçon, briser les rêves de sa frangine, se comporter comme une adolescente de son âge, normale. C'est la partie de l'intrigue qui m'a fait rappeler le roman de Jenny Downham, Before I die. La seule différence, ici, c'est que Campbell est une héroïne qui contient sa rébellion à un degré dérisoire. Elle n'attend pas la mort avec impatience et soulagement non plus, c'est juste son sens de l'ironie qui fait sa force, sans la rendre insensible ou insupportable pour autant.
Campbell est une héroïne à laquelle on s'attache obligatoirement, sa famille aussi est très drôle, et la vie à Promise est une vraie carte postale. Pendant trèèès longtemps, on se prête à y croire, à espérer, à sourire face à l'évolution de la jeune fille. Elle va notamment vivre une très jolie histoire d'amour, c'est mignon comme tout, ça n'occulte pas le reste, la maladie reste présente, la mort aussi, et parfois on se surprend à pleurnicher et à éclater de rire en alternance.
Ce roman est source d'effets secondaires imprévisibles, croyez-moi, mais c'est un très beau moment de lecture qu'il nous offre. Il est très doux, pas du tout cucul-la-praline, et il procure un effet bulle bénéfique, c'est douloureux de tourner la dernière page !

La fille qui ne croyait pas aux miracles, par Wendy Wunder smileyc002
Hachette, coll. Black Moon, 2012 - traduction de Raphaële Eschenbrenner  

19 avril 2012

“I'm not stupid, stupid. Leave this whole thing in my extremely capable and well-manicured hands.”

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On ne pourra pas reprocher à ce tome d'apporter des solutions faciles et précipitées, parce qu'il faut reconnaître que l'histoire s'étire un peu en longueur (c'est le risque, quand on se lance dans une série à rallonge, snif !). Nous retrouvons donc Zoey en sale posture : son âme a été brisée et s'est envolée vers l'Au-Delà tandis que son enveloppe corporelle est restée sur Terre. Il va sans dire que ses jours sont comptés et que tous ses proches sont désespérés, mais déterminés à la sauver. Stark décide donc de la rejoindre, et c'est Aphrodite, assistée de Stevie Rae (je ne me résous pas à la considérer en tant que Lucie dans l'édition française), qui va lui apporter toutes les combines.

Bon, rien ne se déroule en un claquement de doigts, c'est long mais ça permet aux auteurs de développer une belle mythologie, originale et enrichissante. Par contre, j'ai trouvé l'ambiance bizarre, plutôt spirituelle en fait, comme une conséquence aux évènements dramatiques qui bouleversent la série. On suit une Zoey éplorée, bouleversée d'avoir perdu son meilleur ami, préférant se réfugier dans son cocon pour ne pas affronter la triste réalité. Stark démontre aussi un formidable sens de l'honneur et du sacrifice, j'avais déjà souligné ô combien sa dévotion m'effrayait un chouïa... ça se confirme ici !

Livrée à elle-même, Stevie Rae se révèle une personnalité marquante et pratiquement incontournable, et bien entendu elle est confrontée à ses propres tourments sentimentaux, là je ne suis pas sûre d'adhérer à la sauce, mais Rephaïm est tout de même un être fascinant. Grand absent, Kalona n'en demeure pas moins impérieux et redoutable, tout comme Neferet, qui tisse sa toile en coulisses. Bref, cette série n'en finit pas de surprendre et de varier les tonalités dans sa gamme d'émotions... On passe des doutes à l'inquiétude, de la tristesse à la morosité, de l'ennui à l'excitation. Ce n'est probablement pas le meilleur tome lu jusqu'à présent, mais l'intrigue est toujours prenante.

House of Night #7 : Burned - P.C. Cast & Kristin Cast
en VF : Brûlée - traduction de Julie Lopez - Pocket jeunesse, 2012

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