Les Fantômes d'Eden (Paul Becker #2), de Patrick Bauwen
Quel excellent roman !
L'histoire a des faux airs de Ça du Maître King et mêle un drame survenu durant l'enfance des personnages à un meurtre qui viserait l'un d'eux des années plus tard. Par contre (et heureusement) c'est beaucoup moins glauque et le suspense nous tient en haleine de bout en bout.
Le livre s'ouvre sur l'enterrement de Paul Becker, le héros de Monster. Mais l'auteur est rusé et sort un petit lapin de son chapeau de magicien. Je ne vous dis que ça... Et ça le fait.
Les questions se bousculent, le pourquoi du comment. L'alternance entre les époques également est fluide. Le capitaine du navire tient bon la barre et nous fait vivre une traversée palpitante !
J'ai nettement préféré celui-ci à son précédent. Malgré le temps annoncé (dix-sept heures et plus...), je n'ai pas vu le temps passer. Par contre la voix du lecteur est toujours horripilante pour interpréter les rôles féminins. Et même pour le couple homo, c'est limite car trop effiminé.
©2014 Albin Michel (P)2017 Audible Studios
- Lu par : Antoine Tomé
- Série : Paul Becker, Volume 2
- Durée : 17 h 52
Paul Becker est au fond du gouffre. Obèse, divorcé, dépressif, ruiné. Il échappe miraculeusement à une tentative de meurtre alors qu'il s'est réfugié dans le parc de Yellowstone pour tenter de se refaire une santé.
Mais il laisse croire à sa mort et se lance dans une enquête méticuleuse qui l'oblige à exhumer ses souvenirs d'enfances et les énigmes de son passé en Floride dans les années 70 pour découvrir qui a commandité son meurtre et pourquoi.
Alternant le récit de l'adolescence de son héros, des frasques de sa petite bande d'amis en mal d'aventures, et celui de la traque de son "meurtrier", Bauwen nous embarque dans une aventure pleine de rebondissements.
⭐⭐⭐.5
Cari Mora, de Thomas Harris
... tout simplement, inconsistant !
Un riche malfrat cherche à mettre la main sur le magot de Pablo Escobar et parvient à bidouiller un tournage quelconque pour entrer dans la villa inaccessible au public. Seulement les lieux sont gardés par l'héroïque et redoutable Cari Mora (passé difficile, nouveau départ et études de véto). Qu'à cela ne tienne. Le commanditaire a rassemblé plusieurs margoulins autour du projet, tous sans foi ni loi, dont le protecteur de la jeune femme, et tous prompts à sceller des pactes qu'ils vont fausser sans retenue.
En fait ce roman raconte l'histoire d'un braquage qui vire au casse-tête et qui ressemble à une mascarade avec ses personnages caricaturaux & ses retournements de situation surévalués. C'est assez mal dosé, surtout. On se retrouve avec une histoire qui se voudrait nerveuse et méchante... mais qui ne produit qu'une sensation de platitude désolante.
Au final, tout n'est que légende. Pablo Escobar, Cari Mora, Thomas Harris... oubliez tout. Que de la poudre aux yeux. Sans son illustre signature, ce roman aurait été une simple distraction - passable et quelconque - pas loin de passer inaperçue !
C'est ennuyeux.
©2019 Calmann-Lévy (P)2019 Audiolib
- Lu par : Antoine Tomé
- Durée : 7 h 25
C'est toujours difficile, quand on est une femme, d'écouter Antoine Tomé car il n'arrive pas à ajuster la voix des rôles féminins. Comme il se trompe, cela rend les personnages creux et ridicules. C'est désormais une triste habitude... à laquelle je refuse de plier ! Un effort, svp.
L'Égarée, de Donato Carrisi
Point final d'une trilogie entamée avec Le Chuchoteur puis avec L'Écorchée, ce roman m'a premièrement désarçonnée car il n'y avait aucune trace de Mila Vasquez ni le moindre éclaircissement sur ce qu'on avait fait miroiter.
Ceci dit, la lecture n'a pas longtemps souffert de cette contrariété et j'ai vite mordu à l'hameçon en focalisant mon attention sur l'histoire de Samantha Andretti, une disparue qui refait surface au bout de 15 ans. Un psychiatre à son chevet cherche à comprendre le dédale dans lequel elle s'est perdue. La police veut mettre la main sur son tortionnaire. Et un détective privé reprend du service pour solder la dette qu'il a vis-à-vis de la famille.
Globalement le roman est angoissant, pesant et affolant. Carrisi a coché chaque case du cahier des charges pour produire un thriller contemporain efficace. L'affaire est lourde, l'enquête brumeuse. Bref. La lecture nous glace le sang dans les veines mais le pompon revient aux derniers chapitres. Ou comment l'auteur nous retourne le cerveau avec virtuosité.
Sans trop en dévoiler, c'est excellent ! J'aurais pu parier que c'était joué d'avance... et puis je hausse les épaules de bonne grâce. Voilà. La boucle est bouclée. On redresse le museau et on respire un bon coup. Cette trilogie vaut qu'on s'y arrête malgré les atrocités qu'elle contient et sa galerie de personnages cabossés. Elle incarne le Mal là où on ne s'y attend pas et cette perspective est à elle seule sidérante donc redoutable.
©2018 Calmann-Lévy. Traduit par Anaïs Bouteille-Bokobza. Titre VO : L'Uomo del Labirinto (P)2019 Audiolib
- Lu par : Antoine Tomé
- Série : Le chuchoteur, Volume 3
- Durée : 8 h 50
Grande lectrice de livres audio, j'ai appris à reconnaître les voix et faire le tri parmi les comédiens - Antoine Tomé figure hélas sur ma liste noire. Désolée. Mais sa propension à caricaturer les personnages féminins est insupportable. C'est crispant comme pas possible. Il faut écouter la Trilogie Bill Hodges de Stephen King pour s'en rendre compte. Imaginez une intrigue pétrifiante avec une intonation nasillarde - non, vraiment - c'est éreintant. Pour cette fois, le roman étant relativement court, j'ai vaincu mes réticences et passé un bon moment.
PS : À quand la suite des aventures de Marcus le prêtre amnésique (cf. Le tribunal des âmes) ? Roman lu par Jean-Michel Vovk.
Fin de ronde, de Stephen King
Brady Hartsfield, alias Mr Mercedes, est de retour ! Nous l'avions abandonné sur son lit d'hôpital, dans un état végétatif irréversible, mis k-o par Bill Hodges et ses acolytes. Certaines révélations dans Carnets Noirs (Tome 2) avaient toutefois ébranlé nos certitudes pour finalement se confirmer et éprouver nos nerfs dans ce dernier tome de la série.
Car - OUI - Brady Hartsfield est plus redoutable que jamais. Son esprit n'est pas mort et a déjà élaboré sa vengeance contre l'ancien flic à la retraite. Son but : en finir avec le massacre du City Center, hanter les rescapés et les pousser au suicide... Tout ça, tout ça. L'étendue de son pouvoir est hélas sidérante, l'engrenage actif et efficace, les victimes tombent comme des mouches. Complètement obsédé par ce taré, Bill Hodges ne cesse de vagabonder dans les couloirs du Kiner Memorial pour s'assurer du coma de Brady, scrutant la moindre évolution pour le livrer à la justice, mais peine perdue. Le docteur Babineau a d'ailleurs interdit de séjour le détective dans son service... histoire d'avoir les coudées franches pour ses étranges expérimentations. Bref.
Au fur et à mesure de la lecture, on plonge plus concrètement dans les méandres du cerveau ravagé de notre désaxé, on suit également les tourments personnels de Bill (ses douleurs abdominales et ses pertes d'appétit ne sont pas anodines) et on retient un cri d'horreur à la découverte de la manipulation mentale capable de frapper vite et fort (on ne répètera jamais assez la dangerosité des écrans et la fascination hypnotisée qu'ils suscitent). Globalement le roman est bon et se lit avec rapidité car le rythme, l'énergie, le suspense ne manquent pas. Seule la fin est décevante - après une remarquable et progressive montée en tension, le roman s'essouffle et opte pour un dénouement convenu. Une solution hélas récurrente. C'est ainsi. Malgré tout, ce dernier tome opte pour l'originalité en mêlant avec ingéniosité le thriller au fantastique et en proposant une intrigue tour à tour nébuleuse et captivante. Un rendez-vous imparable.
Techniquement, Antoine Tomé reprend du micro pour Audiolib et nous ressert cette vilaine manie de donner aux rôles féminins des voix particulièrement hystériques - cf. Holly Trelawney, l'associée de Bill Hodges - ce qui provoque instinctivement une réaction épidermique. Résultat, je ne pouvais plus encadrer ce personnage, bien malgré elle, car j'étais incapable de faire abstraction de l'incarnation donnée par le jeu du comédien. Cette composition exagérée devient une expérience grinçante pour les oreilles (Monster de Bauwen, L'écorchée de Carrisi, Que ta volonté soit faite de Chattam). Plus de modération, moins de singerie, merci ! ☺
©2016 / 2017 Éditions Albin Michel / Audiolib. Traduit par Océane Bies et Nadine Gassie
(P)2016 Audiolib / Texte intégral lu par Antoine Tomé (durée : 14h 03)
Trilogie Bill Hodges disponible en téléchargement sur Audible
Carnets noirs, de Stephen King
Bill Hodges est de retour ! Flic à la retraite, reconverti détective pour tromper son ennui, l'homme a pris part à l'arrestation de Mr. Mercedes et se retrouve à nouveau impliqué dans une traque infernale en compagnie de ses fidèles assistants, Holly et Jerome. Mais ne précipitons pas notre affaire, car le trio intervient assez tardivement dans l'histoire, laquelle nous a d'abord introduit un pauvre type frustré, qui déboule chez son auteur préféré, l'arme au poing, pour faire main basse sur le contenu du coffre-fort et saisir sa collection de carnets noirs. Morris Bellamy est en effet obsédé par la série à succès de John Rothstein, celle des aventures de Jimmy Gold, bouclée en trois tomes, et dont la fin n'a absolument pas convaincu notre lecteur assidu. Ayant pris connaissance de l'existence d'une suite, cachée, le gars a craqué et perdu tout contrôle. Envoyé en prison, il passera des années à rêver de son trésor enfoui. Seulement voilà, la malle a été découverte par un gamin, Peter Saubers, considérant là une véritable aubaine pour sauver ses parents de la banqueroute.
Après cette brillante entrée en matière, lente, longue, pointilleuse et nécessaire, on retrouve les rouages d'une littérature policière assez classique, où l'auteur excelle à planter une ambiance et esquisser des personnages désaxés franchement inquiétants. Une fois tous ces éléments en place, il est facile de se fondre dans la lecture et d'en suivre la cadence imposée. La lecture audio est également agréable et envoûtante (même si le défaut d'Antoine Tomé reste et demeure son interprétation des voix féminines beaucoup trop crispante). Ce sont ainsi 14 heures d'écoute palpitante et entraînante. Il faut dire ensuite que l'histoire sert ici d'exutoire au concept de la création littéraire, la barrière entre le lecteur et l'auteur, la fascination obsédante des fans, le pouvoir de l'imaginaire, l'étincelle nécessaire pour inventer et embarquer un public (un bon lecteur ne fait pas forcément un bon auteur). Ce retour sur le pouvoir de la fiction, près de 30 ans après Misery, pointe ainsi du doigt tous les changements et les comportements de notre société en mal de sensations... Par contre, l'auteur s'est de nouveau planté dans son dénouement, expédié trop rapidement et sans grande surprise. Seule la brève apparition de Barry Hartsfield sert de teasing racoleur et troublant.
Texte lu par Antoine Tomé pour Audiolib, Avril 2016 (durée : 14h 39)
Traduit par Océane Bies & Nadine Gassie pour les éditions Albin Michel (Finders Keepers)
Mr. Mercedes, de Stephen King
Délaissant le fantastique pour le polar, Stephen King nous propose une trilogie répondant à tous les codes du genre, selon une parfaite maîtrise de la mise en scène et de l'attente anxieuse, dont voici le premier volet.
Un an après le massacre de la Mercedes lancée à vive allure sur une foule de badauds, Bill Hodges, qui avait enquêté sans succès sur l'affaire, reçoit la lettre d'un individu revendiquant fièrement être l'auteur de la tuerie. C'est plus qu'une insulte pour notre flic désabusé et en retraite. Le but de la missive était de le pousser au suicide (notre homme file un mauvais coton) mais produit l'effet contraire en le convainquant de reprendre du service pour débusquer cette ordure. On connaît d'ailleurs son identité, Barry Hartsfield, un pauvre type flanqué d'une mère alcoolique et qui souffre passablement du syndrome Norman Bates (on se comprend). S'engage alors un duel sans pitié, via une messagerie sur internet et une série de provocations bêtes et méchantes. Hodges et Barry sont obsédés l'un par l'autre et résolus de faire tomber leur adversaire, en s'improvisant tour à tour proie et chasseur. Ce jeu de dupes est assez stressant, souvent déroutant, mais franchement captivant.
L'écoute du livre audio dure pas moins de 16 heures - un sacré marathon - et adopte l'allure d'une course folle et infernale. On se glisse dans la peau des personnages, on suit leurs enquêtes, on tente aussi de cerner leurs motivations mais on n'évite pas les pièges. Le final aussi est tiré au cordeau et s'égrène comme un interminable compte à rebours. C'est super angoissant et habilement accrocheur, pour servir un dénouement passablement dégonflé, lâche et convenu. Un peu décevant, le King... Et même si je trouve que son héros manque de prestance et d'empathie, j'aurais plaisir à le retrouver dans deux autres aventures au suspense bien troussé et aux émotions fortes garanties. C'est noté.
Audiolib / Août 2015 ♦ Texte lu par Antoine Tomé (durée : 16h) ♦ Traduit par Océane Bies et Nadine Gassie pour les éditions Albin Michel
Que ta volonté soit faite, de Maxime Chattam
Cette lecture a été pour moi affreusement perturbante, je n'y ai trouvé aucun plaisir à suivre la folie obsessionnelle d'un détraqué sexuel dans le cadre d'une petite ville américaine. Alors forcément on pense à Stephen King (qui n'a pas son pareil pour dépeindre les ploucs), mais M. Chattam a voulu dépasser le maître en forçant le trait. Sincèrement c'est lourd et parfois indigeste.
Sitôt qu'on s'éloigne du personnage de Jon Petersen, on découvre la routine d'une petite bourgade du Midwest, à Carson Mills, sa communauté, son shérif, les croyances religieuses et les secrets enfouis. Un tableau plus commun, presque idyllique, fidèle à ses racines, même si l'envers du décor est plus amer, la peinture reste dépaysante et plutôt agréable à découvrir. Cela n'a toutefois pas suffi à effacer toutes ces scènes d'horreur, décrites dans un style pompeux et écœurant, où on se sent voyeur et déplacé. Franchement nauséeux.
Lue à haute voix par Antoine Tomé, cette histoire paraît encore plus abjecte et affligeante (imaginez les scènes de viol surgir de la station d'accueil de l'iPod ! ... hyper inconfortable à écouter). De plus ce lecteur pour Audiolib maîtrise mal les voix féminines et les voix d'enfants. Il faudrait penser à une alternative.
Audiolib, avril 2015 ♦ texte lu par Antoine Tomé (durée : 8h 58) avec l'autorisation des éditions Albin Michel
Monster, de Patrick Bauwen
Médecin urgentiste dans une petite ville de Floride, Paul Becker accueille un drôle de type que vient d'arrêter son ami policier, Cameron Cole, mais l'individu tente de s'échapper, retourne le cabinet puis est embarqué sans ménagement, laissant derrière lui un téléphone portable. Lorsque celui-ci sonne, Paul répond bêtement et bascule alors dans le terrier du lapin d'Alice !
Un inconnu le menace, son épouse et son fils disparaissent, son père surgit du passé, un enfant est kidnappé, un réseau pédophile est mis à jour, la police est sur les dents, Paul est soupçonné, il doit fuir, se cacher et affronter une force invisible, mais déterminée à lui rendre la vie infernale. Pourquoi, comment ? Bah, c'est ce qu'on se demande aussi.
Cela paraît gros, aberrant, trop facile et attendu, mais c'est paramétré exprès pour agripper le lecteur et rendre le récit happant, inquiétant et accrocheur. Cela se lit vite et bien, dans un registre divertissant, avec sueurs froides et pis tout ça. Par contre, ce n'est pas non plus aussi stupéfiant ni saisissant qu'on aurait pu le croire (trop de critiques dithyrambiques !), j'en avais certainement trop espéré, et au final j'ai trouvé ça limite présomptueux.
À la technique, c'est Antoine Tomé qui lit cette histoire aux allures cauchemardesques et aux ambitions vertigineuses. Il joue subtilement le jeu lorsqu'il se contente d'être le narrateur externe, car dès lors qu'il interprète les voix et les dialogues, au secours, c'est une horreur ! On se croirait dans un dessin animé au doublage ridicule, c'est franchement risible, insupportable et très décevant.
Audiolib, janvier 2009 ♦ texte intégral lu par Antoine Tomé (durée : 14h 22) ♦ éditions Albin Michel, 2009 ♦ Prix Maison de la Presse
L'écorchée, par Donato Carrisi
Ce livre N'EST PAS la suite du Chuchoteur, simplement on retrouve le personnage de Mila Vasquez sept ans après cette terrible histoire. Les conséquences sur la jeune femme ont été tout aussi dévastatrices, marquée à vif, solitaire, secrète, acharnée à retrouver des personnes disparues, coincée dans son bureau des Limbes, ne parlant à personne, vivant cloîtrée dans son petit appartement, où elle ne fait que passer pour dormir et déposer un repas chaud au SDF du coin... Bref, le portrait n'est guère réjouissant ! C'est tout le mal de ce livre, les personnages filent le bourdon et ne donnent pas envie de s'attacher à eux. Pour les besoins d'une nouvelle enquête, Mila va rencontrer Simon Berish, un flic paria, pourtant considéré comme étant le meilleur agent capable de faire parler le moindre suspect. Ensemble, ils se lancent aux trousses de Kairus, un individu du passé, de nouveau sur la brèche. Ambiance sombre, poisseuse, où l'on se surprend à louvoyer entre les couloirs labyrinthiques d'une intrigue perverse et alléchante... On passe un bon moment de lecture, poussé par une fascination morbide et dérangeante, mais en reconnaissant en notre for intérieur que le résultat n'est pas aussi surprenant que la 1ère fois (le schéma aurait tendance à se répéter) ! Impossible, toutefois, de ne pas envisager de lire le prochain roman, au vu de la fin ouverte et intrigante... Sueurs froides garanties ? oh oui.
Audiolib, février 2014 ♦ texte intégral lu par Antoine Tomé (durée d'écoute : 11h 35) ♦ traduit par Anaïs Bokobza pour les éditions Calmann Levy
Audiolib lu par Antoine Tomé, qui double de nombreux acteurs américains comme John Travolta ou Dennis Quaid, il impose une gravité et un rythme lancinant assez convaincants (par contre, les voix d'Alice et Inès sont parfaitement risibles). Encore un qui échoue au test des voix féminines, bien que celle de Mila n'est pas du tout irritante, et assez passe-partout !