23/10/15

Le Collège Lovecraft, Tome 1 : Professeur Gargouille, de Charles Gilman

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Chouette bouquin que voilà ! Sa couverture à effet d'optique est clairement un appel du pied pour les amateurs d'histoires qui font peur. Imaginez un collège ultramoderne qui vient à peine d'ouvrir ses portes en vantant ses équipements et ses services à la pointe des nouvelles technologies et où une nuée de rats blancs bondissant des casiers des élèves se met à galoper dans les couloirs, le jour même de la rentrée... Matteo Debb, notre jeune héros passionné de récits fantastiques, en reste comme deux ronds de flan, comme lorsqu'il retrouve son tortionnaire de toujours, Glenn Torkells, ou son professeur de sciences, l'étrange Garfield Gouille, dont le régime alimentaire donne quelques sueurs froides.

L'histoire est d'entrée de jeu étonnante et assez saisissante d'effroi, mais n'a pas fini de nous surprendre. En explorant les couloirs de son collège, dont la magnifique et gigantesque bibliothèque, Matteo fait la connaissance d'une jeune fille de son âge, Karina Ortiz, qui l'encourage à dépasser ses peurs et ses doutes, alors même qu'une créature se faufile dans son sac. C'est seulement de retour chez lui, après bien des émotions, que la surprise sera au rendez-vous ! Et c'est tout aussi incroyable que ces événements étranges surviennent dans la vie du garçon, pourtant ordinaire et craintif, et le poussent à agir en première ligne. Lorsqu'une fille de sa classe est portée disparue, Matteo a déjà un pied dans l'engrenage et se lance dans une enquête improbable, en compagnie d'alliés tout aussi inattendus !

La lecture est entraînante, riche en aventure et en bizarreries qui ne manqueront pas de combler les aficionados de la collection Chair de Poule de R.L Stine par exemple. C'est aussi un roman court (175 pages), écrit dans un style alerte et agréable, où l'on bascule dans une dimension autrement plus fantastique qu'une intrigue basique pour collégiens solitaires et balbutiants, victimes de harcèlement scolaire. Et tant mieux. La lecture tient ses promesses et vous ouvre les portes d'un monde parallèle avec savant fou, esprits démoniaques et créatures étranges. La série compte 4 titres, avec autant de vilaines couvertures (avis personnel) qui tapent néanmoins à l'œil et attirent de façon efficace le public. Un truc de jeunes, quoi. ^-^

Bayard jeunesse / Septembre 2015 ♦ Traduit par Marie Leymarie (Professor Gargoyle - Tales from Lovecraft Middle School #1)

Lovecraft

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11/06/15

Lucas et les Machines extraordinaires, de Lissa Evans

Lucas et les machines extraordinaires

@ crédit photo : Le lapin blanc

À seulement dix ans, Lucas Hutin en paraît beaucoup moins, du fait de sa petite taille. Pire, il vient d'emménager dans la ville natale de son père, à Beeton, en plein été, dans une maison minuscule, avec pour voisines trois chipies qui passent leur temps à l'épier et écrire des sornettes à son sujet dans leur journal à potins.

Pour se changer les idées, il se passionne pour l'histoire de son grand-oncle Tony, un magicien ayant mystérieusement disparu et laissé à l'abandon sa maison et son atelier de “machines extraordinaires”. Seule une tirelire offerte au père de Lucas aurait pu guider la famille vers la vérité, mais notre homme n'est pas versé pour l'aventure.

C'est donc son fiston qui se lance dans un jeu de pistes stupéfiant et riche en rebondissements, alternant le réalisme et l'imaginaire pour un savoureux duo. La lecture, pleine de charme et d'humour, est ainsi conduite avec intelligence, sur un air de ne pas y toucher. Les indices sont distillés au compte-gouttes, réunissant un panel de personnages hauts en couleur et une série de péripéties attachantes, malicieuses et passionnantes à suivre. C'est dire comme on se régale !

Bayard jeunesse ♦ mars 2015 ♦ traduit par David Camus & Patrice Lalande (Horten's Miraculous Mechanisms: Magic, Mystery, & a Very Strange Adventure)

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20/04/15

Nom de code : BlackBird, tome 1 : Cours ou meurs, d'Anna Carey

BlackBird

Une jeune fille se réveille sur les rames du métro, au moment où celui-ci surgit à toute vitesse et pile in extremis. Sous le choc, elle préfère se sauver avant l'arrivée des secours. Pire, la voilà totalement amnésique et paumée, à courir à perdre haleine dans les rues de Los Angeles. En chemin, elle rencontre un jeune dealer qui la prend sous son aile, puis découvre qu'on cherche à la tuer mais sans savoir pourquoi. Elle dispose simplement d'un sac à dos, a un tatouage au poignet, pas la moindre idée de son identité.

Quelle histoire palpitante ! 280 pages à lire d'une traite, pour tenter de comprendre dans quel pétrin on vient de se jeter. Au centre l'héroïne est encore plus désemparée, mais refuse de céder à la panique (eh bien, bravo !). Elle multipliera les pistes pour connaître la vérité, n'hésitera pas à se jeter dans la gueule du loup, au risque de mettre en danger tous ceux qui l'approchent ou veulent lui donner un coup de main. Elle a bien quelques flashes de souvenirs, pour l'instant trop flous, qui lui permettraient de recomposer tout le puzzle.

En attendant d'en savoir plus, on nage en plein brouillard. Visibilité nulle. Du moins, le rythme est intense. Il y a beaucoup d'action. Le mystère est épais. Cela fonctionne à merveille, et on ne décroche pas avant la fin. La narration à la 2ème personne du singulier est un peu pertubante au début, mais on s'y fait rapidement tant on est pris par l'histoire. Vivement la suite, c'est une série en deux tomes.

Bayard, avril 2015 ♦ traduit par Eric Moreau (BlackBird)

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31/03/15

La Reine des Macchabs, de Ty Drago

C'est la folie des suites ! Après une première rencontre prometteuse, dans L'Éveil des Macchabs, retour aux festivités ! 

La reine des Macchabs

Tout a commencé ... « quatre mois auparavant, le jour où j'avais mis les pieds hors de chez moi et où je m'étais rendu compte que mon  voisin s'était transformé en cadavre ambulant pourrissant à l'intérieur de son peignoir en coton. J'avais découvert la même chose au sujet de mon proviseur adjoint, puis de ma prof de maths. Et, tout à coup, ils étaient partout... Des flics, des commerçants, et même des présentateurs de journaux télévisés. Il y en avait des milliers, et leur nombre ne cessait d'augmenter.

Des Macchabs (avec un M majuscule), c'est comme ça que nous les appelons. Pas des zombies, hein ? Les zombies, ce sont ces demeurés qui passent leur temps à beugler en titubant et qui sont aussi rapides que des tortues blessées. Les Macchabs, en revanche, sont vifs, intelligents et organisés. Pour tout le monde, ce sont des gens comme les autres, sauf pour les adolescents qui les voient tels qu'ils sont vraiment. J'ai la chance de faire partie de ceux-là...

Mon nom est Will Ritter, et je suis un Fossoyeur. »

Le combat continue, Will et ses amis ont découvert que les Macchabs avaient enlevé un agent du FBI et vont se lancer dans une opération commando pour le libérer. Les coups pleuvent, les amis tombent, la bande a le cœur serré... Pendant ce temps, la mère de Will reçoit un message qu'avait enregistré son mari avant de mourir, dans lequel il s'adresse à son fils pour lui dévoiler toute la vérité sur sa mission. Elle tombe des nues et court informer la nouvelle responsable des Affaires Civiles de Philadelphie, Lilith Cavanaugh, autrement dit la Reine des Macchabs, fraîchement débarquée pour précipiter leur conquête de la planète ! 

Eh oui, c'est toujours aussi tordu, sournois et machiavélique. Les Méchants ont souvent une longueur d'avance, mais face à eux, ils ont aussi une armée redoutable de jeunes gens courageux et déterminés. La série poursuit donc sur sa lancée : riche en action, avec des bastons musclées, des opérations militaires top secrètes, du suspense et de la tension dramatique. Les répliques ne manquent pas d'humour, les personnages font frissonner de plaisir (la Reine est diabolique, mais fascinante !). Bref, pas de quoi décevoir un lectorat déjà conquis. Une lecture plaisante pour une série très divertissante.

Bayard jeunesse ♦ janvier 2015 ♦ Traduit par Patrice Lalane (Queen of the Dead)

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05/03/15

Les Rameurs, de Nicholas Oldland

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C’est l’histoire de 3 copains, un ours, un élan et un castor, qui décident de faire du canoë sur la rivière sauvage. Mais l'aventure s'annonce mouvementée : nos trois compères sont incapables de s'entendre ! Ils se disputent la place dans la barque, le sens pour ramer, le chemin à prendre, l'heure de manger... Ils ne font que râler, soupirer et pester. Dure journée.

À bout de forces, le moral dans les chaussettes, ces trois-là rêvent d'abandonner ... mais comprennent qu'en unissant leurs forces, ils parviendront à dompter les courants sineux de la rivière. Ensemble, c'est tout ! Pardi. 

Voilà une jolie fable qui ne manquera pas de faire sourire les enfants, enchantés de suivre l'histoire de trois animaux qui se chamaillent (comme dans la vraie vie, on chicane avec ses copains) mais trouvent aussi des solutions conciliantes pour mener à bien un projet. La morale est sauve ! Les dessins et la mise en scène de l'histoire sont aussi désopilants et rendent la lecture dynamique et cocasse.

N'hésitez pas à lire dans la foulée Y'a plus de place ! de Malika Doray pour compléter ce rendez-vous poilant ! 

Bayard jeunesse, février 2015 ♦ traduction d'Alice Boucher

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06/02/15

Miss Peregrine et les enfants particuliers, de Ransom Riggs & Cassandra Jean

MISS PEREGRINE ET LES ENFANTS PARTICULIERS

Le livre phénomène de Ransom Riggs existe également en format bande dessinée - une adaptation réussie, fidèle à l'œuvre et à son univers original.

On y retrouve l'histoire de Jacob, déboussolé depuis la mort de son grand-père, qui aimait lui raconter des souvenirs de son enfance, auxquels le garçon n'y croyait plus trop. Le jour de sa disparition, Jacob voit ses certitudes s'effondrer. Il décide de se rendre sur l'île de son grand-père, l'île de Cairnholm, au pays de Galles, pour y retrouver cette fameuse maison des orphelins où il aurait coulé des jours si fabuleux.

La suite ne cessera de surprendre et sera comme un voyage hors du temps, échappé de l'ordinaire. Un parcours initiatique fait de rencontres et de révélations stupéfiantes. Et le monde imaginé par Ransom Riggs de s'épanouir dans des teintes obscures (grises, bleutées) qui accentuent l'atmosphère surréaliste... Même les “fameuses” photographies ont trouvé leur place dans le récit, en se fondant dans le décor, comme si elles avaient été glissées subrepticement.

Plus besoin du même effet visuel, la dessinatrice impose ici sa griffe, son trait est vif et sensible (proche des codes du manga), l'organisation quasi théâtrale et les scènes d'action remarquables. Bref, l'ensemble est prodigieux et saisissant. J'ai beaucoup aimé me replonger dans cette histoire insolite, au charme foudroyant. C'était une relecture éclatante et une autre façon d'aborder cette œuvre qui suscite toujours autant d'admiration et d'angoisse.

BD Kids novembre 2014 ♦ couverture souple, format 18,5 x 24,6 cm ♦ traduit par Sidonie Van den Dries 

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02/12/14

Black out, de Brian Selznick

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Ce beau livre de 635 pages ne doit absolument pas impressionner le jeune lecteur, car il renferme de nombreux passages illustrés racontant l'histoire de Rose, une fillette triste et solitaire, qui voue une admiration sans borne pour l'actrice du muet, Lillian Mayhew. Nous sommes en 1927, à Hoboken dans le New Jersey. Contre l'avis de son père, Rose n'hésite d'ailleurs pas à se faufiler hors de sa chambre pour assouvir sa passion et se rendre au cinéma.

Son histoire rejoint étrangement celle de Ben, qui se passe dans le Minnesota, en 1977. Le garçon vient de perdre sa mère et vit chez ses cousins, mais une question subsiste : pourquoi rêve-t-il chaque nuit de loups ? Cette interrogation rappelle naturellement celle sur ses origines, car Ben ignore qui est son père. En fouillant les affaires de sa mère, il découvre un début d'indice, une adresse à New York et un numéro de téléphone.

Ce roman nous mène ainsi vers une piste fabuleuse, celle d'un univers mystérieux et ensorcelant, où chaque petit détail va compter et trouver sa place au bout des 635 pages (qui se lisent en moins d'une heure ! promis). C'est aussi la combinaison de deux histoires touchantes, avec des personnages attachants (sans se douter, Rose et Ben ont plusieurs points communs). Leurs deux récits ont le parfum des secrets de famille, des drames et des passions... C'est captivant !

Mais l'auteur excelle dans l'art de la discrétion et la pudeur, en produisant un ouvrage raffiné, où les émotions affleurent sans réellement déborder. C'est en cela une très jolie lecture, assez éblouissante par son esthétisme (illustrations en noir et blanc, étourdissantes de précision et s'enchaînant tel un scénario animé). Elle aborde aussi un thème rare en littérature : la culture des sourds en Amérique. Ce livre n'en est que plus sensible, pertinent et admirable ! 

Bayard jeunesse, mars 2012 ♦ traduit par Danièle Laruelle (Wonderstruck)  ♦ Brian Selznick est également l'auteur de L'invention de Hugo Cabret.

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21/10/14

Teaser Tuesday # 60

Hollow City, de Ransom Riggs

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Cet ouvrage insolite fait suite à Miss Peregrine et les enfants particuliers et reprend l'histoire là où nous l'avions laissée : pourchassés par une armée de monstres, Jacob et les « enfants particuliers  » prennent la fuite et espèrent sauver Miss Peregrine de son triste sort en voulant trouver une Ombrune. Mais le petit groupe échoue sur une rive de Grande-Bretagne, en 1940, alors que la Seconde Guerre mondiale fait rage.

Cette lecture réserve encore plus de danger et de rencontres improbables, tout ça dans une ambiance bien flippante (voyez ci-dessous). L'auteur a retenté le pari en glissant des photographies pour la plupart chinées dans les brocantes ou trouvées dans des greniers : en noir et blanc, illustrant des scènes ou des personnages étranges, elles donnent une tonalité bien spécifique au récit.

Même s'il n'en demeure pas moins fascinant pour ce qu'il ose proposer, l'ouvrage a cependant perdu l'attrait de la nouveauté et a tendance à se répéter. En effet, l'histoire m'a cette fois un peu moins captivée, ou m'a donné comme impression d'avoir été reléguée au second plan au profit de l'emballage, certes très excitant et peaufiné à cet effet.

Le tout premier livre était beaucoup plus spontané et original dans son approche (et forcément beaucoup plus surprenant). Celui-ci est malgré lui victime du succès de la série (on copie la recette) ! Cela se laisse lire sans déplaisir, mais cela vaut surtout le coup d'œil pour l'esthétisme et la mise en scène saisissante. La fin reste suffisamment roublarde pour nous faire revenir au prochain épisode ! 

Bayard jeunesse, juin 2014 ♦ traduit par Sidonie Van den Dries

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17/10/14

Eleanor, de Holly Black

Eleanor

Zach, Poppy et Alice ont toujours joué ensemble avec des poupées en s'inventant des histoires. Mais le jour où le père de Zach fait le grand ménage dans sa chambre, jetant ses jouets à la poubelle, le garçon est tellement anéanti qu'il n'ose pas se confier à ses amies et leur annonce abruptement qu'il arrête tout. Il ne veut plus jouer avec elles, c'est terminé. Les filles s'y refusent et tentent de l'intéresser une dernière fois avec une histoire de fantôme, celui de la vieille poupée de porcelaine, qui incarnait la « Reine Sublime » dans leurs jeux. Elle aurait été créée à partir des cendres d'une fillette, une certaine Eleanor Kerchner, et réclame aujourd'hui d'être enterrée auprès de sa famille. Si Poppy et ses amis refusent, la poupée viendra les hanter pour le restant de leurs jours.

L'escapade qui suivra sera finalement une belle occasion de ressouder les liens fragilisés du groupe suite à la défection du garçon. Ensemble, galvanisés par ces retrouvailles, ils donnent libre cours à leur imagination, se figurent être dans un roman de fantasy et ont le sentiment que tout est comme avant.  Mais il n'y aura absolument rien de terrifiant dans cette histoire ! Ou faut-il considérer l'adolescence comme étant un événement affreux et affolant ? Car c'est ce à quoi nos trois personnages sont confrontés : ils ont douze ans, ils grandissent et quittent l'enfance, avec ses jeux et son insouciance. Pour certains, l'imagination reste un refuge et ils s'y agrippent comme à une bouée de sauvetage.

L'histoire du fantôme n'est qu'un prétexte gentillet, une intention cachée pour consolider le groupe, et non pour tapisser un décor fantastique et effrayant. Le nom de Holly Black m'a induite en erreur... Mais ce roman est destiné à un jeune public, peut-être plus impressionnable, ou du moins se sentira-t-il plus en phase avec les atermoiements des personnages confrontés aux affres de l'adolescence (du moins, ses prémices). On sort de là sans la moindre fébrilité. Mais la couverture est très jolie.

Bayard jeunesse, octobre 2014 ♦ traduit par Jean-Baptiste Dupin (Doll Bones)

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07/05/14

L'Incandescent, Tome 2 : La société de la terreur, de Glenn Dakin

« Le docteur Saint est mort, et moi, Théo Terremèche, bien que je ne l'aie pas choisi, je suis le nouveau responsable de cette société. »

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Voici la suite de L'Incandescent, La Société de vigilance permanente ! 

Théo, libéré de l'emprise de son tuteur, n'a pas le temps de dire ouf qu'il est convoqué dans un cimetière, avec son amie Chloé, pour rencontrer deux inspecteurs de Scotland Yard. Alors qu'ils s'interrogent sur l'étrange disparation d'ossements dans toutes les tombes de Londres, le drame se produit sous leurs yeux : Chloé est “aspirée”, entraînée par des tentacules surgis de nulle part. Théo est anéanti, mais se ressaisit aussitôt en choisissant de s'allier avec de vieux copains de galère, mais aussi avec l'ancien bras droit du docteur Saint !  Une nouvelle fois, l'atmosphère a été soigneusement dépeinte pour plonger le lecteur dans un monde inquiétant, avec des créatures abominables et de nouveaux ennemis encore plus redoutables (schéma classique, mais imparable !). De plus, Théo est un héros naïf, sans aucune expérience du monde, et qui a hérité de cette lourde charge (devenir le nouvel Incandescent) sans le moindre apprentissage. Il doit donc se débrouiller seul, ce qui occasionne des situations confuses et parfois comiques. Suspense, action, mystère... bref c'est une série agréable et alerte, avec un brin d'originalité, pour les 10 ans et +.

Bayard jeunesse, coll. MilléZime, janvier 2014 ♦ traduit par Karine Suhard-Guié

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