Tant que nous sommes vivants, d'Anne-Laure Bondoux
Bo et Hama se rencontrent sur le chemin de l'usine et tombent instantanément amoureux. Comme une évidence. La ville aussi se sent pousser des ailes et ouvre un cabaret de spectacle pour distraire les ouvriers. Puis, c'est le drame. Il n'est guère plus le temps de rire et s'amuser, à la place il faut panser ses plaies et sécher ses larmes. La colère gronde et pousse notre couple d'amants maudits à fuir. Ils vont alors s'aventurer dans une forêt d'aulnes, où une étonnante fratrie va les conduire dans des galeries souterraines. Commence un nouveau chapitre pour une nouvelle vie d'apprentissage et de découverte. Hama et Bo forgent leurs liens avec la même passion et agrandissent leur cercle avec la naissance de leur fille. Et leur périple de continuer, à trois, toujours plus haut, toujours plus loin.
Finalement, ce roman est bien mystérieux, étrange, envoûtant. On a d'ailleurs la sensation d'être dans un conte fantastique, invitant le lecteur à dépasser sa zone de confort pour plonger dans un imaginaire original et fouillé. C'est particulièrement surprenant et entraînant. Par contre, je ne m'attendais pas à une histoire aussi triste. Même le bonheur privilégié de Bo et Hama va être mis à mal, rongé par l'amertume. Il faut dire aussi que les conflits s'enchaînent et vont meurtrir notre couple. Le temps use la passion, chiffonne les visages épanouis, éteint les regards énamourés. C'est beau et poignant, mais tout ça vous laisse d'humeur chagrine. Heureusement, Tsell reprendra le flambeau et se lancera sur les routes, à l'instar de ses parents, au rythme de son cœur qui bat pour un autre. Un livre émouvant, mais remarquable et riche en nuances.
Gallimard jeunesse, septembre 2014 ♦ illustrations : Hélène Druvert
En savoir plus : Le début et la suite, sans trop en dire
Petit bilan du mois de Novembre ♪♫•*¨*•.¸¸ ♥ ¸¸.•*¨*•♫♪
Les lectures se suivent et ne se ressemblent pas, au cours de ce mois de novembre (gris), j'ai alterné les émotions.
Les plus marquantes ont été les suivantes :
♣ Cadavre 19, de Belinda Bauer
♣ Le royaume des cercueils suspendus, de Florence Aubry
♣ L'Âge des miracles, de Karen Thompson Walker
♣ Bridget Jones : Folle de lui, d'Helen Fielding
♣ Cool sweet hot love, d'Erin McCahan
♣ Les vacances du Petit Nicolas, de Sempé et Goscinny
Ai vu Warm Bodies, après avoir lu le roman (même impression mitigée)
et je découvre enfin la série New Girl et j'adore !!!
Mais surtout, deux disques qui passent en boucle ...
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Cool Sweet Hot Love, par Erin McCahan
Josie, 16 ans, est surdouée. Se rendant tour à tour au lycée, où ses parents tiennent absolument à ce qu'elle maintienne le lien pour être avec des jeunes gens de son âge, et à l'université, où elle suit des cours de sociolinguistique avec Stu, son voisin - ami d'enfance, Josie laisse très peu de place au hasard et à la spontanéité. Pourtant, lorsqu'elle croise le séduisant Ethan Glaser, ses sens sont en alerte, comme un ralenti de film romantique.
Assez naïve et inexpérimentée en la matière (l'amour et la confusion des sentiments), Josie y prête néanmoins un intérêt grandissant : toutes ses copines ont des béguins pour des camarades, même Stu est un Casanova en puissance, et plus terrible encore, sa sœur Kate vient de présenter officiellement son dernier petit copain en date - Geoffrey Stephen Brill - un type suffisant et casse-pied. Josie dit niet, mais Kate se fâche et lui réplique qu'elle n'y connaît rien en amour.
Pour lui prouver le contraire, la cadette décide d'explorer ce terrain inconnu à l'aide de fines observations, de pratiques balbutiantes et de nombreuses interrogations auprès de ses congénères. Qu'est-ce qui fait que ... qu'est-ce qui rend si ... enfin bref, vous l'aurez compris, l'amour n'est pas une science exacte, et Josie va s'en mordiller les doigts. Et c'est drôle, c'est tendre, c'est bougrement attachant.
Ce roman dresse un portrait pittoresque d'une jeune fille brillante, mais complètement immature sur le plan affectif (car terriblement cartésienne), qui se lance dans une croisade insensée sur les élans du cœur et ses petits tracas. Son parcours est raconté avec humour et sensibilité (pauvre Josie, tout de même, sa sœur aussi manque de tact !). J'avais des bouffées de compassion, vite chassées par cette ambiance bon enfant qui règne de bout en bout dans le livre.
En bref, j'ai souri et j'ai aimé, énormément. C'est farfelu, sans tomber dans le grotesque. Tout est analysé, décrypté, passé à la moulinette, avec un certain goût pour la dérision. J'ai aussi craqué pour cette famille exemplaire, habituée de vivre en harmonie, je me sentais tellement à mon aise que je n'avais pas envie que l'histoire se termine. Le cocktail est délicieux, sucré et piquant. Un pur régal.
Nathan, juillet 2014 ♦ traduit par Anne Guitton (Love and Other Foreign Words)
Le Château de Cassandra, de Dodie Smith
Quel formidable roman ! J'ignore pourquoi j'ai autant attendu pour le lire, car c'est un pur régal. L'histoire est d'un classicisme absolu, un brin poussiéreuse, délicieusement guindée, c'est un bonbon anglais, avec un zeste de fantaisie. Un mélange sucré et acidulé... la combinaison parfaite !
Cassandra est une jeune fille de 17 ans qui vit dans un château délabré. Son père a écrit un roman à succès, mais n'a pas retouché la plume depuis des années. Il vit cloîtré dans son bureau, lit des romans policiers à la pelle et ne se préoccupe nullement des soucis domestiques. Car la vie quotidienne est une succession de petites débrouilles et autres sacrifices pour les femmes de la maison. Topaz, la belle-mère, use de ses charmes auprès de ses relations à Londres pour décrocher quelques contrats (elle était modèle pour les peintres à la mode), Rose, l'aînée de 21 ans, s'abîme les mains avec les lessives et les trempages de teinture verte pour redonner de l'éclat à leurs toilettes. C'est elle qui souffre le plus de la situation. Elle rêve de s'échapper de sa condition, de rencontrer un riche parti et de l'épouser.
La providence s'invite au château lorsque leurs nouveaux voisins débarquent à l'improviste. Deux frères, Simon et Neil Cotton, venus tout droit d'Amérique. Aussitôt, les esprits romantiques des jeunes filles s'embrasent et Rose papillonne de bonheur. Le journal de Cassandra nous fait ainsi partager les événements qui jalonnent leur existence, de mars à octobre, avec autant de sensibilité que d'ironie. Fine observatrice, pleine d'esprit et de talent, la jeune fille a pour ambition d'écrire un roman et s'entraîne à l'écriture rapide en relatant les exploits de sa famille. Elle-même est submergée par ses premiers émois sentimentaux, avec le jeune jardinier qui n'a d'yeux que pour Cassandra, sauf qu'elle se sent empruntée et confuse...
Ce roman vintage possède un charme fou et réserve un instant de lecture précieux et délectable. J'ai a-do-ré !
Folio junior, juin 2009 ♦ traduit par Anne Krief (I capture the castle)
L'École des saveurs, par Erica Bauermeister
Un jour, la petite Lilian se lance un défi fou : si elle parvient à guérir sa mère de son chagrin en cuisinant, elle consacrera son existence à la gastronomie. La magie d'un chocolat chaud aux épices opère et, une vingtaine d'années plus tard, Lilian anime tous les premiers lundis du mois un atelier de cuisine dans son restaurant.
Ce roman est formidable, il se lit vite, procure une sensation grisante et apaisante, on s'y sent comme dans un cocon douillet et c'est très appréciable. L'histoire est aussi naturelle et chaleureuse que son héroïne, Lilian. Une jeune femme secrète, mais totalement dévouée à sa cuisine. Dotée d'un sixième sens, elle est capable de déceler le manque ou le besoin chez ses clients (qui deviennent rapidement des amis) et parvient à les soulager sans avoir l'air d'y toucher. Un don unique et précieux.
On pénètre ainsi dans cette intimité, d'abord par curiosité, puis on s'installe et on prend plaisir à découvrir le petit groupe de personnages, à travers leurs secrets, parfois leur chagrin mais surtout leurs espoirs. C'est doux, réconfortant et bouleversant. Une belle palette d'émotions. Et les scènes de cuisine sont aussi ensorcelantes, elles embaument les pages du livre, on se sent enivré, possédé par la magie des épices, du chocolat, du fromage, du champagne... Autant d'expériences culinaires qui vont éveiller des ardeurs inconnues !
C'est un roman au pouvoir de séduction insoupçonné, et qui fait un bien fou. Une lecture fabuleuse, gourmande, savoureuse, légère et grave à la fois.
Le Livre de Poche, mai 2011 ♦ traduit par Mona de Pracontal pour les éditions Presses de la Cité (The school of essential ingredients)
Si les lectures à notes gourmandes et savoureuses vous attirent, découvrez aussi :
Chocolat amer, de Laura Esquivel & Mangez-moi d'Agnès Desarthe
♥
Lueur de Feu, tome 3 : Prisonnière, par Sophie Jordan
« La terreur envahit mon cœur. Je sens qu'on presse une lame contre mon visage. Retenant mon souffle, je me dis que la porte va brusquement s'ouvrir sur Will, Cassian et Tamra. Qu'ils vont débouler dans la pièce et couper les sangles qui m'entravent. Que Will va me prendre dans ses bras. C'est ce qui est censé se passer. Mais les choses ne se déroulent pas toujours comme prévu. »
Clap de fin pour cette série qui avait su m'enthousiasmer, dès le 1er tome, avec son univers de Drakis, ses charmants personnages et sa romance d'une sensualité dévastatrice ! Jacinda est folle amoureuse de Will, qui n'appartient pas à son monde, aussi a-t-elle accepté de se fiancer à Cassian, le futur chef de leur clan. Après des aventures bien mouvementées, elle vient de se livrer à l'ennemi et découvre, avec horreur, le laboratoire des Enkros...
Quel final flamboyant ! Émotions fortes garanties. Intrigue palpitante. Secrets, mensonges, trahisons, nouveaux personnages... le lecteur n'en loupe pas une miette ! Certes, Jacinda fait souvent preuve d'inconstance et de stupidité, elle veut ci, puis ça, elle ne sait plus, pff ! Quelle girouette. Non, elle n'est pas tout le temps cruche, elle l'est juste un peu trop souvent. Soupirs.
Sans quoi, l'histoire nous réserve de belles envolées romanesques, mais aussi son lot de séparations, de retrouvailles, de sacrifices et de déchirements. Certains mystères sont trop vite résolus, d'autres dossiers vite remisés au placard, bof ce n'est pas méchant non plus, car j'ai tout de même souri niaisement pendant une large partie de ma lecture. Vouiii, je l'avoue... cette lecture a réactivé la midinette en sommeil.
J'ai refermé mon livre avec sérénité, enchantée par cette jolie découverte et portée par l'exaltation de l'auteur. Sophie Jordan, également auteur de romances pour adultes, a le chic pour communiquer de si belles émotions et de nous faire ressentir autant de sensations. Cela ne s'explique pas, ça se lit, ça se vit. J'ai adoré cette série ! Certes, elle aurait pu être plus étoffée pour son final, mais ça n'enlève en rien à son charme, c'est du bonheur en barre, en moins de 300 pages, on se régale. C'est le principal.
Gallimard jeunesse, janvier 2014 - traduit par Alice Marchand
Oh La La
Voilà un deuxième tome qui passe immédiatement la vitesse supérieure, pas le temps de gober les mouches. Riley se réveille nue dans un entrepôt, avec un cadavre à ses côtés. Elle essuie une attaque, parvient à s'échapper de ce centre où elle était, semble-t-il, retenue prisonnière depuis une semaine, mais sous l'effet de la drogue, elle ne se rappelle rien, sinon d'avoir été violée ! (sic)
Page 50, Riley s'envoie en l'air avec un cheval. Oui, déjà.
Quoi, un cheval ?
En fait, un métamorphe. Il s'appelle Kade, lui aussi était retenu contre son gré dans ce laboratoire et compte bien se venger des traitements infligés.
A ce stade, il faut donc savoir que notre héroïne n'a pas du tout changé et considère le sexe comme une absolue nécessité dans sa vie. Elle le répète tant et tant de fois, pfiou, c'est parce que nous réagissons avec notre sensibilité humaine que nous n'y comprenons rien. En gros.
C'est un peu le cas de Quinn, aussi. Notre vampire sexy est de retour. Yeah. Il a bien tenté d'oublier Riley, mais impossible, il l'a dans la peau. Il la veut, toujours, mais veut surtout une relation exclusive. Et il demande ça à une louve nymphomane, le pauvre, il n'a rien compris et il va souffrir. (D'ailleurs, il affiche principalement une mine contrite et désespérée dans ce tome. J'étais à cran, gniii. Il en bave, Riley mérite les pires insultes...)
Autant j'avais pu excuser l'attitude de Riley dans le tome 1, du fait de la fièvre lunaire, autant cette fois j'ai failli craquer face aux scènes de sexe trop nombreuses, souvent inappropriées et décrites en des termes de violence et de passion sauvage. Trop, c'est trop.
C'est finalement parce que l'intrigue autour est bien ficelée que j'aime cette série. L'étau se resserre autour du grand stratège qui se planque derrière les manipulations génétiques, probablement le tome suivant fera tomber les masques. En attendant, j'espère que Riley aura fait du tri dans son harem et qu'elle évitera de répéter, comme pour se convaincre elle-même, que le sexe est une danse sensuelle absolument complémentaire à sa façon de vivre, qu'il n'est pas né celui qui la fera tout arrêter, sauf si elle rencontre son âme soeur (alors là, j'attends de voir !). J'en viendrais presque à quémander un peu de sentiments romantiques, pour changer...
Le Baiser du Mal (Riley Jenson #2) - Keri Arthur
Milady, 2010. Traduit de l'anglais par Lorène Lenoir
Le samedi, c'est permis (d'avoir un coup de coeur) !
Bauchette avait vu juste en révélant Amélie Graux, une illustratrice qu'il fallait suivre de très près ! Je viens de lire Moi, j'aime pas comme je suis (texte d'Alma Brami) et je suis complètement SOUS LE CHARME !!!
C'est l'histoire d'une petite fille qui a un peu de mal à s'accepter telle qu'elle est : ses joues sont trop rondes, elle a des poils sur les bras, son nez est en trompette, ça la gêne même si maman trouve ça ravissant, elle porte de longs cheveux noirs tressés et envie les beaux cheveux, blonds et raides, de sa copine Sonia. Tous les garçons n'ont d'yeux que pour elle, ou plutôt ils baissent les yeux dès qu'elle éclate de rire. Et puis, il y a Thomas. Il trouve que la petite fille a les plus beaux yeux de toute la Terre. De quoi rosir de plaisir, en baissant la tête et en esquissant un sourire. Qu'est-ce que c'est mignon !!! Et les illustrations d'Amélie Graux rendent l'album encore plus touchant et craquant - j'ai fondu de plaisir en voyant les bouilles des enfants. C'est irrésistible !
(Albin Michel jeunesse, 2011)
Et j'en profite pour vous parler des Trois Grains de Riz par Aki parce que j'ai BEAUCOUP aimé aussi !
Il y a quelques mois je découvrais la série d'Aki - Pan & Chat (déjà un régal d'humour), j'avais tout de suite adhéré à son style et à son humour (cela me rappelle Anouk Ricard) et j'étais drôlement contente d'apprendre la parution d'un autre livre. Les trois grains de riz sont donc trois soeurs, Eve, Del et Ninie, qui font beaucoup de bêtises en s'amusant chez elles. Elles passent leur temps à se taquiner, se faire peur et créer des nouveaux jeux dans le dos des parents (c'est simple, ils sont transparents !). Cela se présente comme une bande dessinée avec des saynètes (comme le grand album de Rita et Machin !), c'est très court à chaque fois (trop court aussi, frustration quand tu nous tiens !), mais qu'est-ce que c'est drôle ! Les fillettes sont toutes très expressives, j'étais pliée de rire à la moindre chute ou réplique tordante. (Et quand on a soi-même des soeurs, c'est sûr que ça réveille de bons vieux souvenirs et que ça fait ricaner encore plus doucement...) Enfin bref, Trois Grains de Riz est une lecture rigolote et rafraichissante, qui vous fait passer un bon moment et qui fait rugir la bête en vous car le ventre crie famine et en voudrait encore !!! (Gallimard jeunesse, coll. Giboulées, 2011)
la bonne adresse : http://www.delphinemach.com/wordpress/
"She has a boyfriend. Like, really, really, really has a boyfriend. The nuclear bomb of boyfriends. Trust me on this one."
Je ne trouvais pas utile de créer un nouveau cycle, et pourtant j'ai succombé à la tentation. C'était trop facile. Résultat, je me sens heureuse d'avoir retrouvé mes personnages fétiches mais déçue par le traitement infligé par l'auteur. Cela me coûte de l'écrire, mais Jace a sincèrement perdu de sa superbe. Oh, pas tout de suite, au début il est brillant, sarcastique, charmeur et sexy. Son couple formé avec Clary est mignon, et à l'origine de scènes ultra sensuelles. Puis, la belle osmose faiblit et arrive ce qui doit arriver à toute intrigue basée sur une romance idyllique qui risquerait d'ennuyer le lecteur sur le long terme - il faut pimenter tout ça, créer de nouveaux tourments (Jace fait des cauchemars, il se tient à distance de Clary, elle ne comprend pas et pense qu'il ne l'aime plus).
Hmm, quelle frustration ! Soit, il fallait s'y attendre aussi. Toutefois, Jace renoue avec sa facette torturée, son moi qui se morfond et qui s'enferme dans l'apitoiement. Oh non. Pas ça ! Heureusement il y a un peu d'humour à côté pour sauver les apparences, surtout dès qu'il est en présence de Simon, c'est drôle, ça rappelle le bon vieux temps. Le meilleur ami de Clary, désormais vampire qui collectionne les particularités, doit donc gérer sa nouvelle vie, résister à l'appel du sang humain et déjouer les attaques répétées de drôles d'individus, ainsi que décliner l'alliance mielleuse de Camille, la reine des vampires. Accessoirement, il entretient une vie sentimentale mouvementée (Isabelle / Maia) et doit se réfugier chez Kyle, le nouveau chanteur de son groupe de rock, pour protéger sa mère.
City of Fallen Angels est une lecture rapide, divertissante et enthousiasmante, toutefois il ne faudrait pas négliger les défauts et les vicissitudes du système qui veut faire des sous sur une série à succès, au risque de désavouer l'essentiel (l'essence même de la série - des personnages attachants, une intrigue riche en rebondissements, de l'humour, beaucoup d'humour, un univers coloré, foisonnant et excitant). Il en est question ici, mais c'est un peu fané aussi. J'aime, parce qu'il s'agit de The Mortal Instruments, mais j'ai senti aussi le trop et le pas assez de ci et de là.
City of Fallen Angels (The Mortal Instruments #4) - Cassandra Clare
Published April 5th 2011 by Walker
Une sortie musicale à ne pas louper : l'album de Brigitte - j'adooore.
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