25/07/13

☼☼ “Oh God, my stomach must have won a medal- it's doing a lap of honour now.” ☼☼

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Rien ne va plus dans la vie de Scarlett : son fiancé et son père lui font comprendre qu'elle ne doit plus se nourrir de comédies romantiques, mais affronter la triste réalité de la vie quotidienne en ayant les deux pieds sur terre. Cette condamnation révolte la jeune femme, et pourtant elle les prend au mot et s'envole pour Londres où elle va pouvoir passer un mois dans le quartier de Notting Hill. A peine est-elle arrivée qu'elle s'imagine déjà dans le film avec Hugh Grant et s'offre la scène mythique de la librairie, où elle fait la rencontre de Sean, son nouveau voisin. C'est un type guindé et particulièrement acerbe, malgré tout elle va être amenée à le fréquenter plus que de raison (quitte à se rendre avec lui à un mariage en Ecosse, ou à Paris !...), car Scarlett va aussi partir à la recherche de sa mère, Rosie, qui aurait quitté le foyer familial peu de temps après sa naissance, sans donner de nouvelles. On comprend alors que cette blessure profonde a aussi façonné notre héroïne, qui trouvera en Sean un soutien formidable. Elle aura beau lui trouver des défauts énervants, elle se rendra compte qu'il lui offre aussi de beaux moments de cinéma, en toute inconscience, et c'est ce qui est encore plus remarquable. On lit ce roman vite et bien, c'est une petite parenthèse enchantée, scintillante de romantisme, truffée de clins d'œil à tous nos films de filles qu'on aime tant. C'est très sympa, complètement invraisemblable mais c'est super distrayant.

Notting Hill with Love... Actually, par Ali McNamara
Milady romance, coll. Central Park, 2013 - traduit par Cédric Degottex

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10/07/13

☼☼ La fille qui lisait des romans d'amour ☼☼

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Cassandra est une indécrottable romantique, qui se gave de romans d'amour et imagine son idéal masculin à l'instar des héros de ses lectures. Même en pleine journée, elle est capable de décrocher de la réalité pour se perdre dans ses fantasmes. Il est même parfois un peu surprenant de tomber sur une scène à l'érotisme débridé, sans prévenir, avant de réaliser qu'il s'agit d'un rêve éveillé. Une fois qu'on détermine bien la frontière, on peut se prêter à sourire car ce sont souvent des situations cocasses.

Pour se consoler de sa fraîche rupture sentimentale, Cassandra décide de rejoindre sa meilleure amie Val dans un hôtel de grand standing à San Diego, pour y rencontrer le cousin de celle-ci, Raphaël, au physique d'Apollon et aux manières de gentleman, et aussi Connor, son associé aux répliques sarcastiques mais au doux accent irlandais. Cassandra craque pour le premier, puisqu'il incarne son modèle de perfection, mais se surprend à brûler de désir pour le deuxième, qui n'hésite pas non plus à la titiller, ayant saisi qu'elle possédait un caractère volcanique, bien loin de l'image lisse et polie qu'elle voudrait donner, derrière ses romans à l'eau de rose.

J'ai aimé toutes les brèves interactions qu'il pouvait y avoir entre Cassandra et Connor, il n'y a pas photo, ce potentiel remporte tous les suffrages. A côté, Raphaël fait pâle figure. D'ailleurs l'auteur n'a pas veillé non plus à nous le rendre particulièrement attractif, puisqu'à part un physique avantageux, il est vite assommant et terne et passif, donc bof. L'histoire montre aussi qu'une consommation excessive de romances rend l'héroïne aveugle et butée, elle s'attache à une image et se voile la face, risquant presque de passer à côté du bonheur !

Du coup, le couple se retrouve dans les bras l'un de l'autre un peu précipitamment (le dernier chapitre, et puis hop !). A noter aussi qu'il n'y a point de sensualité au cours de l'histoire, si ce n'est dans les fantasmes de Cassandra. Certes, c'est drôle et insolite, mais un peu lassant aussi, j'avoue, j'ai vite cherché à sauter les passages. Bref, tout ça pour dire que cette lecture n'a pas été désagréable, l'histoire est mignonne mais reste aussi conventionnelle, on se trouve à mi-chemin de la chick-lit, la dérision en moins, et c'est bien dommage. En somme, c'est gentillet, mais pas aussi alléchant que le résumé le supposait.

La fille qui lisait des romans d'amour, par Inara Lavey
Milady, coll. Central Park, 2013 - traduit par Lise Capitan

26/03/13

Ah, Twitter ! Haïku pour les semi-analphabètes !

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Abigail Donovan a publié un premier roman qui a connu un joli succès, mais son éditrice menace de la lâcher si elle ne parvient pas à lui fournir un nouveau livre. Depuis quelques mois, Abigail sèche devant son ordinateur et découvre par hasard Twitter. Aussitôt elle rencontre un certain Mark Baynard et s'amuse à flirter en ligne avec lui.

Moi qui ne crois pas trop à ces dragues sur internet (cf. Quand souffle le vent du nord de Daniel Glattauer ou Attachement de Rainbow Rowell), j'ai eu la très grande surprise de m'enthousiasmer complètement pour cette histoire ! Les échanges entre Abigail et Mark sont drôles, alertes, ponctués de nombreuses références à la pop culture (un vrai régal de deviner à quelle série ils pensent au moment de se dire au revoir), en somme c'est une véritable bouffée d'air pur !

Fatalement, l'auteur a maladroitement glissé un petit élément dont on aurait pu se passer, parce qu'on n'avait pas besoin de notre dose de mélo dans cette lecture pétillante. Sans quoi, vraiment quelle bonne tranche de rigolade ! de plaisir ! de surprise ! Par principe, je suis complètement hermétique aux cuicuis du petit oiseau bleu, un simple détail au final, car le réseau est juste un prétexte pour que deux personnes se rencontrent, et puis ... chabadabada !

Pour un Tweet avec toi, par Teresa Medeiros
Milady romance, coll. Central Park, 2012 - traduit par Emmanuelle Ghez

  • Un petit clic vers le billet de Mlle Pointillés, qui donne des extraits de sa lecture, de quoi vous donner envie de tenter le coup !

Posté par clarabel76 à 08:45:00 - - Commentaires [2] - Permalien [#]
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