"I know you can hear me. The guy I love is still in there. Come back to me."
** Spoilers droit devant ! ** Nous retrouvons la spectrale Bianca et le très vampirique Lucas, condamnés à retourner à Evernight où Mrs Bethany, cruelle et impitoyable, promet de ne pas rester les bras croisés, avec ce sourire énigmatique et ce regard hautain plaqués sur le visage, pour bien longtemps ! En effet, elle prépare un projet fou en cherchant à emprisonner les fantômes ancrés aux humains. Pourquoi, comment ? Notre couple va se donner la peine de trouver des explications.
Ce n'est pourtant qu'une goutte d'eau dans un océan, pas seulement parce que l'ambition démesurée de la directrice représente une vraie menace pour toute l'humanité, c'est surtout la nouvelle condition du couple qui pose un gros dilemme. Ils ont été maudits, condamnés, seuls contre tous... Maintenant, ils sont pire que tout : immortels, mais sans espoir de vivre ensemble. C'est compliqué, je sais, mais si je lâche le morceau, ce ne sera plus drôle pour les prochains lecteurs.
En fait, j'ai trouvé ce dernier tome assommant de romantisme, de lyrisme et d'absolutisme... que du -isme gonflant dont certaines séries pour ados s'abreuvent, à tort, car cela représente tout ce qui me pompe l'air dans ce créneau ! Donc, vraiment dommage. Un peu d'humour, par exemple, ne fait jamais de mal. J'ai apprécié le retour à Evernight (l'académie me manquait), mais les idées sur l'immortalité, le retour à la vie, le mélange des sangs, les sacrifices et tout ça, pfff, j'ai eu du mal. Je regrette aussi la présence effacée de Balthazar, personnage qui deviendra le héros exclusif du 5ème livre, avec la jeune Skye Tierney, mais ce sera un roman totalement indépendant de la série. Donc, voilà la fin de l'histoire, sans surprise, sans éclat, et tellement sirupeuse. Finalement seuls les deux premiers tomes de cette saga valaient le coup d'oeil, le reste... c'est moyen.
Evernight (Livre IV), par Claudia Gray
Pocket jeunesse, 2012 - traduit par Cécile Chartres
“You’ll live forever and being remembered by you is the only immortality I’ll ever need if I only live on as a part of you – Bianca, that’s my idea of heaven.”
“Forget normal.” He grinned. “We’re going to be extraordinary.”
** risque de spoilers ** Ce troisième tome fait suite aux tragiques évènements survenus précédemment, avec l'attaque de l'école, Bianca et Lucas sont en fuite, aux côtés de la Croix Noire. Techniquement, la position de la jeune fille est délicate. Aussi, elle affiche un profil bas et se contente de coller son petit copain du mieux qu'elle peut. Sa couverture est menacée dès lors que Balthazar a été capturé après un raid sanglant mené par Mrs Bethany.
Mais l'histoire ne tourne pas éternellement autour des intrigues secrètes au sein des tueurs de vampires, Bianca et Lucas veulent fuir, ce sont les amants maudits par excellence, lui est un traître aux yeux de ses proches, elle est un monstre à abattre, ils sont seuls contre le monde entier. Ajoutez aussi que Charity la folle est de retour en ville, toujours aussi cinglée et déterminée à se venger de son frère, sans oublier les spectres qui rôdent non loin de Bianca, lui susurrant qu'elle leur appartient, hein, il ne faudrait pas l'oublier, ses parents et elle ont des comptes à régler.
Enfin bref, tout ça nous place dans une configuration particulière, la mise en scène de ce tome est aussi très appuyée sur le mélodrame, mais vraiment, que de théâtralité ! La fin, surtout, décroche le pompon. C'est un peu dommage. On sort les violons, on tire les ficelles jusqu'au bout, on joue à fond avec la corde sensible, on en rajoute une couche avec l'amour impossible, huuuu, c'est moi ou c'est franchement pénible ? Parce que, dans tout ça, Bianca n'est pas une héroïne très digne ou remarquable, elle est plate, gnangnan, sans jugeote et passive. Alors je ne sais pas ce que j'attendais en vrai, mais ce tome a presque failli me décevoir. Je trouve qu'il est désespérément sérieux et grave, c'est triste, non ? Un grain de fantaisie ne ferait pas de mal à cette série, et puis je dois avouer que le cadre d'Evernight m'a beaucoup manqué.
Evernight (Livre III), par Claudia Gray
Pocket jeunesse, 2012 - traduit par Cécile Chartres
“People get stupid when they're in love; people want what they can't have; and the years between ages twelve and eighteen always, always suck.”
The vampire in me was closer to the surface...
Deuxième tome de la série Evernight (qui se boucle en 4 livres).
Ce qu'on découvre ici tend à suggérer que Bianca est VRAIMENT différente de celle qu'on imaginait. Sa séparation avec Lucas ne tartine pas le récit de mélancolie amoureuse indigeste, et puis cela profite à Balthazar, qui se met doucement en avant.
Bianca et lui sont proches et se rapprochent - sur papier, c'est dans le but de pouvoir s'échapper d'Evernight sans éveiller les soupçons, et ainsi pouvoir retrouver Lucas à l'extérieur. Concrètement, on sent bien que cette relation factice tourneboule les concernés, même Lucas devient jaloux, inutile de chercher plus loin. Le clash arrive au grand galop !
En chemin, Charity-la-folle fait son apparition. Il s'agit en fait de la soeur de Balthazar, elle déteste Mrs Bethany et Evernight, s'est jurée de se venger et d'être sanguinaire envers les humains et ses ennemis. Je pensais que son intrusion serait purement anecdotique, bien qu'envahissante, il n'en est rien.
De même, Bianca fait connaissance avec les spectres - les ennemis jurés des vampires. Depuis toujours, un semblant de paix existe entre eux, alors pourquoi aujourd'hui les spectres envoient tout balader et hantent les murs d'Evernight, en prétendant réclamer un dû ?
Tout ceci donne des frissons à notre héroïne, mais pas seulement. Chaque fois qu'elle s'infiltre parmi les membres de la Black Cross, je retiens mon souffle ! Claudia Gray a déjà démontré qu'elle pouvait lâcher des scuds capables de TOUT remettre en question. En bref, ce deuxième tome enchaîne les événements et annonce d'autres rebondissements. La série a désormais son rythme de croisière, j'en soupire d'aise.
Evernight, livre II par Claudia Gray
Pocket jeunesse, 2011 - traduction de Cécile Chartres
The vampire in me was closer to the surface...
Deuxième tome de la série Evernight (qui se boucle en 4 livres, tous parus en VO, d'où ma motivation). Ce qu'on découvre ici tend à suggérer que Bianca est VRAIMENT différente de celle qu'on imaginait. Certes, j'ai lu de nombreux spoilers, je suis donc partiellement étonnée, mais je dois reconnaître que l'histoire parvient encore à m'intriguer.
Quand et comment Lucas et Bianca vont se retrouver ? Voilà la grande question qu'on se pose au début du roman. Balthazar revient alors sur le devant de la scène.
Bianca et lui sont effectivement proches et vont davantage se rapprocher pour l'occasion - sur papier, c'est dans le but de pouvoir s'échapper d'Evernight sans éveiller les soupçons, et ainsi pouvoir retrouver Lucas à l'extérieur. Concrètement, on sent bien que cette relation factice tourneboule les concernés, même Lucas devient jaloux, inutile de chercher plus loin. Le clash arrive au grand galop !
En chemin, Charity-la-folle fait son apparition. Il s'agit en fait de la soeur de Balthazar, elle déteste Mrs Bethany et Evernight, s'est jurée de se venger et d'être sanguinaire envers les humains et ses ennemis. Je pensais que son intrusion serait purement anecdotique, bien qu'envahissante, il n'en est rien.
De même, Bianca fait connaissance avec les wraiths - les ennemis jurés des vampires. Depuis toujours, un semblant de paix existe entre eux, alors pourquoi aujourd'hui les wraiths envoient tout balader et hantent les murs d'Evernight, en prétendant réclamer un dû ?
Tout ceci donne des frissons à notre héroïne, mais pas seulement. Chaque fois qu'elle s'infiltre parmi les membres de la Black Cross, je retiens mon souffle ! Claudia Gray a déjà démontré qu'elle pouvait lâcher des scuds capables de TOUT remettre en question, cette attente entretient donc un perpétuel suspense. En bref, ce deuxième tome enchaîne les événements et annonce d'autres rebondissements. La série a désormais son rythme de croisière, j'en soupire d'aise.
Stargazer (Evernight #2) - Claudia Gray
Published March 2009 by HarperTeen
A PARAÎTRE EN VF EN AOÛT 2011 CHEZ POCKET JEUNESSE
"You're in love. That makes you actually kind of boring to people who aren't in love. You know, the sane ones."
Après la VO, la VF... (traduction de Cécile Chartres)
Evernight est un pensionnat réservé à une élite, qui ouvre occasionnellement ses portes à une poignée d'étudiants plus ordinaires et issus de milieux divers, dans le cadre d'une politique de "mixité des genres". Bianca est nouvelle, elle a suivi ses parents qui viennent de décrocher un poste d'enseignants, elle ne leur dit pas merci, tant elle se sent peu à sa place parmi la clique snobinarde et dédaigneuse qui constitue la crème d'Evernight.
Mais déjà Bianca a rencontré un beau garçon, aux yeux verts et aux cheveux de couleur bronze, Lucas Ross. Il était seul dans la forêt alors qu'elle courait comme une malade pour fuir l'atmosphère étouffante de l'école. Il la course, elle se sauve, complètement paniquée, il la plaque au sol, et là... Son coeur à elle bat la chamade, et lui se présente comme le valeureux soldat, prêt à tout pour protéger la demoiselle en détresse. Ouah, c'est beau ! Quelques instants plus tard, ils se retrouvent, engoncés dans leur uniforme scolaire, elle se lance à ses trousses, tandis qu'il la fuit ! ... Eh oui.
En gros, pendant une centaine de pages, c'est ce à quoi ressemble l'histoire, et non franchement ce n'est pas très excitant ! Lorsque survient LE TOURNANT de la page 125, l'histoire prend enfin un autre sens ! Et c'est tant mieux, car je commençais sérieusement à m'ennuyer. Donc, tout est repris à zéro, c'est un autre roman qui se dessine, des nouveaux enjeux apparaissent, c'est plutôt pas mal, même si dans le fond la problématique reste la même : nos tourtereaux s'aiment mais ils sont maudits par le sort. En gros, ils ne peuvent pas être ensemble mais ils sont prêts à tout, à n'importe quel prix !
Le roman s'appuie aussi sur son climat mystérieux et effrayant, Evernight n'est pas une école comme les autres, on s'en doutait, mais profitez du bénéfice de la surprise pour apprécier la tournure, l'auteur a plus d'un tour dans son sac ! Evitez de lire les résumés et autres détails sur cette série ! Déjà la couverture française est décevante... Enfin bref, cette relecture m'a finalement donné envie de lire les prochains tomes (nul ne précisera que je connais déjà l'essentiel des spoilers, je sais, c'est mal). C'est un premier tome correct, mais pas extraordinaire. (Pour moi, la romance est trop simpliste. Ce sont les éléments autour qui valent le coup d'oeil.)
Evernight - Claudia Gray
Pocket jeunesse (2011) - 305 pages - 14,95€
traduit de l'anglais (USA) par Cécile Chartres
Evernight, Claudia Gray
Evernight est un pensionnat réservé à une élite, qui ouvre occasionnellement ses portes à une poignée d'étudiants plus ordinaires et issus de milieux divers, dans le cadre d'une politique de "mixité des genres". Bianca est nouvelle, elle a suivi ses parents qui viennent de décrocher un poste d'enseignants, elle ne leur dit pas merci, tant elle se sent peu à sa place parmi la clique snobinarde et dédaigneuse qui constitue la crème d'Evernight.
Mais déjà Bianca a rencontré un beau garçon, aux yeux verts et aux cheveux de couleur bronze, Lucas. Il était seul dans la forêt alors qu'elle courait comme une malade pour fuir l'atmosphère étouffante de l'école. Il la course, elle se sauve, complètement paniquée, il la plaque au sol, et là... Son coeur à elle bat la chamade, et lui se présente comme le valeureux soldat, prêt à tout pour protéger la demoiselle en détresse. Ouah, c'est beau ! Quelques instants plus tard, ils se retrouvent, engoncés dans leur uniforme scolaire, elle se lance à ses trousses, tandis qu'il la fuit ! ... Eh oui.
En gros, pendant une bonne centaine de pages, c'est ce à quoi ressemble l'histoire, et non franchement ce n'est pas très excitant ! Lorsque survient le twist de la page 140 - THE TWIST ! - l'histoire prend enfin un autre sens ! Et c'est tant mieux, car je commençais sérieusement à m'ennuyer. Donc, tout est repris à zéro, c'est un autre roman qui se dessine, des nouveaux enjeux apparaissent, c'est plutôt pas mal, même si dans le fond la problématique reste la même : nos tourtereaux s'aiment mais ils sont maudits par le sort. (Et puisqu'ils ne peuvent pas être ensemble, ils sont prêts à tout, à n'importe quel prix !)
Le roman s'appuie aussi sur son climat mystérieux et effrayant, Evernight n'est pas une école comme les autres, on s'en doutait, mais profitez du bénéfice de la surprise pour apprécier la tournure, l'auteur a plus d'un tour dans son sac ! Je regrette simplement les longueurs, le côté simpliste de la romance et l'absence globale d'originalité (à force de lire des séries du même registre, c'est le même constat partout : le schéma répétitif, et peu de fraîcheur). Cela reste néanmoins un premier tome correct, mais pas extraordinaire.