“It is one thing to ask questions; what do you do with the answers?”
Kyla, seize ans, vient de subir une opération. Elle a été « effacée ». C'est une coutume courante, décrétée par les hautes instances, pour éradiquer la délinquance galopante. Des jeunes gens en crise ou désoeuvrés sont reprogrammés pour une nouvelle vie, avec une mémoire toute neuve, les émotions bridées par le port d'un Nivo greffé au bras. Toute montée d'adrénaline peut désormais les mettre en danger. Ce sont ainsi une flopée de jeunes gens aux sourires niais, qui ne se posent pas de questions, qui évoluent dans un semblant de vie ordinaire. Leurs nouvelles familles sont accueillantes, mais prudentes, car le système en place surveille tout, contrôle les moindres faits et gestes, et la police (les Lorders) n'hésite pas à arrêter tout élément perturbateur. Bizarrement, Kyla est consciente du climat pesant et suspicieux qui règne autour d'elle. Toutefois, elle a bien compris qu'il fallait qu'elle garde pour elle ses interrogations. Son opération aurait posé un léger couac, elle n'a pas la même attitude ni les mêmes compétences que ses pairs. Elle est innocente et naïve dans sa façon d'être avec les autres, et pourtant son esprit est vif dès lors qu'elle capte une anomalie dans son paysage (la disparition de camarades dans son lycée). Kyla a aussi des flashs durant son sommeil, elle est réveillée par des cauchemars qui lui dictent de vieux souvenirs, mais elle ne sait pas encore ce qu'ils cherchent à lui révéler.
J'ai aimé, beaucoup aimé ce livre. L'histoire, aussi captivante soit-elle, ne s'écoule pas sur un rythme effréné, au contraire c'est plutôt lent, mais on prend le temps d'apprendre un tas de petites choses, de savourer l'ambiance, assez glauque et flippante, de se poser des questions et de se surprendre à attendre la suite avec impatience. Ce roman vous réservera bien des surprises ! Au départ, il m'a un peu rappelé celui de Rachel Cohn, Version BETA, sans son parfum sulfureux, mais il est beaucoup plus angoissant, sombre et oppressant. C'est franchement fascinant, j'ai été scotchée.
Effacée, par Teri Terry (La Martinière J., septembre 2013 - traduit par Maïca Sanconie)
“Life is too short to say maybe.”
J'ai adoré ce livre ! L'histoire dénonce les dangers du virtuel et du tout-numérique, qui enferme la société dans une bulle en lui faisant croire que c'est pour son bien, pour la protéger des dangers du monde extérieur, nous sommes en 2060, et pourtant le message peut s'appliquer à notre monde d'aujourd'hui. Vivre à travers un écran, c'est aussi et surtout se priver de véritables sensations que la vie digitale est incapable de reproduire (ou procurer), donc j'ai aimé cet aspect du roman, mais j'ai surtout trouvé adorable la relation qui se nouait entre les deux personnages que sont Maddie et Justin.
Elle est l'héritière de l'Ecole Numérique, lui est le fils de terroristes qui combattent ce système. Elle croit en des valeurs que lui rejette. Entre eux, beaucoup de secrets, de non-dits et de tension amoureuse... si, si. Et c'est ce qui est clairement le plus attachant ! Dès lors que Justin fait irruption dans son existence, la vie de Maddie va devenir plus intense et excitante, de là à revoir ses priorités et être tentée de s'échapper de son cocon pour enfin mordre la vie à pleines dents. Sauf que lui aussi, de son côté, ne mène pas une vie facile et simple. Il s'est entouré de barrières, il pense n'avoir pas de temps pour l'amour, mais bon ... la demoiselle est coquine et tenace !
Bref, c'est donc essentiellement l'histoire d'une renaissance, ou d'une éclosion. A travers une jolie histoire d'amour, qui se dessine en finesse et avec tendresse. La séduction entre Maddie et Justin s'opère tout en douceur, c'est franchement adorable, du moins, moi j'ai vraiment craqué. Ce n'est certes pas un livre d'action, mais plutôt d'émotion. Je n'avais pas d'attente précise concernant cette lecture, et elle m'a prise au dépourvu. Pile ce qu'il me fallait, au moment où je l'ai entamée. C'est seulement parce que j'ai d'autres livres à lire, mais sinon je suis très tentée de me plonger dans la suite, déjà parue en VO, intitulée [[Middle Ground]]. Série en 3 tomes. J'aime beaucoup, pour l'instant ! ♥
La révolte de Maddie Freeman, par Katie Kacvinsky
PKJ. (2013) - Traduit par Cécile Chartres
" Tu as grandi en pensant que l'amour avait pour unique but d'assurer ta sécurité. Mais c'est comme vivre dans une bulle. C'est une autre forme de domination. Moi, j'ai grandi en pensant qu'aimer les gens, c'était leur faire suffisamment confiance pour les laisser partir. Ça permet d'emporter cet amour avec soi, de créer d'autres liens. "
“I realize now how much courage it takes to choose the life you want, whatever that might be.”
Troisième et dernier tome de cette série, qui raconte trois parcours différents à travers Cassia, Xander et Ky, séparés depuis les derniers événements, à l'approche du Soulèvement généré par le mystérieux Pilote. Ky fait partie de l'escadron, qui pilote les dirigeables en se rendant de ville en ville pour apporter des traitements. Une épidémie de Peste a en effet frappé la population, Xander est en première ligne, en tant que docticien. Cassia, de son côté, est employée au classement des données, chargée de semer le trouble pour la cérémonie du couplage du prochain Banquet.
Hélas, il ne se passe pas non plus beaucoup de choses dans ce dernier tome, l'action étant très lente, assez molle et très bavarde, j'ai souvent pensé à une lecture plutôt cartésienne, dans le sens où elle invite les lecteurs à se poser et réfléchir sur le monde de demain tel qu'Ally Condie le dessine. Un monde où l'expression artistique serait abolie, où l'on manipulerait la population sur le plan médical, où l'on façonnerait les actes et les paroles d'une société policée, hermétique et figée dans ses émotions. Il serait peut-être temps de réagir, vu comme ça ! ...
En fait, tout m'a semblé coulé de source dans ce troisième tome. Dès les premiers chapitres, je savais déjà comment cela allait se terminer, même si j'ai espéré quelques soubresauts dans l'intrigue, j'ai finalement été très peu surprise. Même le dénouement face au triangle amoureux est évident. C'est comme si l'auteur n'allait pas se fourvoyer dans des prises de tête inutiles, elle avait d'autres chats à fouetter - en l'occurrence, un Soulèvement à fignoler, mais à égratigner aussi, pour mieux démontrer que les personnages ont grandi et ont fait du chemin, en assumant pleinement leurs choix, en défendant aussi les bonnes causes.
Voilà, tout simplement ! Cette série a su me séduire dans sa globalité, même si j'ai été un peu déçue par ce dernier tome, je n'oublie pas qu'elle a su se démarquer à sa façon, avec subtilité et en faisant preuve d'humanité aussi. Par trois fois, il nous a été permis d'entrer en osmose avec les sentiments des trois personnages, surtout dans ce dernier tome, on apprend à mieux cerner Xander, Ky et Cassia, ce qui explique pourquoi tout nous paraît si évident à la fin ! Evident, mais un peu frustrant aussi...
Promise (tome 3), par Ally Condie
Gallimard jeunesse, 2013 - Traduit par Vanessa Rubio-Barreau
Pour un gros pavé de 515 pages !
Et sinon, j'aime TOUT dans le nouvel album de V.P. ! ♥
“We wanted the freedom to love. We wanted the freedom to choose. Now we have to fight for it.”
Ce dernier tome de la série divise les lecteurs, mais en ce qui me concerne je l'ai beaucoup apprécié ! Nous suivons toujours Lena, réfugiée dans la Nature, auprès des résistants, mais aussi Hana, son ancienne meilleure amie, désormais la future compagne de Fred Hargrove, le nouveau maire de Portland. Malgré son opération, Hana se sent rongée par la culpabilité et n'arrive pas à concevoir son prochain mariage comme une aubaine, réalisant même que Fred n'est pas aussi parfait qu'il voudrait le paraître.
Lena non plus n'est pas à la fête, en dépit du retour d'Alex, dur et cassant, il ne lui pardonne pas d'avoir tourné la page dans les bras d'un autre. Son coeur est pris en étau, elle ne sait plus qui croire, qui choisir et se vexe facilement pour des broutilles. J'ai eu beaucoup de peine pour eux, mais l'histoire ne nous laisse pas trop le temps de nous apitoyer sur le sort de Lena, car la résistance oeuvre pour le défi ultime, le combat vers la liberté, au prix de tous les sacrifices. Les petits soucis personnels de Lena ne font pas le poids à côté de ce grand rendez-vous haletant !
En effet, il est loin le temps où l'on s'étourdissait de bonheur et de béatitude face aux premiers balbutiements d'une formidable histoire d'amour, dans l'insouciance et la promesse d'une aube nouvelle et éclatante... Ce dernier tome rompt définitivement les amarres. C'est une lecture très sombre, assez oppressante, teintée de désespoir et d'amertume, livrant aussi une issue hasardeuse, mais prompte à toute interprétation. (J'aime les fins ouvertes, donc ça ne me dérange pas du tout.)
Ce n'est pas tout gai, tout rose. Bien loin de là. Et c'est ce qui m'a plu. C'est un livre intelligent, qui refuse de céder à la facilité et qui montre que l'amour, c'est douter, se tromper, tenter, perdre et recommencer. J'ai aimé aussi le message de force et de conviction qu'assomme Lauren Oliver en bout de course : "Faites tomber les murs. Libérez-vous des obstacles, des liens qui vous étouffent, des cailloux qui pèsent lourd dans votre ventre. Faites tomber les murs." Cette série a ravi mon cœur, définitivement. ♥
Delirium, tome 3 : Requiem, par Lauren Oliver
Hachette jeunesse, coll. Black Moon, 2013 - Traduit par Alice Delarbre
“Never Forget Who You Are Because Its Like Forgeting Water Is Wet, The Sun Is Bright, Snow Is Cold.”
Gene, le narrateur, est un humain qui vit parmi les vampires. Il doit, bien évidemment, masquer sa condition de pauvre homiféré en se faisant passer pour un vamp, aussi entretient-il une hygiène de vie irréprochable (se raser le corps, l'enduire d'une bonne couche d'onguent pour ne pas attraper de coup de soleil, ne pas transpirer, ne jamais sourire, afficher un air terne et stoïque, ne pas faire preuve d'intelligence en classe...). C'est son père qui lui a tout appris, avant que celui-ci succombe à son tour à une morsure.
Désormais seul, blindé pour survivre coûte que coûte parmi leurs ennemis, Gene se rend la nuit au lycée et tente de mener l'existence ordinaire d'un adolescent comme les autres. Lui aussi participe à l'excitation collective au sujet de la Loterie, qui consiste à désigner une poignée de gagnants pour participer à une traque monumentale des quelques homiférés élevés en batterie, nourris et soignés pour gâter les appétits des chasseurs.
Eh oui, c'est particulièrement glauque et peu ragoûtant, mais cela peut faire son petit effet auprès des lecteurs avides de sensations fortes. Pour ma part, je n'ai pas trop adhéré à cette histoire, où l'on ne nous explique pas pourquoi l'ennemi a pris la place de l'homme, ni pourquoi Gene tient absolument à se jeter dans la gueule du loup et à vivre au sein de leur communauté. Certes, il n'y aurait pas d'histoire non plus. Mais j'ai trouvé celle-ci maladroite, passable et racontée sur un ton morne et ennuyeux.
De plus, Gene n'est pas un héros digne de ce nom, au contraire il s'avère souvent couard et passif lors de circonstances déterminantes, au mieux il suit la tendance, au pire il subit ce qui se précipite autour de lui. Même son histoire d'amour avec l'éblouissante, mais non moins mystérieuse, Ashley June n'a pas su allumer la plus petite étincelle d'intérêt chez moi. En fait, j'ai fini par être exaspérée par le personnage de Gene, très mauvais dans son rôle, ce qui a altéré le plaisir que j'aurais pu avoir à découvrir ce roman.
Traqué, par Andrew Fukuda
Michel Lafon, 2013 - traduit par Benjamin Kuntzer
“Imagine there was a cure, but finding it would cost you everything. It would completely ruin your life. What would you do?”
Encore un roman futuriste, qui emprunte cette fois sa ligne conductrice au conte de fées ! Cinder est notre Cendrillon des temps modernes. Elle est à moitié humaine et à moitié cyborg. Orpheline, elle a été placée sous la tutelle d'un scientifique, qui a été foudroyé par la létumose. Cette terrible maladie est en train de décimer la population de la planète, les gouvernements s'arrachent les cheveux pour trouver un antidote, même l'empereur de la Communauté asiatique est alité, à l'article de la mort, et son fils, le prince Kai, est accablé, d'autant plus que la reine Levana, du royaume lunaire, lui met la pression pour conclure des accords de paix impliquant une alliance conjugale.
Cinder est mécanicienne, dans un petit atelier tout sale sur la place du marché. Un jour, le prince Kai lui-même se présente à sa porte et lui demande de réparer son androïde. C'est urgent. Mais les événements vont brusquement s'accélérer autour d'elle : sa sœur va tomber malade, sa belle-mère ne va pas le supporter et va choisir de léguer le corps de Cinder à la recherche médicale. C'est là qu'entre en scène le docteur Erland, avec sa science et son savoir. On craint le pire et on sent le stress nous envahir. A partir de là, le suspense ne va cesser d'enfler !
Car, après un début assez ardu, dans lequel j'avais l'impression de m'engluer avec tous les détails techniques et les cyber-trucs, je n'ai pas tardé à m'enthousiasmer pour cette histoire passionnante. L'héroïne est foncièrement attachante, loin d'être une gamine naïve et spectatrice de son sort, elle est très indépendante et volontaire, ça fait plaisir ! Même son histoire avec le prince Kai se déploie en douceur, avec beaucoup de finesse et de pudeur. C'est adorable, pas du tout mièvre, ce qui a le don de me plaire davantage. Et puis l'intrigue autour des personnages est forte, habile, redoutable, on devine certaines ficelles mais on se laisse tout de même prendre au piège, c'est diabolique et envoûtant.
La série comptera exactement quatre tomes, la suite est déjà disponible en VO ( Scarlet) mais il faudra attendre un an pour la traduction française.
Cinder, par Marissa Meyer
PKJ. (2013) - traduit par Guillaume Fournier
“I'm a monster, you know. I'm one of the dangerous ones.”
Peut-être parce que j'avais déjà lu le premier roman d'Alexandra Bracken, Brightly Woven, que j'avais fortement apprécié, et parce que les commentaires étaient tous plus élogieux les uns que les autres sur sa nouvelle série, qui se présente avec Les insoumis, j'avais probablement de grandes espérances quant à ma lecture mais le résultat ne s'est pas avéré aussi concluant.
Ruby est une gamine de dix ans lorsqu'elle est internée, à l'instar de milliers d'autres, dans un camp pour éradiquer le virus foudroyant qui frappe toute leur génération. Ceux qui survivent sont donc considérés avec prudence et crainte, aussi le gouvernement préfère les avoir à l'œil. Six années vont passer avant que Ruby saisisse sa chance pour s'enfuir. Son secret semble avoir été démasqué et ses jours sont en danger. En effet, Ruby possède le don de télépathie. Elle est capable de fouiller les pensées et de les manipuler à sa guise.
Ils sont une poignée de jeunes à ainsi se révéler une force en puissance, c'est ce qu'elle va découvrir au hasard de sa fuite. En chemin, elle croise Liam, Zu et Chubs, trois adolescents également évadés, qu'elle va accompagner pour échapper aux chasseurs de prime et aux forces spéciales qui sont à leurs trousses, mais aussi pour tenter de trouver la fameuse Terre Promise, East River, où se rejoignent tous les insoumis.
Globalement, j'ai apprécié cette découverte, que j'ai trouvée riche en rebondissements, en action et en folles péripéties. Les émotions et les palpitations sont au rendez-vous. Par contre, je suis un peu déçue par la mécanique de l'intrigue, qui consiste à entrecouper ces séquences rythmées avec de lentes et longues considérations existentielles. On passe, naturellement, un temps fou à tout bien détailler et mettre en place : le contexte politique, l'évolution de Ruby, qui est tout sauf une rebelle dans l'âme, et ses sentiments dans toute cette aventure.
Résultat, j'ai souvent eu la méchante sensation d'être dans l'expectative pendant une grande partie du roman. Malgré les bonnes idées et la promesse d'avoir une lecture passionnante, il m'a semblé que l'ensemble était inégal et un peu long. Paradoxalement, la suite ne devrait être que meilleure car désormais toutes les cartes sont sur table !
Les insoumis, par Alexandra Bracken
La Martinière J. (2013) - traduit par Daniel Lemoine
Sous cloche !
Honor a dix ans quand elle emménage avec ses parents sur l'île 365. D'abord réfractaire aux nouveaux principes d'éducation que tente de lui inculquer la Old Colony School, la fillette va peu à peu se glisser dans le rang et accomplir ce qu'on attend d'elle. Par contre, ses parents agissent toujours comme s'ils ne dépendaient de personne, ils sont désorganisés, irresponsables et font des cachotteries. Ils ont même eu le culot d'avoir un deuxième enfant ! Honor n'en peut plus de supporter cette décadence, aussi va-t-elle prendre une très grave décision qui aura des répercussions terribles sur son existence.
Sinistre ambiance que voilà ! Et pourtant, on aime ça et on se surprend à tourner les pages du livre, à force de curiosité titillée. C'est de bonne guerre. Ce roman, qui affiche un ton froid, glaçant et effroyable, à vous décourager de vous lancer dans une telle aventure, réussit tout de même la prouesse de vous embarquer dans son univers : propagande, régime autoritaire, annihilation des esprits critiques, déréglements climatiques, suite à nos actes irréfléchis bien entendu... C'est fort joliment tourné. Ajoutez à toutes ces réjouissances le portrait d'une fillette confrontée au regard extérieur, jeune donc influençable, et qui heureusement va s'affranchir de tous les dogmes en apprenant de ses erreurs.
Une histoire futuriste à destiner à nos jeunes têtes pensantes, soucieuses du monde qui les entoure.
De l'autre côté de l'île, par Allegra Goodman
Editions Thierry Magnier, 2013 (première édition du roman en 2009, en grand format) - traduit par Jean Esch
"I want to live in a world where I know the rules, where people are just people."
Syrli Ainsley n’a jamais vu le ciel. Son monde se termine au bord de la barrière en forme d’immense dôme d’énergie qui entoure tout ce qui reste de l’humanité. Pendant des siècles, la ville a nourri cette barrière en puisant l’énergie magique que ses enfants engendrent quand ils atteignent l’adolescence.
Lorsque c’est au tour de Syrli, elle apprend qu’elle est plus qu’une adolescente, qu’elle appartient à la légende elle-même. Contrainte de fuir pour éviter de devenir à vie une sorte de batterie humaine, Syrli doit se battre et quitter son monde. Elle est traquée. Mais elle sait que d’autres adolescents semblables à elle ont fui et se cachent dans le bois de Fer.
Quel univers étrange et confus ! Longtemps j'ai eu le sentiment de n'y rien comprendre, c'est triste à dire. L'intrigue est aussi longue à se mettre en place, ce qui n'aide pas à trouver ses repères. Sincèrement j'ai peiné pour m'accrocher à cette histoire. Et puis les personnages sont vagues, pas très attachants non plus. J'ai traîné, attendu, espéré la petite étincelle ... finalement j'ai refermé mon livre de dépit. Pas du tout convaincue, séduite ou embarquée par ce qu'on me proposait. Dommage !
Syrli, par Meagan Spooner
Milan, coll. Macadam, 2013 - traduit par Guillaume Fournier
Dystopia Reading Challenge 2013
- LU - Syrli, de Meagan Spooner
- LU - Les insoumis, d'Alexandra Bracken
- LU - Cinder, de Marissa Meyer
- LU - Requiem by Lauren Oliver
- LU - Reached by Ally Condie
- LU - Awaken by Katie Kacvinsky
- LU - The Hunt by Andrew Fukuda
- LU - Slated by Teri Terry
- Divergent by Veronica Roth
- Insurgent by Veronica Roth
- Sever by Lauren DeStefano
- The Giver by Lois Lowry
- The Declaration by Gemma Malley
- The Resistance by Gemma Malley
- The Legacy by Gemma Malley
- Birthmarked - Caragh M. O'Brien
- Prized - Caragh M. O'Brien
- Promised - Caragh M. O'Brien
- The Dead-Tossed Waves - Carrie Ryan
- Outpost - Ann Aguirre
- Rebel Heart - Moira Young
- Incarnate - Jodi Meadows
- Uglies - Scott Westerfeld
- Gone - Michael Grant
- Genesis - Bernard Beckett
- The Knife of never letting go - Patrick Ness