31/08/15

Bilan du mois : Août 2015 ♪♫•*¨*•...•*¨*•♫♪

Summer vintage Beach

C'était l'été ! Et j'ai aimé me perdre, loin, très loin... et tout oublier.

J'ai également pu rattraper mon retard, en matière de lectures, en appréciant :

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Des comédies légères, 

♣ Ça peut pas rater ! de Gilles Legardinier

♣ Les crevettes ont le cœur dans la tête, de Marion Michau

♣ Le premier jour du reste de ma vie, de Virginie Grimaldi

♣ L'immeuble des femmes qui ont renoncé aux hommes, de Karine Lambert

♣ Nuit de noces à Ikonos, de Sophie Kinsella

 

De l'évasion et du voyage,

♣ La Ville orpheline, de Victoria Hislop

♣ La briscola à cinq & Un tour de passe-passe, de Marco Malvaldi

♣ Les 3 tomes de La Bicyclette Bleue, de Régine Deforges

 

Des frissons et autres tensions psychologiques redoutables !

♣ Dernière conversation avec Lola Faye, de Thomas H. Cook

♣ Jusqu'au dernier, de Deon Meyer

♣ La mort à nu, de Simon Beckett

♣ À la vie, à la mort, de Colette McBeth

♣ Du sang du Abbey Road, de William Shaw

♣ Marée d'équinoxe, de Cilla & Rolf Borjlind 

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Et quelques séries TV : 

 Southcliffe, série britannique, créée et écrite par Tony Grisoni, réalisée par Sean Durkin, diffusée sur Channel 4.

Southcliffe

D'une tristesse abyssale et dégoulinante de désespoir ! 

 

Perfect Crime : The Escape Artist, série britannique, créée par David Wolstencroft, réalisée par Brian Welsh, pour BBC 1.

Perfect crime

Une histoire prenante et d'une grande subtilité, mais qui fait froid dans le dos. Les acteurs sont parfaits !

 

The Killing (Forbrydelsen) Saison 3, créée par Søren Sveistrup et diffusée sur la chaîne danoise DR1.

Forbrydelsen-The Killing

C'était bon de retrouver Sarah Lund dans une enquête de kidnapping, de tueur en série et de politique... mais la fin est hyper frustrante !

 

Summer Sky

 Back to real life ! ...

Posté par clarabel76 à 10:30:00 - - Commentaires [2] - Permalien [#]
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26/01/12

Boys don't cry, but men do.

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Un garçon de 17 ans se retrouve avec un bébé sur les bras, lui qui envisageait de partir à l'université, paf ! son univers s'écroule. Dante est donc en colère, contre lui, contre son ex et contre la petite chose, Emma, qui vient lui pourrir l'existence. Pendant longtemps il va se tenir au garde-à-vous, en souhaitant secrètement que cette parenthèse se referme, mais le temps passe et il doit assumer ses responsabilités. 
Le ton froid et détaché de Dante donne la pleine mesure de son insensibilité et de sa rancoeur, c'est déstabilisant. Il n'est pas, mais alors pas du tout attendri par Emma, contrairement à son frère Adam et à son père Tyler, bougon en apparence, juste et droit en son âme et conscience. Tout de suite, on se faufile dans ce portrait de famille avec crainte et curiosité, la mère brille par son absence, son décès a été un coup dur pour tous, le sujet a été clos, car on évite d'évoquer les sujets trop sensibles. Chez eux, les garçons ne pleurent pas. 
En fait, ils évitent carrément d'aborder les questions qui fâchent. Adam est homosexuel et ne s'en cache pas, ses proches font l'autruche, jusqu'au drame. Tous ces événements font que, finalement, la famille devra se serrer les coudes, abattre les remparts et ne plus se contenter de partager le même toit. Pour la première fois, ils devront former une vraie famille. 
Le roman nous fait partager ces instants avec beaucoup de pertinence et sensibilité, sans tralala, pour rendre un portrait de famille aux contours flous, ce qui apporte authenticité, force et justesse à l'ensemble. Toutefois, il m'a manqué le petit truc en plus pour être pleinement conquise.

Boys don't cry, par Malorie Blackman
Milan jeunesse, coll. Macadam, 2011 / traduction d'Amélie Sarn. 

"Je ne sais pas ce que Papa attendait. Pensait-il que le simple fait de considérer cette chose allait me faire changer d'avis. Croyait-il que je me dirais d'un coup que cuire des steaks toute ma vie était finalement un petit prix à payer pour avoir la chance de chérir cette petite chose ? Espérait-il que j'allais soudain me mettre à l'aimer ? Eh bien, ça ne marchait pas. Je ne ressentais rien."