Minuit dans le jardin du manoir, de Jean-Christophe Portes
Scandale au manoir de Caudebec : la tête tranchée d'un inconnu a été plantée sur un pieu en bois au beau milieu du parc ! Denis Florin est aussitôt interpellé par la police et suspecté d'avoir également éliminé sa grand-mère Colette qui a mystérieusement disparu.
Notre ami notaire jure pourtant ses grands dieux qu'il est innocent et choisit de s'enfuir dans une cabane au fond des bois pour éviter la folie des hommes. Une journaliste plus finaude que les autres va alors lui proposer de bosser en équipe en échange d'une interview exclusive.
Seulement leur aventure va prendre des tours et des détours improbables - avec d'étonnantes révélations à la clef. Mais que c'est drôle ! J'ai franchement passé un très bon moment à suivre cette aventure farfelue et riche en rebondissements.
Dans le genre comédie policière, c'est tout bon, très bien écrit et hyper distrayant.
Le Masque (2019) // Lire un extrait
⭐⭐⭐⭐
Le club des philosophes amateurs (Sunday Philosophy Club, #1), par Alexander McCall Smith
Depuis le temps que je tourne autour de cette série ! À lire sa présentation, j'ai des yeux de merlan frit à vouloir la découvrir au plus vite (pressentant que je vais également succomber à son charme). Et finalement... je suis amèrement déçue.
Certes, je perçois les contours de son potentiel : ambiance cosy et personnages ordinaires vaquant à leurs basses besognes (hum-hum). Au centre, Isabel Dalhousie se distingue (et peut paraître privilégiée), une gouvernante veille sur son petit confort pendant qu'elle dirige une revue d'éthique appliquée. Sa nièce Cat tient une épicerie qui fait aussi office de bistro. De beaux jeunes hommes croisent souvent sa route. Ceci dit, Isabel veille au grain car Cat est volage.
Et voilà qu'un soir, à l'opéra, Isabel Dalhousie est témoin de la chute mortelle d'un jeune homme. Cet accident la perturbe profondément. Même en tentant de l'effacer de sa mémoire, des détails surgissent pour l'inciter à y songer. Ceci l'affecte, au même titre que le nouveau fiancé de Cat dont elle veut sonder les intentions.
Le dilemme de cette chère Isabel pourrait se résumer à ce passage : « Ce dont j'ai besoin, c'est de quelques jours sans intrigues. Besoin de reprendre mon travail pour la revue, de finir mes mots croisés sans m'interrompre et de marcher de temps en temps jusqu'à Bruntsfield pour bavarder avec Cat de choses insignifiantes. Ce dont je n'ai pas besoin, c'est de passer mon temps à conspirer avec Jamie dans des bars et des restaurants, ni de me frotter à des financiers retors aux goûts artistiques dispendieux... »
Calme plat, donc, sur cette lecture... assez ennuyeuse (si ce n'est qu'elle est bavarde et superflue). Il n'y a aucune intrigue criminelle mais une histoire creuse avec des personnages peu attachants, pour l'instant. J'hésite encore à lire la suite.
éditions du Masque, 2018 - Traduction révisée de François Rosso
⭐⭐⭐
L'assassin du train (Les Sœurs Mitford enquêtent #1), par Jessica Fellowes
Première déception au moment de découvrir l'histoire : le personnage de Louisa Cannon. Cette jeune femme prend beaucoup de place alors que j'avais imaginé que les sœurs Mitford seraient les pièces centrales.
Louisa est donc la nouvelle nounou de la famille. En fait, elle vient d'échapper à son oncle qui voulait l'utiliser pour régler des dettes de jeu... Entraînée de force, elle a réussi à s'enfuir du train et ainsi rencontrer Guy Sullivan, un policier des chemins de fers. Au même moment, un meurtre est signalé. Le corps de l'ancienne infirmière Florence Nightingale Shore a été retrouvé dans un wagon verrouillé et sans voyageur à bord. Un mystère façon “chambre jaune” qui n'est pas pure fiction mais hélas bien réel (et jamais élucidé).
Jessica Fellowes s'en empare et va même proposer une solution (à mettre entre guillemets) car c'est de la pure présomption. De toute manière, j'ai envie de dire que ce crime est juste accessoire dans ce paysage littéraire. Le roman n'est pas une vraie enquête, les sœurs Mitford font de la simple figuration, on partage la vie de famille avec une Nancy exubérante, passionnée et romanesque... ses parents offrant une image excentrique et guindée. Mais j'en attendais davantage d'où ma déception. Je n'avais pas cadré le personnage de Louisa dans ce rendez-vous (je la trouve sans intérêt).
Par contre j'ai été séduite par l'ambiance, les années 20 et l'aura magique des enfants de lord Redesdale (« Je suis normal, ma femme est normale, mais mes filles sont toutes plus folles les unes que les autres. ») ♥
éditions du Masque, 2018 - traduit par Valérie Rosier
⭐⭐⭐
Le Retour d'Arsène Lupin, par Frédéric Lenormand
Un retour d'Arsène Lupin qui colle davantage à l'original !
Après mon incursion chez les Héritiers, je retrouve notre fringant gentleman sur les traces d'un Delacroix disparu (pour le compte d'une baronne assez roublarde).
Lupin vient de suivre une thérapie et a résolu de soigner son addiction au vol en créant sa propre agence de détectives privés (sous couvert d'anonymat bien sûr). Ceci n'est pas une blague. Or, Jim Barnett a plus d'un tour dans son sac et traite ses affaires avec une redoutable célérité. Cette fois, son enquête le pousse à croiser artistes fauchés, beautés exotiques et fieffés coquins... non sans un certain goût pour l'emphase et l'ironie.
L'auteur est très en verve avec son infatigable trublion qui conduit cette intrigue tambour battant. C'est truculent à souhait, dans un Paris d'un autre temps et mettant en scène des créatures légendaires (comme la fascinante Mata Hari). L'exubérance de notre héros n'est point "un concours de vanité, d'apparences et d'égoïsme" mais accuse "la beauté sans la morale, l'élégance sans la générosité, la verve sans la culture, l'esprit sans la profondeur".
Lupin n'a pas fini de s'allonger sur le divan pour explorer la part sombre de ses tourments ! ... Mais que d'humour et d'espièglerie. C'est charmant.
Le Masque (2018)
Dans les fastes de la Belle Époque, à travers une intrigue riche en rebondissements, Frédéric Lenormand nous offre un Arsène Lupin ivre d’astuce et de rouerie.
#Help, de Sinéad Crowley
Elles se rencontrent sur internet, se connaissent sous des pseudonymes, partagent ensemble les joies et les déboires de la maternité, se racontent des bribes de leurs vies... qu'un individu surveille secrètement, rassemblant méticuleusement les moindres indices pour percer leur réelle identité. Ainsi, ces mamans qui se livrent avec insouciance sur un forum ne réalisent pas (encore) qu'elles sont désormais les cibles potentielles d'un tueur en série. Quand le sergent Claire Boyle, enceinte de six mois, est contrainte de se ménager, elle découvre l'existence du site NetMaman.com et tombe vite accro. Les langues se délient à une vitesse, les confessions sont sans filtre, les masques tombent. Claire elle-même se surprend à suivre les conversations avec ardeur. Yvonne Mulhern y a aussi trouvé son refuge. Venant tout juste de quitter Londres pour la nouvelle promotion de son mari à Dublin, elle se sent seule et désœuvrée, en plein baby-blues. Pourtant, un détail l'intrigue quand l'une des filles du forum disparaît sans crier gare. Serait-ce la jeune femme assassinée qui fait actuellement les gros titres des journaux ? L'enquête est prenante, avec un dénouement inattendu (ou pas). Qu'on se rassure, Yvonne ne va pas jouer les Jessica Fletcher, rôle attribué à Claire, notre policière acharnée, que son mari doit presque ligoter sur son canapé pour qu'elle veille sur sa santé. Ce qui est intéressant, finalement, c'est de retrouver un quotidien banal et des gens ordinaires, des femmes en détresse ou tiraillées entre leur carrière et leur vie de famille, sans oublier l'impact des réseaux sociaux, l'addiction et la nuisance, s'ils sont consommés à l'aveugle. Certes la couverture est vilaine, le roman classique et sans surprise, si ce n'est un bon gros suspense qui tient la route. Cela ne me dérangerait pas de lire les deux autres livres de cette série (déjà publiés en VO).
Le Masque (2018) - Traduit de l'anglais (Irlande) par Emilie Passerieux
La maison du péril, d'Agatha Christie
Hercule Poirot vient de prendre sa retraite et réchauffe ses vieux os dans la station balnéaire de St Loo, sur la côte de Cornouailles, en compagnie de son fidèle Hastings. Pas loin de sombrer dans la mélancolie, Poirot accorde finalement un vif intérêt à sa rencontre avec la fraîche et pétillante Nick Buckley.
Par son allure moderne et décalée, ses manières décomplexées, elle divertit notre ami en racontant, autour d'un cocktail, qu'elle vit dans une vieille bicoque hantée, autrement nommée “la maison du péril”. Bavarde et insouciante, elle leur explique avoir échappé par trois fois à d'étranges pépins - un tableau qui se décroche et tombe sur son lit, un rocher qui dévale une falaise pour s'écraser à deux pas, et les freins de sa voiture qui lâchent inopinément...
Quelle chance inouïe, songe Hercule Poirot, jusqu'à ce qu'il ramasse le feutre mou de la jeune femme, soufflé par le vent, et qu'il remarque un petit trou net et bien rond. La trace d'une balle perdue. Une fois encore, Nick vient d'échapper à la mort. Sous la moustache du détective.
Ses petites cellules grises sont dans tous leurs états. Il est temps pour Hercule de reprendre du service et de s'inviter dans cette symbolique maison !
Mise en scène impeccable, des personnages insondables, de l'élégance, du mystère et de l'enfumage... Je raffole des ambiances désuètes, encore plus lorsqu'elles sont au service d'une intrigue habilement troussée, à la tension psychologique avant-gardiste, à la construction complexe et au dénouement insoupçonné.
Un très bon Agatha Christie, dans lequel Hercule Poirot brille par son éternelle suffisance et par sa clairvoyance qu'il récupère in extremis ! Classique, inlassable.
Éditions du Masque / 2015 - Traduction (entièrement révisée) de Robert Nobret
Agatha, es-tu là ? par Nicolas Perge & François Rivière
S'inspirant de la mystérieuse disparition d'Agatha Christie, survenue le 3 décembre 1926, ce roman écrit à quatre mains déroule une histoire pour le moins inattendue et déstabilisante.
On découvre d'abord notre héroïne aux abois, réfugiée dans un hôtel à Harrogate sous un nom d'emprunt. Agatha apparaît plus groggy que jamais, déboussolée, déprimée, timorée... Bref. Elle ignore qu'une jeune journaliste intrépide, Alicia Weaver, est à ses trousses, ainsi que deux petites frappes aux méthodes peu orthodoxes, sans oublier le sémillant Arthur Conan Doyle, écrivain vieillissant, raillé publiquement pour sa passion pour le spiritisme. Que de monde, que de monde. L'intrigue s'attache ainsi à suivre tous ces personnages au gré d'une mise en scène impeccable et pertinente. C'est seulement au fil des chapitres que l'incongru s'impose, que l'invraisemblable s'installe. Des éléments viennent en effet troubler la belle mécanique et j'avoue avoir eu du mal à en accepter l'idée. C'est... inqualifiable. En somme, j'ai beaucoup aimé l'idée de départ du roman (associer en accroche les noms d'Agatha Christie et de Conan Doyle est très chic...). La description de l'époque et des lieux est authentique et palpable, j'avais le sentiment d'être sur place et d'évoluer au milieu du décor. C'est subtil, très raffiné. J'y étais donc sensible. Par contre, la conduite des événements m'a laissée perplexe. Les rencontres faites par Agatha au Swan Hydropathic Hotel viennent en effet bousculer la bonne coordination (tous des vautours!). C'est aussi soudain que brutal, sans liant, perturbant et inconfortable. Je ne pouvais concevoir que l'auteur du génial “Meurtre de Roger Ackroyd” tombe dans un tel traquenard, devienne une cible de choix, facile à manipuler ou à intimider. Le dénouement lui-même est hâtif, peu convaincant.
Sans quoi, j'ai apprécié qu'on se penche sur le cas de Conan Doyle, lassé de son personnage de Sherlock Holmes, dépassé par la nouvelle vague des auteurs policiers qu'il découvre avec parcimonie, confiant ses états d'âme, ses doutes, ses absences... Il se pique d'intérêt pour ce fait divers et entend résoudre son mystère grâce au spiritisme. Il va d'ailleurs confier un gant de Mrs Christie à un médium, lequel va affirmer qu’elle est vivante et qu’elle ne va pas tarder à se montrer ! Cette anecdote est reprise dans le roman et pimente malicieusement l'enquête imaginée par Nicolas Perge et François Rivière. En gros, j'accuse le bandeau jaune du livre d'être trop réducteur et mensonger, car l'histoire nous entraîne dans une vaste ronde infernale où se mêlent des personnalités existantes ou fictives, toutes attirées par l'écrivain en déroute, laquelle donne une image d'elle peu glorieuse, veillant aussi à préserver ses secrets. C'est très loin de ce que j'avais imaginé ! Au final, le roman est bon, agréable à lire, mais ponctué de quelques zones de turbulence indélicates... Sans quoi, la lecture a le bon goût de nous faire voyager dans le temps. ☺
Éditions du Masque, 2017
Dix petits nègres, d'Agatha Christie
Dix personnes sont conviées par un hôte mystérieux à séjourner sur l'île du Nègre. On trouve ainsi le docteur Armstrong, le détective Blore, Miss Emily Brent, la jeune Vera Claythorne, le capitaine Lombard, le général Macarthur, le sarcastique Anthony Marston, le juge Wargrave, désormais à la retraite, et le couple Rogers, qui sont les employés de maison. Seul manque à l'appel le maître des lieux, un certain U.N. Owen, qui tarde à arriver. Tous ont accepté son invitation à l'aveugle pour plusieurs raisons, beaucoup par curiosité, un peu pour se reposer, souvent par appât du gain, soit pour décrocher un job ou pour s'affilier à un généreux mécène. Mais à peine ont-ils mis un pied sur l'île qu'ils vont réaliser leur erreur. La sanction ne se fait pas attendre et tombe à l'heure du souper : une bande-son sortie de nulle part se déclenche, les accusant d'avoir tous quelque chose à cacher et à craindre. Serait-ce une plaisanterie qu'elle serait du plus mauvais goût ! songent-ils amèrement. Osant à peine se regarder dans le blanc des yeux, tous décident de quitter l'île sans plus attendre. Hélas, la navette a disparu et les contraint à demeurer sur leur rocher, coupé du monde.
C'est donc dans un climat tendu que va se dessiner l'une des intrigues les plus diaboliques de la littérature policière, et qui a depuis inspiré de nombreuses copies. Mais, comme on dit, souvent imitée, jamais égalée. Agatha Christie était une technicienne hors pair, capable de vous retourner prestement les clichés et les codes du genre. Avec son histoire des Dix Petits Nègres, elle impose là une signature devenue culte. Car sur l'île, l'ambiance entre les convives vire à la soupe à la grimace. Comprenant que leur vie dépend d'une vulgaire comptine, ils frémissent d'effroi en voyant leurs comparses s'effondrer les uns après les autres, se regardant en chien de faïence, certifiant que l'instigateur de cette mascarade vengeresse se trouve parmi eux. Leurs plus sombres secrets s'en trouvent révélés. Le climat en devient plus qu'oppressant, et c'est carrément flippant à lire. Même si on connaît déjà les ressorts de l'intrigue, pour avoir lu le livre dans le passé, on se tient à carreau et on se délecte de l'incroyable supercherie qui se trame sous nos yeux. C'est incontestablement le plus redoutable des romans d'Agatha Christie.
Le Masque / Bibliothèque idéale d'A.Christie (Novembre 2013) ♦ Couverture par Martin Parr
Traduit par Gérard de Chergé (Ten Little Niggers, 1939)
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Le Crime de l'Orient-Express, d'Agatha Christie
Voyageant à bord de l’Orient-Express, Hercule Poirot est approché par un certain Ratchett, un passager américain, qui se dit traqué et sérieusement menacé. Poirot décline l'affaire. Mais le lendemain, l'homme est retrouvé mort dans son compartiment. Le train étant immobilisé en pleine campagne, à cause de la neige, Hercule est certain que l'assassin se trouve encore à bord. En avant les petites cellules grises pour démasquer le coupable ! Avec son ami Bouc, un compatriote, directeur de la Compagnie des Wagons-lits, et Constantine, le médecin de service, Poirot va interroger chacun des voyageurs et établir la liste des suspects... qui n'en finit plus de s'allonger au vu des révélations et des indices trouvés. Un vrai casse-tête qui transcende notre détective belge. Autant le dire, j'éprouve pour ce livre une affection particulière, notamment parce que l'Orient-Express incarne pour moi le mythe absolu (j'ai, pendant longtemps, longé son convoi qui attendait sagement le long des quais) (en vrai, ce train est magique !). Cette lecture n'est pas loin d'être la consécration romanesque ! ;-) Même si l'histoire s'écoule de façon classique et banale, elle a pour originalité d'offrir un dénouement spectaculaire car peu conventiel, surtout pour l'époque. L'ambiance confinée du train procure aussi la sensation grisante d'un environnement menaçant et du couperet prêt à tomber. C'est assez pesant, et délectable. Encore un super moment, avec un Hercule Poirot qu'on dit au sommet de son art.
Le Masque A. Christie / Mai 2013 pour la présente édition ♦ Couverture vue par Martin Parr
Traduction entièrement révisée par Jean-Marc Mendel (Murder on the Orient Express, 1934)
#Jeu littéraire : Vintage Mystery Cover Scavenger Hunt 2016 : une blonde
L'Homme au complet marron, d'Agatha Christie
Après la mort de son père, Anne Beddingfeld se retrouve seule et sans le sou, mais a la tête farcie d'aventures flamboyantes piochées dans ses nombreuses lectures. Aussi, lorsqu'elle assiste à la chute mortelle d'un homme, sur les quais du métro, elle voit un prétendu médecin, en complet marron, prendre la poudre d'escampette après avoir énoncé son verdict. L'imagination d'Anne s'enflamme aussitôt. Cet inconnu aurait été également aperçu sur les lieux d'un crime, dans une villa déserte, où une femme a trouvé la mort. Après avoir recoupé plusieurs indices en lisant les journaux, Anne n'hésite plus une seconde et claque ses dernières économies pour une cabine en première classe à bord d'un paquebot en partance pour l'Afrique du Sud. D'autres péripéties attendent notre héroïne, qui a pleinement la sensation de vivre le rêve de sa vie. La voilà embringuée dans une histoire d'espionnage, de diamants volés et de chasse à l'homme, comme dans les romans qu'elle affectionne ! Et même si les envolées sentimentales ne sont probablement pas le point fort de l'auteur, on devine qu'elle a pris un plaisir fou à jouer avec les clichés et composer une intrigue explosive, où l'action, le suspense et la romance font bon ménage. C'était charmant, particulièrement exaltant à suivre.
Le Masque A. Christie / Mai 2006 ♦ Traduction de Sylvie Durastanti (The Man in the Brown Suit, 1924)