"A tout jamais elle occupe mes pensées."
Intriguée au départ par cette nouvelle série de Lenia Major, je ne m'imaginais pas une seconde me passionner autant pour les aventures d'Ascane et de sa licorne. Il s'agit en effet d'un monde très différent de celui rencontré dans Le Prince des Maudits, mais il n'est pas sans intérêt non plus car il promet de nous balader vers des contrées tout aussi fantastiques que merveilleuses.
Ascane de Livarot est la première fille à être envoyée en apprentissage auprès de Maître Séber pour devenir licornière. Son arrivée déplaît fortement et l'homme compte bien lui en faire voir de toutes les couleurs. C'est ainsi qu'il lui confie la charge d'une licorne sauvage, sérieusement blessée depuis sa capture, et qui refuse qu'on s'approche d'elle. A force de patience, Ascane va accomplir un petit miracle !
Un lien très fort va l'unir à la créature, un lien qui expliquerait aussi une particularité chez la jeune fille. C'est un don, assez rare, seul son grand-père en avait déjà fait montre, mais toute l'histoire ne doit pas se dévoiler si vite.
En ligne de fond, on découvre aussi la présence d'un individu fou dangereux, assoiffé de vengeance, qui fomente un complot meurtrier dans lequel il impliquerait les licornes. Cette part de l'intrigue sera plus largement développée dans la suite, pour l'heure c'est une première approche, le temps de faire connaissance avec l'héroïne, de se familiariser avec les licornes, de mieux connaître le monde des licorniers.
Cette lecture s'est finalement révélée enthousiasmante, il y a peut-être moins d'humour et d'action, mais le style fluide et entraînant de Lenia Major rend ce rendez-vous fort agréable. Cette rencontre s'est opérée avec un zest de magie et un soupçon de mystère et de suspense qui promet un bel affrontement. Je m'en réjouis !
La Fille aux Licornes, tome 1 : La rencontre par Lenia Major
Talents Hauts, 2011 - 160 pages - 12,50€
illustration : Elodie Marze
Pour le prince Emil ! Pour les Maudits ! Pour la Dame Grenouille !
Suite et fin des aventures d'Eva, adolescente du XXIe siècle qui, au cours d'un voyage scolaire, a fait une mauvaise chute et s'est réveillée au Moyen-Âge. Au lieu de s'apitoyer sur son sort, Eva a pris le parti de venir en aide au jeune prince Emil, dont le fief venait d'être volé par un tyran sanguinaire.
Nous avions laissé notre couple au terme d'une échappée folle, le moral dans les chaussettes, mais en compagnie de la troupe des Maudits, désormais les nouveaux sujets du prince déchu. Ensemble, ils vont devoir affronter des troupes de soldats surentraînés et suréquipés, qu'à cela ne tienne ! Eva est convaincue de la réussite de ses projets (elle a intérêt, de là dépend son retour auprès de sa famille).
Accessoirement, elle s'est bigrement attachée à Emil, son prince charmant, qui le lui rend bien. Le couple est adorable, pas trop démonstratif, mais juste ce qu'il faut pour scotcher un sourire béat au visage.
Mais nous avons un royaume à sauver ! La bagatelle viendra plus tard (ou entre les lignes, c'est bien aussi). L'arrivée soudaine de Mikusch - que seuls les lecteurs du 1er tome reconnaîtront - plonge Eva dans un désarroi profond. Les aiguilles de l'horloge ont entamé leur ronde infernale, le temps est compté et les ennuis ne font que s'accumuler (entre autres, le fléau de la suette...).
Dans ce deuxième tome, Eva va également chercher à comprendre ses liens avec l'Araignée (pourquoi a-t-elle été choisie, à quoi se limite son rôle, que se passe-t-il si elle décide de ne pas l'écouter), elle continuera aussi à comptabiliser ses erreurs (une vingtaine !) mais à chaque jour suffit sa peine.
L'aventure se poursuit donc, entre les rires et les larmes, et plonge le lecteur dans un ravissement perpétuel. Il y a à peu près tout ce qu'il faut pour enchanter tout le monde dans ce livre : des personnages de divers horizons, des personnalités fortes et attachantes, une nouvelle famille qui se construit et des liens indestructibles que l'héroïne aura bien du mal à défaire le moment venu, des batailles et des chevauchées éprouvantes, des défis et des plans, des actes de bravoure, des éclats de voix, des répliques sarcastiques, des battements de coeur, des déclarations virevoltantes... sans compter le final de l'histoire qui m'est apparu tout à fait satisfaisant. Je remercie l'auteur, Lenia Major, d'avoir su teinter d'espoir et d'angoisse mes heures de lecture ! Définitivement, Le Prince des Maudits aura été une fantastique découverte (en deux tomes, le compte est bon !).
Le Prince des Maudits, tome 2 : Emil le Clairvoyant, par Lenia Major
Editions Balivernes, 2011 - 335 pages - 17€
illustration de couverture : Marc Simonetti
« Tisse sa toile, fille de l'Araignée... »
Quelle très, très bonne surprise ! Ce roman a su me prendre au dépourvu, moi qui pensais qu'il s'agissait d'une énième lecture tout simplement sympathique et divertissante, j'ai été étonnée de la rapidité avec laquelle j'enfilais les chapitres sans vouloir reposer le livre ! Tant mieux.
Cela commence à notre époque, par la visite scolaire d'un vieux château en Allemagne, quand tout à coup Eva, l'intello de la classe, est bousculée par un camarade et fait une chute en se cognant la tête. En revenant à elle, c'est la stupéfaction : la voilà au coeur d'un conflit armé et se voit confier la garde d'un jeune prince dont le père vient d'être assassiné.
Gloups. J'en connais d'autres qui auraient déjà recouru à leurs sels pour moins que ça. Eva, elle, se débat et sauve sa peau. Elle prend sous son aile le dénommé Emil, l'héritier, qui souffre de cécité mais qui n'est pas empoté pour autant. Tous les deux doivent fuir le plus vite possible le pays pour se réfugier outre-Rhin avant de reconquérir les terres volées par l'ennemi. Mais en attendant, le chemin est long, mouvementé et périlleux.
Pour précision, nous sommes en 1490. Heureusement Eva s'adapte vite et bien au changement, elle n'a pas trop le choix non plus. Une mission plus importante l'attend, de même qu'elle doit rester saine et sauve et protéger le prince Emil. Ces deux-là forment une équipe épatante. Ils ont de la répartie, font preuve d'humour, se comprennent instinctivement et ne se jugent pas. On sent bien qu'une attirance est en train de se créer, mais c'est dosé juste ce qu'il faut pour que ça ne paraisse pas mielleux et gonflant, juste cocasse et ravissant.
Avant tout, place à l'action ! L'intrigue repose sur un rythme qui ne s'essouffle jamais et qui transporte le lecteur. Des révélations sont encore à venir, d'autres mystères aussi seront à percer, comme cette prophétie sur la fille de l'Araignée, et de belles rencontres viennent compléter le décor. Et puis, c'est très drôle aussi ! Franchement, tous les ingrédients ont été réunis pour satisfaire le jeune amateur d'heroic fantasy. D'ailleurs ce livre figure désormais en bonne place sur les étagères de ma fille.
Au passage, je n'ai pas un avis très favorable sur la couverture, mais c'est une affaire de goût.
Le Prince des Maudits, tome 1 : La fille de l'Araignée par Lenia Major
Balivernes Editions, 2010 - 255 pages - 17€
illustration de couverture : Marc Simonetti

(sueurs froides et boules de coton)
Tu es un grand lecteur, essentiellement un amateur de livres qui procurent des sensations fortes, des histoires qui font peur, celles qui nouent l'estomac et donnent des sueurs froides ? Mais tu commences à être blasé, lassé de toutes ces histoires que tu ingurgites et qui te t'arrachent plus le moindre haussement de sourcils ? Je te conseille donc de suivre l'histoire de Monstro, un garçon qui est dans le même cas que toi. Mais en réalité, Monstro se prénomme Julien.
Tous les mercredis, Julien se rend à la bibliothèque municipale où il confie son désarroi à madame Pages. Elle choisit alors de lui parler d'un livre interdit, jugé un peu spécial, mais on dit que... et il paraît que... Impossible d'en savoir plus, la bibliothécaire est toute pâle. Elle l'invite dans les coulisses de l'immense bibliothèque auprès du spécialiste des livres rares, monsieur Codex, puis auprès de l'archiviste, monsieur Crypto. Pour mettre la main sur le fameux livre d'en bas, il faut traverser un lac et rencontrer le gardien Monstro (lui aussi !) qui a une drôle de tête... Finalement toutes ces curieuses péripéties ont éreinté l'excitation de notre jeune lecteur, Julien n'a plus trop envie d'en savoir plus. Et quand il se trouve devant LE livre d'En Bas, il ne sait plus ce qu'il veut, sauf que les lecteurs sont libres de leur choix !
Le Livre d'En Bas est un livre qui raconte une vraie histoire, captivante et assez frissonnante, du genre à bien titiller la curiosité du lecteur. C'est un livre qui permet aussi d'enfoncer les portes souvent closes des bibliothèques et de percer l'envers du décor ! L'histoire en elle-même ne fait pas la morale, surtout sur le choix du jeune lecteur qui ne lit que des histoires à faire peur (chacun ses goûts, je pense ?) car elle se termine sur une note positive : la lecture est un bienfait, nécessaire. Petit bémol dans ce livre : les illustrations ne me transportent pas, mais elles n'en sont pas moins fournies en détails qui font des clins d'oeil ! (Tintin et le chien Milou, par exemple)
Le Livre d'En Bas - Pierre Touron
Balivernes Editions, 2008. 13 €
Dans une banlieue toute grise, le narrateur se morfond dans son appartement, car tout est triste dehors, pas un éclair de couleur, pas âme qui vive. Tout change avec l'arrivée dans sa vie d'une tourterelle... L'oiseau vient chaque jour toquer à sa fenêtre, se nourrit des mets préparés par le garçon puis vient pondre ses oeufs, dans la jardinière, d'où vont éclore deux petits duvets gris et blancs. Au début, ses copains se moquent de lui, puis la classe est épatée. La tourterelle et ses petits vont finir par s'envoler et ne plus revenir, mais ils laissent place à une envie contagieuse de remplir les jardinières des balcons. Les murs gris de la cité vont se colorer et le bitume va laisser place à un square avec des arbres, des fleurs, de la pelouse.
Cette histoire est vraie ! Sandrine Lhomme raconte la genèse avec quelques clichés suivis de légendes, la rapportera à Lenia Major qui s'en inspirera pour écrire Devant chez moi. C'est un album qui respire le printemps, le renouveau, l'envie d'air frais, les couleurs. Les illustrations de Sandrine Lhomme savent très bien apporter cette touche lumineuse.
Devant chez moi, Lenia Major (à la plume) & Sandrine Lhomme (peintre en ciel bleu)
Balivernes éditions, 2008. 13€
Du papa, en veux-tu, en voilà ...
Parce que dimanche 17 juin, c'est la fête des papas, nous avons sélectionné quelques livres pour célébrer cette journée pour ceux et celles qui le souhaitent ...
Touche pas à mon papa est un livre très, très drôle, avec son petit format et ses illustrations originales. Il fait le portrait du papa poilu, un peu chauve sur le dessus, qui pique et ne sent pas très bon le matin, mais pour l'enfant il reste le plus beau des papas ! Une histoire absolument cocasse et qui tourne en dérision la superbe paternelle ! Irrésistible.
Mon papa à moi de Christian Quennehen est dans le même esprit. C'est un album qui date de 1999, je ne sais pas s'il est encore possible de le trouver en librairie, mais c'est sympathique à feuilleter. Ce n'est pas un indispensable mais son sujet est d'actualités, alors nous le glissons dans cette sélection. Il appartient à la série Petit Paul. C'est un petit garçon qui se compare à son père, malgré son modèle réduit. Tous les clichés pleuvent (la barbe, le caleçon, le sport, le bricolage) et au final on sort avec le sourire ... mais bon, passons.
Mieux qu'un jouet de Lenia Major & Gynux a déjà fait l'objet d'un billet - il est bon de rappeler ce livre, très beau, poétique et enchanteur...
Papa je t'aime est un album qui s'adresse aux plus jeunes. Les illustrations sont douces, l'histoire également. Un petit souriceau a oublié de dire une chose très importante à son père, quelque chose qui ne peut pas attendre. Mais Papa Souris est parti chercher le dîner et s'est assuré que son fiston était bien en sécurité dans leur maison. Le souriceau va donc braver l'interdit et s'aventurer à l'extérieur pour rattraper son père. Il devra également faire preuve de courage, car un chat rôde et menace Papa Souris qui n'a rien suspecté ! Album tendresse, avec câlins en conclusion.
Mon papa à moi ! de Peter Horn & Cristina Kadmon est un dialogue entre un père et son enfant qui se présente en devinettes. Papa Tortue et Silvio le bébé cherchent à définir ce qu'est un papa : c'est celui qui apprend à gazouiller, à voler, à marcher, à faire des cabrioles, à chanter, à chercher sa nourriture et à bien dormir (qu'on soit oiseau, mille-pattes, lapin, grenouille, hérisson ou chauve-souris). Et le papa tortue, lui ? C'est celui qui joue à cache-cache, qui partage les fraises des bois ou qui cherche un beau tas de feuilles mortes pour se blottir l'hiver... Mignon, pour les plus jeunes et les moyens. Les illustrations sont jolies.
Aïe ! je me rends compte que l'ensemble de cette sélection n'est pas accompagnée de cris du coeur et autres points d'exclamation. Il faut dire qu'à part Mieux qu'un jouet reçu dernièrement, nous n'avons guère trouvé de livres, parmi nos achats les plus récents, qui soient dans cette thématique. La plupart de ces albums remontent à une période où Miss C. était une poucinette d'à peine 3-4 ans, je me rends compte qu'aujourd'hui son intérêt a pris un cap totalement différent ! C'est son père qui fait la moue, sa fille s'émancipe déjà ! .. :o) Non ! Disons juste que c'est encore un papa qui ne voit pas sa fille devenir grande, ne plus être un bébé et se comporter comme tel ! ...
Ici, Miss C. s'applique sur son grand livre des surprises d'Hortense la fée, évoqué sur cet autre billet.
Editeurs des livres : Nathan / Lito / Balivernes / Gründ / Editions Nord-Sud.
C'est notre fête tous les jours !
Il est courant de pousser de grands cris d'exclamation quand Miss C. découvre avec ravissement un nouveau livre pour elle, rien que pour elle ... Il n'est pas rare non plus que sa maman l'accompagne et pousse en choeur des "ouah" tout aussi exaltants !
Place aux Parents, chers enfants, avec ces deux livres ... petits et grands, vous allez comprendre que c'est notre fête tous les jours, et pas seulement une fois l'an :
Ce sont deux nouveautés à paraître pour Mai 2007 par cette jeune maison d'édition spécialisée dans la jeunesse : Balivernes. Située dans la banlieue lyonnaise, elle offre un catalogue fort original qui s'articule autour d'une identité visuelle forte et originale pour chaque album.
Nous avons déjà parlé de leurs livres ici et là (et nous en parlerons encore !)
Le point commun entre ces deux nouveautés est donc de fêter la fête des mamans et des papas.
Je vais te présenter DIX FEES.
Chacune d'elles possède un don particulier.
Quand tu les auras toutes rencontrées, Tu auras une drôle de SURPRISE, Je te promets, c'est pas des bêtises !
Comme le prouvent mes modestes photographies, les illustrations de Cathy Delanssay sont merveilleuses ! Encore une fois réunie, la belle paire de Miss Delanssay et Lenia Major fait des miracles (cf. A L'orée des Fées). Tout est harmonieux : textes poétiques, illustrations charmantes, vraiment c'est un livre qui communique une alchimie remarquable ! On ne s'en lasse pas.
Et les textes sont doux, imaginatifs, puisant sa source dans un vocabulaire varié, jamais compliqué, et qui touche beaucoup les enfants ! ... En gros, il est inutile de vous expliquer que les dix fées réunies rappellent finalement une seule personne ayant les mêmes qualités. C'est qui ? .... hein ??? c'est qui ?
Allez hop ! pas de jaloux : on passe à la fête des Papas !
On retrouve une nouvelle fois la talentueuse Lenia Major pour les textes (drôles, inventifs et qui bousculent les idées faciles !). Elle décide d'imaginer le Papa tel un jouet extraordinaire ! Il est incassable, ses piles sont inusables, c'est un jouet magique, un jouet unique .. bref toute la panoplie du Papasonic ! Il y a, encore et toujours, une grande recherche dans l'imagination et l'art de la comparaison : c'est époustouflant !
Cette fois-ci, l'enfant pourra s'enflammer pour les illustrations de Gynux. Là, mes mots sont dépassés par la démonstration orchestrée par mes clichés ... je m'incline et dis un grand bravo !
(Ci-dessus : pour appuyer l'originalité poussée jusque dans le texte et sa typographie !)
Que dire encore ? Mettez ces livres entre les mains de vos enfants. Voilà tout !
Quelques liens : Gynux / Cathy Delanssay (son blog : La goutte de rosée) / Lenia Major
Dernier point : les livres coûtent 8 euros tout ronds. Et c'est pas volé ! ;o)
Deux nouveautés chez Balivernes
Pour le printemps, les jolis livres bourgeonnent et nos enfants ont encore l'embarras du choix parmi des stands fort appétissants ! Dans ce billet du jour, Miss C. vous présente deux livres récemment publiés chez Balivernes Editions (à qui nous devons, par exemple, la découverte de l'excellentissime A l'orée des fées) :
L'histoire du Petit Homme dans l'ascenseur est drôlement bien présentée, écrite, proposée, pensée, amenée, etc. Cela commence un Lundi dans un ascenseur qui emporte un chien, un petit garçon anxieux, une dame énervée, un grand monsieur soucieux et un petit homme.
Mais ce petit homme pas si ordinaire va révéler des pouvoirs bien spectaculaires. Pour lui, le voyage en ascenceur est une horreur. Personne ne parle, personne ne se regarde. Alors il va décider de décrisper l'assistance avec des éléments gentils, anodins mais coquins. Chaque jour, le petit homme se pare d'une nouvelle extravagance, et chaque jour un visage crispé se déride. Quel bonheur ! Ce petit homme a des dons miraculeux, passez le message à votre voisin. Rires et sourires en cascade, avec une jolie conclusion fort surprenante et qui renvoie à une nouvelle lecture de ce livre. Finalement l'histoire de ce petit homme dans l'ascenseur n'est pas une quelconque aventure pour redonner l'opportunité aux uns et aux autres d'avoir la pêche et la foi. On peut aussi considérer ce livre comme un placebo pour petits et grands qui souffrent, sont malades ou doivent être hospitalisés, pour tous ceux qui ont peur d'aller chez le médecin. C'est un baume pour les bobos, écrit par Lenia Major et illustré par Sandrine Lhomme. Poésie et imagination font assurément bon ménage ! Grimpez vite dans cet ascenseur, qui est une vraie grotte aux merveilles.
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Au coeur de la jungle est une diversion étonnante. Ce livre propose aux enfants de tout âge de partir à l'aventure dans une épaisse forêt peuplée d'animaux sauvages, comme cette terrible panthère qui jaillit de nulle part et pourchasse nos trois jeunes explorateurs, Mélissa, Martin et Paco. Vite ! aux abris dans les arbres. Mais la bête féroce est toujours aux aguets, il faut donc s'esquiver par les branches. Attention à ne pas tomber ! Et prenez garde aussi au boa qui rôde ... pas loin de là !
Au début, reconnaissons que l'histoire paraît confuse. Je me demandais même s'il s'agissait d'une suite d'un autre album ! Et puis, progressivement une petite idée a fait son chemin dans mon esprit et j'ai lu ce livre avec recul. Lisons entre les lignes, voulez-vous ? Mais laissez à votre enfant l'incroyable surprise de la fin ! Ensuite, n'hésitez pas à rebrousser chemin pour lire à nouveau cette histoire en relevant ces petits détails bien camouflés !!! L'idée est judicieuse, proposée par Pierre Touron, un bricoleur astucieux à l'univers tout en couleurs et riche en interprétations. Il part avec l'idée que le jardin de votre maison est une invitation à l'imaginaire - aux enfants, ensuite, de faire actionner leurs petites cellules grises !
Sous le masque du chien noir, se cache une bête féroce ... nul doute !