21/12/22

Fièvre d'ombres (Les chroniques de MacKayla Lane #5) de Karen Marie Moning

C'est avec une certaine émotion que j'ai lu ce livre ! Dix ans après sa parution. Et autant de frénésie bloguesque. Un peu de nostalgie ne fait de mal à personne, n'est-ce pas ? 🤭

Fievre d'ombresEt maintenant, il reste quoi ? De l'étonnement. De la frustration aussi. 890 pages à nous balader dans un dédale de miroirs et de faux-semblants. De scénarios possibles et improbables. De personnages complexes. De provocations faciles. De mensonges. De non-dits. De trahisons ! J'ai vu venir certains raccourcis, d'autres m'ont prise au dépourvu. Gloups.

Bizarrement je ne m'estime pas comblée par ce cinquième tome. Pour moi, il est trop long et parfois confus. Un peu déroutant. Vous savez, quand Mac se perd dans la quatrième dimension. Quand il faut démêler le vrai du faux. Souffler sur le voile des illusions et tout ça. Et le mystère sur Barrons ? Hein, c'est perturbant. Son attitude de mâle alpha, on connaît. Mais le gars pousse aussi le bouchon un peu loin. On a dit, pas de sentimentalisme. Je suis entièrement d'accord. Et on a rarement lu plus explicite dans le genre des déclarations *romantiques* :

He places the last pillow on the pile, and looks at me. He jerks his head toward the pile of pillows. - I watched you die. I need to fuck you, Mac.

Okkkaaayyy.

Barrons est donc brut de décoffrage. V'lane est un séducteur sournois. Christian a perdu son âme. Ryodan file les jetons. Le cas de Dani me laisse également sans voix. C'est un final émotionnellement chaotique. Trop de ceci, pas assez de cela. Des réponses hasardeuses, presque imparfaites. Et pourtant je suis satisfaite de mon marathon Fever entamée depuis un mois. Je lisais beaucoup la nuit - quelle erreur - je suis maintenant en déficit de sommeil à quelques jours des fêtes en famille (qui me pompent une énergie colossale). Imaginez ma tête de zombie 🧟‍♀️👋

Et comme je suis la contradiction personnifiée, je vais reprendre une part de gâteau et me gaver de la suite des réjouissances. Parce que cette ambiance de fin du monde à Dublin est aussi rudement attrayante. Go pour me les geler dans Iced ! J'en veux encore. ♥

éditions J'ai Lu, 2012 pour la traduction - traduit par Cécile Desthuilliers

⭐⭐⭐⭐


12/12/22

Fièvre fatale (Les chroniques de MacKayla Lane #4) de Karen Marie Moning

Fievre fataleLa transition entre le t.3 et celui-ci est la plus éprouvante, la plus bouleversante de la saga ! Un nouveau climat règne en ville. C'est pas beau du tout. C'est plus sombre, plus grave que tout. Et notre héroïne est brisée. La thérapie de choc s'impose. Et quelle thérapie !

“You're leaving me, Rainbow Girl.”

Après quoi, Mac repart au combat et enfile son armure de cuir noir. Et elle est très, très en colère. Donc elle débarque partout et réclame des réponses. À l'Abbaye. Auprès de V'lane. De Barrons. Chez Chester (hello Ryodan). Plus, les MacKeltar. Le Haut-Seigneur. Le bouquin maudit. Etc. On avance un peu même si c'est toujours dans le brouillard. Je n'ai toujours pas deviné ce qu'était Barrons. La relation avec Mac est brouillonne, peu de communication, beaucoup de frustration. Plus d'orgueil que de mystère. Et je ne parle pas de la fin. Très, très bizarre. On plonge dans la quatrième dimension, chers lecteurs.

Bref. C'était donc le quatrième tome. C'était vibrant d'intensité, d'amertume et de rage. C'était drôle et sexy aussi. La quête n'est pas terminée. Et j'ai encore des tonnes de questions dans la tête. Bon sang, il faudrait aussi que j'arrête de lire la nuit car ça m'empêche de dormir !

“See me when you look at me.”

ARGH.

éditions J'ai Lu, 2010 pour la traduction - par Cécile Desthuilliers

⭐⭐⭐⭐⭐

08/12/22

Fièvre faë (Les chroniques de MacKayla Lane #3) de Karen Marie Moning

fievre faeOh, pitié, deux secondes, je dois recoller mon pauvre cœur en miettes. Je me souvenais de l'issue de ce roman, mais j'avais oublié le contexte. Autant vous dire que j'ai bousillé mes heures de sommeil tellement j'étais happée par ce que je lisais et qu'il m'était impossible d'arrêter là. Oh, misère. Je suis encore sous le choc.

“I didn’t hear him behind me. I felt him. Electric. Wild. One foot in the swamp. Never going to crawl all the way out. And I wanted to have sex with whatever he was. Where was I supposed to put that in my head?”

Dans ce troisième tome, on suit une MacKayla désorientée par ce qu'elle sait et avec qui doit-elle partager ce qu'elle sait. Entre l'ombrageux Barrons, arrogant et autoritaire, aimant cultiver les secrets sur sa nature et son monde, et le prince V'lane, séducteur, sournois et empressé à servir les fantasmes de la jeune femme, la belle sidhe-seer hésite. D'autres options se présentent, pourtant : l'écossais Christian MacKeltar, les filles de l'Abbaye et l'inspecteur de police plus clairvoyant que revanchard. Or, tous trompent sa confiance à un moment ou un autre. C'est donc une guerrière plus seule que jamais qui se lance dans la grande cohue, le soir de Halloween.

“You've mistaken me for someone else. Do not wait on me, Ms. Lane. Do not construct your world around mine. I'm not that man." -Screw you. -I'm not that man, either.”

Ce roman a marqué un tournant dans la série. La jolie Mac des débuts va y perdre plus que son innocence. Suite à quoi, elle va se doper à une haine froide et aveugle. Qu'on se prépare à une lutte acharnée ! Ça promet. Mais il y a aussi des passages très drôles, comme la scène du MacHalo ou le crash du gâteau d'anniversaire. Des petites parenthèses dans un univers de plus en plus sombre et étouffant.

“I was nothing if not determined; at least twice a week I would wear bright, pretty clothes. I was afraid if I didn’t, I’d forget who I was. I’d turn into what I felt like: a grungy, weapon-bearing, pissy, resentful vengeance-hungry bitch.”

éditions J'ai Lu, 2010 pour la traduction - par Cécile Desthuillez

⭐⭐⭐⭐⭐

01/12/22

Fièvre rouge (Les chroniques de MacKayla Lane #2) de Karen Marie Moning

Fievre rougeJe me sens légèrement honteuse d'avoir tout oublié de ce deuxième tome ! Et pourtant, cette ambiance m'avait tellement manqué ♥ je savoure le plus possible.

Dans ce deuxième tome, le prince V'lane dégaine sa séduction fatale. Barrons se montre possessif, autoritaire et abusif (oui, un tatouage !). Le papa de Mac débarque dans sa librairie et rend enfin des comptes. La police devient insistante. Trop de disparitions, ça inquiète de plus en plus. La vieille dame (Rowena) fait flipper à force de gronder sans bouger. Sa dernière recrue, Dani, entre en scène et réclame de l'action. Les Ombres prennent la confiance. Ça bouge et ça grouille dans l'impasse. Pour parer à toute éventualité, Mac reçoit un téléphone avec trois numéros magiques (hello Ryodan). Un charmant écossais du nom de Christian MacKeltar propose un rendez-vous à notre sidhe-seer. Mais en chemin pour Trinity College, elle finit à genoux dans le caniveau, prête à avoir une syncope.

Cette fois encore, c'est bim-bam-boum pour la tension qui imprègne cette lecture. Action, suspense, sensualité font bon ménage. Je n'ai aucun soupçon sur qui est qui. Et je ne veux pas savoir. Je poursuis ma relecture même si je me rends compte que je redécouvre tout comme si c'était la première fois. SIC. Quel plaisir aussi ! C'est fou. C'est bon.

Recevoir une marque de tendresse de la part de Jéricho Barrons est une expérience unique et inoubliable. Cela vous donne le sentiment d'être la personne la plus extraordinaire au monde. Imaginez-vous marchant droit vers le lion le plus puissant, le plus sanguinaire de la jungle, vous étendant devant lui, plaçant votre tête dans sa gueule et, alors que vous vous attendez à être dévoré, l'entendre ronronner comme un gros chat avant de vous lécher affectueusement la joue. Voilà à peu près ce que je ressentis en cet instant.

éditions J'ai lu, 2010 pour la traduction

⭐⭐⭐⭐⭐