20/11/15

D'après une histoire vraie, de Delphine de Vigan

D'après une histoire vraie

Cette histoire, qui n'en finit plus de brouiller les pistes et de chambouler les lecteurs, se complaît à décrire une situation et des personnages qui semblent inspirés du vécu de l'auteur, laquelle se défend du contraire. Ceci est une pure fiction. Il convient à chacun d'en déterminer les limites... Partant de ce principe, c'est prodigieusement démoniaque. ☺

Delphine a connu un succès fulgurant avec son dernier roman, mais est dans l'incapacité d'aligner le moindre mot depuis. Elle éprouve un rejet viscéral devant toute forme d'écriture. C'est dans cet état d'extrême fragilité qu'elle fait la rencontre de L. dans une soirée chez des amis. L. est une personne fascinante, attentive, prévenante et très intelligente. Elle flatte la jeune femme, la cajole, la rassure, la questionne... Elle réussit insidieusement à imposer sa présence auprès de Delphine, à se rendre indispensable. L. s'installe dans sa vie avec une aisance sidérante, ce contre quoi Delphine ne résiste pas, ne réalise pas non plus, car elle lui accorde une confiance aveugle, refusant de voir les signes d'une emprise obséquieuse et malfaisante. 

Cela se lit donc comme un thriller psychologique et cela pointe du doigt notre insatiable curiosité (envers la vie des autres), notre manie de fouiller et de vouloir démêler le vrai du faux. Delphine de Vigan s'amuse de cette tendance voyeuriste et joue avec nos nerfs. La méthode est déstabilisante, mais produit l'effet attendu. Il est question de manipulation, d'inspiration, de digression, “ni vu, ni connu, je t'embrouille”.  La descente n'en est que plus vertigineuse, chipant au passage de nombreuses références littéraires (Misery de S. King ou Sukkwan island de D. Vann). La lecture audio est suivie d'un entretien avec l'auteur au cours duquel on découvre une Marianne Epin en mode groupie, sincèrement bluffée par la construction de l'intrigue et son dernier mot, face à une Delphine de Vigan fidèle à son image insaisissable. Une jolie rencontre, assez touchante.

Audiolib / novembre 2015 ♦ Texte lu par Marianne Epin (durée : 8h 56)


01/07/15

Garçon cherche fille, de Meg Cabot

Garçon cherche fille

Kate vient de décrocher un job d'assistante de DRH pour The New York Journal (cf. Le garçon d'en face) mais doit hélas congédier Ida Lopez, une vieille dame employée à la cantine, qui vient de commettre un esclandre en refusant de servir une part de tarte à un cadre de l'entreprise. Kate est déprimée par cette perspective. Comble de l'horreur, elle reçoit peu après une convocation chez un avocat pour licenciement abusif !

Les ennuis ne font que s'enchaîner, son ex ne la lâche plus et la harcèle jusqu'à son lieu de travail, elle galère pour trouver un nouvel appart et squatte le sofa de sa meilleure amie Jen, alors que celle-ci est galvanisée aux hormones et tente d'avoir un bébé avec son mari. Sa supérieure lui reproche de porter des jupes trop courtes et la harcèle pour l'obliger à soutenir une version commune lors de la procédure juridique.

Au milieu de tout cela, Kate vient de faire la connaissance de Mitchell Hertzog, sexy, séduisant, drôle et original... Sauf qu'il est avocat, défend Ida Lopez et est le frère du fiancé de sa chef. Un vrai sac d'embrouilles. L'histoire est ainsi une déferlante de mails, de notes de service, d'extraits de journal, d'affichettes chipées ci et là pour conduire le récit à toute vapeur. On sourit beaucoup, c'est drôle, romantique et cocasse. Pas extraordinaire, mais super distrayant à lire. 

Hachette / juin 2014 ♦ Traduit par Luc Rigoureau (Boy Meets Girl)  ♦ Préalablement édité sous le titre Embrouilles à Manhattan (Marabout, 2006)

01/12/14

Un feu dans la nuit, par Erin Kelly

Un feu dans la nuit

Quelle histoire ! Les MacBride passent le weekend à la campagne, pour célébrer la mémoire de la mère, décédée trop tôt d'un cancer foudroyant. Le plus jeune frère, Félix, débarque avec sa nouvelle petite copine, Kerry, belle et provocante, ce qui agace l'aînée, Sophie, déjà au fond du trou depuis son accouchement. Un soir, tout le monde profite d'une sortie pour décompresser. Le bébé est confié à la blonde incendiaire. Mais à leur retour, panique à bord : l'enfant et la jeune femme ont disparu.

Ce qu'on découvre ensuite est complètement hallucinant ! On a un retournement de situation qu'on n'aurait jamais soupçonné et qui a non seulement le mérite de nous surprendre mais aussi de regagner notre intérêt flageolant. Le début est en effet assez classique, on s'attend à des retrouvailles larmoyantes d'une famille encore éplorée par la perte de leur mère. Mais l'ambiance à la campagne est tendre et chaleureuse, donc pourquoi pas ? Quand tout dérape, on n'a rien vu venir et on en reste comme deux ronds de flan.

Franchement, l'onde de choc a été la bienvenue. L'histoire prend une tournure plus machiavélique, et c'est très bon, captivant, avec une part de psychose bien flippante. Certes, l'expérience reste perturbante et inspire une multitude de sentiments, mais cette plongée au cœur d'une histoire familiale, cernée par la vengeance et la haine, est saisissante par sa mise en scène et sa rouerie. J'ai été bluffée. Rien que pour ça, je recommande ce livre ! 

JC Lattès, octobre 2014 ♦ traduit par Eva Roques (The Burning Air)

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10/10/14

La Forêt des Mânes, de Jean-Christophe Grangé

La Forêt des mânes

En pleine détresse amoureuse, Jeanne Korowa, magistrate, célibataire, sans enfant, détourne les écoutes de son ex lors de ses séances chez son psy. Elle veut comprendre les raisons de leur rupture, mais découvre des échanges troublants entre le médecin et l'un de ses patients, un père d'origine espagnole, dont le fils, particulièrement instable, pourrait être le suspect principal dans la série de meurtres cannibales survenus dernièrement à Paris. Jeanne hésite à en parler à son ami François, chargé de l'enquête, et puis les événements se précipitent... La suite bascule dans l'horreur, et Jeanne plaque tout pour devenir une Lara Croft en puissance. Côté positif, la lecture est rapide, prenante, bien ficelée... avec une héroïne frondeuse, qui tient les rênes et entraîne le lecteur à ses trousses. Mais l'ensemble manque parfois de cohérence et de véracité (oui, c'est souvent tiré par les cheveux !), accompagné d'une surenchère de violence, jusque dans les détails et la description des massacres. Un peu lourd à digérer. Le dénouement aussi m'a déçue, car je n'ai pas du tout été surprise. Toutefois, j'ai accroché de bout en bout, sans vouloir zapper la moindre piste. Ce n'est sans doute pas le meilleur J-C. Grangé, mais l'auteur parvient à nous lier à son univers sombre et angoissant. Rien que pour ça, je suis cliente !

Audiolib, novembre 2009 ♦ texte intégral lu par Laurence Haziza (durée : 16h 54) ♦ en format papier : Albin Michel ou Livre de Poche

Laurence Haziza se révèle une excellente interprète et donne à sa lecture un rythme tendu qui souligne la présence obsédante du mal. J'ai beaucoup apprécié écouter sa voix et sa manière de nous lire l'histoire ! 

04/09/14

Le Passage du Diable, d'Anne Fine

Le passage du diable

Daniel ne connaît rien du monde extérieur, il a grandi entre les quatre murs de sa chambre, seul avec sa mère qui le traite comme un malade. Il a pour principale occupation la lecture, en plus d'une grande maison de poupées pour s'inventer des histoires. Un jour, un médecin fait irruption dans leur demeure et arrache le garçon à sa vie momifiée. La mère est internée, tandis que lui retrouve force et insouciance dans le jardin de sa famille adoptive. Puis, le garçon apprend l'existence d'un oncle, qui vit toujours dans la maison natale de sa mère. Nouveau choc, c'est la réplique exacte de la maison de poupées. Coïncidence troublante... vraiment !? Daniel se montre prudent, mais prend plaisir à découvrir tout un pan méconnu de l'enfance de sa mère. Celle-ci a fui un passé douloureux, marqué par les drames et une terrible malédiction, avant de sombrer dans la folie. Peut-être souhaitait-elle vraiment protéger son fils d'un danger proche ? N'en doutez plus, le roman d'Anne Fine file les jetons en vous plongeant dans une ambiance mystérieuse et glaçante, c'est une totale réussite sur toute la ligne. La couverture, magnifique, annonçait déjà la couleur, car elle n'est pas sans rappeler la maison du couple Bates dans Psycho !! L'histoire joue avec les nerfs, s'inspire des romans gothiques en recréant une toile de fond angoissante, avec beaucoup de suspense. Plus qu'une mode, c'est un effet de style grandiose et efficace. J'y ai complètement succombé, appréciant cet esprit sauvage et tourmenté comme il est rarement permis de rencontrer dans les livres de l'auteur. Une vraie bonne surprise ! 

L'École des Loisirs, janvier 2014 ♦ traduit par Dominique Kugler (The Devil Walks)

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17/07/14

Muchachas (3) de Katherine Pancol

Muchachas3

Clap de fin pour la saga des Muchachas, mais l'auteur n'a pas dit son dernier mot ! Et effectivement, le lecteur est en droit de réclamer la suite des amours tumultueuses entre Gary et la belle Hortense...
Celle-ci, plus ambitieuse que jamais, voit enfin l'aboutissement de ses projets : lancer sa première collection. Mais son travail l'accapare et elle néglige le reste, sa famille, son amoureux, New York, Paris... bref, elle a soif d'apprendre et de vivre son rêve. Gary, de son côté, exploite à fond sa sensibilité artistique, en compagnie de la douce Calypso, son alter ego en la matière. Cette découverte le trouble... et l'envoûte. Rhaaa, je ne vous raconte pas combien j'étais en pétard contre lui.
Des personnages comme Joséphine, Shirley ou Zoé sont, par contre, complètement survolés, on doit se contenter de quelques bribes de leurs vies, non sans amertume et frustration. En revanche, Léonie et Stella font leur retour en force. Et quel retour ! La mère et la fille vont se parler à cœur ouvert et évoquer le passé, la discussion est virulente, mais bouleversante ! Stella est tour à tour en colère, dépitée et quémandeuse. C'est très émouvant !
La saga se boucle sur une note positive et heureuse. Certes, certains dossiers ont été mis au placard un peu trop rapidement, la fin aussi connaît un dénouement précipité, amené de façon très diplomatique. Malgré tout, j'éprouve une sincère affection pour la série, les personnages, leurs excès et leurs idéaux. C'est un univers familier, dans lequel je me sens à mon aise. J'ai hâte d'y retourner ! En attendant, il me prend l'envie de relire Scarlett, si possible !

Audiolib parfait, avec une Marie-Eve Dufresne dans son rôle de lectrice en chef de la saga ! Ne changez rien, c'est vraiment très agréable de l'écouter. D'une durée d'écoute de 14 heures, le livre audio suit un rythme de croisière confortable. Je n'ai pas vu le temps passer ! Le disque se conclut sur un entretien avec l'auteur, une initiative toujours très appréciable, qui complète la lecture en lui apportant une perspective nouvelle et très enrichissante. 

Audiolib, juillet 2014 ♦ texte intégral lu par Marie-Eve Dufresne (durée d'écoute : 14h 07) 

18/04/14

L'accro du shopping à Manhattan, de Sophie Kinsella

L’ACCRO DU SHOPPING À MANHATTAN

Cet épisode 2 m'a offert de beaux fous rires ! Bon sang, cette Becky est impayable. D'abord, son weekend à la campagne et son casse-tête tout personnel au moment de faire sa valise, du léger, a dit Luke, bah voyons... elle fait alors secrètement appel à une livraison express, mais son colis se perd en route. Sur place, la demoiselle se retrouve sans rechange, ou juste une chemise de nuit à enfiler de façon très détachée, en décrétant que c'est le must absolu. C'est cela, oui...

Et les noces du fils des voisins, où Becky passe pour une affabulatrice, esseulée et amoureuse éplorée du marié, franchement, c'est d'un comique ! Vient ensuite le départ pour New York, les promesses d'une vie nouvelle, ambitieuse, chic et accomplie. Becky en a la tête qui tourne et se défoule dans les boutiques. Elle rencontre aussi sa belle-mère, est prise pour une serveuse lors d'un déjeuner huppé, se voit offrir une séance cultissime chez l'esthéticienne, tente de faire du sport, se ridiculise auprès du nouvel associé de Luke...

Croyez-moi, Sophie Kinsella est en très grande forme dans ces nouvelles aventures de Becky et ça fait un bien fou de s'y plonger tellement on sourit et on rit du début à la fin. Soit, le rêve va virer au cauchemar, l'occasion pour notre acheteuse compulsive de faire peau neuve et de prendre un nouveau départ. Sa vie sentimentale va aussi connaître des remous, ce qui ne fera pas de mal aux concernés ! En somme, j'ai vibré, gloussé, ricané tout du long. Pour l'heure, c'est mon tome préféré de la série. Je continue sur cette belle lancée.

Pocket, décembre 2005 ♦ traduit par Christine Barbaste pour les éditions Belfond

04/03/14

Ce qui n'est pas écrit, par Rafael Reig

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Pour la première fois depuis son divorce houleux, Carmen confie son fils Jorge à son père, le temps d'un weekend à la montagne. L'occasion pour eux de se retrouver, d'apprendre à se connaître et de tisser un semblant de relation, pense-t-elle. Mais avant de partir, son ex lui donne son manuscrit pour qu'elle le lise. Une immersion glaçante, dérangeante dans un univers où Carmen va perdre pied.

En effet, sitôt les premiers chapitres lus, Carmen est déboussolée et va jusqu'à s'imaginer des signes cachés dans le récit. Elle interprète le moindre détail, s'identifie aux personnages, confond la réalité et la fiction, bref elle vit un véritable enfer ! Mais coûte que coûte, elle entend venir à bout du manuscrit pour y glaner la réponse à toutes ses questions.

De leur côté, Jorge et Carlos sont loin de vivre une expérience mémorable de leur premier tête-à-tête entre père et fils. L'homme est viscéralement agacé par le garçon, qui lui rappelle ses propres échecs, il le trouve pataud, mou, mal embouché et se retient d'exploser en sa présence. Au lieu de ça, il boit beaucoup, pour tuer le temps et pour calmer ses bouffées d'angoisse. On est tenu ainsi en captivité dans cette bulle de frustration et on vit à fond la montée en puissance de la tension psychologique qui règne dans ce livre.

On décroche malheureusement dans la deuxième moitié de l'histoire, peut-être parce que le manuscrit de Carlos devient trop écrasant et prend une tournure malsaine (une bande de petits caïds a kidnappé une jeune fille de bonne famille, qu'ils vont droguer et violer dans un trois-pièces minable, en attendant les consignes du boss). J'avais pourtant entamé ma lecture sur une note très positive, car elle réunissait presque tout : le climat pesant, la mise sous pression, des personnages égarés dans leurs combats intérieurs, qui brouillent toutes les pistes...

Finalement, le roman n'a rien d'un polar, c'est juste un roman noir, lourd, pesant et glauque. Cela se lit sans réelle difficulté, mais j'en attendais davantage, plus d'action et de suspense, et moins de décortications sur les non-dits et autres actes manqués des personnages. Une lecture flippante, mais dans le sens dérangeant du terme.

“Carmen ne savait pas quoi penser. Elle avait la certitude qu'elle ne découvrirait la raison pour laquelle Carlos voulait qu'elle lise son roman que dans le livre lui-même. La réponse, c'était la lecture qui la lui donnerait. Mais pour elle, il n'était pas si facile de continuer à lire : elle en savait trop. Elle en lisait trop, plus que ce qu'il y avait dans la page : elle lisait ce qui n'était pas écrit. Peut-être que c'était ça, l'obstacle : elle cherchait quelque chose entre les lignes et ça l'empêchait de voir ce qu'elle avait sous les yeux.”

Métailié, janvier 2014 - traduit par Myriam Chirousse

23/09/13

“It's the fate of all creators: They fall in love with their creations.”

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Victime d'un grave accident, Eve est envoyée dans les locaux de Spiker Biopharm, qui appartiennent à sa famille, pour y recevoir les meilleurs soins. Dans son état, seul un miracle est possible. Bingo ! Alitée, la jeune fille s'ennuie et se plaint auprès de sa mère, qui lui confie alors un nouveau projet : créer un spécimen humain parfait, physique et génétique comprises. L'adolescente se prend au jeu et s'inspire de Solo, qui travaille comme homme à tout faire chez Spiker.

Intriguée par l'idée de base, j'ai finalement été déçue par le traitement de l'histoire. C'est assez long, surtout à se mettre en place, les personnages ne sont pas touchants, ils font preuve d'humour et d'intelligence, mais ils ne dégagent rien. Aucune alchimie amoureuse non plus, là où il était attendu d'y avoir. C'est finalement une lecture qui me laisse un sentiment de lassitude et de grande perplexité. J'aurais pu me réconcilier avec l'espionnage auquel se livre Solo en douce, ou constater que la deuxième partie est plus enlevée, plus riche en action, oui c'est bien, ça bouge enfin, mais mon esprit voguait déjà vers d'autres rivages...

Projet Adam, par Michael Grant et Katherine Applegate
La Martinière J., septembre 2013 - traduit par Eric Marson

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16/11/12

“You’re so naïve. Don’t you see what people are? They’re animals. Every one of them.”

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Deux vaisseaux ont été envoyés dans l'espace pour préserver la survie de l'espèce humaine. A bord de l'Empyrée, Waverly et Kieran envisagent leurs fiançailles comme une suite logique à leur histoire d'amour. Après tout, quand on s'aime, on se marie et on fait des bébés. Pour l'avenir. Sur l'autre aéronef, le Nouvel Horizon, le programme aurait capoté. Sa responsable de mission, Anne Mather, sollicite un entretien avec le capitaine Jones, mais les choses vont se passer autrement. Résultat, toutes les filles de l'Empyrée sont enlevées et conduites le plus loin possible.

Est-ce réellement une opération de sauvetage ? Leurs vies étaient-elles menacées sur leur vaisseau ? Mais que cache Anne Mather, avec ses beaux discours baignés dans le miel ? Son amour pour Kieran résistera-t-il aux épreuves ? Ce dernier, aussi, va gérer une situation nouvelle, saisir sa chance et affirmer son autorité. Seule ombre au tableau : Seth. Un garçon qui ne laisse pas Waverly indifférente. (Hmm, je sais.) Enfin bref, la jeune fille va se débattre avec une multitude de questions, ce n'est plus une gamine et face aux épreuves elle va révéler une véritable force de caractère. Elle en aura besoin, puisqu'elle sera convoitée à des fins ... quelque peu discutables (plus l'histoire évolue, plus les perspectives se dévoilent). Franchement, c'est glauque !

Avis réservé, pour une lecture en demi-teinte. Rarement un livre ne m'aura laissé une impression aussi confuse et perplexe. En gros, l'histoire m'a mise mal à l'aise et je n'ai pas aimé cette sensation, même si je n'ai rien contre les sujets qui dérangent et bousculent le lecteur, mais là, je n'ai pas été très réceptive. Au final, ce roman me laisse totalement indécise. Une relecture s'impose, plus tard.

Glow : Mission Nouvelle Terre (tome 1), par Amy Kathleen Ryan
Msk, 2012 - traduit par Alice Delarbre