The Kiss (The Winner's Trilogy #3) de Marie Rutkoski
Update fin de lecture : J’ai besoin d’un câlin 😓🤗
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J'ai entamé ce troisième tome avec beaucoup d'appréhension. Dans quel état allais-je retrouver les personnages ? Tellement de coups durs sur leur chemin ! Je ne sais plus qui est à plaindre. Le sort de Krestel est terrifiant, celui d'Arin également. Nulle éclaircie à leur horizon. Et la guerre se prépare.
J'ai vécu intensément cette lecture, j'ai tremblé, frémi, hurlé et soupiré la plupart du temps. Plus les chapitres avancent, plus le cœur est lourd. Je sentais la détresse de la jeune femme, sa colère et son chagrin. Tout pareil pour le gouverneur rebelle, avide de vengeance.
Franchement, cette saga figure parmi les modèles du genre en matière de tension insoutenable ! C'est autant palpitant que poignant à suivre. Pfiou, j'étais rincée après les 600 pages. De vraies montagnes russes émotionnelles.
Mais c'était si bon aussi. J'avais beau râler au fil de ma lecture, je ne tenais pas en place et j'avais désespérément besoin de connaître la suite. J'ai adoré être malmenée par l'auteur. C'était vicieux, mais très excitant.
De plus, on alterne les passages bouleversants, les scènes d'action, les envolées lyriques et les grandes séquences romantiques. Vraiment, quelle agréable surprise ! Je sors absolument conquise par cette découverte. Une saga qui date de 2017-2018 pour la VF et qui démontre un vrai caractère de survivante ! hashtag oldiesbutgoodies J'adore.♥
Par contre, je reste frustrée par l'absence d'épilogue. J'ai une profonde tendresse pour le chapitre 43. Les dernières phrases etc. ça n'a pas de prix. Et ici, elles touchent en plein cœur. Je reste néanmoins curieuse de l'après. On suppose, mais on spécule pas mal surtout. Tant de chantiers sont encore en cours.
Dommage. J'aurais bien signé pour d'autres livres. 😊
Lumen éditions, 2018 pour la traduction. Traduit par Mathilde Montier
⭐⭐⭐⭐✨
The Crime (The Winner's Trilogy #2) de Marie Rutkoski
« Parfois, on croit vouloir quelque chose alors que ce qu'il faut vraiment faire, c'est y renoncer. »
Cette saga aura ma peau ! Bonté divine, mon cœur est en miettes.
Dans ce deuxième tome, Krestel a choisi de remettre son destin entre les mains de l'Empereur. Or, ce dernier est aussi le plus fin stratège de tous les temps. Il le prouvera à maintes reprises au cours de cette lecture.
Soupirs.
De son côté, Arin n'est pas dupe et s'entête à provoquer la fatalité. Mais ce jeu va l'entraîner dans les méandres d'une vaste désillusion. C'est horrible à quel point on souffre pour lui. Trop confiant. Trop pur. Trop sensible. Ce qui fait sa noblesse devient finalement sa faiblesse. C'est terrible. Et je n'ai pas envie qu'il change. C'est déjà un jeune homme incroyable ! ♥
Ainsi filent les pages du roman. Passions dévastatrices. Amour impossible. Mensonges. Trahisons. Meurtres. On prend cher, pfiou. En outre, on angoisse du début à la fin. On subit l'intensité dramatique, le déferlement est foudroyant. Au milieu du chaos, les retrouvailles sont à couper le souffle. On tremble de joie et de peur. Et on maudit le timing qui n'est jamais bon. Argh.
Je ne sais même plus si l'histoire connaîtra une fin heureuse. À ce stade, c'est impossible à prédire. Mon cœur, lui, n'est pas prêt. Malgré tout, c'est ce maelström de sensations folles qui rend l'expérience incomparable. Ma raison me dicte de patienter avant de lire le troisième tome, alors que ma petite voix intérieure hurle de foncer sans attendre et de guérir le mal par le mal.
😢😭🤧
Lumen pour la traduction, 2017. Par Mathilde Montier
⭐⭐⭐⭐
The Curse (The Winner's Trilogy #1) de Marie Rutkoski
« N’est-ce pas là la magie des histoires : rendre vrai ce qui est faux et faux ce qui est vrai ? »
J'ai été agréablement surprise par cette lecture, malgré un démarrage (à mon goût) trop mollasson.
Pendant une grande partie de l'intrigue, l'héroïne semble subir son existence. Bals insipides, parties de cartes, piano, solitude. Son père cherche d'ailleurs à la bousculer en l'obligeant à choisir entre le mariage ou l'armée. Elle dispose d'une saison entière pour y réfléchir.
L'intrusion d'un nouvel esclave dans le domaine va également chambouler ses perspectives. Un achat impulsif après des enchères acharnées. Et déjà les rumeurs grondent dans la cité.
Krestel a partiellement conscience d'avoir été dupée par le marchand mais ne soupçonne pas encore l'ampleur de la tromperie. Arin s'immisce ainsi habilement dans sa routine, il l'escorte, devient son partenaire de cartes, reçoit ses confidences.
Et enfin, la tension dramatique monte d'un cran. Enfin, la situation dérape, glisse, explose vers une histoire plus croustillante. Dès lors, j'ai quasiment dévoré les chapitres restants.
Cette parution VF remontant à 2017, je ne voulais pas croire qu'elle avait été surestimée. Certes, la mise en place est traînante mais introduit savamment personnages, émotions et enjeux politiques.
Et c'est captivant à lire ! Je débusque la suite sans plus tarder. 💯✨
Lumen éditions, 2017 pour la traduction. Par Mathilde Montier
“ Il avait tissé son désir dans les tresses de la jeune fille, il avait souhaité – autant que craint – qu’elle le perçoive. Il avait croisé son regard dans le miroir, sans savoir, sans deviner ses sentiments à elle. Il ne connaissait que le brasier des siens. ”
⭐⭐⭐⭐
The Revolution of Ivy (The Book of Ivy #2), par Amy Engel
Suite et fin de la série & avis toujours ultra positif !
Je suis un peu coincée à présenter l'histoire sous peine de SPOILERS. Quoi qu'il en soit, ce que je retiens par-dessus tout, c'est la dévotion sans bornes de Bishop pour sa jeune épouse paumée. Mon cœur n'a eu de cesse de faire des loopings au fil des pages. Qu'est-ce que c'était bon. ♥
Finalement la série ne propose pas d'action à la Hunger Games (ou autres séries dystopiques) mais met le doigt sur l'émotion en traçant délicatement le parcours sensitif de l'héroïne. Ivy a grandi auprès d'un père et d'une sœur avides de vengeance et de pouvoir. Elle n'a jamais contesté son rôle dans leur projet d'assassiner le fils du président. Son mariage arrangé était une simple pièce du rouage. Ivy était donc formatée pour accomplir sa mission. Seulement la réalité va ruiner ses certitudes car Bishop est un être à part. Il est loin de l'image du fils héritier qui vivrait dans une douce utopie et attendrait son heure pour reprendre le flambeau. C'est une âme pure et noble. Il se montre patient, attentif et à l'écoute de ses besoins. Comment résister ? Ivy va peu à peu chavirer et sera submergée par ce trop-plein de sentiments dont elle ne sait que faire !
L'histoire est incroyable - même si elle se déroule dans un univers rude et peu enclin à la frivolité, elle nous embarque avec délicatesse dans une lecture captivante et profonde. On croise aussi des personnages attachants. Big up à Caleb et Ash qu'on quitte avec beaucoup de regret. En bref, la série mêle l'aventure, la survie, le sens du sacrifice et l'espoir d'une nouvelle vie avec beaucoup de brio. C'est excellent. Beau et très fort. Je n'oublierai pas de sitôt Bishop & Ivy. 😎✨
Lumen éditions, 2016 - Traduit par Anaïs Goacolou
// Repris en format poche chez PKJ.
⭐⭐⭐⭐⭐
The Book of Ivy, par Amy Engel
Mariée de force au fils du président, Ivy a en fait la mission de le tuer. Ce sont son père et sa sœur qui ont mis au point ce projet car ils estiment avoir été spoliés du pouvoir en place (deux vieilles familles ennemies). Pour Ivy, le bien-fondé de ce plan était indiscutable jusqu’à ce que d’autres révélations apparaissent. À commencer par sa nouvelle vie auprès de Bishop...
En effet, sa nouvelle vie n'est pas aussi insoutenable car le jeune homme se révèle attentif et patient malgré sa défiance. Leur couple s'épanouit doucement. Ça fait plaisir à voir car ils sont adorables ensemble. Mais la jeune fille est au pied du mur. Elle ne veut pas décevoir ses proches mais ne souhaite pas trahir son compagnon non plus. Attendez-vous à une issue fatale. Poignante. Et qui fait hurler dans les chaumières. OMG.
J’ai été totalement séduite par cette dystopie qui est plus dans l'émotion que dans l'action à proprement parler. Les personnages sont attachants. Derrière son mutisme, ses sourires discrets, Bishop dévoile un caractère fort et troublant auquel on résiste difficilement ! Et Ivy est une héroïne plus fragile qu'en apparence. Elle prend douloureusement conscience de son rôle avec pertes et fracas. C’est terrible. J'avais le cœur lourd pour elle. Soupir donc pour cette lecture, à la fois bouleversante mais passionnante.
Nota bene : histoire à suivre dans The Revolution of Ivy - série en deux tomes. 💛
Lumen, 2015 - Traduit par Anais Goacolou
... édition reprise en format poche chez PKJ.
À la suite d'une guerre nucléaire dévastatrice, la population des États-Unis s'est retrouvée décimée. Un groupe de survivants a fini par se former, mais en son sein s'est joué une lutte de pouvoir entre deux familles pour la présidence de la petite nation. Les Westfall ont perdu. Cinquante ans plus tard, les fils et les filles des adversaires d'autrefois sont contraints de s'épouser, chaque année, dans une cérémonie censée assurer l'unité du peuple.
⭐⭐⭐⭐⭐
Gardiens des Cités Perdues, par Shannon Messenger
Sophie Foster a longtemps souffert d'être une enfant précoce (elle n'a jamais eu d'amis à l'école car elle est en terminale à douze ans). Elle n'a jamais compris non plus pourquoi ses parents lui imposaient une éducation aussi stricte.
Et puis, grande révélation : elle appartient à un autre monde. Plus précisément, parmi les Elfes. Ses dons sont d'ailleurs extraordinaires. Sitôt débarquée à l'académie de Foxfire, sa présence suscite interrogation, doute et admiration sans borne.
Sonnez les trompettes, sortez les tambours, déployez le tapis rouge. La Grande Sophie est dans la place.
Si j'ai d'abord trouvé l'histoire longue, peu originale et convenue, je n'ai pas voulu condamner la série pour ces détails. Pourtant, je pointais les défauts à tour de bras : personnages trop jeunes et stéréotypés, attitudes puériles, humour à deux balles.
On tourne les pages sans frémir, tellement c'est lisse et gentillet.
Je comprends néanmoins pourquoi certains lecteurs y trouvent leur compte car l'ambiance est attrayante - trop souvent comparée avec Harry Potter (même si personnellement je recommande davantage L'Atlas d'émeraude ou The Magic Thief pour guérir le manque).
En fait, la série de Shannon Messenger est pour moi TROP SAGE. Sans surprise. Aucun boulon qui ressort de la belle mécanique bien huilée. La copie trop parfaite ! En gros, je m'ennuie un peu car ce n'est pas assez funky.
Lumen (2014) - Traduit par Mathilde Tamae-Bouhon
⭐⭐⭐
Once and for all, de Sarah Dessen
Amour rime avec toujours... Pour Louna, habituée à cette rengaine à travers son travail - sa mère est la célèbre organisatrice de mariage, Natalie Barrett - la réalité est pourtant bien amère car la jeune fille de 17 ans ne croit déjà plus en l'amour.
Un an plus tôt, une rencontre a bouleversé son cœur à jamais. Depuis, Louna tient les autres à distance et concède quelques soirées à sa meilleure amie pour profiter de leur dernier été avant l'université. C'est finalement son nouveau collègue Ambrose qui va la sortir de sa zone de confort. Ce garçon incarne tout ce qu'elle n'est pas pas - un type volage, insouciant et terriblement désinvolte. Louna ne le supporte pas, mais accepte son défi : collectionner les rencontres le temps d'un été, tandis que lui promet d'avoir une relation stable.
Entre eux, l'entente est électrique. Louna est totalement hermétique à son charme et se drape dans une attitude froide... pour ne pas dévoiler ses blessures. Car elle est encore imprégnée de son histoire avec Ethan, un premier amour foudroyant et sans happy end. Cette relation la hante, encore et toujours. Elle refuse d'en parler alors que les souvenirs ne cessent de remonter à la surface et d'emprisonner la jeune fille dans toute projection.
J'aurais aimé succomber à cette idylle parfaite, racontée avec émotion, tendresse et mélancolie. Elle m'est néanmoins apparue peu probable et disproportionnée. Louna traîne ce poids mort comme une martyre... à seulement dix-sept ans. Pire que de l'autoflagellation. Ensuite, débarque Ambrose. On imagine très bien le garçon charmeur et séduisant, électron libre en puissance, détonateur du mode plan-plan de la jeune fille. Oh oui, on imagine très bien ! Par contre, ça coince un peu, Ambrose donnant une image de lui très immature. On a cependant quelques bonnes séquences de complicité : l'alchimie est sincère. Et puis l'aura de Sarah Dessen baigne sur tout le roman, y'a pas à dire, on s'y sent merveilleusement bien. J'ai beau émettre des réserves sur ma lecture, j'ai tout de même passé un doux et délicieux moment entre ces pages. C'est tout ce qu'on aime chez l'auteure : de l'émotion à fleur de peau, de l'authenticité et une sensation de ronronnement diffus qui inspire beaucoup de sérénité.
Lumen (2018) - traduit par Sofia Tabia & Diane Durocher
The Memory Book, de Lara Avery
Samantha est atteinte de la maladie de Niemann-Pick de type C, autrement dit Sam souffre d'une dégénérescence mentale précoce, qui se manifeste par des troubles de la mémoire. Une maladie rare et irréversible. Ok. Pour Sam, la perspective de partir à l'université de New York s'éloigne à grands pas... mais l'adolescente n'a pas dit son dernier mot. Déterminée, elle va déployer l'artillerie lourde pour démontrer à ses proches qu'elle peut - au moins - accomplir un semestre d'études et réaliser son rêve d'explorer la Grosse Pomme. Pour cela, elle a l'ambition de terminer première de sa promotion, de remporter le concours du club de débat et de proclamer comme une grande le discours de fin d'année devant le lycée entier ! Autre objectif non avouable : ouvrir son cœur à son béguin de toujours, Stuart Shah. Et finalement reprendre contact avec son voisin et ami d'enfance, Cooper Lind.
Pour mettre toutes les chances de son côté, Sam a eu l'idée de rédiger un journal qu'elle s'adresse à elle-même dans les cas éventuels où elle ferait quelques crises. D'où ce gros roman débordant de souvenirs, d'anecdotes, de consignes, de rappels, de fous rires, de balbutiements, de doutes et de minuscules... On accompagne au mieux Sam dans son combat et on s'attache terriblement à ce petit bout de femme au caractère bien trempé. Attachante et exceptionnelle, Samantha Agatha McCoy est une héroïne inoubliable. Moi qui, d'habitude, rouspète contre les auteurs qui pondent des histoires à fort potentiel lacrymal, lesquelles touchent notamment des enfants malades, me suis donc embringuée dans une aventure fort encombrante. J'admets avoir été rétive, puis étonnée et enfin totalement séduite par ma lecture. C'est étonnamment jovial et euphorisant, une belle leçon de vie et d'espérance, avec du charme, de l'amour, de l'amitié, des larmes... eh oui. J'ai encore une fois pleuré comme une madeleine à la dernière page du livre. Submergée par l'émotion.
N'empêche que c'était une belle rencontre et je ne regrette pas une seconde d'avoir versé ma petite larme !
Lumen, 2016 - trad. Julie Lafon
« Parfois, la vie peut se montrer vraiment cruelle. Parfois, la vie vous colle une drôle de maladie sur le dos. Parfois aussi, la vie peut se montrer généreuse, mais jamais de façon évidente. Au moins, quand je regarderai en arrière, je saurai que j'ai essayé. »
Alive, de Scott Sigler
« J'ouvre les yeux dans le noir. Le noir total. J'entends ma propre respiration, mais rien d'autre. Je soulève la tête – elle bute sur une surface solide, qui ne bouge pas d'un pouce. Il y a un mur juste devant mon visage. Non, pas un mur... un couvercle. »
Pensant fêter leur douzième anniversaire, cinq jeunes gens se réveillent dans un semblant de sarcophage dont ils s'extirpent avec peine pour découvrir avec stupeur qu'ils ne sont plus de simples adolescents, qu'ils ont oublié leur nom et qu'ils ne savent absolument pas où ils se trouvent. Em prend aussitôt la tête du groupe et les entraîne dans un dédale inconnu et effrayant, plongé dans le noir et parmi des couches d'ossements. En chemin, ils croisent une autre tribu de jeunes égarés, confrontés aux mêmes questions, et décident de liguer leurs maigres forces après des tractations houleuses.
L'auteur a indiqué en postface la consigne de dévoiler le moins possible d'éléments ou de révélations sur l'intrigue, pour privilégier l'effet de surprise chez le futur lecteur. Une recommandation judicieuse, qui m'a d'ailleurs valu de plonger tout de go dans ce livre et d'avaler son contenu en une goulée, car je ne savais vraiment pas dans quoi je m'embarquais. Dès les premières pages, j'ai été cueillie par l'ambiance oppressante, le pourquoi de ces jeunes coincés dans un lieu dont on ne devine rien et où il se passe vraiment des choses bizarres et terrifiantes. Le fond n'est sans doute pas révolutionnaire, mais ça vaut le coup de se perdre quelques heures entre les pages de ce gros bouquin de 460 pages. Il est calibré exprès pour piquer le lecteur - rythme rapide et percutant, contexte flou et inquiétant, mystère entier et dénouement renversant. C'est assez radical. Par contre, légère déception concernant les personnages. Le groupe est cohérent, mais les personnalités individuelles sont fades et manquent d'étoffe (Em est obnubilée par son poste de chef, mais s'embrouille aussi avec deux garçons qui lui font à tour de rôle tourner la tête). C'est parfaitement inutile et superficiel. L'auteur aurait pu largement s'en abstenir et se concentrer sur de l'action pure et dure tant le format global nous absorbe dans son labyrinthe d'angoisse. Une lecture étonnante, vraiment flippante et qui captive d'entrée de jeu. Bonne pioche.
Traduit par Mathilde Montier pour les éditions Lumen - Février 2016