Inhuman, de Kat Falls
Dans une Amérique décimée par un virus mortel, Delaney Park vit désormais seule avec son père dans la zone Ouest du pays, une zone saine protégée par un Mur contre la zone sauvage, où croupissent des individus contaminés. Malheureusement, la jeune fille va être contrainte d'y aller pour sauver son père accusé d'être un trafiquant d'œuvres d'art et de franchir régulièrement la frontière en toute illégalité. Lane parvient à un accord pour supprimer les preuves accablantes, en échange elle dispose de peu de temps pour retrouver son père et lui confier une mission secrète. C'est dans ce contexte de précipitation, d'ahurissement et d'angoisse que Delaney découvre un univers qu'elle avait appris à redouter et détester. La Zone sauvage. Elle regagne d'abord une base militaire et se fait surprendre par une jeune recrue, Everson Cruz, qui préfère comprendre ses motivations plutôt que de la dénoncer. Mais la jeune fille doit duper son adversaire pour poursuivre son but, quitte à s'associer avec le très sulfureux Rafe, étonnamment prompt à aider la fille du célèbre Mack. Lane va d'ailleurs peu à peu comprendre le rôle de son père dans la zone interdite et assimiler aussi vite la réalité qui l'entoure : des expériences génétiques détournées, des humains devenus des mutants... Réalisant que l'avenir de l'humanité se joue au-delà du mur, Lane va choisir son camp et se battre pour trouver le remède au virus.
Cette dystopie est certes peu innovante, mais fonctionne quand même pour les amateurs de relations fortes et indécises, car l'héroïne est entourée de deux prétendants au charme certain, mais au caractère qui diffère totalement. L'un est compatissant, scrupuleux et plein d'abnégation, l'autre est égoïste, arrogant et malhonnête. Les fondamentaux d'Inhuman sont d'une banalité... resucée. Toutefois, les phénomènes hors normes grouillent, les événements s'enchaînent, les décors également se succèdent, les personnages combinent la jeunesse, la fougue et la morgue. Excitant au début, pesant à la longue. En y regardant de plus près, le roman empile les clichés et façonne une intrigue convenue & peu surprenante, mais la promesse d'aventure, de survie et de suspense dans un monde post-apo très en vogue aura tout lieu d'adoucir les réserves. La suite tarde à paraître, courant 2016 pour la VO... le flou reste entier !
Traduit par Christine Bouard-Schwartz pour les éditions Milan / Février 2015
#8PM, tome 2 : Effets secondaires, de Jeff Sampson
Emily était une jeune fille sans problème, plutôt réservée, jusqu'au jour où sa personnalité a commencé à se dédoubler pour devenir une Emily de la Nuit, vamp incontrôlable, qui fait les 400 coups et drague les mecs lors des soirées alcoolisées. Mais c'était avant de découvrir sa nature profonde et de comprendre qu'elle avait servi de cobaye pour un laboratoire privé. Elle a depuis identifié d'autres jeunes gens dans son cas, zigouillé un meurtrier en série et renoncé à sa vie d'avant. Car les ennuis la poursuivent et Emily doit sonner le rassemblement de la “meute” pour prévenir la présence envahissante de “spectres” et repérer les nouveaux “déviants” qui circulent en électrons libres. Or, son amie Megan prend la mouche et pollue futilement une grande partie de l'histoire, qui déraille en une spirale infernale, mais pas démentielle non plus. Le rythme est bon, les personnages bien en place dans une intrigue peu exceptionnelle, mais pas déplaisante. On n'a pas une évolution fulgurante des caractères qui restent, pour la plupart, très juvéniles et peu fouillés. Je reste aussi perplexe à la lecture de l'univers dépeint (le truc où l'on se renifle... mouaip), même si l'auteur tente sincèrement de renouveler une mythologie ressassée (je spoile si je balance sa teneur), cela reste donc trop en surface à mon goût. Il s'agit de l'avant-dernier tome d'une série qui ne se distingue pas par son originalité, mais inspire une certaine sympathie.
Milan, coll. Macadam / avril 2014 ♦ Traduit par Mim (Deviants #2 : Havoc)
Les Insurgés, de Malorie Blackman
Kaspar Wilding vient d'intégrer la prestigieuse académie des Gardiens et rêve d'une brillante carrière, à l'instar de ses parents tous deux décédés. Depuis son enfance, il a grandi dans le culte de l'Alliance et son Haut-Conseil qui lutte contre les Insurgés en prônant un combat pacifique : les armes létales sont strictement interdites, toute répression est réglementée, l'ennemi est arrêté et envoyé en détention pour interrogatoire. Kaspar est convaincu d'œuvrer pour la bonne cause. C'est seulement lors d'une opération de contrôle avec son pote Dillon que le garçon va croiser le chemin d'une jeune rebelle et entrevoir une autre perspective sur ce monde où ils vivent dans des camps différents.
On a là un scénario classique pour un roman dystopique promu par la réputation de l'auteur. Malorie Blackman a coutume d'écrire des livres qui incitent à réfléchir et ne pas tout gober à la première cuillerée. Cette fois, la réflexion porte sur la politique et la manipulation des têtes gouvernantes. Ne pas croire aveuglément tout ce qu'on peut raconter. Le héros de l'histoire est un garçon intrépide mais meurtri par son héritage familial. C'est un bon bougre, qui agit à l'instinct, voit tout, capte tout, sent tout. Un vrai petit génie.
C'en est même trop, car il n'est pas assez avisé. Après chaque coup d'éclat, il tente de se poser et commence à s'interroger. Il collabore avec une jeune Archiviste aux cheveux mauves, Mac, pour bidouiller les ordinateurs et va s'attirer les foudres des chefs, bref on connaît la suite. Je sais bien que c'est un cheminement basique, mais à ce stade j'ai lu trop de romans du même goût pour lui passer la pommade sans avoir à y redire ! ... Le bouquin se lit vite et bien. C'est truffé d'action et de conspiration. Après ça reste léger et trop survolé.
Milan, coll. Macadam / avril 2015 ♦ Traduit par Amélie Sarn (Noble Conflict)
Complice(s) d'Eireann Corrigan
« Ça a commencé comme une plaisanterie. Une blague de très mauvais goût. Le genre de truc dont on n'aurait osé parler à personne, Chloé et moi, de peur de passer pour des monstres. (...) On n'était pas obsédées par la célébrité, d'autant qu'elle est éphémère, les gens ont la mémoire courte. Non, l'intérêt c'était plutôt d'avoir un rôle crucial lors d'un événement important. Une façon de rester vigilantes et réactives, quoi. »
L'heure est grave : une éducation complète ne suffit plus pour entrer dans l'université de son choix, il faut aussi de la motivation en béton, une forte personnalité et combattre l'adversité. Chloé met alors au point, avec son amie Finn, un faux kidnapping. Tandis qu'elle se planque dans la maison de sa grand-mère, savourant son succès devant son poste de télévision, Finn est dépassée par l'ampleur du drame qui se joue à l'extérieur et tente de trouver une issue favorable. Le plan des deux ados peut sembler stupide, naïf et irréfléchi, mais il est dénonciateur des défauts de notre société, comme la pression sociale, la spirale médiatique et ses effets pervers. Difficile alors de ne pas se sentir concernée, ou littéralement happée, par le fil de l'histoire, qui se déroule selon une orchestration simple en apparence, avant de se révéler féroce et implacable.
La lecture est en effet hallucinante, voire frustrante, car les deux héroïnes sont rudement agaçantes par leur égoïsme et leurs mauvaises décisions. On n'éprouve aucune empathie pour elles, au contraire on s'indigne et on a envie qu'elles se ressaisissent (peut-on infliger pareille torture à sa famille ?!). Même leur amitié sera mise à rude épreuve, faisant voler en éclats le vernis des apparences. L'histoire est donc d'une redoutable efficacité, avec un suspense au taquet et la démonstration d'une supercherie aux conséquences dévastatrices. Bonne pioche pour ce roman qui se veut captivant, poignant, tordu... scotchant !
Milan, coll. Macadam, mars 2015 ♦ traduit par Pascale Houssin (Accomplice)
L'Élite 2. Sous surveillance, de Joelle Charbonneau
Je m'attendais à une suite plus originale, au lieu de ça l'histoire est lente, répétitive, portée par une héroïne peu attachante. Cia est une jeune fille brillante, mais franchement agaçante. Tout repose sur ses épaules, au lieu de paniquer, elle gère à merveille les nouveaux tests psychologiques, les nombreux cours qu'elle doit suivre, la mission d'infiltration, bref elle anticipe chaque événement sans frémir. De plus, l'intrigue évolue sans hâte et se perd dans la description de la routine universitaire. Me suis clairement ennuyée. Il est loin le temps d'une lecture trépidante, semée d'embûches et pleine d'imprévus. Je n'ai pas été convaincue par la nécessité de tester à nouveau les rescapés du tome 1, et encore moins par l'interlude amoureux, qui ne sert à rien. Je lirai néanmoins le prochain tome, pour connaître la fin de l'histoire qui avait su faire preuve d'un brin d'originalité jusqu'à présent... ☺
éditions Milan, coll. Macadam, février 2015 ♦ traduit par Amélie Sarn (The Testing : Independent Study)
L'Élite, de Joelle Charbonneau
Meurtrie par les guerres successives et les catastrophes naturelles à répétition, la planète se reconstruit avec peine. La société a également remodelé ses repères en formant diverses colonies où chacun doit multiplier ses efforts pour assurer sa survie. Dès 16 ans, la jeune génération est jetée en pâture, soit pour travailler, soit pour aller à l'université et devenir l'élite de demain. Mais pour se montrer à la hauteur des attentes, il faut faire montre d'intelligence, de rouerie et d'acharnement.
Cia a grandi dans la colonie des Cinq Lacs et aspire à rejoindre la Capitale pour intégrer l'université de Tosu. Pour décrocher son ticket d'entrée, il faut être sélectionnée à passer le fameux Test (une série d'épreuves intellectuelles, physiques et morales). Son père en a fait l'expérience, mais n'en a plus aucun souvenir. Cette situation frustre la jeune fille, désireuse de se surpasser. De plus, cela fait dix ans que leur petite colonie n'a pas envoyé de candidats pour les représenter. Cia a donc hâte de chambouler la répartition, quand arrive enfin la remise des diplômes, avec l'annonce officielle de la précieuse sélection.
À l'annonce du cocktail : jeunes gens prêts à tout pour décrocher le Graal, écrémage drastique, selon des règles à l'éthique douteuse & zigouillages d'une rare violence (poison, arbalète, chasse à l'homme), vous vous dites “j'ai déjà lu ça”. Mais encore ? Eh bien figurez-vous que cette histoire au scénario rodé parviendra une fois encore à vous surprendre, en vous embarquant dans une aventure palpitante, et qui tient en haleine. Seule l'héroïne a pour principal défaut d'être une demoiselle trop parfaite (elle sait tout, capte très vite, semble revenue de tout). Même son histoire d'amour arrive comme un chien dans un jeu de quille. C'est passablement frustrant.
À part ça, on mord à l'hameçon et on ne le lâche plus. L'intrigue ancrée dans le milieu universitaire est une donne nouvelle et intéressante. On se sent vite à son aise, curieux de tout, angoissé par les épreuves et leurs enjeux. Même si la recette est parfaitement éculée, elle est toujours efficace et d'une intensité psychologique redoutable ! J'ai beaucoup aimé et n'ai pas traîné pour lire la suite !
éditions Milan, coll. Macadam, mai 2014 ♦ traduit par Amélie Sarn (The Testing)
Le Cercle des confidentes, 1. Lady Megan par Jennifer McGowan
Londres, 1559. Meg Fellowes, 17 ans, comédienne de la troupe de la Rose d’Or, est arrêtée pour vol et se sait condamnée à la potence. Pourtant, on lui propose une alternative : accepter de faire partie d’un groupe de demoiselles d’honneur très spéciales - des espionnes au service de la reine Élisabeth d’Angleterre. Meg est chargée d'être les yeux et les oreilles de la souveraine, auprès de qui elle doit faire un rapport sur tout ce qu'elle entend et voit (la jeune fille est dotée d'une mémoire exceptionnelle, elle est notamment capable de réciter une conversation entière en espagnol alors qu'elle n'y comprend goutte).
Mais les intrigues de la cour sont nombreuses, fourbes et tordues. Meg doit jouer sur plusieurs fronts et se retrouve forcée de faire des choses qui vont à l'encontre de sa conscience (trahir ses amis, espionner la reine elle-même, avoir un faible pour un courtisan peu recommandable). De plus, elle a appris que la précédente jeune fille qui avait tenu son rôle a été assassinée au cours de ses fonctions, de quoi lui donner le tournis et quelques frayeurs supplémentaires. Meg vient de pénétrer dans une arène cernée de dangers, d'interdits et de mensonges.
Superbe introduction d'une nouvelle série historique alliant charme et mystère (dans la même veine que The Agency de Y.S Lee ou La maison du magicien de Mary Hooper) ! La lecture rassemble une intrigue efficace, avec du suspense et de l'espionnage, des trahisons et des complots politiques à foison. L'héroïne est une fonceuse, qui ne doute de rien et qui fait aussi preuve de droiture et de noblesse du coeur. Par contre, l'action est assez lente, l'histoire est ultra détaillée, compacte et parfois confuse, elle est également ralentie par des éléments insignifiants (les discussions, les leçons, les passages secrets à débusquer...). C'est un ensemble, certes, mais c'est générateur d'une pointe d'ennui à mi-parcours du livre.
Sans quoi, l'intrigue amoureuse, aussi minime soit-elle, est mignonne et croustillante, il me tarde d'en connaître les développements dans les prochains tomes à paraître ! Car cette série est attachante, riche d'un contexte historique qui refuse de faire tapisserie. Quelques défauts seront à corriger, sinon c'est très bien pour un début ! Cela donne envie d'en lire un peu plus...
éditions Milan, coll. Macadam, septembre 2013 - traduit par Marie Cambolieu
#8PM, par Jeff Sampson
J'ai été agréablement surprise par ce roman, même s'il m'a demandé un peu de temps pour m'habituer à son histoire fort mystérieuse, j'ai fini par lui trouver un certain potentiel. Car malgré les petits défauts ci et là, je suis sûre qu'ils seront corrigés par la suite pour offrir une intrigue plus dense, plus palpitante. Pour l'heure, c'est la mise en bouche, on goûte, on tâte, on s'interroge et on attend. Emily Webb est une jeune fille de 16 ans, réputée calme, discrète et timide. Pourtant, tous les soirs, après 8 heures (8pm), elle se transforme en une fille délurée, en quête de sensations fortes, de rencontres et d'interdits à braver. C'est plus fort qu'elle, comme si elle était soumise à une incontrôlable pulsion, sa personnalité se dédouble. Ce n'est pas seulement gênant, mais inquiétant pour elle, car depuis quelques jours un tueur en série rôde dans les rues de la ville et a déjà fait deux victimes.
Il faudra toutefois un peu de patience pour dépatouiller le croustillant derrière l'amoncellement d'informations et autres spéculations que nous sert l'auteur en début de roman. Cela peut paraître brouillon, alors que cela a le simple dessein de planter un décor et de cerner le contexte. On peut cependant se satisfaire de l'humour particulièrement corrosif de la jeune Emily et du suspense prégnant de bout en bout ! Pour un avant-goût prometteur, c'est plutôt pas mal. La série s'annonce étonnante et excitante, en trois tomes, la suite est déjà disponible #8PM : Effets Secondaires.
éditions Milan, coll. Macadam, octobre 2013, traduit par Mim (Deviant : 1.Vesper) ♦ Déception pour la couverture & le titre français, j'ai une préférence pour la maquette de l'édition américaine (en un clic).
"I want to live in a world where I know the rules, where people are just people."
Syrli Ainsley n’a jamais vu le ciel. Son monde se termine au bord de la barrière en forme d’immense dôme d’énergie qui entoure tout ce qui reste de l’humanité. Pendant des siècles, la ville a nourri cette barrière en puisant l’énergie magique que ses enfants engendrent quand ils atteignent l’adolescence.
Lorsque c’est au tour de Syrli, elle apprend qu’elle est plus qu’une adolescente, qu’elle appartient à la légende elle-même. Contrainte de fuir pour éviter de devenir à vie une sorte de batterie humaine, Syrli doit se battre et quitter son monde. Elle est traquée. Mais elle sait que d’autres adolescents semblables à elle ont fui et se cachent dans le bois de Fer.
Quel univers étrange et confus ! Longtemps j'ai eu le sentiment de n'y rien comprendre, c'est triste à dire. L'intrigue est aussi longue à se mettre en place, ce qui n'aide pas à trouver ses repères. Sincèrement j'ai peiné pour m'accrocher à cette histoire. Et puis les personnages sont vagues, pas très attachants non plus. J'ai traîné, attendu, espéré la petite étincelle ... finalement j'ai refermé mon livre de dépit. Pas du tout convaincue, séduite ou embarquée par ce qu'on me proposait. Dommage !
Syrli, par Meagan Spooner
Milan, coll. Macadam, 2013 - traduit par Guillaume Fournier
Aucun retour n'est possible, lorsqu'on quitte l'univers du réel pour entrer dans celui où le mystique règne en maître.
Nous retrouvons notre petit couple formé par Vincent et Kate avec une joie non feinte, c'est frais, mignon et attendrissant. Le roman s'ouvre sur une histoire qui étale leur bonheur comme des feux d'artifice dans le ciel. C'est enivrant si on s'attache à une manifestation romantique et idéalisée du premier grand amour. Et puis l'auteur nous vend du rêve parisien en long, en large et en travers. Paris, la ville des amoureux, revêt son costume de noblesse.
Donc, après le départ de Charlotte et Charles, ce sont Violette et Arthur qui se joignent à la bande des revenants dans leur lutte contre les numa. Ces derniers restent mystérieusement discrets, aussi la vigilance est de mise. Kate et Vincent ont scellé leur destin, mais la jeune fille craint toujours de le perdre. Aussi son beau prétendant a juré de trouver une solution pour leur permettre de vieillir ensemble. Il n'ose rien lui avouer, mais physiquement il affiche une mine fatiguée qui contrarie la demoiselle. Du coup, Kate prend l'initiative de faire ses propres recherches et investit un univers obscur bien trop dangereux.
Encore une fois, ce sont les derniers chapitres qui nous tiennent en haleine et nous font vivre des sensations fortes. L'intrigue n'est toutefois pas très surprenante, j'avais deviné un gros paquet des rebondissements, mais la lecture n'en est pas moins agréable. Il y a tous les ingrédients pour faire chavirer les petits cœurs sensibles : de l'action, du dévouement, de la trahison, du sacrifice, du combat et de l'amour aussi. C'est rondement bien mené, pas bouleversant non plus, c'est pour un public adolescent et c'est très, très bien comme ça. Le troisième tome, Qu'importe l'éternité, est déjà annoncé pour le mois de juin ! De quoi satisfaire notre curiosité.
Que la mort nous sépare, par Amy Plum
Milan, coll. Macadam, 2013 - traduit par Marie Cambolieu