Hunger Games : La ballade du serpent et de l'oiseau chanteur, de Suzanne Collins
Même si je n'avais pas prévu de lire ce roman, je ne regrette absolument pas l'expérience car j'ai adoré retrouver l'ambiance des Hunger Games ! Cette fois l'histoire se consacre aux coulisses et aux habitants du Capitole, dont un certain Coriolanus Snow âgé de dix-huit ans.
Réduit à vivre chichement (en sauvant les apparences), le garçon a vite compris qu'il devait bosser deux fois plus pour entrer à l'université et rejoindre le haut du panier. En devenant le mentor de la candidate du District 12, il se dit alors qu'il pourrait tirer profit de la situation. D'ailleurs la jeune Lucy Gray lui offre vite la possibilité de rendre leur duo remarquable.
On suit ainsi les rouages diaboliques qui s'activent et s'emboîtent dans le cerveau du futur dictateur. Pour l'heure ce n'est sans doute pas un mauvais bougre mais son besoin de dominer vient souvent chatouiller sa corde sensible. Sincère ou pas ? En tout cas, j'ai douté à plusieurs reprises. Vraiment, chapeau Suzanne !!!
Par contre le roman a un problème de rythme : des émois amoureux, des discours philosophiques, des envolées lyriques, des crimes et des rebondissements. Ça s'éparpille. Il aurait mieux valu écrire une suite rien qu'avec la troisième partie par exemple car ça m'a semblé interminable comme histoire !
Mes 4 étoiles sont dédiées à l'atmosphère unique et inoubliable des Hunger Games. 🤘
©2020 Suzanne Collins / Pocket Jeunesse. Univers Poche pour la traduction française (P)2020 Audiolib
- Lu par : Pierre-Henri Prunel
- Durée : 16 h 58
C'est le matin de la Moisson qui doit ouvrir la dixième édition annuelle des Hunger Games. Au Capitole, Coriolanus Snow, dix-huit ans, se prépare à devenir pour la première fois mentor aux Jeux. L'avenir de la maison Snow, qui a connu des jours meilleurs, est désormais suspendu aux maigres chances de Coriolanus. Il devra faire preuve de charme, d'astuce et d'inventivité pour faire gagner sa candidate. Dans l'arène, ce sera un combat à mort. Pour assouvir son ambition, tous les coups sont permis...
⭐⭐⭐.5
Hunger Games III - La Révolte, de Suzanne Collins
Un dernier tome époustouflant !
** SpOiLeRs ! **
Après avoir été sauvée in extremis de l'arène, à l'issue des Jeux d'Expiation, Katniss se réveille dans un District 13 ressuscité de ses cendres : les rebelles s'acharnent en effet depuis des années à bâtir une résistance dans des galeries souterraines et envisagent désormais d'instrumentaliser l'héroïne des Jeux pour combattre le régime du Président Snow. Or, Katniss n'a pas choisi cette nouvelle position et se préoccupe davantage du sort de Peeta, disparu entre les griffes du Capitole.
Notre rescapée n'aura pourtant pas le temps de tergiverser, tout de suite elle est mise en scène : c'est le Geai Moqueur, l'incarnation du soulèvement. Elle seule peut mobiliser les foules, toucher le peuple, inciter à prendre les armes, se rebeller contre le pouvoir en place. Katniss agit comme une marionnette, jusqu'à ce qu'elle n'en puisse plus et saisisse toute l'ampleur du kidnapping de Peeta.
Et là, notre héroïne est à ramasser à la petite cuillère. (Oui, elle est lente à la détente. Ce n'est pas nouveau, je l'avais déjà remarqué auparavant. Katniss est centrée sur sa petite personne et sur des considérations, parfois, puériles et assommantes. Gale ou Peeta ? Peeta ou Gale ?) Et pourtant, non cette série n'est pas fleur bleue. Replaçons le contexte : oppression, contestation, révolte. Et qu'obtient-on au bout ? Perte et fracas, car on ne gagne jamais rien sans douleur.
Suzanne Collins ne verse pas dans la facilité et livre un dénouement bouleversant, sans demi-mesure. Toutes nos illusions s'effondrent les unes après les autres, on sort de là le moral dans les chaussettes, mais c'est absolument sans regret. Et c'est sur un ton dur et âpre que la sentence tombe : Hunger Games se range parmi les lectures / séries qui cognent dur et fort, qui s'inscrivent dans la durée, qui font réfléchir et s'analysent dans les moindres détails. Chaque nouvelle lecture apporte sa petite lumière, son éclairage supplémentaire. Et ça me plaît, terriblement...
Très bonne interprétation de Kelly Marot, la voix française qui double Jennifer Lawrence dans les films au cinéma.
Audiolib, octobre 2014 ♦ texte intégral lu par Kelly Marot (durée d'écoute : 12h 16) ♦ traduit par Guillaume Fournier pour les éditions Pocket jeunesse
« J'ai eu cette idée de livre en regardant notre livre familial sur les plantes. Un ouvrage dans lequel consigner tout ce qu'on ne peut pas confier aveuglément à la mémoire. (...) Lady en train de lécher la joue de Prim. Le rire de mon père. Le père de Peeta avec ses cookies. La couleur des yeux de Finnick. Ce que Cinna parvenait à sortir d'un simple rouleau de soie. Boggs reprogrammant l'holo pour moi. Rue dressée sur ses orteils, les bras légèrement écartés, comme un oiseau sur le point de s'envoler. Et ainsi de suite. On colle les pages à l'eau salée et on se promet de mener une belle vie afin que leurs morts ne soient pas inutiles. »
Hunger Games II - L'Embrasement, de Suzanne Collins
La suite, toujours aussi choquante et bouleversante !
Katniss a survécu aux Jeux mais doit affronter la colère du Capitole. La riposte, forcément, sera brutale, violente et sans pitié. En cause, la rescapée du District 12 a allumé la flamme de l'espoir. Celui d'un monde nouveau, libéré de ses chaînes. Katniss a cependant mis le feu aux poudres, sans intention de nuire au pouvoir en place. C'est trop tard pour s'en défendre. Désormais non seulement sa vie ne tient plus qu'à un fil, mais ses proches aussi sont menacés - le président Snow lui en a fait la promesse.
J'avais oublié à quel point ce livre était prenant et capable de vous mettre la tête à l'envers. Il est en effet très difficile de résister à la tension dramatique et l'impact émotionnel qui règnent tout du long. La mise en place est assez lente, alourdie par les interrogations de l'héroïne (Katniss ne brille pas par son discernement, hélas !!), ses atermoiements amoureux tellement puérils et secondaires, au vu de la colère en marche. Les peuples se rebiffent, le mécontentement gronde mais elle ne capte rien. C'est sa façon d'être, se barricader derrière une façade d'indifférence, afin de se préserver pour ne pas souffrir etc. Katniss ignore encore qu'elle est devenue un Symbole pour toute une nation... Bref, les enjeux politiques prennent ici une forme plus conséquente, même s'ils sont élaborés de manière plus pernicieuse et intestine.
C'est terriblement excitant, un peu rageant, mais palpitant. Dès l'annonce des prochains Jeux d'expiation (aux règles tordues), l'histoire s'emballe et les émotions sont fortes, ça vous noue l'estomac, vous colle une boule dans la gorge, vous prend aux tripes... dès lors, on retient son souffle jusqu'au point final. Re-dou-ta-ble. Carrément. L'immersion est totale, encore une fois j'étais à fond dans l'histoire. J'ai tout vécu, sans retenue. J'en suis sortie k-o. C'est fort, puissant et bouleversant. Mais tellement bon.
Bravo à Kelly Marot, la voix française de Jennifer Lawrence dans les films, de savoir entretenir le mythe et de participer à sa façon au phénomène de cette saga. L'une des meilleures sur le marché, n'hésitez pas !!
Audiolib, septembre 2014 ♦ texte intégral lu par Kelly Marot (durée d'écoute : 12h 02) ♦ traduit par Guillaume Fournier pour les éditions Pocket jeunesse
Le 3ème volet sort en Audiolib à la mi-Octobre !
Hunger Games, de Suzanne Collins
Dans un futur sombre, sur les ruines des États-Unis, un jeu télévisé est créé pour contrôler le peuple par la terreur. Douze garçons et douze filles tirés au sort participent à cette mise en scène sinistre. Pour gagner : survivre dans l'arène en éliminant sans scrupule ses adversaires. Katniss Everdeen, qui vit dans le District 12 (le plus pauvre), a conscience du danger lorsqu'elle se porte volontaire. Mais elle n'a plus le choix, puisque c'est le nom de sa sœur, Primrose, qui a été désigné.
Commence alors une lente et très glaçante dégringolade dans l'horreur, que l'on ressent via le ton de la voix de Kelly Marot (également l'actrice qui double Jennifer Lawrence dans le film). C'est sobre, assez morne, limite déprimant. Au départ, j'avoue, cela a failli me déplaire. Car Katniss est une héroïne animée par la rage, la colère et la frustration. Je m'étais donc préparée à une lecture plus pêchue. Une conduite dynamique et passionnée.
Finalement, c'est assez différent... sans toutefois être décevant. Car le rythme a suivi, l'ensemble a fait corps, entre l'intrigue haletante et les personnages dévastés, le ton apparaît alors assuré, farouche et inflexible. J'ai très vite été dans mon élément ! Certes, ce n'était plus une découverte (lu le roman à sa sortie, vu le film, etc.). Le plaisir de la découverte est ravalé, mais la sensation de satisfaction demeure intacte. Cela reste une plongée époustouflante pour une relecture toujours aussi palpitante !
Cette fois, place aux émotions et aux introspections (Katniss qui se défend d'être une héroïne, au sens de rébellion encore en gestation, le poids de la culpabilité d'avoir à éliminer ses concurrents, sa nature froide et sans cœur enfin fragilisée par sa rencontre avec Peeta...). Ce n'était plus la fringale insatiable et vorace, mais c'était autrement, un beau et doux sentiment qui rend cette lecture vraiment à part !
Audiolib, juin 2014 ♦ texte intégral lu par Kelly Marot (durée d'écoute : 11h 40) ♦ traduit par Guillaume Fournier pour les éditions Pocket jeunesse
Les deux prochains volets sortiront à l'automne !
Gregor et la Prophétie du Gris
Voilà un très bon roman d'aventures, signé Suzanne Collins, qui ne manquera pas d'enthousiasmer les jeunes lecteurs. L'histoire se passe sous nos pieds, où existe une cité nommée Regalia, gouvernée par la jeune reine Luxa, et où cohabitent pas toujours en paix les cafards, les chauve-souris, les rats et les araignées. Gregor, new-yorkais de onze ans, y débarque malencontreusement pour sauver sa petite soeur Moufle.
Le garçon est désormais face à son destin, oui, lui qui pensait que le plus dur dans la vie c'était d'être traité comme le seul référent mâle de la famille (depuis la disparition de leur père, deux ans plus tôt), et d'occuper ses vacances à veiller sur ses soeurs et sa grand-mère pendant que sa mère partait au boulot, le voici en train de prendre connaissance d'une prophétie au texte alambiqué, mais à la portée considérable. Vikus, le vieil homme sage de la bande des Souterrains, est intimement persuadé que son arrivée providentielle est liée à leur survie, d'ailleurs il n'y a pas de temps à perdre à discuter ou s'éterniser dans les présentations que déjà l'action trépigne et entre en scène avec force et fracas.
C'est une récurrence chez cet auteur : l'intrigue est entraînante, le rythme toujours soutenu, le lecteur est très vite invité à partager l'aventure, il n'y a guère de place pour l'ennui ou la routine. Et c'est tant mieux ! Gregor est un héros au grand coeur, il est très attendrissant avec sa petite soeur, et son jeune âge n'est pas un handicap puisque Gregor fait souvent preuve de maturité et de bravoure. L'univers de Collins est riche d'un imaginaire éclatant et original. L'histoire est vraiment captivante, avec sa part de bonnes et mauvaises nouvelles, de rencontres inattendues, de trouvailles sympathiques, de petites et grandes heures de gloire. Dans le fond, ce sont toujours les mêmes valeurs, les mêmes batailles et les mêmes idéaux à défendre, mais franchement on ne s'en lasse pas lorsque c'est si bien raconté. Suzanne Collins prouve que son univers est étendu à de vastes horizons que les lecteurs auront plaisir à partager !
Gregor, livre 1 : La Prophétie du Gris par Suzanne Collins
Hachette jeunesse, 2012 - traduit par Laure Porché
illustration de couverture : Jérémy Fleury
Réel ou pas réel ?
(...) Rien n'indique que l'amour, l'attirance ou même la compatibilité de caractère pèseront dans ma décision. J'examinerai simplement ce que chacun de mes compagnons potentiels aura à m'offrir. Comme si, au bout du compte, tout se ramenait à la question de savoir qui du boulanger ou du chasseur saura me garantir la plus grande longévité. C'est horrible à dire de la part de Gale, et horrible à laisser dire de la part de Peeta. Surtout quand on sait que la moindre de mes émotions a aussitôt été récupérée et exploitée par le Capitole comme par les rebelles. Si je devais trancher maintenant, le choix serait simple. Je survivrais très bien sans aucun des deux.
Vous ne serez jamais assez préparés pour encaisser le choc de cette lecture : troisième et dernier tome de la série Hunger Games, La Révolte surpasse les attentes les plus folles et Suzanne Collins n'hésite pas à nous servir un roman sans concession. C'est dur, douloureux, déprimant, violent, révoltant et plus encore. L'émotion est présente à chaque page car enfin la rébellion est en place. Katniss, l'héroïne, devenue le symbole du peuple oppressé, n'est pourtant plus que l'ombre d'elle-même, cassée moralement, doutant de chaque implication de ses paroles et gestes, mise en scène et manipulée par tous. C'est vous dire comme c'est fort et inattendu... La couverture d'un bleu représentant l'espoir n'est pas anodine, Katniss va s'arracher de ses chaînes pour obtenir sa liberté, mais à quel prix ! ? J'ai lu le roman en VO sitôt sa parution (fin août 2010), j'avais le coeur lourd au moment de tourner la dernière page, j'étais pleine d'amertume (et je le suis encore un peu) car ce livre est tout simplement bouleversant. Les mois ont passé et je n'ai pas su l'oublier. Aujourd'hui, même sa version française me fait frissonner et me rend la tête lourde. J'ai relu tous les passages les plus éprouvants, les plus renversants et de nouveau j'ai vibré au rythme du Mockingjay - le geai moqueur. C'est captivant, mais frustrant aussi. Bien des moments vous échapperont, vous feront hurler de dégoût et d'incompréhension. Mais c'est ce qui élève cette série au rang de rendez-vous exceptionnel et inoubliable. Mon coeur s'est à jamais perdu dans le District 12...
Hunger Games, tome 3 : La révolte - Suzanne Collins
Pocket jeunesse (2011) - 415 pages - 17,90€
traduit de l'anglais (USA) par Guillaume Fournier
The Hunger Games #3 Mockingjay
Je sors à peine de ma lecture et honnêtement j'ai du mal à afficher un plein enthousiasme.
Pourtant j'aime cette série d'amour, j'ai dévoré les deux premiers livres avec impatience et passion, totalement convaincue que cette série se vivait avec intensité. Donc, j'attendais beaucoup du dernier tome, trop peut-être, car j'en sors avec des sentiments divers : soulagement, incompréhension, frustration, amertume, déception. Oui, un peu.
J'étais préparée à recevoir une claque. Je savais que Mockingjay allait être sans concession. Que les personnages seraient malmenés, différents. Alors, oui, c'est sûr, je m'en suis pris plein la figure. Et j'ai tout encaissé, de manière admirable, car proprement stoïque. Après tout, la guerre est déclarée. Il va y avoir des pertes, des sacrifices, de la manipulation et de l'ambition éhontée. Des révélations toutes plus horribles les unes que les autres. Le pouvoir des images, la surenchère dans la violence, la folie de la médiatisation. C'est du lourd, à bien des égards.
Et pourtant, au fil des pages, je me suis sentie étourdie, amère et un peu trahie. Collins a transformé ses personnages, elle a été sans pité, à tel point que le lecteur se sentira déboussolée. Katniss se montre ici une héroïne forte et fragile, mais davantage sur la corde raide, avec des états d'âme et un ras-le-bol qu'on partage bien volontiers. Elle a conscience d'être un pion entre les mains du District 13, elle est mise en scène, joue son rôle mais on la sent si lasse, si peu elle-même. Plus trop the Girl on Fire, sauf à un moment, lors d'une scène assez pénible, et qu'on vit comme un alibi.
Gale, enfin, se révèle et semble fidèle à lui-même : une personnalité loyale, un vrai rebelle qui n'accepte plus la dictature et est prêt à prendre les armes. C'est aussi un ami exemplaire, une valeur sûre et réconfortante. Il va s'afficher, jouer des coudes, se battre aussi pour prouver sa légitimité, se résigner mais faire front. Toujours. Franchement j'ai été touchée par lui. Néanmoins, toute mon attention était tournée vers Peeta. Connaissant son sort à la fin de Catching Fire, les expectatives étaient nombreuses. Soit, je n'en dirai pas plus, mais je me suis sentie trompée.
Bien évidemment, je ne cherchais pas de la guimauve. Simplement, l'amour de Peeta était beau, tendre et pur. C'était trop, peut-être. Car Collins s'en est servi contre lui. La guerre a bon dos, j'ai trouvé que ce retournement au sujet de Peeta a été un peu trop rude.
En fait, tout s'explique dans ce livre. Tout est parfaitement logique, même si ça fait mal, même si au final tout paraît long, languissant et assez funèbre. C'est d'ailleurs la petite musique du livre, qu'on retrouve dans ces quelques mots, employés par Katniss pour parler d'elle-même : "Trapped for days, years, centuries maybe. Dead, but not allowed to die. Alive, but as good as dead. So alone that anyone, anything no matter how loathsome would be welcome."
Non, ce n'est pas gai ! J'avais entamé une série qui se voulait sensationnelle, inattendue, bouleversante, riche et captivante. Elle se termine sur une note de tristesse et de lucidité douce-amère. Collins accable les meneurs de guerre, mais souligne que les leçons enseignés par l'Histoire sont trop vite oubliées. "Now we're in that sweet period where everyone agrees that our recent horrors should never be repeated. But collective thinking is usually short-lived. We're fickle, stupid beings with poor memories and a great gift for self-destruction." Elle n'avait pas pour ambition d'écrire une bluette sentimentale, prévisible et bien propre. On l'avait bien compris ! (Si vous en doutiez, passez votre chemin.)
Beaucoup de tristesse, donc, et d'amertume, mais cette série restera à jamais l'une des plus belles révélations littéraires. Elle a su me procurer du bonheur et de la souffrance, j'ai été bluffée et abasourdie plus d'une fois, aujourd'hui elle se boucle de façon abrupte et douloureuse. On n'en sort pas indemne, mais ça fait partie du jeu.
May the odds be ever in your favor !
Mockingjay ~ Suzanne Collins (2010)
A paraître en VF en 2011 !
Enfin !
C'est jour de délivrance pour les lecteurs de Cassandra Clare et de Suzanne Collins !
Très attendu par les lecteurs de Cassandra Clare, Le miroir mortel (tome 3 de La Cité des Ténèbres) répondra à de nombreuses questions : les liens entre Jace et Clary, la vérité sur leurs origines, la quête absolue de Valentin, l'apparition soudaine d'un nouveau personnage - Sébastien. Ce troisième tome s'exporte de New York à Idriss, le berceau des Shadowhunters. L'ambiance est plus sombre, la signature des nouveaux accords est retardée, la guerre déclarée par Valentin semble imminente. Donc, oui c'est un tome explosif avec beaucoup d'action, toujours de l'humour et une pointe d'amour aussi. Jace et Clary passent probablement moins de temps ensemble, mais les rares instants offerts valent leur pesant de cacahuètes. Assurément, un tome à la hauteur de toutes nos attentes !
La Cité des Ténèbres ~ Cassandra Clare
Livre 3 : Le Miroir Mortel
Pocket jeunesse, 2010 - 607 pages - 19,50€
traduit de l'anglais (USA) par Julie Lafon
L'Embrasement, suite du premier volume de Suzanne Collins, revient sur les conséquences des Hunger Games, ce jeu sadique où sont filmés en direct des adolescents de différents horizons dans une lutte acharnée pour leur survie. Katniss en est sortie désabusée et encore plus déboussolée car son avenir s'annonce pesant. Malgré elle, son personnage est devenu un symbole au sein des districts rebelles, qui étouffent sous la politique du Capitol. Mais ce dernier n'est pas né de la dernière pluie et veut punir l'effronterie de la jeune fille. Ce que réserve ce deuxième tome est absolument ahurissant, à lire à bout de souffle. Au cours des 400 pages, l'histoire ne cesse de nous en mettre plein la vue : c'est stressant, romantique, poignant, injuste et tout ça vous épuise nerveusement, mais pas question de reposer le livre un seul instant. Hunger Games est une série qui colle aux doigts, c'est confirmé ! Vivement le troisième et dernier tome ! (à paraître en 2011)
Hunger Games - L'embrasement ~ Suzanne Collins
Pocket jeunesse, 2010 - 400 pages - 17,90€
traduit de l'anglais (USA) par Guillaume Fournier
Juste, parce que, voilà...
Tadam !
C'est officiel !
Aucune autre info n'a filtré, mais la parution du tome 3 de Hunger Games est toujours annoncée pour
le 24 août 2010 !
The Hunger Games / Catching Fire ~ Suzanne Collins
First published in the US by Scholastic Inc., 2009
This edition published in the UK by Scholastic Ltd, 2009
470 pages - £ 6.99
(Je pense avoir évité les spoilers !)
On pensait les Jeux (the Hunger Games) terminés.
Pas vraiment.
Katniss a défié le Capitole, elle sait que sa tête est mise à prix. Le Président Snow en fait une affaire personnelle et la menace n'est pas à prendre à la légère. La jeune fille n'est pas dupe mais elle ignore quand il compte agir, la tournée du Vainqueur est déjà programmée, à travers les douze Districts la tension est palpable. Ce sont des cris de joie, des grondements de mécontentement, du ressentiment, de la jalousie, de la haine qui croisent son chemin. La foule elle-même est tenue en laisse, muselée par les Peacekeepers, devant obéir au doigt et à l'oeil.
Or Katniss - adulée ou méprisée - représente désormais un symbole, illustré par sa broche du mockingjay. C'est hélas la catastrophe pour elle car cela signe définitivement son arrêt de mort.
La dissidence, voilà ce que craint le Capitole.
Il ne faut pas oublier que les Jeux ont été créés pour humilier les districts. Cette année, the Hunger Games célèbrent leur 75ème anniversaire, une édition spéciale avec des règles tout à fait surprenantes.
Ce n'est pas facile de raconter le contexte de ce deuxième livre, surtout si on ne tient pas à dévoiler des éléments importants qui tuent le suspense du premier !!!
Prudemment, mais sûrement donc.
Catching Fire est à considérer comme le livre du milieu, dans une trilogie c'est généralement le plus mauvais numéro, mais pas cette fois. Sur plus de 400 pages, l'histoire ne cesse de nous en mettre plein la vue : c'est stressant, romantique, poignant, injuste et tout ça vous épuise, mais pas question de reposer le livre un seul instant. Hunger Games est une série qui colle aux doigts, c'est confirmé !
J'ai été totalement transportée par l'histoire de Katniss, une héroïne forte et fragile, qui se trouve soudain propulsée au coeur d'un enjeu démoniaque. Face à elle, c'est toute une population qui s'accroche et c'est aussi un leader (Président Snow) qui fout les jetons tant il la déteste. C'est un pervers à l'esprit retors et diabolique, j'ai beau me répéter ce n'est qu'un personnage de fiction, boudiou j'avais la chair de poule et la haine dans le ventre dès qu'il mijotait un mauvais coup. Tout est tellement machiavélique, c'est dingue.
Et puis le public est aveugle, il ne bronche jamais ou il s'émeut artificiellement, pourtant en matière de sensations il est bien servi, je suis à cran de voir une telle passivité. J'avais envie que ça se révolte, que ça dise stop ou pitié. Nevermore. Plus jamais.
C'est vous dire combien j'ai effacé les barrières de l'oeuvre fictive, j'étais complètement dedans !!! Dans l'histoire, aux côtés de Katniss, en train de pleurnicher lorsque les malheurs lui tombent sur la tête. Non mais c'est pas possible, je me disais, pas encore, je vais y laisser ma peau !
(Je VIS mes lectures. Plus besoin de vous faire un dessin.)
Donc oui j'ai encore une fois bien mouillé les manches de mes maillots et usé des mouchoirs, je me suis souvent prise la tête entre les mains, tant j'hallucinais, parce que ça fait un mal de chien de savoir tout ce gâchis.
Pourtant je vous jure que c'est vraiment bien, ça se vit à fond et ça provoque des frissons dans tout le corps. Je n'imagine pas une lecture autrement... Il FAUT lire Hunger Games dans un état fébrile, pas autrement, de toute façon la lecture vous impose un tel rythme, c'est impossible de rester stoïque.
Je ne dis rien des personnages, ou si peu. Ce serait trahir le suspense, encore une fois. Mais hanlala, ils sont tous beaux. Pas physiquement, même s'ils sont évidemment bien roulés, pour émoustiller la ménagère de moins de 50 ans (huhuhu), plus sérieusement je trouve qu'ils sont beaux dans le sens qu'ils sont nobles, droits, charismatiques et admirables. Car au coeur de cette lutte à la vie et à la mort on trouve une histoire d'amour... plus particulièrement, un triangle amoureux. LE cauchemar des lecteurs ! Or, là je vous assure que c'est tout sauf agaçant. Suzanne Collins a su rendre ses personnages tellement attachants, avec leurs qualités et leurs défauts, leur parcours, leur passé, leurs affinités, c'est un casse-tête de prendre parti. Enfin moi je m'y refuse, j'aime tout le monde dans ce livre, oui je suis amoureuse de TOUS les personnages (sauf Président Snow ... et Thread aussi).
Et maintenant je pleure, parce que c'est fini, parce que je me sens orpheline, parce qu'il faut attendre la suite et parce que je suis contente de lire une si bonne série qui me met en transe (bah oui). Et parce que c'est génial quand ça arrive dans une vie de lectrice...
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Je vous fais grâce de toutes les folies lues, vues et entendues, je ne mange pas ce pain-là, vous le savez bien... (ha ha ha) ; juste ce lien, vers un site qui imagine les ^acteurs^ potentiels pour incarner les personnages, sans aucune prétention, du fantasme ou de la fantaisie. J'aime ça ! :)
A noter : J'ai lu l'édition anglaise, pour avoir un aperçu de la couverture américaine c'est ICI.
A la question, lire Hunger Games en vo est-ce difficile ou pas ? Je n'ai pas trouvé, après chacun son niveau d'anglais.
Voici donc des liens pour vous permettre de juger votre aptitude en lisant le 1er chapitre de :
A ce jour, il n'existe aucune indication de date pour la publication du troisième tome (j'en suis malade !) mais d'après quelques constatations je penche pour septembre 2010.
C'est troooop long. :/