14/06/11

Vite un seau d'eau, filles en folie !

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Tallulah Casey a quatorze ans, des jambes interminables et des genoux qu'elle trouve protubérants - c'est d'ailleurs sa fixation, ça et ses pépites (= ses seins) qu'elle juge inexistants. Oui, cette charmante demoiselle ne fait pas dans la dentelle. Elle a de qui tenir, puisqu'il s'agit de la cousine de Georgia Nicolson. Le ton est donné ! Toutefois, ici il n'y a pas d'invention linguistique saugrenue, place davantage à la dérision et à l'exubérance, Tallulah est complètement déjantée, de quoi vous coller un sourire banane au visage.

C'est l'été, Tallulah débarque dans le Yorkshire pour suivre un stage de cours d'art dramatique. Cette mise au vert promet à notre adolescente des moments savoureux, et particulièrement atypiques. D'ailleurs, elle n'aura aucun mal à s'adapter - elle va trouver un groupe de copines toutes très attachantes, se lier d'amitié avec la petite Ruby et son chien Matilda, se pâmer devant son grand frère, être accueillie bras ouverts par Dibdobs et son époux (et leurs bambins insolents), se ridiculiser en public, rencontrer des garçons, tomber des nues en recevant son premier baiser, se remettre en question sur ses capacités artistiques, ne pas s'épancher, toujours voir la vie du bon côté...

Le résultat est délicieusement excentrique et farfelu. Je me suis souvent esclaffée à deux ou trois reprises (la danse du balai irlandais, le premier baiser comparé à une attaque de méduse avec sensation d'une chauve-souris dans la bouche), et même si je reconnais que l'histoire est légère et traitée avec une certaine rondeur, je ne vous cache pas que je me suis bien amusée et c'est tout ce qui m'importe ! Ce roman sert aussi à dépoussiérer les clichés attachés à la région du Yorkshire, patrie des soeurs Brontë, où les allusions au roman Wuthering Heights, notamment, sont nombreuses, parfois inattendues et discutables, mais tellement appréciables que j'ai souvent gloussé de bonheur ! (Rien que le titre en vo : Withering tights ! Tout s'explique dans le texte, bien entendu.) Enfin bref, cette lecture a pour vocation de divertir et réussit très bien sa mission. Voilà une bonne tranche de rigolade pour les vacances !

Les Mésaventures de Tallulah Casey - Louise Rennison smileyc002
Gallimard jeunesse, 2011 - 347 pages - 13,50€
traduit de l'anglais par Catherine Gibert

> le trailer du livre, fantasque et bariolé - j'aime !

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10/06/11

Leur histoire d'amour à distance avait la saveur du chocolat.

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Cherry et son père Paddy quittent Glasgow pour le Somerset où une nouvelle vie les attend. Charlotte et ses quatre filles vont, en effet, devenir leur famille d'adoption. Si Cherry est chaleureusement accueillie par les cadettes, elle se prend une douche froide avec Honey, l'aînée de quatorze ans, qui n'accepte pas leur intrusion. Elle va leur en faire baver, en plus d'enchaîner les crises d'hystérie parce que son père est trop occupé pour passer du temps avec elle, et ne pas supporter que son petit copain, Shay, craque pour la petite nouvelle.

L'ambiance est particulièrement bon enfant. Tout est sirupeux, mielleux, un peu écoeurant. Et très caricatural, aussi. Toutefois c'est de bon aloi. Place aux bons sentiments, avec en prime la peste de service qu'on aimerait claquer contre le mur (il en faut toujours une, bien sûr). Au centre, Cherry n'est pas la Miss Parfaite qu'on aimerait nous présenter. La demoiselle se défend d'être une menteuse, au contraire elle a une imagination débordante et vit dans son petit monde imaginaire, quitte à lui faire raconter tout et n'importe quoi, pour attirer l'attention ou pour se faire accepter, bref c'est quelque peu discutable mais Charlotte, sa belle-mère, est beaucoup plus clémente et pardonne cette attitude. De toute façon, les parents dans l'histoire sont trop laxistes et planent constamment (ils sont amoureux, heureux, ils excusent trop facilement les caprices de Honey, j'avais envie qu'ils se bougent davantage), ceci allant dans le sens que cette histoire reste fortement surréaliste (le lancement de la fabrique de chocolats, par exemple) et cousue de clichés. J'étais, limite, au bord de l'indigestion, même si je reconnais que c'est charmant et mignon comme tout. Ma fille, elle, boit du petit lait et se régale !
A conseiller dès 11,12 ans. Quatre autres livres vont suivre.

Coeur Cerise - Cathy Cassidy
Nathan, 2011 - 295 pages - 13,90€
traduit de l'anglais par Anne Guitton

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30/05/11

iBoy

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Tom Harvey, seize ans, s'est pris un iPhone sur la tête (lancé du 30ème étage d'un immeuble) et a été mis k-o par le choc. Les médecins ont pu réparer les dégâts mais n'ont pu lui enlever quelques-uns des débris coincés dans son cerveau. Conséquence bizarre, le système intégré avec WIFI fusionne avec ses neurones. Tom, lui, découvre qu'il peut désormais surfer sur le net, s'infiltrer dans les réseaux téléphoniques et autres i-technologies en un simple battement de cils. Mais il n'en parle à personne, pas même à sa grand-mère avec qui il vit chichement dans un petit appartement au coeur d'un quartier mal famé. Et c'est alors que sa meilleure amie Lucy est victime d'une agression par la bande de petits caïds du coin, le crime est voué à rester impuni, ce qui révolte l'adolescent. Il crée ainsi iBoy, celui qui va venger l'honneur de Lucy.

L'histoire ressemble énormément à Spiderman, sans la piqûre d'araignée bien entendu. L'auteur ne s'en cache pas et y fait même référence avec humour (au moins, ça casse un peu avec l'ambiance déprimante). C'est un roman qui se lit avec rapidité, la technique est efficace et stressante aussi. On est pris par le rythme de l'intrigue, par l'atmosphère sombre et sans pitié, et par ce qui se bidouille dans la tête du garçon. Franchement c'est prenant, on déteste les méchants et on soutient le superhéros dans sa quête de vengeance. Sauf qu'il ne s'agit pas simplement d'un roman fantastique, mais un thriller psychologique. Tom, alias iBoy, se moque de faire le bien ou le mal, il est dicté par la colère et le sentiment d'injustice, ce qui est contraire aux principes des superhéros ! (Il existe une règle tacite. Ne cherchez pas.) L'adolescent carbure à l'instinct, il est déchainé et cela ne le rend pas meilleur et ne fait pas de lui un type extraordinaire - au pire, lui aussi est un monstre.

Tout ceci, simplement pour souligner que, même si c'est un formidable roman d'action, un roman redoutablement efficace, calibré pour divertir et plaire au plus grand nombre, c'est aussi un roman qui fait réfléchir, qui questionne et qui interpelle notre sens de la justice et les limites qu'on se pose. A lire, c'est vraiment un très bon roman !

iBoy - Kevin Brooks
La Martinière J. (2011) - 281 pages - 12,90€
traduit de l'anglais par Sabine Boulongne

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27/05/11

0.4

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Vous prenez Millgrove, un petit village anglais comptant à peine 1000 âmes. Chaque année, un concours s'organise pour mettre à l'honneur les talents locaux. Danny Birnie, un camarade de Kyle, veut prouver qu'il possède le don d'hypnose. Quatre personnes se portent volontaires, dont Kyle et Lily (la petite copine de son meilleur pote). Le numéro dure quelques minutes, mais lorsque les quatre cobayes se réveillent, ils découvrent le public inerte. Comme un arrêt sur images. Pendant une heure, Kyle, Lily, Mrs O'Donnell et Mr Peterson tournent dans le village endormi comme des lions en cage. Ils ne trouvent aucune explication au phénomène. Et puis, miraculeusement, toute la foule a repris ses esprits. Kyle pense naïvement que la vie a repris son cours.

Non, non. Le cauchemar ne fait que commencer. Un cauchemar fait de faux-semblants et d'abrutissement total, en fait. Où l'on se demande ce qu'il se passe, ce que masque le black-out, pourquoi tous les gens de Millgrove ont reçu un traitement qui a lobotomisé leur cerveau, comment se fait-il que personne ne réagisse ou se souvienne de l'avant, pourquoi eux et pas les quatre autres ?! Le malaise s'accentue lorsque Kyle comprend qu'il devient le point dérangeant sur la carte. C'est un 0.4, a dit le docteur. Pas le temps de dire ouf, le garçon prend ses jambes à son cou. 

L'histoire a su me tenir dans ses filets pendant une large partie du roman, et même si c'est de l'action lente, avec quelques sursauts de suspense, je n'ai pas trouvé le temps long. J'étais curieuse de démasquer le pot-aux-roses, de comprendre le phénomène du 0.4, aussi scientifique et grotesque que cela puisse être. Las ! ça se termine en eau de boudin, notre histoire. J'avais bien détecté que ça virait au blabla, mais qu'il fallait en passer par là pour décoder le système. Néanmoins, je m'étais attendue à une fin plus bluffante et moins lisse, moins facile. C'est expédié comme une couche de beurre sur la tartine, avalé avec du café au lait et on oublie. Huh ? N'en faisons pas une déception déchirante non plus, parce que l'histoire n'est pas banale mais franchement bizarre, et rien que pour ça elle aurait pu mériter un minimun de respect pour son final. Ou un ersatz de feu d'artifice. (Il est annoncé que l'auteur travaille sur la suite, accordons-lui le bénéfice de nous surprendre encore !)

0.4 - Mike A. Lancaster
Nathan, coll. Blast, 2011 - 254 pages - 13,90€
traduit de l'anglais par Anne Delcourt

24/05/11

Blood Sinister

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Le début est assez remarquable : une jeune fille de seize ans, en convalescence chez sa grand-mère, découvre les journaux intimes d'une aïeule portant le même prénom qu'elle - Ellen. Au fil de sa lecture, elle réalise que son ancêtre a rencontré un vampire, qui va chercher à la kidnapper. Plus d'un siècle après, il semblerait que la créature réclame vengeance alors que l'état de santé d'Ellen s'aggrave et qu'elle est hospitalisée en urgence (rien n'est le fruit du hasard). Le début du roman est donc une petite réussite qui a su immédiatement me séduire : cadre victorien, héroïne chêtive, passé mystérieux, journaux intimes et ambiance sombre et oppressante... Quand Celia Rees s'empare du mythe du vampire, elle verse davantage dans la forme classique à la Bram Stoker que dans les (délicieuses) bluettes qui fleurissent sur le marché ces dernières années. Le pari est-il pour autant tenu ? Non, hélas. Cela tient la route les 2/3 du livre, mais la dernière partie est faible et décevante. L'intrigue avait su dresser un tissage habile et confondant entre le présent et le passé, les deux Ellen faisaient corps et s'entendaient pour réciter une histoire qui nous interpellait, mais le retour à la réalité est brouillon. Tout l'épisode de l'hôpital est plat, invraisemblable et je m'y suis ennuyée. La fin aussi est facile, trop rapide. C'est dommage de n'avoir pas su profiter de l'élan du début, vraiment réussi et captivant. Je ferme ce roman sur une note mitigée, teintée de frustration.

Malédiction du sang - Celia Rees
Seuil (2011) - 248 pages - 13,90€
traduit de l'anglais par Anne-Judith Descombey

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02/05/11

like Belgian chocolate - absolutely sinful and completely irresistible

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Plaisir coupable, mais plaisir véritable ! Finding Sky s'approche de la romance fantastique en s'emparant de certains clichés mais préfère rebrousser son chemin pour emprunter une voie singulière et drolatique ! Est-ce que le fait que l'auteur, Joss Stirling, soit anglaise apporte un truc en plus ? Oui, me dis-je, car le récit est franchement plus décapant et enlevé, passant presque en revue le choc des cultures avec un esprit tout à fait distingué mais piquant et charmant !

Bref, c'est l'histoire d'une petite anglaise, Sky Bright, qui arrive à Wrickenbridge dans le Colorado (par contre, l'histoire se passe en Amérique, comme vous pouvez le constater) et qui fait aussitôt la rencontre de Zed Benedict, le bad boy du lycée. Ces deux-là ne s'aiment pas beaucoup, jusqu'à un fameux match de foot qui va renverser la tendance. Aussitôt il ne la quitte plus, lui fait une déclaration incroyable selon laquelle ils seraient des âmes soeurs, mais Sky prend ses jambes à son cou, convaincue qu'il se fiche d'elle dans son dos.

L'alchimie est forte entre les personnages, cela fait des étincelles partout, Sky et Zed possèdent à eux deux l'intelligence, la finesse, l'entêtement, bref ça le fait et c'est ce qui rend la lecture terriblement excitante. A côté, l'histoire est sympa aussi, même si je trouve toute la partie se passant à Las Vegas un peu moins croustillante (accessoirement, une bande de tueurs est à leurs trousses). Je ne dévoile pas la particularité de Sky (elle a été abandonnée à l'âge de six ans et a tout oublié de son passé) ni celle de Zed et de sa famille, même si je ne pense pas que cela tue le suspense non plus. L'intérêt (oui, oui) de ce roman réside inconstestablement dans le jeu amoureux de notre couple vedette ! Leur relation n'est pas mielleuse, et ça fait bêtement glousser sous cape. J'aime, forcément !

Finding Sky - Joss Stirling
Published October 2010 by OUP Oxford

LUENVOLu en VO - 22

18/01/11

Maybe things can get back to normal after all.

IMG_1938Je ne sais pas ce à quoi je m'attendais en ouvrant ce roman, le fait est qu'il m'a totalement bouleversée et captivée. C'est bien simple, je l'ai lu d'une traite. C'est l'histoire de Grace qui se réveille dans une pièce toute blanche où se trouve une table avec du papier et des stylos. Où est-elle ? Impossible d'obtenir la moindre information de la part d'Ethan, lorsque celui-ci lui apporte ses plateaux avec ses repas préférés. Tout juste attend-il de Grace qu'elle raconte son histoire. Qu'elle écrive. Qu'elle se délivre.

Grace accepte difficilement de se prêter à l'exercice de la confession, sa vie est en vrac, elle ne sait plus pourquoi, comme si elle avait verrouillé ses souvenirs. Elle a dix-sept ans, vit seule avec sa mère, son père est décédé. Elle mène une adolescence tumultueuse, elle boit énormément, couche avec tous les types qu'elle croise, elle fuit sa maison le plus souvent possible, elle s'inflige des incisions qui laissent des cicatrices sur son corps. Et pour finir, elle s'est fâchée avec sa meilleure amie, Sal, qui refuse de confier ce douloureux secret qu'elle porte en elle depuis les vacances de Pâques.

Bon, au milieu de tout ce fatras, Grace rencontre Nat pour qui elle ne craque pas immédiatement. Elle apprend d'abord à le connaître, puis elle tombe sous son charme et ne peut plus se passer de lui. Pour la première fois, elle ressent des sentiments très forts. Elle tombe amoureuse, irrésistiblement et fatalement amoureuse. Et cette histoire lui apporte enfin la sérénité et l'équilibre qui lui manquaient.

Hélas, nous ne sommes pas dans un conte de fées non plus. Et puis on devine très vite où va nous conduire l'histoire. Malgré cela, impossible d'en finir, de reposer mon livre, j'étais scotchée. Je voulais assister au dénouement, voir les masques tomber, m'apitoyer, pousser des cris d'horreur, tendre les bras vers Grace pour la secouer ou la consoler. C'était tout simplement inconcevable de lui tourner le dos. D'extérieur, Grace est une nana impossible, au comportement extrême, alors que dans le fond c'est un chaton frileux, vulnérable, maltraité et incompris. Oui, elle m'a énormément touchée !

A la fin, je n'avais pas du tout envie de tourner la dernière page. J'avais une grosse boule au ventre, je sentais que j'en voulais encore, que je n'avais pas toutes les réponses à mes questions... mais que voulez-vous ? Je pense que cette lecture m'accompagnera pendant un bon moment, je ne suis pas prête d'oublier sa petite mélodie.

Entangled - Cat Clarke smileyc219
First published in Great Britain in 2011 by Quercus.
> l'avis de Mélanie

 

 

LUENVO Lu en VO - 5

14/01/11

Un mec qui s'exprime comme dans un roman de Jane Austen devrait recevoir une médaille, pas se faire traiter de débile !

IMG_2080A quinze ans, Jess Jordan n'est pas tendre avec elle-même : elle est charmante mais cinglée, a un gros cul et les oreilles en chou-fleur, elle voudrait que Ben Jones (un soupçon de Leonardo di Caprio, une pincée de prince William, une touche de Brad Pitt) craque pour elle, se demande encore pourquoi elle est incapable de détester sa meilleure amie Flora, trop belle, trop canon, trop intelligente, et serine Fred, son autre meilleur ami, de couper ses cheveux qui lui tombent dans le cou.

La vie de Jess Jordan est une vie d'ado comme toutes les autres. On y parle de béguins naissants, de conflits d'intérêt, de chamailleries et de réconciliations, de mensonges éhontés, de devoirs d'école, d'autorité parentale inexistante, mais de parents non moins présents, originaux et délirants dans leur genre, d'une grand-mère qui s'invite sans crier gare, d'une chambre spoliée, d'une soirée qui tourne à la catastrophe, de fausse poitrine qui sent bon le minestrone, d'un accident de parcours, d'une caméra cachée dans les toilettes (les goujats), d'un groupe de rock qui chante comme des canards, des révélations sentimentales, d'un garçon qui parle comme dans un livre de Jane Austen, d'un Apollon éteint et encombrant, d'un déclic et de grandes décisions à prendre (après d'âpres tractations).

- Es-tu en train de dire que... tu as envie de sortir avec moi ?
- Ouais, pourquoi pas ? Rassure-toi, ce n'est pas une demande en mariage. Ce n'est pas mon genre, fit-il très vite.
- T'inquiète pas, moi non plus. Je préférerais me perdre dans le désert de Gobi et être livrée aux suricates plutôt que me marier avec toi.
- Tout à fait d'accord. Je préférerais être plongé dans un bain de friture et me faire dévorer que d'être marié à toi ne serait-ce qu'une seconde.
- Dans ce cas, tout est très clair.

Jess Jordan est une héroïne qui manque parfois de perspicacité, mais qui n'est jamais en manque d'humour (ce n'est pas un hasard si elle rêve d'être comique plus tard !). C'est irrésistible et rafraîchissant, le genre de lecture homéopathique qu'on aime lire de temps en temps, et l'effet désiré ne loupe pas : deux bonnes louchées plus tard, on se bidonne comme des dindes. N'hésitez pas à poursuivre l'aventure avec 16 ans ou presque, torture absolue (à paraître en Scripto en février 2011) et 15 ans Welcome to England

15 ans, charmante mais cinglée - Sue Limb
Gallimard jeunesse, coll. Scripto (2010) - 272 pages - 9,50€
traduit de l'anglais par Laetitia Devaux
illustration couverture : Soledad Bravi

02/01/10

Typically British Reading Challenge (2010 & +)

typically_british_reading_challenge_2010Book Chick City is hosting the Typiccaly British Reading Challenge 2010.

There are four levels:

"Put The Kettle On" – Read 2 Typically British novels.

"Gordon Bennett" – Read 4 Typically British novels.

"Bob's Your Uncle" – Read 6 Typically British novels.

"Cream Crackered" – Read 8 Typically British novels.

 

Obviously only British authors count!

Some of the books I'm considering:

  • Book Lover - Jennifer Kaufman and Karen Mack 
  • Acting Up - Melissa Nathan
  • The Diamond of Drury Lane - Julia Golding
  • The White Little Horse - Elizabeth Goudge
  • Living Dangerously - Katie Fforde
  • LU : Girl, 15, Charming but Insane by Sue Limb
  • LU : Entangled by Cat Clarke
  • LU : Finding Sky by Joss Stirling
  • LU : Blood sinister by Celia Rees (en vf : Malédiction du sang)
  • LU : 0.4 by Mike A. Lancaster
  • LU : iBoy by Kevin Brooks
  • LU : The chocolate box girls - Cherry crush by Cathy Cassidy (en vf : Coeur cerise)
  • LU : Withering tights - Louise Rennison (en vf : Les mésaventures de Tallulah Casey)

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