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Chez Clarabel
hachette jeunesse
2 février 2012

“Is it better to have had a good thing and lost it, or never to have had it?”

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Hadley vient de louper son avion, à quatre minutes près. Elle doit à tout prix rejoindre son père à Londres, assister à son (re) mariage. Or, il apparaît très clairement que Hadley en veut énormément à son père de les avoir abandonnées, sa mère et elle. La jeune fille tente de se raccrocher à ses souvenirs d'enfance, à se rappeler tous les bons moments partagés ensemble, mais viennent -hélas- tous les instants plus compliqués, teintés de reproches muets, que l'adolescente a infligés à ses parents depuis leur séparation.

Dépitée, Hadley patiente donc pour le prochain vol et c'est ainsi qu'elle fait la rencontre d'Oliver, vêtu d'une chemise bleue saupoudrée de sucre. Il est de souche anglaise, il a un charme irrésistible, et un humour dont les anglais ont le mystère. Tous les deux vont engager la conversation, prendre le même avion et papoter, papoter... des heures durant. C'est évident qu'il se passe un truc entre eux, le lecteur en a bien conscience mais doit prendre son mal en patience. Et ce n'est pas plus mal, car finalement le roman n'est pas du tout ce qu'il prétend être !

En effet, ce roman m'a très sincèrement surprise ! Moi qui m'attendais à une romance gentille et adorable, j'ai finalement découvert une histoire plus profonde, plus attachante et plus bouleversante. De quoi me déconcerter au début de ma lecture. C'est seulement dans la deuxième partie où je me suis totalement sentie à l'aise, où j'ai adoré les répliques et les pensées des personnages, où j'ai été touchée par leur histoire aussi. Et cela ne se résume pas à  une simple rencontre dans un aéroport, cela parle plus précisément de nos liens avec nos familles, nos sentiments enfouis et nos rancunes tenaces, si difficiles à exprimer. Bref, ce livre prouve qu'il faut lâcher prise et savourer chaque seconde de la vie !

La probabilité statistique de l'amour au premier regard, par Jennifer E. Smith
Hachette jeunesse, 2012. Traduction de Frédérique Le Boucher. 

“Hadley grabs the laminated safety instructions from the seat pocket in front of her and frowns at the cartoon men and women who seem weirdly delighted to be bailing out of a series of cartoon planes. Beside her, Oliver stifles a laugh, and she glances up again. 
“What?” 
“I’ve just never seen anyone actually read one of those things before,” 
“Well,” she says, “then you’re very lucky to be sitting next to me.” 
“Just in general?” 
She grins. “Well, particularly in case of an emergency.” 
“Right,” he says. “I feel incredibly safe. When I’m knocked unconscious by my tray table during some sort of emergency landing, I can’t wait to see all five-foot-nothing of you carry me out of here.”

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24 janvier 2012

“Popularity can be a real headache.”

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Jane se réveille sur un lit d'hôpital sans le moindre souvenir de son accident. Son corps a été retrouvé dans un rosier, une voiture a tenté de l'écraser. Pourquoi, que s'est-il passé la veille au soir ? Jane et ses deux meilleures amies se sont rendues à une party où les choses ont vraisemblablement dégénéré. Le médecin qui s'occupe de Jane pense qu'elle a volontairement enterré ses souvenirs pour ne pas devoir affronter une vérité trop douloureuse, alors commence un long, lent travail de reconstruction. Comme un puzzle dont on assemble les morceaux au petit bonheur la chance. La vie de Jane, populaire, entourée, aimée, choyée, apparaît alors moins glamour et enviée. 
Et très franchement, j'ai beaucoup aimé ! C'est un
 vrai roman à suspense, avec une ambiance à la Gossip Girl (beauté, richesse, amitié et amour en dehors, mais trahison et tromperie en dedans), bref j'étais intriguée, très curieuse, j'ai tourné les pages, j'ai longtemps cru deviner le fin mot de l'histoire, je me suis trompée, mais je n'étais pas loin ! L'auteur fait vraiment planer le doute, on se surprend à remettre en question la sincérité de tous les amis et proches de Jane. Même les nouvelles rencontres, aussi grisantes soient-elles, nous semblent trop belles pour être vraies.
Une lecture redoutable et efficace. 

Hantise, par Michele Jaffe 
Hachette jeunesse, coll. Black Moon, 2011. Traduit de l'anglais par Laure Porché. 

23 janvier 2012

‘‘No reason. I like my ladies with a pulse.”

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De mieux en mieux ! Cette série se lit vite et bien, on s'habitue aux rouages de l'intrigue et aux petites manies de l'auteur. Quant aux personnages, ils ne changent guère mais ce n'est pas bien grave non plus. Pourtant, Morganville est en train de vivre un grand bouleversement, depuis l'arrivée en ville d'un vampire nommé Bishop. Ce vieux cinglé n'a pas des intentions des plus honorables, Amelie demeure sur ses gardes et encore plus énigmatique que d'habitude. De plus, l'organisation d'un bal costumé met les nerfs de Claire à cran : tous ses proches et amis sont conviés à cette petite sauterie, sauf elle. Pourquoi pas elle ? Hein, on se doute que la petite demoiselle ne va pas se contenter d'attendre sagement à la maison. 
La fin du livre prend une tournure plus sombre, annonçant une suite riche en péripéties qui ne devraient épargner personne. La ville est en flammes, Bishop a déclaré la guerre, mais qu'en est-il de nos locataires de Glass House ?! Et la petite Claire cédera-t-elle à ses pulsions ? (Il faut en effet préciser qu'à travers la pression exercée par les méchants vampires, notre héroïne est de plus en plus attirée par Shane, mais elle n'a que seize ans et dans l'état du Texas ce serait illégal de passer à l'acte avant le dix-septième anniversaire, ce qui voudrait donc dire que les choses vont évoluer dans les prochains tomes... gniii !). 
La série, annoncée sur 15 tomes, est finalement décomposée en plusieurs cycles, le premier se boucle avec le tome 7. Cette nouvelle me réjouit, je faisais un peu grise mine de m'engager sur le long terme, parfois les auteurs devraient apprendre à mettre un point final pour conserver le meilleur. Nous verrons donc... Pour l'instant, je signe ! 

Vampire City, tome 4 - Rachel Caine 
Hachette, coll. Black Moon, 2011. Traduction de Alice Delarbre.
en VO : Feast of Fools (il y a d'ailleurs une erreur, à ce propos, dans l'édition française)

20 janvier 2012

“You know what we call pedestrians in Morganville? Mobile bloodbanks.”

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Claire est désormais un outil entre les mains d'Amelie, elle rencontre Myrnin, un vieux vampire complètement barré, et la voilà qui découvre de gros secrets sur Morganville. 
Claire, c'est autre chose que cette stupide étudiante de seize ans qui brille à se foutre dans des situations démentielles !? Hein, je ne me trompe pas ? J'ai envie de ne pas me tromper. 
Son histoire avec Shane, toujours creuse. D'ailleurs, le gars finit à l'hosto, comme si l'auteur elle-même ne savait pas quoi faire de son pion. 
Seul Michael a le beau rôle dans l'histoire. Et Oliver aussi, mais lui c'est le mauvais garçon, mais alors vraiment mauvais, MAUVAIS.
Finalement je pousse plus loin, encore. La façon dont cela se termine t'oblige à en vouloir plus. Longue vie aux réunions familiales, moi je vous le dis !

Vampire City tome 3 - Rachel Caine 
Hachette, coll. Black Moon, 2011. Traduction de Alice Delarbre.
en VO : Midnight Alley 

19 janvier 2012

“Saint Claire, the patron saint of the kick-me sign.”

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La maison de Michael Glass est en ébullition, après les vampires, ce sont des bikers qui débarquent pour faire la peau de ses habitants. Eve et Claire sont terrorisées, Shane n'en mène pas large, se sentant responsable du désastre, puisque c'est son père qui est à la tête des caïds. Frank Collins est de retour à Morganville pour tuer le maximum de sangsues et assouvir sa soif de vengeance. Or, tout se passe mal et c'est Shane lui-même qui va servir de bouc-émissaire. Notre petite Claire, éperdument amoureuse, veut sauver le garçon et tente tout et n'importe quoi pour y parvenir. 
Alors, ça court dans tous les sens, ça hurle, ça tue, ça menace et ça ne fait pas dans la dentelle. Cette série est riche d'un univers furieusement gothique, l'atmosphère est oppressante, toutefois on y adhère complètement. Par contre, là où le souci se pose, c'est concernant le charisme des personnages. Claire, en tête, est une stupide petite chose, qui n'en fait qu'à sa tête et qui se met dans des situations compromettantes, sans prendre en compte les émotions de ses proches. Elle agit selon son instinct, et son instinct lui dicte de sauver Shane. Le garçon, dans son genre, est un sombre idiot qui agit aussi avant de réfléchir. Heureusement, dans ce tome, il est passablement absent. Et j'ai beau essayé, mais je n'arrive pas à croire une seconde à leur histoire d'amour. Claire a seize ans, on croirait une vierge effarouchée, non, franchement, c'est ridicule. A côté, nous avons le couple Eve-Michael, beaucoup plus excitant, sauf que l'auteur le place trop souvent dans l'ombre. Elle a néanmoins pris une initiative importante en faisant évoluer le personnage de Michael, parce qu'à ce rythme-là, je trouvais que le garçon était inutile, coincé dans un rôle de figuration. 
D'autres personnalités se révèlent, comme la Fondatrice Amelie, ou Sam le rouquin, sans négliger le très pervers Oliver. La série s'appuie donc sur un univers vampirique plus sombre et roublard qu'il ne paraît, parmi lequel les humains sont comme des marionnettes, manipulées, abusées, exploitées sans vergogne. Bref, un socle solide mais des personnages un peu creux. J'espère davantage de la suite !

Vampire City tome 2 - Rachel Caine
Hachette, coll. Black Moon, 2011. Traduction de Alice Delarbre.
en VO : The Dead Girls' Dance 

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3 janvier 2012

Teaser Tuesday #36

La société avait grimé les vampires en personnages si romantiques que nombre de demoiselles impressionnables se jetaient au cou des acteurs qui les incarnaient au cinéma ou à la télévision. Non que ce soit leur faute. Les femmes étaient génétiquement programmées pour être attirées par les hommes de prestance qui transpiraient le pouvoir, des hommes dotés d'un haut degré de testostérone synonyme de beaux enfants à venir. C'était ainsi qu'étaient portraiturés les vampires de fiction, en général : riches, grands, forts et séduisants.

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Insatiable - Meg Cabot
Hachette jeunesse, coll. Black Moon, 2011. Traduction de Luc Rigoureau.

Un Meg Cabot déconcertant, avec de bonnes scènes de rigolade, arrosées généreusement d'une sauce pimentée au second degré, et qui vise à tourner en ridicule le phénomène du moment (les vampires !). Le programme était alléchant, c'est sûr que l'effet de surprise du début a été bénéfique, je buvais du petit lait. L'héroïne, Meena, a horreur des vampires et ne croit pas en leur existence. Forcément, autour d'elle, ça grouille de partout pour lui prouver le contraire. Au vu de l'épaisseur du livre, j'étais en droit de m'attendre à une avalanche d'événements, eh bien, pas du tout ! L'histoire se révèle plate et sans saveur, pas très originale, en somme. Les personnages aussi ont manqué de charisme. En bref, même si l'humour et le bon esprit de Meg Cabot peuvent sauver la mise, le rendez-vous est un tantinet loupé.

11 octobre 2011

“Please, ground, just open up and let me fall into an endless crevasse till I hit the center of the earth and combust. Please.”

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Nastasya a 459 ans et une vie de débauche derrière elle. Sur un coup de tête, elle choisit de prendre un nouveau départ et se réfugie dans une ferme bio ambiance familiale pour suivre un programme de choc (manger sainement, s'astreindre à un rythme de vie abêtissant, vivre en communauté). C'est plus qu'un retour aux sources, c'est une redécouverte des vraies valeurs, une façon de comprendre ses erreurs, de faire le tri dans ses souvenirs, de se débarrasser des poids morts, de faire la paix avec soi-même. 
La miss a vécu mille vies, mais n'a pas su percer le secret de ses origines, jusqu'à ce qu'on comprenne qu'elle a tout enfoui exprès pour étouffer la souffrance, mais sa vie à River's Edge fragilise les remparts derrière lesquels elle se planquait, et quand le passé commence à ressurgir, tel un coup de fouet vivifiant mais aussi cinglant, la fille est prise de panique. 
Nastasya est une héroïne rebelle et farouche, qui refuse de s'épancher et qui s'accroche à ses secrets, de peur de paraître trop vulnérable. C'est tout le propos du roman, d'ailleurs, qui s'intéresse sincèrement aux personnages, à l'apprentissage difficile et douloureux par lequel il faut passer pour s'accorder une seconde chance et oublier les anciennes vies, souvent marquées d'actes horribles et impardonnables. C'est donc une quête de soi-même avec ses hauts et ses bas, et principalement le parcours d'une héroïne tendance psychopathe mais drôle à sa façon, avec la révélation progressive de son histoire, de son attirance pour le dieu Viking de River's Edge et son attachement à cette famille d'allumés, aux allures de hippies, qui enseignent les mystères cachés des plantes médicinales, des cristaux, des huiles essentielles, mais aussi des sortilèges, de l'art magique, des étoiles, des runes etc. 
Une lecture singulière, entraînante et très habile pour nous attirer dans ses filets ! 

Immortels, tome 1 par Cate Tiernan
Hachette jeunesse, coll. Black Moon, 2011 - 353 pages - 17€
traduit de l'anglais (USA) par Blandine Longre 

Voyons voir. Mon existence d'avant - fringues de haute couture, fêtes géniales, amis super, drôles, excitants, voyages à gogo, toujours plus d'amusement. Ou bien ma vie présente - chemises de flanelle, grosses bottes et jeans, boulot de subalterne dans un drugstore proche de la faillite, réveils à l'aube... Aucune raison que ma vie me paraisse meilleure. C'était pourtant le cas.

Le tome 2 est déjà disponible !

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On renoue avec le parcours en dents de scie de Nastasya, toujours aux prises avec ses démons. A force de se sentir la cible des forces obscures, elle va inévitablement agir en grande trouillarde qui se respecte et prendre une décision lourde de conséquences. 
Le ton est ici plus sombre, du fait de la déprime profonde de l'héroïne, et semi-tragique aussi, car les derniers chapitres donnent des bouffées d'angoisse et d'agacement. Le récit est également ponctué de scènes rigolotes liées à l'humour sarcastique de Nastasya (son imbroglio sentimental y est pour beaucoup !). 
La série a trouvé son rythme de croisière et nous prépare sur le chemin d'un troisième tome qui assurera le rôle de dégoter toutes les issues possibles pour calmer les angoisses de notre demoiselle immortelle. Et j'aime toujours son caractère insupportable, même si la miss en question ne sait pas faire la distinction entre le bien et le mal dans sa vie !

Immortels, tome 2 : La Traque.
Hachette jeunesse, coll. Black Moon, 2011. Avec une excellente traduction de Blandine Longre ! 

** Un mètre quatre-vingts de désastre viking - lumineux, comme il se devait. **

27 septembre 2011

"Porter du vintage, c'est une façon de porter l'histoire, un moyen par lequel on peut transformer le passé en présent."

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Quelle jolie couverture ! Et ça ne s'arrête pas là, puisque le livre contient des illustrations de toute beauté, soulignant l'élégance des tenues d'autrefois et apportant un charme fou à l'ensemble. C'est une lecture absolument exquise, peut-être davantage destinée à un lectorat niveau collège. 
L'héroïne a douze ans et est passionnée par la mode vintage. En effet, Louise a décrété que le passé était plus passionnant que le présent, elle aime aussi les vieux films classiques, les acteurs de l'époque, elle n'envisage pas de revêtir autre chose que des toilettes griffées, chargées d'histoires personnelles et porteuses d'un souffle de nostalgie. 
Un matin, elle reçoit une invitation à une vente privée "pour les fashionistas voyageuses". Etrange, mais excitant. Elle se rend à l'adresse indiquée, fait la rencontre de deux dames exubérantes, fouille dans leurs armoires et met la main sur une magnifique robe rose. Elle l'enfile et tombe dans les pommes. 
En se réveillant, elle découvre qu'elle est devenue une actrice célèbre de dix-sept ans, en voyage à bord d'un paquebot qui vient de quitter l'Europe pour New York. Nous sommes en 1912 ... sur le Titanic ! Mais Louise n'a pas encore fait le rapprochement. En premier lieu, elle est perturbée par ce bond dans le temps, une anomalie à laquelle elle refuse de croire, avant de se prêter au jeu, avec joie et insouciance. Car c'est avant tout l'occasion de prendre un bain de foule parmi des personnalités qui vont léguer leurs noms à des musées ou des chaines de magasins, de même qu'elle va s'extasier sur le glamour de l'époque, les belles toilettes qui seront les futures pièces de sa collection, et rencontrer la créatrice lady Duff Gordon, que Louise vénère au même rang que Coco Chanel, Karl Lagerfeld et Viviane Westwood. 
Après en avoir pris plein les yeux, Louise va douloureusement revenir à la réalité en comprenant qu'elle est à bord du Titanic ! Changement de cap, le rythme se veut plus trépidant. Louise ne pourra pas changer le cours de l'histoire, mais au moins sa propre histoire ne peut se conclure ainsi. 
C'est une fabuleuse réussite de proposer un voyage dans le temps à partir d'une robe qui avait une incroyable histoire à raconter. Et il ne s'agit pas de n'importe quelle épopée... J'ai d'ailleurs cru comprendre que l'auteur n'en resterait pas là, ce qui enchante la jeune lectrice de la maison ! La lecture est en effet adorable et légère, de plus l'esthétisme du roman est une promesse de balade gracieuse et non moins superficielle. A mettre entre les mains des minettes dès 11-12 ans.

Une robe couleur du temps, par Bianca Turetsky
Hachette jeunesse, 2011 - 275 pages - 13,90€
traduit de l'anglais (USA) par Florence Bellot 
le site (en anglais) : http://timetravelingfashionista.com/ 

IMG_5438 illustrations de Sandra Suy

25 août 2011

Les Loups de Mercy Falls, tome 3 : Fusion

“If I only have ten minutes, Sam, this is what I want to say. You're not the best of us. You're more than that. You're better than all of us. If I only have ten minutes, I would tell you to go out there and live. I'd say...please take your guitar and sing your songs to as many people as you can. Please fold a thousand more of those damn birds of yours. Please kiss that girl a million times.” 

 

DISPONIBLE DEPUIS LE 24 AOÛT EN EDITION FRANçAISE ! 

Fusion

16 août 2011

lectures de vacances #1

"There are no coincidences. And everything means something."

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Délicieuse ambiance que voilà ! Wicca est une série aux effets envoûtants, vis-à-vis de laquelle il ne faudrait pas se leurrer non plus, c'est l'histoire d'une adolescente de seize ans, qui se trouve quelconque, et qui tombe folle amoureuse du beau gosse du lycée, Cal, le nouveau venu, qui va également initier tout un petit groupe de lycéens à la Wicca. Miam, miam. La tournure des évènements fait des merveilles, c'est mystérieux et attrayant, bref je buvais du petit lait. Cela a su largement compenser l'aspect exaspérant qu'on retrouve dans les plates considérations adolescentes de Morgan, l'héroïne. Mes aïeux, qu'est-ce que c'est simplet ! Premiers émois amoureux, jalousie entre copines, fâcheries et vacheries, crises de colère, embrouilles avec les parents... ouhlala, c'est lourd ! (Oui, c'est l'âge.) Heureusement le thème de la Wicca fait oublier tout ce côté gonflant. J'ai été fascinée par le folklore, très curieuse d'en apprendre plus sur les origines de Morgan, de connaître l'histoire des anciens clans et de chercher à percer le mystère qui rôde autour de Cal, de sa mère et des autres personnages secondaires... Prenez donc votre mal en patience, il faut se farcir une petite nana qui joue avec nos nerfs, mais oubliez sa crise d'ado et plongez-vous dans l'univers captivant de la Wicca ! Cela vaut vraiment le détour.

Wicca, livre 1 : L'éveil - Cate Tiernan
Hachette jeunesse, coll. Black Moon, 2011. 

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Cela ressemble à une petite brique noire, de plus de 400 pages. La couverture énigmatique donne le ton, ce sera fantastique et drôle et inventif, ou je ne m'y connais pas ! Dès le départ, nous faisons connaissance avec les trois personnages - Mélusine, Framboise et Tristan. Ce ne sont pas des adolescents ordinaires, ils possèdent des dons ou des capacités dont ils ignorent la portée jusqu'à ce qu'ils soient pris en charge par les dirigeants de l'université invisible. Isolés sur une île, ils appréhenderont les rouages de cette institution, vont parfaire leurs connaissances et développer ce qu'on nous présente comme étant une forme de télépathie et télékinésie en version plus élaborée. Au fil des chapitres, d'autres acteurs entrent en scène (des vampires, par exemple !) et de nouvelles données mettent à jour l'ambition teintée d'ambiguïté de l'université. Il ne faudrait pas croire que tout est parfait et altruiste dans ce monde ! Il se passe, bien évidemment, des tas de petits évènements qui, mis bout à bout, constituent une intrigue habile et haletante. Maëlle Fierpied a imaginé une société du futur vouée à la technologie (les livres sont rangés en tant que vieilleries), le fantastique y trempe un doigt de pied, j'ai même cru au début me rapprocher de la trilogie Phaenomen d'Erik L'Homme, mais finalement les similitudes sont beaucoup moins évidentes. Car ce que j'ai trouvé frais et très agréable ici, c'est l'humour un rien espiègle de l'auteur. Cela nous donne des personnages attachants, en gros des adolescents souvent susceptibles, boudeurs et bornés, mais doués et perspicaces, n'hésitant pas à braver les interdictions, et un rythme d'intrigue fluide et très digeste. J'ai juste un peu regretté la fin précipitée de cette tétrade, mais ceci dit je n'ai pas boudé mon plaisir et confirme que ce fut une lecture bien divertissante !

Chroniques de l'Université Invisible - Maëlle Fierpied
Ecole des Loisirs, coll. Medium, 2010. 

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