18/05/13

“I realize now how much courage it takes to choose the life you want, whatever that might be.”

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Troisième et dernier tome de cette série, qui raconte trois parcours différents à travers Cassia, Xander et Ky, séparés depuis les derniers événements, à l'approche du Soulèvement généré par le mystérieux Pilote. Ky fait partie de l'escadron, qui pilote les dirigeables en se rendant de ville en ville pour apporter des traitements. Une épidémie de Peste a en effet  frappé la population, Xander est en première ligne, en tant que docticien. Cassia, de son côté, est employée au classement des données, chargée de semer le trouble pour la cérémonie du couplage du prochain Banquet.

Hélas, il ne se passe pas non plus beaucoup de choses dans ce dernier tome, l'action étant très lente, assez molle et très bavarde, j'ai souvent pensé à une lecture plutôt cartésienne, dans le sens où elle invite les lecteurs à se poser et réfléchir sur le monde de demain tel qu'Ally Condie le dessine. Un monde où l'expression artistique serait abolie, où l'on manipulerait la population sur le plan médical, où l'on façonnerait les actes et les paroles d'une société policée, hermétique et figée dans ses émotions. Il serait peut-être temps de réagir, vu comme ça ! ...

En fait, tout m'a semblé coulé de source dans ce troisième tome. Dès les premiers chapitres, je savais déjà comment cela allait se terminer, même si j'ai espéré quelques soubresauts dans l'intrigue, j'ai finalement été très peu surprise. Même le dénouement face au triangle amoureux est évident. C'est comme si l'auteur n'allait pas se fourvoyer dans des prises de tête inutiles, elle avait d'autres chats à fouetter - en l'occurrence, un Soulèvement à fignoler, mais à égratigner aussi, pour mieux démontrer que les personnages ont grandi et ont fait du chemin, en assumant pleinement leurs choix, en défendant aussi les bonnes causes.

Voilà, tout simplement ! Cette série a su me séduire dans sa globalité, même si j'ai été un peu déçue par ce dernier tome, je n'oublie pas qu'elle a su se démarquer à sa façon, avec subtilité et en faisant preuve d'humanité aussi. Par trois fois, il nous a été permis d'entrer en osmose avec les sentiments des trois personnages, surtout dans ce dernier tome, on apprend à mieux cerner Xander, Ky et Cassia, ce qui explique pourquoi tout nous paraît si évident à la fin ! Evident, mais un peu frustrant aussi...

Promise (tome 3), par Ally Condie
Gallimard jeunesse, 2013 - Traduit par Vanessa Rubio-Barreau
Pour un gros pavé de 515 pages !

Et sinon, j'aime TOUT dans le nouvel album de V.P. ! ♥


16/05/13

“We wanted the freedom to love. We wanted the freedom to choose. Now we have to fight for it.”

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Ce dernier tome de la série divise les lecteurs, mais en ce qui me concerne je l'ai beaucoup apprécié ! Nous suivons toujours Lena, réfugiée dans la Nature, auprès des résistants, mais aussi Hana, son ancienne meilleure amie, désormais la future compagne de Fred Hargrove, le nouveau maire de Portland. Malgré son opération, Hana se sent rongée par la culpabilité et n'arrive pas à concevoir son prochain mariage comme une aubaine, réalisant même que Fred n'est pas aussi parfait qu'il voudrait le paraître. 

Lena non plus n'est pas à la fête, en dépit du retour d'Alex, dur et cassant, il ne lui pardonne pas d'avoir tourné la page dans les bras d'un autre. Son coeur est pris en étau, elle ne sait plus qui croire, qui choisir et se vexe facilement pour des broutilles. J'ai eu beaucoup de peine pour eux, mais l'histoire ne nous laisse pas trop le temps de nous apitoyer sur le sort de Lena, car la résistance oeuvre pour le défi ultime, le combat vers la liberté, au prix de tous les sacrifices. Les petits soucis personnels de Lena ne font pas le poids à côté de ce grand rendez-vous haletant !

En effet, il est loin le temps où l'on s'étourdissait de bonheur et de béatitude face aux premiers balbutiements d'une formidable histoire d'amour, dans l'insouciance et la promesse d'une aube nouvelle et éclatante... Ce dernier tome rompt définitivement les amarres. C'est une lecture très sombre, assez oppressante, teintée de désespoir et d'amertume, livrant aussi une issue hasardeuse, mais prompte à toute interprétation. (J'aime les fins ouvertes, donc ça ne me dérange pas du tout.)

Ce n'est pas tout gai, tout rose. Bien loin de là. Et c'est ce qui m'a plu. C'est un livre intelligent, qui refuse de céder à la facilité et qui montre que l'amour, c'est douter, se tromper, tenter, perdre et recommencer. J'ai aimé aussi le message de force et de conviction qu'assomme Lauren Oliver en bout de course : "Faites tomber les murs. Libérez-vous des obstacles, des liens qui vous étouffent, des cailloux qui pèsent lourd dans votre ventre. Faites tomber les murs." Cette série a ravi mon cœur, définitivement. ♥

Delirium, tome 3 : Requiem, par Lauren Oliver
Hachette jeunesse, coll. Black Moon, 2013 - Traduit par Alice Delarbre

“She was mine before she was yours.”

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Ce texte est court, puisqu'il s'agit d'une nouvelle de 60 pages, c'est assez frustrant et pourtant il a su me rappeler pourquoi j'avais autant aimé le roman de Lauren Oliver, [[Delirium]].

Cela raconte donc l'histoire éclair d'Hana, l'amie d'enfance de Lena, qui est à l'aube d'être opérée, vient de recevoir d'excellentes évaluations et a déjà été fiancée au fils du maire, ce qui comble d'aise la mère d'Hana. Pourtant, celle-ci a entrepris de sortir la nuit, de se rendre dans les fêtes interdites, de danser, de boire, d'embrasser un garçon, de tomber amoureuse. Hana plane sur son petit nuage, elle pense que Lena ne la comprend pas et blâme ses agissements. Son amitié lui manque, elle voudrait renouer le contact, mais Lena est distante. Aussi, lorsque Hana va retomber douloureusement sur la terre ferme, elle va nourrir une rancœur tenace, une jalousie naissante et très vilaine...

La lecture est rapide, mais poignante et laisse un arrière-goût d'amertume. La fin est choquante, révoltante mais elle colle parfaitement à l'esprit de la série, qui avait su si bien combiner les émotions diverses autour de la passion amoureuse et l'injustice d'être privé de ce droit le plus strict. Du coup, je lis le dernier tome, [[Requiem]], que j'aborde tout de même avec un peu d'appréhension !

Hana, par Lauren Oliver
Hachette jeunesse, coll. Black Moon, 2013 - Traduit par Alice Delarbre

06/03/13

“Kiss me in a way I'll never forget. Kiss me in a way that will stay with me until I see you again❤”

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Comme un grand nombre de lecteurs, amateurs de la série Hush, Hush depuis la première heure, j'ai tenu à lire cet épisode ultime en sachant que je n'y attacherai aucune réelle importance. C'était comme si l'auteur avait tiré sur la corde pour remplir un livre supplémentaire, alors que tout avait été partiellement résolu auparavant. Donc, pour moi ce tome avait un goût de trop mais je n'allais pas lui en tenir rigueur non plus. C'est aussi une question de principe, on aime, on suit, on lit et on soupire.

Bon, aussi plaisante soit-elle, l'histoire n'est pas hyper excitante. Les personnages sont en place, les rôles ont été redistribués, Nora a beaucoup évolué tandis que Patch est tristement absent, mis au second plan. Désormais à la tête de l'armée des Néphilim, en digne héritière de la Main Noire, Nora doit faire ses preuves et sacrifier son amour pour Patch. Elle suit un entraînement de choc avec Dante, l'ancien bras droit de Hank Millar, et devient accro à une drogue puissante, capable de décupler ses capacités physiques et sensorielles.

La bataille s'annonce rude contre les déchus, d'autant que Nora entrevoit la possibilité de trahisons et autres complots. A elle de déjouer les coups du sort, mais on n'oublie pas que la demoiselle manque cruellement de jugeote et de discernement dès lors qu'elle est accablée par le doute et la jalousie. D'ailleurs, à ce stade, était-il utile de ressortir du placard cette chère Dabria ? Non mais, franchement...

C'est un peu le travers de ce dernier épisode, qui inspire un sentiment de déjà-vu : situations répétées, imbroglios sentimentaux à la mords-moi-le-nœud, confiance en péril, et toujours cet acharnement contre notre couple vedette qui ne peut vivre son amour sereinement. Sobrement, sans esbroufe, cette série se termine donc. Le roman aura certes manqué de brio et souffert d'un rythme inégal, mais c'est tout de même le dernier échelon d'une palpitante saga, qui doit amplement son succès à son personnage phare - j'ai nommé Patch, "trop hard-core pour être humain" comme dirait Vee.

Finale (Hush, Hush #4) ~ Becca Fitzpatrick
Le Masque, coll. MsK (2012) - traduit de l'anglais par Marie Cambolieu

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28/02/13

Le chocolat, c'est bon pour la santé.

Enfin, la suite de La Mafia du chocolat :

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Ne vous laissez pas impressionner par le début longuet et inactif, au cours duquel Anya retourne en prison suite à de récents déboires avec son meilleur ennemi (Charles Delacroix), les choses vont finalement se mettre en place, avec un petit exil au Mexique où la jeune fille va se familiariser avec la culture du cacao, puis retour à la case départ, à New York, auprès de la tristement célèbre Famille Balanchine.

Un nouveau coup du sort a frappé douloureusement Anya et sa sœur Natty, de nouvelles cartes sont distribuées, l'héritage familial est en péril, la jeune fille ne sait plus à quel saint se vouer, ses anciens alliés étant désormais ses nouveaux ennemis... Par contre, elle pourrait bien se réconcilier avec son ancien tortionnaire et élaborer un nouveau marché qui débouterait la commercialisation illicite du chocolat.

Je vous laisse gamberger, tout comme je laisserai planer le doute sur sa relation avec Win, qui sort avec une autre fille. Le choc. Son absence est un vide difficile à combler, et ce n'est pas la personnalité de Theo Marquez, aussi pétillante soit-elle, qui pourra nous consoler. Je dis ça, je ne dis rien. Ne craignez toutefois pas l'apparition d'un triangle amoureux, nous sommes très loin de ces basses considérations romantiques. (Du moins, je pense.)

Après avoir redouté une suite plus lente, avec quelques passages de flottement, je n'ai pas du tout regretté ma lecture, finalement j'ai aimé ce qu'elle a su m'apporter et me raconter. L'histoire d'Anya Balanchine demeure passionnante, avec ses zones d'ombres, son poids de l'héritage, son caractère passionnel. L'action m'a semblé moins dense, mais les révélations et autres rebondissements n'en sont pas moins violents, bouleversants et accrocheurs pour la suite des aventures !

Le tome 3, In the Days of Death and Chocolate, ne paraîtra en VO qu'en septembre 2013, souhaitons que la traduction française soit rapprochée.

La fille du parrain, par Gabrielle Zevin
Albin Michel jeunesse, coll. Wiz, 2013 - traduit par Cécile Chartres 


25/02/13

Quand les fantasmes tournent au vinaigre

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Le roman démarre sur les chapeaux de roue, avec un weekend en Ecosse, chez le couple royal, qui n'offrira pas à Calypso les lauriers escomptés. Pour échapper à la traditionnelle partie de chasse en famille, la jeune Américaine a prétendu être enrhumée et a passé son temps à boire du sherry avec la mamie de Fred. (Un sacré personnage !) Résultat, sa réputation en a pris un coup, elle a été taxée de "morveuse et souffreteuse" et son petit copain a semblé très déçu de sa prestation.

Retour dans les murs du pensionnat Saint-Augustin. Calypso subit une pression démentielle de la part de ses copines, qui ont toute décidé de quitter leurs amoureux, pour se consacrer à leurs études, paraît-il. Elle aussi doit se mettre au diapason, en mettant un terme à sa relation avec le prince Freddie, mais la demoiselle est vaniteuse, elle refuse. Et puis, plouf ! elle reçoit un SMS de son prétendant lui annonçant qu'ils devraient faire un break. L'horreur absolue.

Calypso est effondrée. Toutes ses copines décident de l'épauler et vont organiser un plan de contre-attaque, car jamais auparavant une fille de Saint-Augustin ne s'était fait larguer par un mec ! Prince ou pas, Fred doit trinquer. Les filles optent pour la solution vieille comme le monde parce qu'elle est la plus efficace : le rendre affreusement jaloux. Et toc, le plan va fonctionner ... à merveille. Mais soudainement l'avenir sentimental de Calypso laisse présager une autre issue. Tiens, tiens.

Qui pourrait se douter qu'il s'agit du dernier tome de la série des Confidences de Calypso ? La fin du livre est effectivement très ouverte et laisse planer le doute, ce qui n'est pas pour me déplaire. Si vous avez apprécié le ton humoristique des trois premiers tomes, qu'il est indispensable de lire avant celui-ci, vous passerez encore un bon moment aux côtés de Calypso, de ses copines et de leurs affaires sentimentales. Cette fois, les frasques des parents de la jeune fille, qui vivent une deuxième lune de miel et sont plus déjantés que jamais, n'ont pas manqué de me faire sourire. Bref, c'est une petite série sympathique, légère comme une bulle.

Les Confidences de Calypso, tome 4 : Rupture princière - par Tyne O'Connell
Gallimard jeunesse, coll. Pôle Fiction, 2013 - traduit par Julie Lopez

Extrait  Dinguatus, dinguatum, dinguarama

Cette fois, je me suis vraiment évanouie et je me suis effondrée aux pieds de Malcolm. J'avais l'impression d'être une héroïne de l'époque géorgienne - vous savez, ces prudes demoiselles que Miss Austen évoque avec une infinité de détails soporifiques. Il suffit qu'une donzelle corsetée tombe en pâmoison pour qu'un Darcy ou un autre abruti du même acabit se démène comme un fou furieux pour la ramener à elle.
Retour au XXIe siècle. Quand je suis revenue à moi, j'ai levé les yeux sur un Malcolm plus intrigué qu'alarmé, occupé à déboucher ma mignonnette de champagne.

14/01/13

Attrape-moi si tu peux.

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Ce troisième tome voit le retour d'un spectre dans l'existence d'Emma, en la personne de Thayer Vega, le frère de Madeline, une amie de Sutton. Celle-ci aurait entretenu une liaison secrète avec le garçon, mais depuis le soir de son meurtre, Thayer a tout bonnement disparu de la circulation ! Il se présente un soir dans la chambre de la jeune fille, mais Emma est terrorisée et alerte la police.

Encore une fois, il faudra faire preuve de grande patience avec cette lecture pour connaître le fin mot de l'histoire. L'auteur a su peaufiner un scénario tordu qui nous tient en haleine, nous force à réfléchir et supposer que tout le monde est potentiellement coupable dans cette série. Les filles sont toutes des pestes, elles agissent bizarrement, les garçons aussi sont secrets, et que dire des parents dont les comportements paraissent tout autant mystérieux. Tout est calculé pour titiller notre paranoïa, procédé efficace, car nos idées s'entrechoquent et font la part belle à la folle du logis.

J'ai certes ma petite idée sur l'identité du coupable, mais je ronge mon frein d'attendre trois autres tomes pour confirmer mes soupçons. Cette série a des effets démoniaques, redoutables et vicieux. Cela se lit très vite, c'est agaçant, vraiment stressant, mais ça vous rend accro !

The Lying Game, tome 3 : Action ou vérité, par Sara Shepard
Fleuve Noir, coll. Territoires, 2013 - traduit par Isabelle Troin

05/11/12

Le complot de la Dernière Aube

La lecture des tomes précédents est nécessaire pour la compréhension de ce livre !  (en savoir plus en un clic)

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Troisième tome, et probablement le dernier de la série ! Toutes les questions ont trouvé une réponse, nous avions abandonné Neil Galore plus dépité que jamais, après la débandade des évènements provoqués par la terrible Brigade Pâle, mais plus déterminé que jamais aussi ! Il veut trouver l'ennemi, mettre un terme à leurs pratiques perverses et redoutables, dans le même temps il aimerait bien en savoir plus sur ses origines (et balayer la nouvelle d'un revers de la main), réunir ses anciens acolytes, la belle Elly en particulier, et gagner ses lettres de noblesse au sein de la prestigieuse Agence Pinkerton (on pourrait facilement le considérer comme l'ancêtre de Fox Mulder !).

Sans trop en dévoiler, sous peine de livrer des révélations secrètes, je tiendrai en estime ce troisième tome, pour son ambiance western, son dynamisme, ses personnages attachants, son histoire où l'on respire la poussière, l'odeur du colt et du whisky, les ennemis implacables, les secrets de famille enfin dévoilés, même si guère brillants. J'ai aimé cette série, complètement, et pourtant j'ai trouvé ce troisième tome légèrement moins enthousiasmant. Pas décevant, mais disons que j'avais des attentes haut placées ! C'est une série que je conseille à tous les amateurs du genre, ils ne regretteront pas le détour.

L'Agence Pinkerton, tome 3 : Le complot de la Dernière Aube, par Michel Honaker 
Flammarion, 2012 - illustration de Benjamin Carré

25/10/12

Peut-être le monde pourrait-il un jour changer grâce aux femmes, si elles parvenaient à prendre une autre place dans la société.

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Penelope Green s'ennuie toute seule à Londres, elle n'a pas de nouvelles de Cyprien, sur les mers depuis plusieurs mois, et commence enfin à se poser des questions sur la nature de son attachement pour lui. Bientôt, un petit paquet contenant un précieux éventail lui est livré, avec une lettre du garçon. Il lui informe être sur le départ pour la Chine, sur les traces d'un trafic de caisses au contenu douteux (des bibles, par centaine). Il demande à la journaliste de sauter dans le premier bateau pour le rejoindre et mener ensemble cette trépidante enquête.

Penelope bondit de joie, se heurte à la colère de son patron du Early Morning News, échappe à la vigilance de son cerbère qui devait la conduire en Ecosse, elle file à toute allure pour retrouver son fidèle *assistant*. Pourtant elle va jouer de malchance et louper chaque escale du garçon, elle est sur ses traces, toujours plus mélancolique, furieuse et impatiente. À peine débarquée sur les terres chinoises, l'aventure se poursuivra tout aussi follement, puisque l'énigmatique Monsieur Wang veut s'offrir les services de Penelope. Chez lui, dans sa belle maison, elle rencontre ses épouses et ses filles, le but étant de tisser une relation cordiale, la jeune anglaise va également ouvrir grand les yeux en découvrant cette nouvelle culture dont elle ignorait tout.

Finalement, c'est Cyprien Bonaventure qui piste les trafiquants en cherchant à percer le mystère. Penelope et lui auront décidément été beaucoup séparés dans cette nouvelle aventure, mais cela aura-t-il suffi pour éclairer la lanterne de la jeune fille ? Réalise-t-elle enfin que ce garçon est mordu, et qu'elle aussi en pince sérieusement pour lui ? Cette relation amoureuse n'est finalement que l'ombre de ce qu'elle devrait être ! A quand un vrai rapprochement ? Sans cela, cette série est toujours aussi divertissante et passionnante. Ce troisième tome est imprégné d'un parfum d'exotisme, très enivrant, j'ai beaucoup apprécié l'intrigue pleine d'intelligence de ce roman.

Penelope Green, tome 3 : L'éventail de Madame Li, par Béatrice Bottet
Casterman, 2012

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23/10/12

“You make me believe in the impossible.”

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Luis est le p'tit dernier des frères Fuentes. Contrairement à ses aînés, c'est un garçon sérieux et passionné par ses études. Très ambitieux, il a tracé un plan sur les dix prochaines années et ne compte pas se détourner du droit chemin. Il a dix-sept ans lorsque sa mère et lui reviennent à Chicago. De retour au lycée Fairfield, Luis renoue avec d'anciennes relations, dont Marco, son ami d'enfance, qui a vendu son âme au gang, mais aussi Nikki Cruz, l'insupportable petite peste croisée deux ans plus tôt, au mariage de son frère.

Parce qu'elle a été bafouée par son ex, accessoirement son premier amour, Nikki a fait une croix sur les sentiments et sur la confiance accordée aux garçons. Elle est très amère, cynique et blessante. Coquin dans l'âme, Luis lui joue son numéro de charme. Elle y est totalement insensible. En fait, tout chez le garçon lui rappelle son ex ! Mais Luis persiste et signe. A côté de ça, le gang des Latino Blood lui sert le traditionnel discours de bienvenue : il est lié par le sang, il a des obligations ou c'est sa famille qui trinque.

J'ai adoré ce retour aux sources, dans la ville de Chicago, dans le lycée d'Alex, avec même Mme Peterson en cours de chimie (suis-je la seule à fantasmer sur une idylle, dans le futur, entre sa fille et le petit Paco ?!). Luis est un grand charmeur, il est irrésistible, drôle et a le sens de l'honneur. Sa famille, pour lui, c'est sacré. D'ailleurs, c'est bon de revoir Carlos et de se rappeller sa mauvaise humeur légendaire. Il ne change vraiment pas ! La romance entre Luis et Nikki est, elle aussi, torride, mouvementée et alimentée par des peut-être bien que oui, peut-être bien que non. Pour un dernier tour de piste, l'auteur ne se foule pas et sert son plat traditionnel, celui qu'on aime et qu'on redemande.

Irrésistible Fusion, par Simone Elkeles
La Martinière J. (2012) - traduit par Cyril Laumonier

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