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Chez Clarabel
j'ai lu
23 mai 2012

“Valhalla on the right. Paradise regained on the left. Stuck between a Godiva truffle and a chocolate eclair.”

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Depuis le temps que j'envisageais de lire la série des Highlanders de KMM, je ne regrette pas le temps écoulé, il n'a fait que renforcer mes attentes, sans céder à quelconque mode, il aura simplement suffi d'un après-midi au soleil pour succomber à la tentation. Et j'ai beaucoup aimé cette première aventure écossaise !

Hawk est un type fascinant, taillé dans le roc, réputé pour ses conquêtes féminines et son détachement auprès d'elles, en somme c'est un rustre, même si au fond de lui c'est un être blessé par la vie, et blablabla. Le roi James, qui le déteste, lui a imposé un mariage avec Jane la Folle, sans savoir que celle-ci a été tuée par son propre père. C'est alors que surgit de nulle part Adrienne de Simone, une jeune américaine débarquant du XXe siècle ! La voilà obligée de jouer un rôle et d'épouser un homme qu'elle ne connaît pas. Elle qui pensait s'être tirée d'un mauvais pas (elle s'accuse du meurtre de son petit copain), elle se trouve liée à un individu imbu de sa personne et d'une beauté dévastatrice. Au lieu de s'en réjouir, elle peste car elle déteste la beauté masculine, source de tous ses maux !

Alors, c'est la guerre entre Adrienne et Hawk. Cela dure des pages et des pages, on connaît le scénario, c'est fatalement irrésistible, un peu idiot aussi, Hawk est jaloux du forgeron nommé Adam Black - le fameux ! - et pense que sa femme va succomber à ses charmes. Autant saluer la prouesse de cette romance mouvementée, fignolée de joutes verbales et d'assauts de séduction de grande envergure, oui, oui, c'est une romance de la vieille école mais ça produit toujours son petit effet !

Au-delà de cette débauche de passion, il y a aussi et surtout tout un monde à découvrir, un monde où KMM a bâti des bases solides, lesquelles ne vont cesser de se déployer et de s'enrichir au fil des tomes, pour donner naissance à la série Fever. Ici, on découvre Adam Black, autrement dit l'Elfe Noir, le Fou de la reine Aoibheal, épouse de Finnbheara, roi de Faërie. Forcément, ça interpelle et ça donne encore plus envie de découvrir la suite pour grapiller des détails. Ce premier tome est loin d'être parfait, notamment pour ses longueurs, mais il tient ses promesses.

Les Highlanders, tome 1 : La malédiction de l'Elfe noir, par Karen Marie Moning
J'ai Lu, rééd. 2011 - traduction de Lionel Evrard 

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22 mai 2012

“I have walked through fire for you.”

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Tempérance est une jolie veuve guindée, qui dédie sa vie à s'occuper de l'orphelinat mis en place par son père, aujourd'hui décédé. Elle est également assistée par son frère Winter, mais tous les deux ont bien du mal à boucler les fins de mois, l'argent manque et ils viennent de perdre leur plus généreux donateur. Du coup, Tempérance se résigne à conclure un marché avec lord Caine, qui erre dans le quartier pour trouver l'assassin de sa maîtresse. La jeune femme a rangé dans sa poche ses scrupules et sa pudibonderie, elle accepte de l'assister dans son enquête, en échange il a promis de lui faire connaître des personnes avec un porte-feuille bien rempli.

Et c'est comme ça, à force de traîner ensemble dans les rues sordides de Maiden Lane, de se livrer à des confidences anodines parce que la nuit est plus propice au relâchement, c'est bien connu, que notre couple va peu à peu laisser leur attirance réciproque prendre le pas. Tempérance se prétend vertueuse et respectable, ce qui ne fait aucun doute, mais c'est aussi une petite dévergondée qui brûle de désir pour le séduisant lord Caine, qui incarne l'interdit et le risque, de quoi le rendre bougrement attirant. Par contre, lui ne fait pas dans la dentelle, c'est un type cynique et brutal, à la hauteur de sa réputation de dépravé (le type reconnaît fréquenter très régulièrement les prostituées, avec lesquelles il pratique des rapports anti-conformistes pour l'époque), et il masque bien sa vulnérabilité !

Par certains côtés, la romance est sulfureuse et pimentée mais elle réussit bien au couple qui forme un duo explosif (la fausse effarouchée et le pur débauché). Sans quoi, c'est l'ambiance générale qui m'a vraiment plu dans cette série. L'histoire a lieu dans un quartier populaire et canaille, ce qui nous change des salons privés et des bals, il y a aussi une intrigue criminelle, des personnages secondaires judicieusement introduits pour la continuité de la série. Je ne m'attendais pas à apprécier autant ce roman, j'avoue même l'avoir lu en quelques heures à peine tant la surprise était bonne ! J'ai maintenant hâte de me replonger dans cette ambiance atypique.

Troubles intentions (Les fantômes de Maiden Lane #1), par Elizabeth Hoyt
J'ai Lu, coll. Aventures & Passions, 2012 - traduction de Daniel Garcia 

5 mai 2012

..it hit her like a mallet to the temple, the realization that she was in love with him. Stupidly, dreadfully in love with him.

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Pendant un long, long, long moment, j'ai adoré ce que je lisais. Le couple Tremaine, séparé depuis dix ans, veut divorcer. Une farouche bataille s'engage alors, Gigi souhaite retrouver sa liberté pour épouser un nouveau parti, mais Camden, exilé à New York, rentre aussitôt au bercail pour exiger d'elle un héritier. Cette ultime humiliation est la suite logique d'une série de coups bas dont leur union a fait les frais. Aujourd'hui le couple est trop orgueilleux pour admettre qu'une attirance est encore perceptible entre eux, et puis l'amertume née d'un sentiment de trahison a fini de les éloigner.

Le couple s'acharne donc à se disputer et s'agacer du mieux possible, donnant ainsi des joutes verbales absolument jubilatoires. Heureusement l'histoire alterne aussi avec le passé, permettant de suivre la première rencontre de Gigi et Camden, une rencontre placée sous le signe de l'espièglerie, de la séduction et de l'audace. Camden pensait alors en épouser une autre, Gigi a rusé et a raconté un mensonge pour le détourner du droit chemin, résultat le couple s'est fiancé dans la joie et l'allégresse, et le soir de la nuit de noces, la vérité a éclaté et Camden a pris la poudre d'escampette.

Tous les deux sont maintenant bêtes et butés, ils préfèrent se convaincre que tout est fini entre eux, alors qu'on voit bien que l'alchimie est intacte. Ils se comprennent, sont encore sensibles aux charmes de l'un et l'autre, et puis ils ont changé aussi, dans le fond Gigi n'est plus capricieuse et égoïste, Camden s'est adouci, les dix années de séparation ont eu du bon ! Mais que de perte de temps... Peut-être la situation tend à s'éterniser et la lecture perd de sa saveur dans la deuxième partie. Cela n'enlève pas le charme, l'éclat et la vitalité de cette jolie romance, autour d'un couple explosif et de leur relation tumultueuse. Il faut aimer le style pétulant, en ce qui me concerne cela a été une vraie partie de plaisir.

Arrangements privés, de Sherry Thomas
J'ai Lu Aventures & Passions, 2009 - traduit de l'anglais par Anne Busnel 

4 mai 2012

"I told you, I have no desire to put myself under the thumb of any man, ever again."

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Par une nuit pluvieuse, Gabriel rencontre Callie et son fils Nicky au bord d'une falaise. La jeune femme cherche un abri pour son fils, sans révéler toutefois qu'elle est princesse et lui prince héritier, menacé de mort, et qu'elle souhaite se tenir à distance de ses ennemis, sans éveiller le moindre soupçon. Lui, Gabriel, ne voit qu'une belle dame au caractère trempé, veuve, elle a décidé de mener sa barque en toute indépendance, ne voulant plus subir le joug masculin. Il lui offre le gîte et le couvert, elle accepte... du bout des lèvres.

A sa façon, Callie est adorable dans son obstination à ne vouloir compter sur personne, à maintenir ses origines secrètes et à surprotéger son fils. Nicky a une jambe boiteuse, il a peur des chevaux mais ne demande pas mieux de vivre comme un gamin normal, si bien qu'il se sent très vite à l'aise chez Gabriel. C'est un homme remarquable, très attentif, taquin aussi. Il est totalement sous le charme de Callie, et le lui fait savoir en lui volant des baisers, elle joue les belles effarouchées, qui tape du pied et du poing, mais n'en paraît pas moins insensible pour autant.

Il y a aussi toute une petite tribu qui vient se greffer au trio, ce sont des personnages secondaires très attachants, qui rendent le récit encore plus fluide et agréable à suivre. On se glisse avec aisance et bonheur dans l'existence de cette communauté, on s'y sent très bien, mais pour les besoins de l'intrigue, il faut que ça bouge à Londres, où on prend réellement connaissance avec les fameux Archanges du Diable (c'est le nom de cette série !). Et là, la famille de Gabriel Renfrew dévoile ses secrets, ou une partie, ce qui augure de belles heures de lecture. C'est d'ailleurs ce que je retiens de cette jolie romance, une touche de délicatesse et de romantisme, c'est mignon comme tout, ça ressemble à un cocon douillet, on aime les personnages, il y a une belle alchimie au sein du couple, l'histoire connaît quelques revers avec une fin en suspension (toutes les questions n'ont pas eu leurs réponses, il me semble, qu'en est-il du vilain de l'histoire ?!). En somme, c'est une lecture classique et potable, une mise en bouche savoureuse, où il manque toutefois un petit ingrédient indéfinissable...

Le Cavalier de l'orage (Les Archanges du Diable #1), par Anne Gracie
J'ai Lu Aventures & Passions, 2012 - traduit par Catherine Berthet 

28 mars 2012

"Oh come on," he says to the stone. "I promise to use it for the power of good. No girls' locker rooms, I swear."

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(Ce deuxième tome a probablement bénéficié de mon appréciation enthousiaste du film, I am number Four, vu récemment.)
Au programme : plus d'action, moins de crise d'adolescence - ou presque.
John, Six et Sam sont en cavale, ils veulent retrouver les autres numéros et en découvrir davantage sur leurs origines. Ils ont aussi compris qu'ils ne devaient plus se planquer mais affronter leurs ennemis pour vaincre.
L'intrigue avance pas mal sur ce plan, le seul embêtement c'est d'avoir des pauses dans le récit pour suivre l'histoire de Marina, une jeune fille qui a grandi dans un couvent en Espagne. Elle aussi cherche des réponses à ses questions et a trouvé le début d'une piste en la personne de John Smith, lors de son tumultueux passage à Paradise dans l'Ohio.
Alors que j'avais été déçue par l'évolution du personnage central dans le 1er tome, j'ai cette fois trouvé que John s'impliquait plus sérieusement dans sa mission. De plus, ses déboires sentimentaux ne sont pas au centre de tout, ce qui est un soulagement. (Il pense beaucoup à Sarah, mais est également attiré par Six...)
En somme, cette suite opère une avancée intéressante qui fait honneur à la motivation ultime de la série, à savoir être de pure distraction, avec un zest de suspense et d'action. De nouvelles données peuvent surprendre, des nouveaux personnages font également leur apparition, le rythme est soutenu, parfois stressant et la fin est plutôt bluffante. De quoi titiller la curiosité et la patience du lecteur !

Le Pouvoir de Six, par Pittacus Lore
éditions J'ai Lu, coll. Baam!, 2012 - traduction de Marie de Prémonville 

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23 mars 2012

Meurtre à Shakespeare

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Lily mène une existence simple et sans histoire dans la petite ville de Shakespeare, au fin fond de l'Arkansas. Son métier (femme de ménage) fait d'elle une personne populaire mais discrète, aussi le meurtre de son propriétaire la voit soudainement propulser sur le devant de la scène, ce qui n'arrange pas ses affaires. De plus, deux hommes (l'inspecteur Claude Friedrich et son prof d'arts martiaux) lui manifestent soudain des signes d'intérêt qui la mettent mal à l'aise, ça commence à faire beaucoup pour notre héroïne ! Lily aime maintenir une distance entre elle et les autres, par la faute de son passé qui la hante encore (on découvre les raisons au fil de la lecture, c'est assez éprouvant). En apparence, Lily est une jeune femme froide et mystérieuse, mais parce qu'elle est torturée et fragile au fond d'elle. 
La personnalité de l'héroïne rend quelque part la lecture plus noire et complexe, même si l'intrigue policière est classique et traditionnelle dans sa ligne de conduite (pas d'esbroufe, mais un bon suspense car je n'avais pas deviné le dénouement). Toutefois, Charlaine Harris prend plaisir à décrire le quotidien d'une petite ville américaine, avec sa galerie de personnages et ses anecdotes savoureuses. C'est vraiment pour moi le petit plus qui rend cette série intéressante à découvrir et à suivre car plusieurs personnages sortent du lot et j'ai bien envie d'en savoir plus ! 

Meurtre à Shakespeare (Lily Bard #1) - Charlaine Harris
J'ai Lu, 2012 - traduction de Tiphaine Scheuer 

3 janvier 2012

“Somebody put a plant in front of it!”

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Rencontre explosive entre Kaderin, la Valkyrie sans coeur, et Sebastian Wroth, le vampire taciturne qui veut en finir avec la vie ... sauf que la mise en présence de ces deux-là dans la même pièce réveille la flamme de vie pour lui et celle des émotions pour elle. Mais ce serait trop facile, et malgré quelques séquences de frotti-frotta surprenantes, le couple ne tombe pas dans la guimauve (la demoiselle est une vraie peste !) et passe son temps à s'échapper, tout ça sur fond de Quête à la Indiana Jones. 
Cela m'a peut-être pris plus d'un an avant de renouer avec cette série, mais ça valait le coup ! L'histoire du couple est incandescente, pas moins (même pas 30 pages lues, et déjà une scène de galipettes, excusez du peu !). Sebastian est attendrissant, pas mielleux du tout, malgré mes craintes (il est décrit comme inexpérimenté et peu sûr de lui), car il reste déterminé à conquérir sa belle. Celle-ci lui en fait baver, mais le vampire ne perd nullement de sa superbe, et question virilité, il assure toujours ! Alors il ne cesse de la poursuivre de ses assiduités et finit par procéder à tous types de chantages pour la faire craquer (et oui, ça marche !). Mais pas avant le dernier tiers du roman. En attendant, oui ça se frotte et ça se touche comme des bêtes excitées, mais ça ne dépasse jamais la limite autorisée. (Bah, personnellement j'ai trouvé que ça faisait un peu adolescent, mais bon...)  
Rassurez-vous, cette lecture demeure torride et fidèle à sa réputation. C'est vraiment une série riche et excitante, avec des personnages très attachants (comme Regina, par exemple, une Valkyrie à l'humour déjanté, encore huit tomes avant de découvrir son histoire plus intensément - il me tarde !). Mais aussi Conrad, encore un être torturé... ça promet ! Voilà qui augure de beaux moments de distraction.

La Valkyrie Sans Coeur (Les ombres de la nuit #2) par Kresley Cole
J'ai Lu 2010, coll. Crépuscule. Traduit de l'américain par Michelle Charrier 

25 novembre 2011

“I really, really wanted to lose awareness of the here and now. The best way for me to do that was bury myself in a book.”

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J'ignorais à quoi m'attendre en ouvrant le tome 1 des Mystères de Harper Connelly mais j'ai très vite été emballée par ce que je lisais. Harper a été frappée par la foudre à l'âge de 15 ans, depuis elle possède la "faculté" de sentir les morts, de trouver les corps des disparus et de voir leurs derniers instants. Elle arrive avec son frère Tolliver dans la petite ville de Sarne, dans l'Arkansas pour retrouver le corps d'une adolescente et ainsi prouver que son petit copain ne s'est pas suicidé après l'avoir assassinée. L'affaire sent le roussi, d'autant plus que Harper et Tolliver ne sont pas accueillis les bras ouverts. Malgré tout, la jeune femme fait son truc et pense repartir aussitôt. C'est là que tout se complique, car son arrivée n'a pas fait que remuer tout un tas de fumier couvrant de gros secrets de famille, elle a aussi exacerbé des passions toutes plus folles les unes que les autres, le climat devient très, très lourd dans cette petite ville américaine, et pas seulement parce que le temps tourne à l'orage.
Honnêtement, ce fut une très bonne surprise que de se plonger dans cette atmosphère, Harper et Tolliver participent malgré eux à une enquête policière et nous font, en plus, entrevoir leur passé familial, très douloureux, et leur vie d'errance à se balader dans tout le pays pour mettre à profit le don de Harper. Nous comprenons aussi ses souffrances, son sentiment de solitude et de désoeuvrement dès qu'elle perd confiance en elle, ou dès que son frère disparaît de son champ de vision, leur relation est fusionnelle et même un peu hors norme. Tous deux portent aussi les stigmates de la disparition de Cameron, la jeune soeur de Harper, survenue quelques années plus tôt, et dont on n'a jamais retrouvé le corps, ce qui a pour effet d'obséder Harper. Une bonne série à suivre, selon moi (et courte, puisque seuls 4 tomes ont été publiés).

Murmures d'outre-tombe (Les mystères de Harper Connelly #1) - Charlaine Harris
J'ai Lu, 2011. Traduit de l'américain par Sophie Dalle. 

23 septembre 2011

“My name is Gin, and I kill people.”

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Voilà une lecture qui ne m'a pas complètement séduite, sans me décevoir non plus. Quel casse-tête ! J'avais plus d'une fois envie de me dire, laisse tomber, mais j'étais trop curieuse de connaître la suite et, de fil en aiguille, je suis arrivée à la dernière page, la maudite, qui me lâche une info vile et mesquine, du genre à me donner (presque) envie de signer pour la suite. 
Argh ! Que de perversité dans ce monde de brutes. 
Jennifer Estep n'a rien inventé de nouveau, ce qui ne signifie pas que ça ne plaise pas aussi. L'héroïne est une dure, une vraie, elle est tueuse à gages, avec la conscience d'accomplir un nettoyage juste (elle ne zigouille que les pourris, les violeurs d'enfants, etc.). Elle a connu la rue, en est sortie à l'âge de 13 ans et doit son salut à Fletcher, son mentor, patron du Pork Pit, un second père. Et si la dame est aussi froide et intransigeante, c'est parce qu'elle aurait trop souffert de son passé et de sa faiblesse. 
Elle masque bien cette vulnérabilité derrière sa façade de bombe atomique et de redoutable machine à tuer. Elle fait du boulot vite fait, bien fait. C'est la meilleure sur le marché, aussi lorsque sa dernière mission vire à la catastrophe, ça chauffe à tous les étages car Gin, surnommée l'Araignée, ne tolère pas d'avoir été doublée. Assistée du fils de Fletcher, l'irrésistible Finnegan Lane, elle va donc jurer vengeance en levant son poing au ciel. 
En cours de route, elle s'associe également avec l'enquêteur de police, Donovan Caine, le type le plus intègre de la ville (Ashland serait un peu la soeur jumelle de Gotham City). Ces deux-là ont bien du mal à collaborer, ils sont ennemis par principe mais, bon, ils sont tous deux séduisants et le savent, ils se plaisent et s'attirent, ils jouent un jeu trouble et dangereux, pas de quoi arranger leurs petites affaires... 
A lire comme ça, c'est très excitant sauf que l'alchimie ne fonctionne pas du tout ! Déjà, Gin et Donovan ont l'un et l'autre des personnalités peu glamour, de ce fait leurs scènes de séduction sont risibles et ne produisent aucun effet. L'apparition d'un autre candidat, dans le tome 2, pourrait corriger l'erreur de casting de ce premier volume - ouf. 
C'est un peu juste pour se prononcer sur cette série, parce que l'histoire laisse entrevoir une intrigue sombre et retorse qui colle bien avec l'ambiance générale, mais je ne sais pas, il me manque le fameux petit truc en plus...

Le Baiser de l'Araignée (L'Exécutrice#1) - Jennifer Estep
J'ai Lu, coll. Crépuscule, 2011. Traduit par Agnès Girard. 

4 septembre 2011

The Duke and I (Bridgerton #1) - Julia Quinn

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Simon Basset fête son retour à Londres en s'affichant aux petites sauteries organisées par la bonne société où toutes les mères mettent en pâture leur progéniture et se pressent autour des prétendants (dans l'espoir d'un bon mariage, cela va sans dire). Et c'est dans des circonstances plutôt mouvementées qu'il rencontre Daphné Bridgerton (en train de coller son poing en pleine face d'un admirateur trop insistant). Les deux se plaisent mais réalisent avec horreur qu'ils se connaissent (en fait, Simon est le meilleur ami d'Anthony, le frère aîné de Daphné) et donc toute idée de marivaudage leur est strictement interdite. Cela dit, face à la pression sociale, le couple met au point un plan tiré par les cheveux, selon lequel ils ne se quittent plus d'une semelle, font semblant d'être entichés l'un de l'autre avant de s'offrir une rupture nette et officielle qui ouvrira ainsi la porte à d'autres admirateurs pour Daphné et la liberté pour le jeune duc (celui-ci refuse absolument de se marier). Daphné et Simon entretiennent l'illusion à merveille, tant et si bien qu'ils finissent par tomber dans le piège tendu par Cupidon. Quelle terrible erreur ! 

Rien à ajouter sur cette première partie qui donne le sourire jusqu'aux oreilles ! Le couple est sensationnel. Contrairement à la plupart des héroïnes de romance, Daphné Bridgerton n'est pas une cruche qui minaude en jouant l'oie blanche (sauf exception, lors de son entretien avec sa mère où il est question de l'intimité conjugale... huhu). Simon est un homme séduisant et très attirant, mais son arrogance masque une blessure profonde. L'auteur a probablement voulu draper le héros d'un voile de mystère, en vérité cela s'est avéré chiant et redondant, heureusement que ça devient plus marrant dans la toute dernière partie, la plus croustillante. 

Parce qu'il faut bien admettre aussi que la tension sexuelle n'est pas flagrante pendant les 3/4 du roman, à la place cela ressemble plus à du badinage amoureux, entretenu avec esprit et facétie (même si l'attirance entre Simon et Daphné est bel et bien réelle). Et c'est donc en bout de course que ça s'éclate enfin et à fond ! Les relations du couple sont explosives, avec une soirée d'ivresse... ma foi... la lectrice jugera par elle-même. Ce premier tome de la saga est donc bon, il remplit avec brio toutes les exigences du cahier des charges, même si Simon marmonne trop dans sa barbe, au lieu d'envoyer au diable le passé. Ce tome sert également à présenter la fameuse tribu des Bridgerton, non mais quelle troupe tumultueuse ! J'ai souvent trouvé leurs manières pénibles et envahissantes, j'espère que ça va se tasser par la suite. En attendant, tout ceci se déguste en gloussant sans retenue, avec mention spéciale aux petites notes de la très mystérieuse lady Whistledown (j'ai une petite idée sur son identité, il faut que je vérifie ça...).

The Duke and I (Bridgerton #1) - Julia Quinn
Published January 2000 by Avon 
disponible en VF sous le titre Daphné et le duc (J'ai Lu, coll. Aventures & Passion) 

LUENVOLu en VO - 33

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