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Chez Clarabel
lu en vo
22 avril 2011

"I guess we both understood that our relationship was built entirely on witty repartee (...)"

IMG_3578

Meg, dix-sept ans, brûle la chandelle par les deux bouts. Elle boit, fume un peu de drogue que lui procure son petit copain, Eric, avec lequel elle couche alors qu'elle n'a aucun sentiment pour lui. Elle vit dans une petite ville perdue en Alabama et rêve de s'échapper de cet enfer où elle s'ennuie comme un rat mort. Le soir, elle traîne avec ses potes près du pont, alors que c'est strictement interdit, et c'est là qu'intervient l'officier After.

John n'est pas un rigolo, pas un tendre. Il houspille les jeunes qui risquent leur peau à traîner sur ce pont de malheur et embarque aussitôt Meg et sa copine Tiffany (complètement saoule) à l'arrière de son véhicule de police. Suite à cette arrestation, Meg devra passer sa semaine de Spring Break en probation - soit, être l'assistante muette et observatrice impassible du travail de police. John After bosse de nuit, Meg n'est guère enchantée de la perspective, elle rêvait de découvrir la Floride et l'océan, ses projets tombent à l'eau.

La couverture annonce la couleur et se confirme à la lecture : la romance sera craquante, authentique et pas dégoulinante de guimauve. La promiscuité du service de nuit, les longues heures passées ensemble vont tisser des liens et faire apparaître une réelle connivence entre nos têtes de mule. Meg et John ont en commun d'être torturés par leur passé, tous deux méfiants et renfermés, ils ne savent plus communiquer, discuter, échanger.

J'ai beaucoup aimé le doux badinage entre eux, Meg est une fonceuse, elle titille John à la moindre occasion, son humour est tordant et un peu ironique, de son côté John campe sur ses positions, il est solide, n'a pas la même vision de la vie et croit en des rêves qui font doucement marrer la jeune fille. C'est ce qui rend le jeu charmant et irrésistible, dès le début ces deux-là se cherchent, et l'alchimie nous saute aux yeux. L'idylle est riche en émotions, avec des sentiments, des révélations et des clashs, mais aussi des beaux moments qui font rire et qui donnent des papillons dans le ventre !

J'ose espérer que Jennifer Echols trouvera un jour le chemin de l'édition en France, comme ce fut le cas pour Simone Elkeles.

Going Too Far - Jennifer Echols  smileyc002
Published March 2009 by Pocket Books/MTV Books

LUENVOLu en VO - 16

 

 

> l'avis contrasté de Cécile (avec spoilers) et celui tout aussi positif de Francesca

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19 avril 2011

"She has a boyfriend. Like, really, really, really has a boyfriend. The nuclear bomb of boyfriends. Trust me on this one."

CityofFallenAngels

Je ne trouvais pas utile de créer un nouveau cycle, et pourtant j'ai succombé à la tentation. C'était trop facile. Résultat, je me sens heureuse d'avoir retrouvé mes personnages fétiches mais déçue par le traitement infligé par l'auteur. Cela me coûte de l'écrire, mais Jace a sincèrement perdu de sa superbe. Oh, pas tout de suite, au début il est brillant, sarcastique, charmeur et sexy. Son couple formé avec Clary est mignon, et à l'origine de scènes ultra sensuelles. Puis, la belle osmose faiblit et arrive ce qui doit arriver à toute intrigue basée sur une romance idyllique qui risquerait d'ennuyer le lecteur sur le long terme - il faut pimenter tout ça, créer de nouveaux tourments (Jace fait des cauchemars, il se tient à distance de Clary, elle ne comprend pas et pense qu'il ne l'aime plus).

Hmm, quelle frustration ! Soit, il fallait s'y attendre aussi. Toutefois, Jace renoue avec sa facette torturée, son moi qui se morfond et qui s'enferme dans l'apitoiement. Oh non. Pas ça ! Heureusement il y a un peu d'humour à côté pour sauver les apparences, surtout dès qu'il est en présence de Simon, c'est drôle, ça rappelle le bon vieux temps. Le meilleur ami de Clary, désormais vampire qui collectionne les particularités, doit donc gérer sa nouvelle vie, résister à l'appel du sang humain et déjouer les attaques répétées de drôles d'individus, ainsi que décliner l'alliance mielleuse de Camille, la reine des vampires. Accessoirement, il entretient une vie sentimentale mouvementée (Isabelle / Maia) et doit se réfugier chez Kyle, le nouveau chanteur de son groupe de rock, pour protéger sa mère.

City of Fallen Angels est une lecture rapide, divertissante et enthousiasmante, toutefois il ne faudrait pas négliger les défauts et les vicissitudes du système qui veut faire des sous sur une série à succès, au risque de désavouer l'essentiel (l'essence même de la série - des personnages attachants, une intrigue riche en rebondissements, de l'humour, beaucoup d'humour, un univers coloré, foisonnant et excitant). Il en est question ici, mais c'est un peu fané aussi. J'aime, parce qu'il s'agit de The Mortal Instruments, mais j'ai senti aussi le trop et le pas assez de ci et de là.

City of Fallen Angels (The Mortal Instruments #4) - Cassandra Clare
Published April 5th 2011 by Walker

LUENVOLu en VO - 15

 

Une sortie musicale à ne pas louper : l'album de Brigitte - j'adooore.

brigitte_tournee_2011_617x244

13 avril 2011

I fell to earth with a thud. Or so I thought.

IMG_3130J'ai bien senti, dès le démarrage, que ce roman n'allait guère m'inspirer. Outre la ravissante couverture, l'histoire n'a pas su entretenir le moindre suspense (on m'expliquera pour le titre). S'il fallait encore douter du secret de l'héroïne, c'était juste pour faire semblant. Non ?

Ellie se sent observer par un beau gosse au lycée - il s'agit de Michael, il prétend qu'ils se connaissent déjà. Trois ans plus tôt, au Guatemala. Huh ? L'adolescente est confuse, elle ne se souvient de rien. Peut-être que ça va lui revenir. Et c'est vrai que ce garçon lui plaît, très vite ils sortent ensemble, échangent un premier baiser qui s'emballe, Michael est obligé de repousser les ardeurs de la demoiselle, calme-toi, chérie, nous avons tout notre temps, "we are meant to be together and this is just the beginning". Ha ! ha ! La pauvre Ellie est douchée. Elle s'autoflagelle et rase les murs du lycée, c'est sans compter sur l'insistance de Michael qui l'a vraiment dans la peau.

Moouuiii... Je n'ai pas encore lu 100 pages et déjà je sens que cet amour-coup-de-foudre m'ennuie profondément. Alors je fais mine de m'intéresser aux secrets de ce couple, Michael et Ellie se ressemblent, ils font les mêmes rêves dans lesquels ils volent, ils peuvent deviner les pensées des autres dès qu'ils les touchent, ou dès qu'ils boivent une goutte de leur sang. Bingo ! ce sont des vampires !? Et pourtant, le titre du roman m'indiquait une autre piste. (Tape sur le front.) Suis-je bête ?! J'ai pourtant déjà lu la série de Melissa de la Cruz, han-han, je vois très bien où l'auteur veut nous mener.

Gros, gros soupirs. Hélas, oui ce roman réunit tous les ingrédients qu'on peut déjà trouver à droite et à gauche dans les séries existantes. (A la rigueur, il y aura toujours des lecteurs curieux et benêts pour mordre à l'hameçon.) (Courbe l'échine.) Soyons fous, soyons honnêtes. Je n'ai pas détesté mais je n'ai pas beaucoup aimé non plus. L'histoire est, somme toute, basique. Et je ne parle même pas du couple d'amoureux - pfff. Quel ennui. De toute façon, c'est devenu une vilaine manie - désormais nos ados n'ont plus le temps de tomber amoureux, ils flashent instinctivement, ils se voient, ils se reconnaissent, ils s'aiment, ne cherchez pas la petite bête (ne vous embarrassez pas d'outsiders, pauvres de vous !). C'est écrit sur le cahier des charges : amour et évidence. Point à la ligne. (Et le reste, c'est accessoire.)

Je voudrais que ça change... j'ai le droit d'espérer ? Ceci dit, je suis blousée de mon plein gré. Cheers !  

Fallen Angel - Heather Terrell
Published December 2010 by HarperTeen

LUENVOLu en VO - 14

1 avril 2011

"Oh, Darcy ! You have such a way with the ladies."

IMG_3118Présenté sous forme d'hommage au roman de Jane Austen, ce calque de Pride & Prejudice est une agréable lecture, romantique et divertissante, mais malgré ce plaisir, il faut reconnaître que ce n'est pas non plus follement renversant car l'intrigue est plate, prévisible, surtout pour ceux qui connaissent l'oeuvre originale.

Prom & Prejudice d'Elizabeth Eulberg se passe de nos jours, sur la côte Est des Etats-Unis, dans deux écoles bon chic bon genre (Longbourn pour les filles, Pemberley pour les garçons). Lizzie Bennet est élève boursière, ce qui revient à porter une cible sur le front, ses camarades sont tous riches et lui font sentir qu'elle n'a pas sa place parmi eux. Mais Lizzie est une talentueuse pianiste, elle a survécu à son premier semestre et ne veut pas décevoir ses parents, elle s'est jurée de ne plus se laisser marcher sur les pieds. Et c'est sur Will Darcy que son sens aigu de la rancune va se prononcer. Le garçon rentre d'un voyage à Londres avec son ami Charles Bingley, ce dernier est le chéri de Jane, la meilleure amie de notre héroïne, ils se retrouvent lors d'une soirée où Lizzie et Darcy vont cordialement afficher leur mépris respectif !

L'histoire se compose ainsi des malentendus et autres incompréhensions qui empoisonnent le couple - tous deux têtus, bornés, aveugles et rongés par leurs préjugés. La trame romanesque ne change pas d'un iota. Je n'ai hélas pas retrouvé la scène de la chemise mouillée, un comble impardonnable, mais l'essentiel du casting répond à l'appel (même l'horripilant Colin est de service, de même George Wickham dans son rôle de bad boy). Les personnages principaux n'ont toutefois pas beaucoup d'envergure - le couple de Jane et Charles est d'une fadeur, c'est à se demander à quelle époque ils vivent. De toute façon, toute démonstration affective m'est apparue compassée et sans étincelle. La seule surprise a été pour moi la scène au Carnegie Hall, où Lizzie et sa mère ont été conviées pour le concerto d'une célèbre pianiste.

Non, franchement cela n'a pas été une lecture déplaisante, loin de là. Il faut toutefois savoir qu'on ne retrouve pas l'humour et l'esprit de Jane Austen, et je pense que c'est un livre qui s'adresse surtout aux plus jeunes lectrices. Etant donné ce que j'ai déjà lu dans le même genre (Polly Shulman, Mandy Hubbard), j'ai trouvé que cette lecture, rapide et légère, a le goût délicieusement sucré d'une friandise, qui disparaît aussitôt après le brossage de dents. Sympathique donc, mais pas nécessaire. Sauf si on a envie de souffler entre deux rendez-vous qui vous mettent la tête à l'envers.

du même auteur :  The Lonely Hearts Club.

Prom & Prejudice - Elizabeth Eulberg
Published January 2011 by Point

LUENVOLu en VO - 13 

31 mars 2011

Big Bouffant - Kate Hosford / Holly Clifton-Brown

Big_bouffant

Dès le jour de la rentrée, un détail agace Annabelle : toutes les filles de sa classe portent des couettes ou des queues de cheval. C'est d'une tristesse... Il faut que ça change et Annabelle lance la révolution capillaire. C'est en tombant sur la photo de sa grand-mère que lui vient son idée : il lui faut une choucroute ! Une belle, volumineuse choucroute. Pas facile à dresser sur la tête, même en utilisant un peu de ketchup, du beurre, de la mayonnaise et du miel, ou en complétant le tout avec des rubans et des épingles, le résultat n'est pas folichon.

Bref, arrive l'instant de vérité alors qu'Annabelle se présente à l'école. Les copines se moquent d'elles pour commencer, mais ce nouveau phénomène de mode finit par faire des émules. Souvent copiée, jamais imitée, Annabelle relance sans cesse l'exclusivité car elle refuse à tout prix de ressembler à toutes les autres filles !

Véritable hymne pour la soif d'indépendance et la quête d'identité, BIG BOUFFANT est un délicieux album qui nous raconte les effets pervers du sensationnalisme, ou quand on cherche à se démarquer, la mode ne cesse de banaliser l'extraordinaire, d'où la volonté de toujours vouloir se distinguer, se renouveller, etc. Les illustrations de Holly Clifton-Brown sont adorables et drôles. L'album se veut absolument léger et charmant ! Nous avons beaucoup aimé.

Expected publication: April 2011 by Carolrhoda Books 
le site de l'auteur : http://khosford.com/

Sent for review by publisher

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29 mars 2011

She's no angel...

IMG_3105Après les tragiques événements survenus dans le tome 1 (cf. Strange Angels), Dru et Graves débarquent à la Schola - l'école pour les djamphirs et les wulfens. Très vite, l'atmosphère des lieux fait prendre conscience à la jeune femme que sa présence cloche - et effectivement il s'avère qu'ils ont été détournés de leur véritable destination et qu'un piège leur a été tendu. De nouveau, Dru court un grand danger ! Christophe ne donne plus de nouvelles, mais peut-elle encore lui faire confiance ? Car à force d'isolement et d'inactivité, elle s'est perdue dans ses réflexions et en a conclu qu'il y a bel et bien un traître dans son entourage.

De nouvelles révélations éclatent, le passé ressurgit, plus vif et douloureux, l'amitié s'affirme et en vient à semer une autre incertitude, la loyauté de Graves n'a pas d'égale, toutefois se pourrait-il qu'il en pince sérieusement pour elle ? Dru ne sait plus, comme elle se trouble dès qu'elle revoit Christophe (et son odeur de tarte aux pommes sortant du four), mais elle jure qu'elle ne ressent rien, si ce n'est de la peur !

Dru n'a pas fini d'être terrifiée - mais ce qui me frappe dans cette suite, c'est que l'héroïne est également et essentiellement passive. Ce n'est pas du tout son genre, c'est même limite décevant. Du coup, l'ambiance générale en subit les conséquences. Le ton est plus lourd et traînant, ça manque un peu de peps, bien que d'un autre côté cela donne aussi la chair de poule. De toute façon, cette série est loin d'être glamour, il y a énormément d'énigmes à résoudre, des coups d'éclats pour le bénéfice de l'ennemi, et un peu d'humour (ça taquine, ça chatouille, parfois pour les beaux yeux de Dru)... Il ne faut pas s'attendre à un miracle non plus. C'est une série aux ambitions honnêtes, que j'apprécie pour son univers et les perspectives offertes, en lui reconnaissant aussi des défauts. Et je suis franchement curieuse des tournants qu'elle va prendre.

Betrayals (Strange Angels #2) - Lili St. Crow
Published November 2009 by Razorbill

LUENVOLu en VO - 12

27 mars 2011

The vampire in me was closer to the surface...

stargazer

Deuxième tome de la série Evernight (qui se boucle en 4 livres, tous parus en VO, d'où ma motivation). Ce qu'on découvre ici tend à suggérer que Bianca est VRAIMENT différente de celle qu'on imaginait. Certes, j'ai lu de nombreux spoilers, je suis donc partiellement étonnée, mais je dois reconnaître que l'histoire parvient encore à m'intriguer.
Quand et comment Lucas et Bianca vont se retrouver ? Voilà la grande question qu'on se pose au début du roman. Balthazar revient alors sur le devant de la scène. 
Bianca et lui sont effectivement proches et vont davantage se rapprocher pour l'occasion - sur papier, c'est dans le but de pouvoir s'échapper d'Evernight sans éveiller les soupçons, et ainsi pouvoir retrouver Lucas à l'extérieur. Concrètement, on sent bien que cette relation factice tourneboule les concernés, même Lucas devient jaloux, inutile de chercher plus loin. Le clash arrive au grand galop !
En chemin, Charity-la-folle fait son apparition. Il s'agit en fait de la soeur de Balthazar, elle déteste Mrs Bethany et Evernight, s'est jurée de se venger et d'être sanguinaire envers les humains et ses ennemis. Je pensais que son intrusion serait purement anecdotique, bien qu'envahissante, il n'en est rien.
De même, Bianca fait connaissance avec les wraiths - les ennemis jurés des vampires. Depuis toujours, un semblant de paix existe entre eux, alors pourquoi aujourd'hui les wraiths envoient tout balader et hantent les murs d'Evernight, en prétendant réclamer un dû ?
Tout ceci donne des frissons à notre héroïne, mais pas seulement. Chaque fois qu'elle s'infiltre parmi les membres de la Black Cross, je retiens mon souffle ! Claudia Gray a déjà démontré qu'elle pouvait lâcher des scuds capables de TOUT remettre en question, cette attente entretient donc un perpétuel suspense. En bref, ce deuxième tome enchaîne les événements et annonce d'autres rebondissements. La série a désormais son rythme de croisière, j'en soupire d'aise.

Stargazer (Evernight #2) - Claudia Gray
Published March 2009 by HarperTeen

A PARAÎTRE EN VF EN AOÛT 2011 CHEZ POCKET JEUNESSE

LUENVOLu en VO - 11

21 mars 2011

"None of this makes any sense." I'm beginning to think I should make that the title of my autobiography.

IMG_3048J'avais, à juste titre, considéré Hex Hall comme une friandise sucrée, qu'on savoure pour tuer le temps, consciente de n'être pas en présence d'un chef d'oeuvre mais d'en apprécier toute la légèreté et l'humour car l'ouvrage a justement aboli toute prétention. Aussi, DEMONGLASS s'annonçait de la même trempe : une intrigue alerte et désinvolte, une héroïne dégourdie, intelligente et charmante, avec un solide sens de l'humour.

Alors, ok nous avons tout ça, et même plus ! Car je ne vous raconte pas ce final que l'auteur nous pond, c'est tout bonnement cruel (une sale habitude en YA !). Purée, nous lâcher en plein coeur de l'action, avec des points d'interrogation en pagaille, des cris de stupeur, des vilaines surprises qui font mal et crier d'horreur, des personnages auxquels on s'attache et qui se retrouvent dans la panade... enfin bref, nous ne sommes pas sortis de l'auberge !!! Pfiou.

Résumons, donc : Sophie débarque en Angleterre, avec son père, sa meilleure amie Jenna (la vampire qui aime le rose) et Cal, le soigneur de Hex Hall (qui est également le fiancé de Sophie !) - première grosse révélation. Or, la jeune fille n'a pas oublié Archer et se pose des questions sur ses sentiments. Lorsque ces deux-là vont enfin se retrouver, les doutes ne sont plus permis et le couple a choisi de ne pas nous servir le couplet des amants maudits - on les en remercie ! Car en fait, il y a plus grave à penser - les attaques de l'ennemi, de plus en plus répétées et meurtrières, des alliances troubles qui menacent le fragile équilibre existant chez les Prodigium, et enfin la découverte d'un trafic de démons comme une entreprise décisive mais à double tranchant. A Thorne Abbey, où Sophie et ses proches séjournent, se trouvent un frère et une soeur, Nick et Daisy, dont les origines sont tenues secrètes. Le père de Sophie est déterminé à faire éclater la vérité, avec l'aide involontaire de sa progéniture, laquelle doit également prendre une décision importante concernant ses nouveaux pouvoirs (un héritage qu'elle juge trop lourd à porter).

DEMONGLASS est donc une suite réussie, l'intrigue jongle entre le charme, l'humour et le dynamisme. On ne s'ennuie pas beaucoup, et c'est tant mieux. L'univers me fait également toujours penser à Harry Potter, le romantisme en plus (qui dit romantisme ne dit pas romance mielleuse). De nouvelles perspectives - invraisemblables, excitantes, tonitruantes et j'en passe - sont attendues pour le troisième tome, qu'il faudra espérer en 2012 - dur !

Demonglass (Hex Hall #2) - Rachel Hawking
Published March 2011 by Hyperion Books

LUENVOLu en VO - 10

13 février 2011

You don't know everything about me, Donna Underwood.

IMG_2379Ouf ! Cette fin est apaisante et ne met pas mes nerfs en boule. Cela commençait à devenir une manie...
Que dire ? Cette lecture a été pleinement réjouissante, surtout au début, au moment de découvrir dans quel monde on mettait les pieds. La suite offre un délicieux cocktail où aventure rime avec passion (oui, dans l'idée).
Donna Underwood, 17 ans, porte des tatouages argentés sur les bras et les mains qu'elle préfère camoufler avec des gants. Elle se sent monstrueuse et ne va plus au lycée pour éviter le regard des autres. Son meilleur ami, Navin Sharma, la force à se bouger les fesses afin d'entretenir un semblant de vie sociale (en gros, elle vit seule chez sa tante, depuis la mort de ses parents). Et c'est de cette façon qu'elle rencontre Xan. Beaucoup de charme, de mystère et de culot au compteur.
Les événements se bousculent dès lors que Donna et Navin sont attaqués par un Elfe de la forêt. Et cela s'accentue lorsqu'on découvre que Donna est fille d'alchimistes et vit selon les règles de l'Ordre du Dragon. Et même Xan, de son côté, n'est pas QUE le beau gosse du roman...
Bon, inutile de tout révéler.
L'histoire est sympa, mais elle n'étonne pas. Les personnages sont attachants, mais je sens venir le triangle amoureux à des kilomètres - pouah. De plus, la relation amoureuse m'est apparue bancale. Tantôt irrésistible et craquante, tantôt pondérée et encombrante. Je ne sais pas, c'est indescriptible. J'ai été charmée par cette histoire, que je trouve distrayante. Par contre je ne la considère pas indispensable, et lire la suite ne sera pas dans mes priorités non plus. (Enfin, je dis ça mais je me connais...)
La couverture est superbe ! Elle a d'ailleurs largement contribué à mon envie de lire le roman.

The Iron Witch - Karen Mahoney
Published February 2011 by Corgi Childrens

LUENVOLu en VO - 9

13 février 2011

That seems to be the theme of our lives... wishing we could turn back time and make different choices.

Il s'agir de la suite de Leaving Paradise.
(Oui, je sais : la couverture est décevante, c'est mielleux, inutile, berk.)

IMG_2470Oh, ce joli épilogue ! Qu'est-ce que c'était mignon ! J'avais des papillons dans le ventre.
Mais avant cela, l'histoire est compliquée. Caleb et Maggie ont toujours des sentiments l'un pour l'autre, ils se cherchent et jouent un jeu dangereux, je t'aime, je te veux, pourtant tu m'as trahie(e), menti(e), trompé(e), il faut passer à autre chose. Le voulons-nous vraiment ? Bref, à ce régime-là, j'ai trouvé que c'était frustrant, long, répétitif. Et pourtant, ça reste touchant, poignant et ça le fait.

Après son départ de Paradise, Caleb a échoué dans un squat de dealers à Chicago, s'est fait embarquer lors d'une intervention de la police et est de nouveau menacé de retourner en prison. A la place, on l'envoie pour quatre semaines dans un programme d'intervention dans les écoles avec d'autres victimes de la route. Leur but : raconter leur histoire, partager leur sinistre expérience. Or, parmi les six jeunes inscrits à ce programme, se trouve Maggie. Leurs retrouvailles ont un goût amer. Elle affirme être totalement indifférente à sa présence, elle veut aller au bout de son ambition pour effacer l'accident de sa mémoire, parce qu'elle a repris du poil de la bête et veut avancer. Caleb n'a pas l'intention de la contredire, il va dans son sens, il la brusque, ne l'épargne pas et il est parfois sans pitié.

Pourtant, entre eux, rien n'est mort, dès qu'ils sont en présence l'un de l'autre, ça palpite, ça s'attire, ça s'embrasse, ça s'enlace et plus. Ce sont constamment des hauts et des bas, et j'avoue que c'est aussi fatigant. Plus d'une fois, on a envie de les voir jouer cartes sur table, de s'affranchir de leurs mensonges et de mettre de côté ces précautions inutiles qu'ils prennent, pensant protéger l'autre. Leur histoire est complexe, agaçante parce que tellement empruntée et inutile.

Néanmoins, sur près de 300 pages, on a le coeur en vrille. Et puis c'est beaucoup plus sexy que dans le premier livre. Pardonnez l'image, mais Caleb est un dur au coeur tendre. Le voir craquer pour Maggie, la blesser à dessein pour qu'elle se détache de lui, pour l'aider à tourner la page, c'était juste irrésistible, même si ça peut sembler cruel et pervers.
Un bon deuxième livre donc, une suite qui réconcilie les coeurs broyés, qui renoue avec les drames et les mises au point, enfin les vérités voient le jour, ça se tasse, ça réconforte, ouf ça fait du bien.

Return to Paradise - Simone Elkeles
Published September 2010 by Flux 

LUENVOLu en VO - 8

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