17/07/13

L'Echo des morts (Audiolib)

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J'ai écouté ce livre en seulement deux jours, c'est vous dire comme il a su m'embarquer dans son univers ! L'île d'Öland apparaît comme un cadre enchanteur, avec ses énigmes et ses fantômes, elle a tout lieu de nous charmer, de nous intriguer. L'histoire est celle de la famille Westin qui vient d'emménager dans la maison du gardien de phare, une demeure abandonnée depuis des années, et qui a aussi ses petits secrets.

La vie semble couler paisiblement, jusqu'à l'annonce de la tragique disparition de Katrine. Joakim est effondré et s'enfonce dans l'idée saugrenue que l'esprit de son épouse hante toujours les lieux. De plus, leur fille Livia est réveillée chaque nuit par des cauchemars et prétend être en communication avec sa mère. On ne jugera pas ce que le chagrin ou le deuil nous conduisent à penser, agir ou tenter, mais disons que c'est aussi curieux que captivant.

A côté de ça, on suit une bande de petits voyous qui pillent les demeures des vacanciers, on fait la connaissance avec la nouvelle policière, Tilda Davidsson, et on plonge dans le passé d'Öland à travers des archives qui lèveront le voile sur un secret de famille. Si je trouve désormais autant de confort dans les polars nordiques, c'est assurément pour la promesse d'évasion (et de dépaysement) qu'ils m'apportent ! Ce voyage m'a envoûtée, j'ai beaucoup aimé.

L'écho des morts, par Johan Theorin
Audiolib / éd. Albin Michel (2010) - traduit par Rémi Cassaige
Texte intégral lu par François Tavares (durée d'écoute : 11 h 48)


07/06/13

22/11/63, lu par François Montagut (Audiolib)

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Pour l'anecdote, j'ai entamé ma lecture le 23 mai et viens seulement de la terminer le 5 juin. En version papier, le livre s'enorgueillit de 930 pages. (Enorme !) Imaginez qu'en livre audio, cela représente pas moins de 36 heures d'écoute !!! Carrément dantesque. Aussi, j'ai eu la sensation d'avoir traîné ce livre à l'infini. Pourtant le roman m'a plu, même s'il est vaguement coupable de longueurs et autres digressions.

L'histoire nous présente Jake Epping, professeur d'anglais, divorcé, qui découvre une fissure temporelle grâce à son copain Al, un cuistot au bout du rouleau. Cette plongée dans le temps le conduit en 1958, mais serait surtout une occasion pour réparer certaines destinées malheureuses, comme le massacre d'une famille entière, un accident de chasse ou même l'assassinat du président Kennedy en novembre 63.

D'abord incrédule, Jake tente une première expérience et en revient complètement emballé. Il prend toutefois le temps de planifier sa mission, puis se lance bille en tête. Jake devient George Amberson, un aspirant écrivain, qui va s'installer dans la petite ville de Jodie, dans le Texas, et y mener une existence tout ce qu'il y a de plus ordinaire. Mais l'homme se sent heureux, bien dans ses baskets, et pas seulement parce qu'il vient de rencontrer l'amour de sa vie !

Parallèlement, Jake file le train à un certain Lee Harvey Oswald, et l'on découvre alors une Amérique violente, aigrie, raciste et rétrograde. La belle peinture d'une société insouciante vole en éclats, ce n'est pas comme si on nous apprenait quelque chose non plus, les manuels d'histoire ont fait le reste. Alors, peut-on corriger le passé sans craindre l'effet papillon ? A vous de le découvrir, quoi qu'il en soit la lecture est surprenante, voire haletante et flippante dans la dernière partie, où notre cœur bat à vive allure.

Toutefois, pour en arriver, la lecture aura été un tantinet laborieuse. Même si l'histoire est passionnante, partant d'une idée lumineuse et audacieuse, elle aura nécessité une copieuse documentation, dont on retrouve l'acharnement et la pertinence dans le récit, au risque d'alourdir le rythme aussi. J'aurais pu, également, m'attacher davantage à l'histoire d'amour, si seulement Jake avait trouvé un surnom autre que "ma pépette", le comble du ridicule selon moi. Mais je ne dis pas le contraire, mon petit cœur tout mou a fondu au moment opportun et a vibré aux dernières notes de l'histoire ! 

J'adresse, pour finir, toutes mes félicitations au comédien François Montagut, pour cette lecture marathon, qui a su tenir en éveil mon intérêt parfois flanchant. Sérieusement, il m'a fait vivre des scènes d'action de façon débordante et effroyable, j'avais l'impression d'y être, et juste comme ça, les voix travesties, oui, ça prête toujours à sourire... mais c'est le jeu. C'était aussi mon premier Stephen King, une expérience grisante, excitante, enrichissante, pour un roman ambitieux, certes victime de nombreuses digressions, mais qui s'en tire sur une belle pirouette, avec une note particulièrement touchante, donc j'en sors ravie !

22/11/63, par Stephen King
Audiolib / Albin Michel, 2013 - traduit par Nadine Gassie
texte intégral lu par François Montagut (durée : 36h02)

23/04/13

Small Change Girl

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Comme j'avais beaucoup moins d'attentes concernant ce deuxième tome, je l'ai donc davantage apprécié, ne cherchant plus à anticiper ce qu'il n'y avait pas raison d'être, et l'acceptant pour ce qu'il avait à me proposer : une intrigue habile, enrobée dans du beau papier, avec un zest de suspense et de stress. Forcément, je suis cliente !

Cette suite prend lieu après les évènements tragiques du tome précédent, Allie est de retour à Cimmeria, qu'il faut remettre sur pied. Isabelle vient également de lui offrir un passe-droit pour les Nocturnes, car il est temps pour elle de se préparer aux attaques de l'ennemi, qui cherche à la kidnapper. L'entraînement va se révéler intensif et sans pitié, Allie va perdre confiance en elle, confier sa détresse à son ex, au grand dam de son petit copain.

Ouiiiiiii, il y a du mélodrame romantique à l'horizon ! Etrangement cela ne m'a pas du tout dérangée, j'avais pourtant cru le contraire, finalement il faut croire que j'étais disposée à me balader dans cette Night School avec une bonhommie exemplaire ! Très sincèrement, j'ai beaucoup aimé ce deuxième tome, je l'ai même préféré car je ne me suis pas sentie flouée. Et comme il s'inscrit dans une série à cinq tomes, il prend aussi son temps pour placer ses pions, pour distiller le doute et pour faire naître des tas de théories.

Je suis franchement curieuse, curieuse de connaître l'identité de la taupe, curieuse de savoir si les nouvelles amours d'Allie trouveront enfin leur sens, je suis toujours aussi séduite par l'ambiance de l'école, charmée par son aura, je m'interroge sur les uns et les autres, je suspecte un peu tout le monde, en bref je suis parée pour connaître la suite des événements avec impatience ! Sûre de son rythme, faussement nonchalante, un poil fripouille, cette saga reprend du grade dans mon estime.

Night School, tome 2 : Héritage, par C.J. Daugherty
Robert Laffont, coll. R. (2012)  -  traduit par Francine Deroyan

Posté par clarabel76 à 18:30:00 - - Commentaires [6] - Permalien [#]
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