L'Unité Alphabet, de Jussi Adler-Olsen
Courant 1944, deux pilotes de la RAF se crashent dans la campagne allemande et trouvent refuge dans un convoi de malades se rendant dans un hôpital militaire réservé aux officiers SS atteints de troubles psychiatriques. James Teasdale et Bryan Underwood comprennent aussitôt qu'ils doivent faire profil bas et se font passer pour des soldats allemands traumatisés. Sauf que leurs agissements ne passeront pas inaperçus au sein de leur unité... Mépris sur leurs intentions, ils seront malheureusement au cœur d'une terrible imposture dont ils vont subir les dommages collatéraux.
Au final, Bryan va réussir à s'échapper mais conservera longtemps le sentiment d'avoir abandonné son ami. Quand, trente ans plus tard, une délégation britannique pour les JO de Munich cherche à le recruter, il se fait violence pour retourner en Allemagne afin de boucler son enquête. Sur place, d'autres révélations. D'autres fantômes. Et des réponses insoupçonnées. Avec ce tout premier roman de Jussi Adler Olsen, publié en 2007, je partais confiante à l'idée de découvrir un autre univers que celui du Département V - oubliez ce cher Assad et la très bipolaire Rose, ça rigole moins. L'histoire est lourde et lente (peu d'action et personnages assez fades). Donc imaginez 16 heures à écouter une lecture ronronnante... j'ai eu ma dose rapidement. Impossible d'embarquer à bord. C'est plat, sans surprise. J'ai juste aimé Laureen et Bridget - qui tiennent des rôles secondaires mais qui sont deux bouffées d'oxygène dans ce décor opaque et étouffant. Un petit rendez-vous loupé... par contre je recommande de loin sa série avec Carl Mørck (tome 1 : Miséricorde lu par l'excellent Éric Herson-Macarel) : l'auteur a amélioré son style en distillant de l'humour... c'est mieux !
©2018 Albin Michel (P)2018 Audiolib
- Lu par : Benjamin Jungers
- Durée : 16 h 30 env.