Pour le meilleur… ou pour le pire ! de R.S. Grey
C'était franchement mignon ! Frais, charmant, délicat. ⋆˙♡
C'est l'histoire d'un mariage arrangé entre deux enfants de bonne famille, qui se connaissent de longue date et qui vont passer devant le juge pour régler un souci d'héritage et de dettes à éponger. Promis, ça vaut le détour. Et voilà pourquoi :
📌Tout d'abord, j'ai aimé que la relation prenne son temps et que les sentiments amoureux ne coulent pas de source. De plus, l'héroïne est pétrie d'insécurité et fait preuve de bon sens quant à son avenir et sa famille.
📌Certes, son époux se la joue comme Darcy. Il est froid. Ne montre rien de ses émotions. Et il est fuyant. Autant prévenir que la communication du couple est désespérante.
📌Ils doivent néanmoins partager le même appartement. Elizabeth veut louer un endroit glauque, ne trouve pas de garant et requiert sa signature. Il lui offre son temps et finalement lui propose d'occuper une chambre chez lui. Une solution de secours.
📌Après tout, leur relation est basée sur un contrat. Depuis leur mariage arrangé à leur cohabitation, ce n'est que pure convenance. Et dans les faits, ils se croisent à peine. Elle s'est installée dans la bibliothèque pour dessiner, lui bosse h24. Ni l'un ni l'autre ne cherchent à envahir l'espace de l'autre. Pour sûr, le respect est total.
📌Il faudra cependant ronger son frein ! Car tout dans cette histoire excerbe la frustration. Jusqu'au détail de trop : Elizabeth ne fait que rougir ツ
📌Des défauts ? Au diable, tout ça. On oublie ! J'ai grandement apprécié ma lecture et la sensation délicieuse et bienveillante qu'elle procure. C'est très sympa, pour boucler l'année.
éditions Bookmark, Collection Infinity, 2024 pour la traduction
⭐⭐⭐⭐
“It was an I-hate-you kiss. Haven’t you ever had one of those?”
“I have no idea what that is.”
“It’s a kiss not born out of love, but out of hate.”
“Yeah, thanks. That’s evident in the name. I’m just confused because I don’t go around kissing people I hate.”
― To Have and to Hate