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Chez Clarabel
rouergue jeunesse
31 octobre 2013

Mon frère est une sorcière d'Arnaud Tiercelin

« Viviane, c'est un prénom qui n'existe plus, je ne connais personne qui s'appelle comme ça. Viviane, on dirait une espèce de serpent. Viviane, ça ressemble à ovipare et jusqu'à preuve du contraire, les serpents sont des ovipares, non ? Je le sais, on a appris toute une leçon avec le maître.
Vraiment, Viviane, c'est un prénom qui ne me dit rien de bon. »

Ah, ah... ma belle-mère s'appelle Viviane ! ;o)

Mon frère est une sorcière

Sinon, il vous faut découvrir ce petit roman qui est absolument drôle. C'est l'histoire d'un garçon de 10 ans, qui stresse comme un malade parce que son maître part une semaine en formation et qu'il sera remplacé pour une nouvelle maîtresse. La fameuse Viviane. En plus, celle-ci est très belle, avec ses longs cheveux noirs, elle a un humour particulier, elle est sèche, sévère et coquine à la fois. Arnaud, lui, est mortifié.

Ajoutez que son grand frère lui donne des conseils bidons et lui met en tête que sa maîtresse porte le prénom d'une sorcière. Il lui file des tas de tuyaux pour la démasquer, comme porter du rose en classe pour que ça lui pique aux yeux (loupé, bien entendu !). Notre jeune héros est complètement paumé, mais sur un tout autre sujet, un sujet ô combien doucereux. Oui, oui, il s'agit d'amour. Pas manquer, son grand frère lui sort encore sa science : 

« – Bon, en fait, y a trois signes quand tu es amoureux : 
1. Quand la fille est là, t’as mal au ventre. 
2. Quand elle est pas là, t’as encore plus mal au ventre. 
3. Quand t’es près d’elle, tu parles de la météo, sans savoir pourquoi, juste pour pas qu’il y ait de silence.

(...)

Je n’ai pas mal au ventre, enfin, ça pique juste un peu et je n’ai pas d’amoureuse. Mais il me fait peur avec ses signes. J’ai dit Lucie parce qu’elle est toujours collée à moi. Et elle veut toujours être à côté de moi dans le rang et me demande toujours si je l’aime. 
Mais ce n’est plus mon amoureuse. 
Bon, il y a eu le voyage en Dordogne mais notre histoire n’a duré que sept heures vingt-deux minutes et trois secondes. 
Ça compte comme histoire d’amour, ça ? » 

Cela vous donne une idée globale de ce que vous réserve cette petite lecture ! Ce sont 100 pages de bonne rigolade, d'imagination débordante, de relation entre frères complètement délirante, de trouille pas bien méchante et de personnages très attachants ! Que de chouettes trouvailles et de sympathiques anecdotes au programme, vraiment ça mérite bien un petit coup d'oeil. 

Mon frère est une sorcière d'Arnaud Tiercelin (Rouergue jeunesse, coll. Dacodac, octobre 2013 - ill. de couverture : Anouk Ricard)

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17 septembre 2013

Chouette (chienne) de vie ! de Christian Voltz

Et le bonheur final, nom d'un chien !

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 C'est l'histoire d'un personnage “simple” qui a une vie toute “simple”... enfin presque... car la vie n'est pas toujours rose, qu'on se le dise !

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Métro, boulot, dodo. Non, vraiment, la vie n'est pas rose.

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Au boulot, il ne supporte plus les vociférations de son chef. Alors, il claque la porte.

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C'est comme ça qu'il croise sur sa route un pauvre chien paumé ... qui va donner un sens nouveau à sa vie.

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Comme toujours, Christian Voltz s'amuse avec les images bricolées d'objets récupérés. Quant au texte, c'est purement jubilatoire ! Tout est écrit avec des expressions imagées de noms d'animaux (tête de mule, sac à puces, chienne de vie, gai comme un pinson...). C'est le festival des inventions et des chouettes trouvailles. Ce titre est une franche réussite !

Chouette (chienne) de vie ! de Christian Voltz (Rouergue jeunesse, septembre 2013)

9 septembre 2013

Pyjamarama de Michaël Leblond et Frédérique Bertrand

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Le pyjama à rayures est idéal pour réveiller une très ancienne technique de l'animation : l'ombro-cinéma. Passées la couverture et les premières pages, un enfant s'endort ; le livre bascule aussi... dans une odeur de pop-corn. Du tintamarre, de la musique, des éclats, cette fois c'est la fête... Autos-tamponneuses, grandes roues, cascade, casse-pipe, toutes les grandes attractions sont réunies ici dans un spectaculaire LUNAPARC.

Deuxième ouvrage de la série « pyjamarama » dont le premier volume nous faisait visiter New-York.

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Un enfant rejoint son lit et s'aventure cette fois-ci dans son corps : les lumières scintillent sous les paupières, à l'intérieur de sa tête il perçoit des fourmillements. Il imagine des circulations, la pompe de son coeur, écoute sa respiration : la mécanique est merveilleuse ! Après New York ou Lunaparc, le corps est franchement la plus belle des attractions. Quand les rouages se grippent, c'est le frisson, la chaleur et notre petit héros franchit la grille de son pyjama, son corps lui échappe : le rêve devient fiévreux !

Sur le plan vertical, l'histoire est illustrée par Frédérique Bertrand qui répond aux images horizontales de Michaël Leblond : des graphismes qui s'animent avec magie au simple passage d'un rhodoïd rayé.

Cette collection ne cesse de s'enrichir d'albums tous plus ludiques, ingénieux et séduisants les uns que les autres. On trouve désormais un cahier d'activités pour s'initier à la technique de l'ombro-cinéma. 

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Un cahier d'activités où chacun pourra donner corps à ses robots de rêve. Les clignotants, les yeux et la mécanique sont offerts, il suffit d'en imaginer les contours, les environnements. Il faut coller, dessiner, effacer pour faire vivre des robots, il faut aussi procéder à certaines réparations inévitables en mécanique.

Au lecteur d'inventer cette fois, pour créer son album unique en pyjamarama. 

Rouergue jeunesse, 2012

 

15 juillet 2013

Desert Crossing (La fille mirage) ★

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Jamie et sa sœur Lucy se rendent pour les vacances chez leur père, à Phoenix. Kit, un ami d'enfance, est également du voyage. La route est longue, ennuyeuse, la chaleur est accablante, les garçons tentent de tromper l'ennui en avalant une petite bière. Quand soudain, en plein désert, le ciel vire au gris orageux et une averse s'abat sur la route. La visibilité est nulle. Et c'est le choc, la voiture cogne contre un corps inconnu, les adolescents sont pétrifiés avant de revenir sur le lieu de l'accident pour y découvrir ... une jeune fille décédée.

Ils trouvent refuge chez une femme, Beth, qui vit seule et fait de la sculpture pour gagner sa vie. La police arrive peu de temps après. Les dépositions sont prises, Jamie est emmené au poste, comme le veut la procédure. Lucy est au bord de la crise de nerfs, non seulement elle s'inquiète pour son frère, mais elle s'interroge aussi sur l'identité de la victime et sur les raisons qui l'auraient poussée à se balader seule sur la route. Au fil des heures, et des jours, cela devient même une obsession. Sans rien dire à personne, Lucy avait dérobé le bracelet de la fille et cherche à travers lui des indices.

Car l'histoire va se transformer en enquête criminelle, pas de façon échevelée, avec musique de fond un poil grinçante, le niveau de stress poussé à son maximum, non, non, c'est plus diffus. Le roman distille une aura plus sourde, plus oppressante, on partage les pensées de Lucy, on ressent son angoisse, sa perplexité, quand son frère flirte avec Beth ou quand Kit se rapproche d'elle alors qu'ils ne se supportent pas, c'est comme si la tragédie dont ils ont tous été témoins venaient les secouer pour les forcer à agir de façon erratique ou irraisonnée.

On découvre ce roman surtout pour son ambiance, pour sa tension psychologique et pour ses personnages qui se révèlent forts et fragiles à mesure que l'histoire avance... J'ai une préférence pour toute la première moitié du livre, plus pointilleuse sur l'aura dramatique, la deuxième partie est plus convenue (mais c'est aussi là que se construit l'enquête). A tenter.

La fille mirage, par Elise Broach
éd. du Rouergue, coll. doAdo, 2013 - traduit par Etaïnn Zwer

28 juin 2013

Instantanés de lecture #1

L'adolescence dans tous ses états ... Ces petites lectures ne trouveront peut-être pas le chemin du blog, faute de temps ou d'inspiration, mais elles n'en demeurent pas moins intéressantes à découvrir !

 

Moi, les nichons, j'en veux pas. Les filles au collège qui se mettent des Wonderbra ou se fourrent du coton dans le soutif me débectent. Est-ce que les gars pensent à se mettre des coques dans le caleçon ?
J'ai pas envie de devenir femme. Pas encore, pas tout de suite. Je ne suis pas prête. Mais mon corps change, il déborde de partout, les seins, les fesses, le ventre... Ça déborde dans ma tête. J'ai peur.
Je me préférais avant, modèle petite fille plate. Brindille. Phasme, disait mon aimable frère. J'étais plus à l'aise avec mes jupes courtes et mes jambes d'allumette.
Maintenant, obligée de porter des gros jeans, des T-shirts XXL, des gilets, pour planquer ce corps qui m'encombre.
Mes cuisses qui font plof plof en course d'endurance, mon cul qui explose dans les maillots de bain, c'est pas possible. C'est ça, devenir femme ?

Honte de tout, par Carole Fives (éditions Thierry Magnier, coll. Nouvelles, 2013)

 

Théo et moi, on est des alchimistes : on a pris les  ingrédients amers de nos vies, et on en a fait du sucre doux. Quand on est séparés, c'est une aberration, un manque d'air qui coupe le souffle, une jambe en  moins, un vieux vertige insupportable, la perte de la moitié de notre intelligence, de la moitié de nos réflexes, de la moitié de notre imaginaire.

Plan B pour l'été, par Hélène Vignal (éditions du Rouergue, coll. doAdo, 2012)

   

Je suis l'aînée de six enfants : après moi, il y a Valentin, Côme, Paola, Marguerite, et Lili la benjamine. Mes parents travaillent dur. Et depuis que je suis petite, je les aide à la maison et parfois au restaurant. Pour moi, ce n'est pas une corvée. C'est naturel.
J'aime chahuter avec Lili, lire des histoires à Paola, me disputer avec Valentin, pousser Marguerite sur la balançoire. J'aime servir les grenadines au comptoir, parler avec les clients. J'aime les pichenettes tendres de mon père, les blagues de ma mère. Notre complicité est une forteresse.

Il faisait chaud cet été-là, par Agnès de Lestrade (éditions du Rouergue, coll. doAdo, 2013)

 

Le monde appartient aux autres. Je n'y ai pas ma place. Il me manque peut-être un gène, une disposition, une qualité mystérieuse mais indispensable, quelque chose que les autres ont et qui leur permet de vivre, avec un naturel confondant. Tout m'échappe et m'abandonne, à commencer par moi-même. Je ne sais d'où vient une condamnation aussi radicale. Je ne peux pas exister. Ce n'est que du flou, du tremblement, de la douleur.
Je me débats, je lutte, je me défais, je ne sais pas ce qui me détruit.

Rester vivante, par Catherine Leblanc (Actes Sud junior, 2010)

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17 avril 2013

# Pêle-mêle Clarabel #

dernièrement, ont été lus sans être commentés :

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Le pays incroyable, exploré et décrit par Norman Messenger (Seuil jeunesse, octobre 2012)

Débarqué sur une île étrange, Norman Messenger va croiser des habitants pas plus hauts que des poupées, des arbres à voile qui ne poussent que sur de petites barques en bois ou encore des oiseaux qui portent d'immenses cuissardes pour ne pas se mouiller les pieds. Détournant avec humour les planches des naturalistes du XVIIIe siècle, il dépeint un univers fantasque et merveilleux. Les inventions graphiques sont encore plus délirantes que les inventions verbales, au service d'une imagination débordante. 

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Monsieur Buvard de Bruno Heitz (Rouergue jeunesse, avril 2013)

Monsieur Buvard buvait tant qu'il en devenait tout noir. C'est pour ça qu'il avait perdu son travail. Un jour qu'il cherchait un emploi, il rencontra Papier Photo. Et Papier Photo (très sensible aux problèmes d'argent) lui fit une proposition malhonnête. C'est là que ses ennuis commencèrent. Monsieur Buvard eut bien du mal à se racheter une conduite, bref à se blanchir. 

Monsieur Buvard a été publié initialement dans les années 90 aux éditions Mango. Il fait ici l'objet d'une réédition actualisée et notamment mise à la page côté numérique.

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Lola de Olivier Douzou (Rouergue jeunesse, octobre 2013)

Lola, c'est une vache de lait, l'héritière d'une certaine Jojo qui dans sa métamorphose fit un jour apparaître une constellation.
Lola est là pour un hommage à ce livre point de départ - en 1993 - de la collection jeunesse du Rouergue.

4 avril 2013

"J'avais apprivoisé mon petit cheval sauvage. (...) J'allais enfin devenir qui je suis."

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Seize ans. Vincent Cuvellier est en échec scolaire. Il décide de tout plaquer et de s'inscrire à l'ANPE. Il n'a aucune idée de ce qu'il voudrait faire, mais gratter le papier, oui, ça lui plaît bien. Alors il participe à un concours pour Jeune écrivain. Et paf, il remporte le premier prix avec son texte complètement barré et irrévérencieux. Tout de suite il impose son ton, son style, sa verve. Déjà, ça dérange les bien-pensants, les intellos, les amoureux de la dialectique, et tous ceux qui se servent de la culture pour humilier et mépriser les autres.

Car c'est un point d'honneur chez l'auteur, celui qui consiste à vouloir s'exprimer simplement, en se rapprochant le plus possible de la langue orale. Pour montrer qu'on parle dans les livres comme dans la vie de tous les jours. C'est un moyen de décomplexer ceux qui sont sortis du sentier de la scolarité, par exemple, et rappeler que les livres doivent être accessibles à tous les cancres, les incultes, les non-lecteurs. Pour en finir avec cette barrière invisible et réconcilier ceux qui craignent la littérature, et les livres, parce qu'ils se sentent en décalage. Frileux ou snobés.

Rien que pour ça, ce petit livre (seulement 76 pages) vaut le coup d'œil.

La fois où je suis devenu écrivain, par Vincent Cuvellier
éditions du Rouergue, coll. doAdo, 2012

4 avril 2013

"... elle savait avec certitude que le seul travail qu'elle voulait faire, c'était être elle-même."

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Comment, en seulement 72 pages, vous raconter l'essentiel d'une adolescence qui tâtonne ? C'est l'exercice auquel s'est brillamment plié Martin Page, en accomplissant un petit miracle. Car il dit tout en quelques phrases, quelques mots jamais choisis au hasard, et qui sonnent justes. Il saisit l'essence même de l'âge ingrat, cette période de transition, faite d'indécision. Et il dessine un portrait de jeune fille avec pudeur, sensibilité et émotion. C'est merveilleux !

C'est donc l'histoire de Séléna, élève au collège, qui a pour unique amie, Vérane, clouée dans un fauteuil roulant. Un soir, en rentrant chez elle, ses parents lui annoncent, avec la mine solennelle, que jamais, ô grand jamais, il ne briserait ses ambitions de devenir une artiste. D'ailleurs, ils insistent pour qu'elle se destine à choisir cette branche. Ils vont tout mettre en œuvre pour réveiller cette fibre artistique, qui sommeille en elle. Ils en sont convaincus et plus motivés que jamais !

Séléna, par contre, est déconcertée. Elle ne comprend pas cette soudaine décision, ce qui dicte ses parents à vouloir la guider dans une voie, plutôt qu'une autre, ce qu'ils cernent en elle pour croire qu'elle est une artiste en herbe. L'adolescente est paumée ! Elle, qui promène son spleen dans la ville avec une aisance propre à elle, qui ne croit pas non plus qu'on peut décider pour un autre et le forcer à agir de la sorte, bref Séléna est en quête d'elle-même, de ses idées et de son identité. Et ça, c'est déjà un métier à temps plein !

Ce petit texte dit vraiment beaucoup de choses, malgré sa brièveté. C'est de toute beauté, tendrement farfelu mais animé d'une sincère ambition de rassurer les jeunes, qui veulent suivre leurs envies et ne pas se laisser influencer par les diktats des parents.

Plus tard je serai moi, par Martin Page
Rouergue jeunesse, coll. doAdo, 2013

12 mars 2013

♫♪ Western girl ♥♫♪

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Elise, qui adore les chevaux et la culture Western, va enfin vivre son rêve en partant trois semaines dans un ranch du Dakota du Sud. Or, elle doit supporter la compagnie d'une bande d'adolescents snobinards, qui se paient le luxe de se moquer d'elle à tour d'horizon, ce qui a le don d'émoustiller la nature colérique de notre héroïne. On suit toute son aventure à travers son journal de bord, dans lequel elle déverse ses accès de rage, de désespoir et d'émerveillement.

Ce roman saura admirablement vous dépayser, soudainement vous vous voyez dans le corral, à dos de cheval, vous chaussez vos bottes et revêtez vos chemises à carreaux, vous dansez de bon cœur sur de la country, vous avalez vos pancakes ou vos saucisses grillées, vous visualisez le décor, des étendues de plaines, des routes immenses qui traversent le pays, vous vous croyez presque dans La Petite Maison dans la Prairie, avec en fond sonore du Johnny Cash.

Voilà le tableau. Pour le reste, c'est une histoire purement adolescente : Elise est la marginale du groupe, la souffre-douleur de Georgia, une petite peste jalouse de n'avoir pas l'attention du beau gosse, Louis, que l'héroïne juge bêtement de petit bourge prétentieux, et blablabla. L'auteur n'a pas menti en prétendant s'être inspirée de Jane Austen ! C'est en petites doses, délicates et joyeuses.

Le roman est frais, spontané et rigolo, mais aussi moderne, volcanique et adolescent dans l'âme. Il faut peut-être apprécier la culture Western, dont l'histoire s'imprègne en nous proposant une certaine conquête de l'Ouest, dans la douleur et à force d'acharnement. Mais c'est surtout le rêve d'une vie, celui d'Elise, une héroïne enflammée, qui a du mordant et de l'humour à revendre, qu'on nous propose de partager et c'est particulièrement exaltant. On referme les pages du livre sur une note de bonheur et de plénitude. A conseiller à toutes les jeunes filles !

Western girl, par Anne Percin
Rouergue jeunesse, coll. doAdo, 2013

21 février 2013

Histoires du loup qui habite dans ma chambre

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Quoi de mieux que ces quelques pages pour vous donner envie de découvrir l'univers fantaisiste de Hervé Walbecq ?

Nous sommes dans une chambre d'enfant, et très vite l'imagination s'envole : les crayons écrivent ce qu'ils veulent, les personnages s'échappent des romans, le vent s'installe dans la couette, les chaussures sont capricieuses, la chemise à fleurs se veut exclusive, des gens habitent dans une ampoule, les draps murmurent, les moutons de poussière deviennent de nouveaux compagnons de jeu, et la nuit est également peuplée de crêpes fantômes...

C'est assez singulier, mais tout bonnement poétique, à déguster par petites bouchées, pour mieux se délecter de la saveur de cette plume facétieuse et hors du commun.

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Histoires du loup qui habite dans ma chambre, par Hervé Walbecq 
Neuf de l'Ecole des Loisirs, 2012 - Les illustrations sont de l'auteur.

J'en profite pour proposer une autre idée de lecture, toujours dans le même esprit (histoires courtes, univers teinté de fantaisie et d'humour absurde) : Le thé des poissons, par Piret Raud aux éditions du Rouergue, qui inaugurent là une nouvelle collection (tic tac) mettant à l'honneur les histoires courtes.

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