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Chez Clarabel
28 mars 2016

# Printemps du Polar : du 13 au 28 mars 2016

Le Printemps du Polar touche à sa fin,
les rendez-vous n'auront certainement pas manqué de piquant ! 

Printemps du Polar

Un petit récapitulatif d'usage...

Austerlitz 10.5, de F-X Dillard & A-L Béatrix

Une vraie famille, de Valentin Musso

Tout ce qu'on ne s'est jamais dit, de Celeste Ng

Créance de sang, de Michael Connelly

Le chien des Baskerville, de Conan Doyle

Le Chant des dunes, de John Connolly

Ceux qui vont mourir te saluent, de Fred Vargas

Le cadavre dans la Rolls, de Michael Connelly

Sale temps pour les Pattes noires, de Claudine Aubrun

Au cœur du silence, de Graham Joyce

Extinction, de Matthew Mather

Le Poète, de Michael Connelly

Cornichon Jim, de Benjamin Desmares

Sans Atout et le cheval fantôme, de Boileau-Narcejac

Sous l'emprise des ombres, de John Connolly

L'Oiseleur, de Max Bentow

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28 mars 2016

Austerlitz 10.5, par Anne-Laure Beatrix & François-Xavier Dillard

Austerlitz 10

Après trois jours d'une pluie insoutenable, Paris est en alerte. La Seine vient de déborder et est en train d'envahir les rues de la capitale avec une fureur implacable, le métro est inondé, piégeant au passage ses milliers d'usagers, les immeubles s'effondrent comme des châteaux de cartes et une vague de boue achève le désastre. C'est très clairement une scène d'apocalypse qui ouvre le roman et c'est carrément scotchant ! Il règne une ambiance de fin du monde, pleine de désolation et de désespoir, mais l'effet est sidérant et effroyable. J'ai beaucoup aimé. On suit ensuite l'histoire qui se déroule un an après, avec des parisiens hagards et encore choqués par la violence de la catastrophe, meurtris par les deuils et tentant de surnager en plein chantier. Et au milieu de ce chaos, des meurtres en série. Des meurtres qui visent des célébrités de passage à Paris. Ces massacres ameutent le gouvernement et la maire de Paris qui tentent de relancer le tourisme. Mais au commissariat de police, l'inspecteur François Mallarmé est un homme défait. Brisé par la perte de sa femme et son fils, il sombre chaque jour dans une dépression sans fond. D'autres faits d'armes polluent la vie parisienne, entre trafic d'œuvres d'art, soirées privées licencieuses, passe-droit pour croiser le mythe disparu de la Joconde... Le Louvre tire vite son épingle du jeu en occupant une place entière dans l'intrigue, même si le choix d'une économie parallèle pour sauver ses trésors semble quelque peu discutable. Chloé Tiriac, une jeune journaliste ambitieuse, sent le scoop et n'hésite pas à se perdre entre les arcanes du  musée et les couloirs désertés du métro pour glaner des infos.

L'action ne manque pas dans ce roman aux ficelles nombreuses, lesquelles vont se démêler de façon experte au terme d'une lecture frénétique. Je me suis sentie littéralement happée. Et cela m'a beaucoup plu. C'est un livre au scénario bien rodé, qui nous transporte dans une vision post-apocalyptique de Paris, frappante de crédibilité et follement sensationnelle. On se croirait même au cinéma ! On vit l'hystérie collective au premier rang et on s'en prend plein la figure, tandis que l'histoire déroule son intrigue et ses mystères sans temps mort. Ce semblant de réalité est bluffant - pour moi qui vis en bord de Seine, ce bouquin m'a fichu une frousse bleue ! Aussi distrayante soit-elle, la lecture cogne juste et bien, tout en nous faisant passer un très bon moment.

Belfond/ Mars 2016

>> Ce livre audio en version intégrale est également disponible en exclusivité sur Audible, 
uniquement en téléchargement.

Austerlitz 10.5 | Livre audio

Lu par : Damien Ferrette - Durée : 8 h 08 

 

Offre d'essai Audible : Premier mois gratuit

 

26 mars 2016

Mirlificochet méchant sorcier ! de Fabienne Morel & Debora Di Gilio

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Mirlificochet est un méchant sorcier, aux doigts crochus, avec des poils sous les bras et une mâchoire en forme de tiroir. Mirlificochet sent mauvais et fait fuir tout le voisinage. C'est bien simple, dès qu'il apparaît, tout le monde se carapate, de peur de tomber dans les pommes à son approche.

Mirlificochet est effectivement malin et redoutable. Un jour, il toque à la porte d'une ferme pour confier sa sacoche, dans laquelle il a glissé un grain de blé, et recommande à la fermière d'y faire bien attention, car il va revenir la récupérer. Mais la poule de la fermière se paie le culot de fouiller dans la sacoche et avale le grain de blé. Malheur, malheur !

Mirlificochet revient peu après, coriace et impatient, tandis que la fermière balbutie des excuses. Qu'il prenne à la place la fautive, la poule ! Et notre sorcier de poursuivre sa route jusqu'à la ferme suivante, où la poule connaît un triste sort, par la faute d'un cochon... lequel sera confié à Mirlificochet, jusqu'à la propriété suivante et le pet fatal d'une vache à l'estomac barbouillé. 

Finalement, ce conte à faire peur est d'une drôlerie ! C'est savoureux, cocasse, inattendu et enchanteur. Le duo Huile d'olive & Beurre salé, qu'on ne présente plus, nous étourdit de bonheur avec cette fable librement inspirée d'un conte breton, qui fera pleurer de rire les enfants. Après tout, « Ce qu'on aime dans les contes qui nous parlent de méchants, c'est que quand on règle leur compte on s'endort paisiblement. »

L'album est une chouette découverte et une parfaite réussite, une fois encore. Fabienne Morel et Debora Di Gilio sont deux charmantes poétesses et ont trouvé dans les illustrations d'Aurélie Guillerey cette touche essentielle de fraîcheur, de tendresse et d'humour. Nul doute que les amateurs de chansons et ritournelles enjouées et facétieuses trouveront leur bonheur dans cette collection (il s'agit de leur 4ème titre) !

Syros / Octobre 2015

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26 mars 2016

Mes premiers airs de rock / Mon petit Chopin

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Avec ses puces sonores, cet album fait découvrir quelques airs de rock pour les plus jeunes, depuis Elvis (1956) à Nirvana (1992), en passant par les Beach Boys, les Stones, The Clash et Bruce Springsteen !

Ce joli tour d'horizon est épatant. La lecture, sur une musique réarrangée, au son néanmoins strident, est une plongée exaltante dans un genre musical décapant. Les illustrations d'Aurélie Guillerey, pleines de fraîcheur, confirment la tendance virevoltante et l'esprit pétulant de l'ouvrage.

Un chouette collection, adaptée pour les plus jeunes ! Et longue vie au rock. ^-^

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♫♪♫♪♫♫♪♫♪♫♫♪♫♪♫♫♪♫♪♫

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Changement de registre avec la musique de Chopin :  La Grande valse brillante, La Polonaise, La valse du petit chien, La goutte d'eau, Le papillon, Nocturne figurent au programme du recueil. 

C'est toujours à l'aide de petites puces sonores que l'enfant découvrira les airs classiques du compositeur et pianiste virtuose, avec des illustrations charmantes (Séverine Cordier) pour apporter une touche de tendresse et rendre l'ouvrage plus accessible. 

Encore un titre fabuleux, qui invite à l'éveil musical et donne envie de danser la valse ou tournoyer comme un petit chien tout fou ! ;-)

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Gründ / Mars 2016

26 mars 2016

Bientôt, de Henri Meunier

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Bientôt est un album poétique et doux, qui aborde la question de l'avenir, à grande ou petite échelle, et invite l'enfant à réfléchir sur l'hypothèse, le possible et le probable. Un vaste programme.

Mais les illustrations de Henri Meunier sont enchanteresses ! Que de jolies pages colorées, que de simplicité et de délicatesse dans le dessin ! L'ensemble est épuré, très élégant. C'est ravissant. 

On découvre un bateau qui part en mer et on se demande ce qu'il va devenir. Le gland du chêne deviendra-t-il un arbre immense à son tour ? Le beau temps viendra-t-il après la pluie ? Et les flaques ne sont-elles pas le reflet du ciel ? La nuit vient après le jour, puis la nuit succède au jour, etc. Et l'histoire de tourner en rond. 

Voilà une lecture aussi envoûtante qu'intelligente, à lire doucement et à haute voix, pour réfléchir ensemble aux questions de cette histoire surprenante et ludique ! Un petit instant de philosophie appréciable...

Rouergue / Mars 2016

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25 mars 2016

Une vraie famille, de Valentin Musso

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Pour s'éloigner du souvenir de la fusillade tragique dans son université, François Vasseur et son épouse Mathilde ont choisi de s'isoler dans leur maison en Bretagne. Ils y coulent une retraite paisible, à l'abri du monde extérieur et du sentiment d'une agressivité constante. C'est dans ce cocon bourgeois et raffiné que débarque Ludovic, un jeune paumé qui voyage dans une camionnette et vit de menus travaux au gré de ses rencontres. Le couple l'embauche d'abord pour du jardinage, puis lui propose de retaper l'appartement pour leur fille Camille, actuellement en Angleterre. Le garçon ne dit pas non et enchaîne les chantiers avec zèle et efficacité. Les semaines passent, Ludovic prend ses marques, Mathilde tombe sous le charme et François se méfie. 

Le début de roman est sincèrement redoutable, tout en soupçon, crainte et imagination fertile. On embarque à bord sans ciller et on suit le guide en extrapolant à qui mieux mieux. On a déjà tout vu, tout lu, pense-t-on, et on n'en attend pas davantage. C'est là qu'on se prend une belle claque, du moins je n'ai rien vu venir et ça m'a plutôt bien arrangée d'être chatouillée dans mes projections. On entame ainsi une nouvelle histoire, avec de nouvelles perspectives, plus ou moins intéressantes. Ce contre-pied inattendu donne un second souffle à la lecture, ce qui est très appréciable. Et puis, la belle mécanique se grippe et crachote, l'histoire trébuche et ne surprend plus. C'est comme si je m'étais sentie d'un seul coup blasée. Après un démarrage en fanfare, le thriller perd de la vitesse et ne tient pas toutes ses promesses. Un constat quelque peu regrettable, malgré une lecture somme toute agréable et rapide. 

Interprété par Marc Henri Boisse, pour les éditions Sixtrid (Janvier 2016) - Durée : 10h 09

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24 mars 2016

Tout ce qu'on ne s'est jamais dit, de Celeste Ng

TOUT CE QU'ON NE S'EST JAMAIS DIT

Lydia Lee, seize ans, s'est faufilée hors de sa chambre en pleine nuit. En découvrant ça, le lendemain matin, sa mère alerte aussitôt la police. La journée va être longue, très longue, et peu à peu tout espoir va quitter cette famille éplorée. Le corps de Lydia sera retrouvé dans le lac. Et déjà un examen de conscience s'impose. Ôtez immédiatement vos vélléités policières... car le roman va se désintéresser des vraies raisons de la mort de Lydia (fugue, assassinat ou accident) et s'orienter vers des révélations plus sournoises et dérangeantes. On découvre donc un portrait de famille modèle. Du moins, en apparence. Car chez les Lee, les secrets sont légion (et ont probablement conduit à la mort de l'adolescente). La mère aurait calqué ses rêves de médecine sur sa fille, le père insisté trop lourdement sur l'importance de sa vie sociale (lui a souffert d'être rejeté du fait de son origine chinoise, son mariage mixte étant sulfureux dans les années 50). Bref. On va ainsi de surprise en surprise, à tenter de cerner cette famille brisée et taiseuse. Les failles sont profondes, mais mises à jour suite à la tragédie. En fait, la lecture peut sembler démoralisante, car réaliste et poignante, pourtant elle étonne aussi pour son incroyable maîtrise du suspense et sa tension psychologique qui ne faillit jamais. Son atmosphère aussi est touchante, à la fois mélancolique et oppressante. On éprouve perplexité et fascination pour ce roman, qui raconte avec finesse les illusions perdues, la famille et les non-dits, la détresse adolescente et l'héritage qu'on lègue malgré soi. Loin des attentes initiales, ce rendez-vous laisse finalement un goût amer... ou de frustration. Je suis paumée.

Traduit par Fabrice Pointeau (Everything I Never Told You) pour les éditions Sonatine / Mars 2016

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24 mars 2016

Créance de sang, de Michael Connelly

Créance de sang

L’ex-agent du FBI, Terry McCaleb, se remet tout doucement d'une opération à cœur ouvert. Astreint à un repos forcé, il profite de l'occasion pour bichonner son bateau et occupe son temps libre entre la pêche et éplucher ses vieux dossiers. La visite d'une inconnue, Graciela Rivers, vient cependant perturber sa tranquillité alors qu'elle se présente comme étant la sœur de Gloria Torres, abattue à bout portant alors qu'elle faisait ses emplettes, laissant son fils orphelin. Ce drame a cependant été profitable à Terry, désormais le récipiendaire du cœur de la victime. En l'apprenant, McCaleb est sous le choc et accepte d'enquêter sur le meurtre de Gloria. La suite de l'intrigue n'est cependant pas aussi époustouflante qu'un habituel roman de Connelly, on a les rebondissements et le suspense d'usage, l'ensemble se laisse lire avec plaisir, mais il lui manque ce petit truc capable de faire la différence. Terry McCaleb n'a d'abord pas su me convaincre, c'est un personnage éteint, qui a tendance à verser dans la sensiblerie (imaginez Clint Eastwood dans son rôle convient tout à fait !). De plus, le bouquin se noie dans des niaiseries sentimentales qui rendent l'histoire et son sujet (le traitement des dons d'organes) beaucoup trop mielleux ou pas crédibles du tout. Sans être une déception, le roman est quelconque, avec une fin nunuche et mortifiante. En somme, on a un rendez-vous attendu et classique, parce que c'est du Connelly, mais la lecture est assez sommaire. Il est temps de retrouver Harry Bosch... ;-)

Traduit par Robert Pépin pour les éditions du Seuil (Blood Work)

Points coll. Policier / novembre 2013 pour la présente édition

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23 mars 2016

Le Chien des Baskerville, d'Arthur Conan Doyle

Le chien des Baskerville CD

Comment expliquer la terrible malédiction qui frappe la famille Baskerville depuis des générations ? Les héritiers sont tous victimes d'une mort atroce. On parle aussi d'un chien sauvage et démoniaque rôdant sur la lande pour terroriser les propriétaires du domaine. Soucieux de faire taire les rumeurs, le Dr Mortimer se rend au 221B Baker Street pour solliciter la science de l'éminent Sherlock Holmes. Sir Henry Baskerville arrive tout juste d'Amérique pour prendre possession de son titre et de ses terres, il ne faudrait pas non plus que le malheureux s'ajoute à une trop longue liste de victimes. Après avoir attentivement écouté le récit de cette sombre histoire, Holmes envoie Watson sur place. Il sera ses yeux et ses oreilles et rédigera ses rapports avec une précision extrême. On le sait, chaque détail a son importance et les protagonistes sont tous de potentiels coupables - du couple de domestiques, aux agissements nocturnes douteux, à l'unique et lointain voisin des Baskerville, Mr Stapleton, un féru de naturalisme, et sa ravissante sœur, dont Sir Henry s'éprend sur le champ. 

L'ambiance est lourde et sournoise sur la lande du Devonshire, où plane une légende aux accents fantastiques qui tourmente les pauvres âmes errantes. C'est trouble, poignant et captivant, mais aussi magnifiquement guindé, avec ce charme suranné qui rend les histoires de Sherlock Holmes si pompeuses mais fascinantes. Le détective est certes un peu en retrait dans cette intrigue, mais celle-ci en conserve néanmoins toute son empreinte. 

Texte lu par Bertrand Suarez-Pazos qui donne vie à tous les personnages du roman et nous entraîne dans une enquête riche en mystère et en suspense. La réalisation sonore rythme l'action avec espièglerie et volubilité. L'effrayant chien des Baskerville est incarné de façon saisissante par le timbre clair et puissant de la clarinette basse. Une excellente écoute avec un livre audio impeccable sous tous ses aspects. 
Musique composée et interprétée par Gilles Dimanche.


Gallimard Jeunesse, coll. Écoutez lire / Mars 2016

Ill. de couverture : Pascal Rabaté -- Trad. de Bernard Tourville

Texte abrégé, lu par Bertrand Suarez-Pazos (env. 3h 40)

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22 mars 2016

Le Chant des dunes, de John Connolly

LE CHANT DES DUNES

Charlie Parker vient de s'installer dans la petite ville de Boreas pour y entamer sa convalescence. Sa maison, au bord de la plage, jouxte celle de Ruth Winter et sa fille Amanda. L'enfant, vive et spontanée, n'hésite pas à soutenir le détective diminué physiquement et à lui tenir compagnie en babillant avec insouciance. Cela distrait notre homme, mais semble déplaire à la mère. Ruth est fuyante, discrète et cachotière. Elle n'a pas livré toute son histoire, sur les raisons de sa venue à Boreas, et Parker s'en accommode aisément. Son expérience de mort imminente a calmé notre fin limier, qui s'éloigne de toute immixtion dans les affaires d'autrui. Pourtant, les crimes ne manquent pas, une famille entière a été décimée par le fils, suspect numéro un, porté disparu, un corps est également retrouvé sur la plage, des criminels nazis en exil déploient tous les moyens pour préserver leur anonymat, tandis que des rescapés juifs perpétuent leur traque jusqu'au-boutiste. Ce sont donc autant de drames qui s'enchaînent et des enquêtes qui s'enclenchent, dans la périphérie de Charlie Parker, lequel vit dans sa bulle, auprès du fantôme de sa fille, avant de craquer sous la colère et le massacre de trop. Ce livre s'inscrit dans la continuité de Sous l'emprise des ombres et n'a présenté aucune difficulté pour entrer dans l'histoire - la série Charlie Parker se découvre impérativement dans l'ordre, car chaque détail compte. L'histoire est hyper fouillée, de nombreux personnages se croisent et des destinées s'entre-mêlent, parfois livre après livre. C'est vous dire comme Connolly installe sa série dans la durée et la parsème de détails qui s'emboîtent progressivement, tout comme il entretient cet éternel fil rouge du Collectionneur, en égrenant les indices à petites doses. De plus, l'atmosphère s'évade parfois vers des accents fantasmagoriques (la mort flotte autour de Parker et ses proches) et peut sembler pesante, voire démoralisante. Mais tous ces aspects moribonds ou mélancoliques sont néanmoins attrayants et forment, pour l'essentiel, l'empreinte de la série. Petit à petit, celle-ci m'envoûte...

Traduit par Jacques Martinache (A Song of Shadows) pour les Presses de la Cité, Février 2016

>> Ce livre audio en version intégrale vous est proposé en exclusivité par Audible,

uniquement disponible en téléchargement.

Le chant des dunes | Livre audio

Lu par : François Tavares (durée : 13 h 15 ) ♦  (P)2016 Audible FR

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