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Chez Clarabel
17 octobre 2013

Big Nate : Star de la BD

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Qu'est-ce que j'ai pu sourire en lisant les nouvelles mésaventures de Big Nate ! L'histoire, pourtant, s'ouvre de façon idyllique avec la création d'un club de dessinateurs de BD - une aubaine pour lui qui passe son temps à gribouiller en classe, au grand mécontentement de ses profs. Et puis, tout se complique lorsque son conseiller lui demande de recruter des filles pour le club. C'est une perspective que Nate appréhendait. A sa connaissance, seule Dee-Dee serait la candidate idéale. Mais la réputation de cette fille n'est plus à faire : elle est excessive et épuisante pour son entourage. Une tragédienne en constante représentation. Hmm...

Les ennuis de Nate s'enchaînent lorsque, sur un malentendu, il se retrouve au bal du collège en compagnie de Dee-Dee, avec un pagne hawaïen pour lui et une choucroute de fruits sur la tête pour elle (à voir absolument, c'est hilarant !). Ce soir-là, d'ailleurs, le collège est évacué dans l'urgence suite à un souci technique. Les voilà tous obligés de se rendre au collège voisin, réputé pour être au top du top (et pour martyriser la concurrence). Pff, Nate est désespéré. De plus, leur club d'illustrations est d'un niveau à faire tourner de l'œil, il peut faire une croix sur le concours d'écriture qu'il rêvait de remporter.

Ajoutez que, dans son malheur, le garçon s'est fracturé le poignet droit et porte un plâtre, avec interdiction de dessiner pendant un mois. C'est définitivement la loose. En faut-il davantage pour vous convaincre que c'est une lecture drôlissime, avec des dessins qui font mouche, des répliques tordantes, des expressions amusantes, des situations rocambolesques, et tout, et tout ?! Sûr qu'on ne s'ennuie pas un seul instant avec Nate et ses potes ! C'est toujours aussi délicieusement cocasse, sans prise de tête. Du divertissement bénéfique pour des lecteurs qui réclament des histoires simples mais efficaces.

Big Nate : Star de la BD, par Lincoln Peirce (Gallimard jeunesse, avril 2013 - traduction de Jean-François Ménard)

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16 octobre 2013

Zqwick le robot ✿Une aventure de Titus et Papyrus✿

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C'est déjà le troisième livre qui paraît dans cette série écrite par Isabelle Jarry, avec le jeune Titus et son grand-père Papyrus en personnages principaux. A vrai dire, elle suit son chemin tranquillement, au gré de couvertures cartonnées, aux couleurs pétantes. J'aime bien son esprit d'ensemble et ses histoires racontées avec tendresse, mais j'apprécie surtout le personnage de Papyrus, un inventeur de jeux incroyables et d'outils merveilleux.

Nous retrouvons donc notre jeune héros de 10 ans, Titus, qui a le moral dans les chaussettes depuis le déménagement de son meilleur ami. Heureusement son Papyrus a toujours le remède pour le tirer de sa mélancolie : il lui présente sa dernière création, un robot baptisé Zqwick, censé le dépanner dans ses tâches ménagères. Mais le garçon voit là un nouveau camarade de jeux, il tanne son grand-père pour lui apprendre un tas de nouvelles applications, comme jouer au foot. Bon gré, mal gré, Papyrus fait plaisir à son petit-fils. Titus est impatient de partager cette géniale invention avec Pacôme, lors des prochaines vacances. Catastrophe ! Dans leur excitation, les enfants vont dépasser les bornes et détraquer le robot.

Ce nouvel épisode pêche par son histoire trop enfantine et simpliste, faisant apparaître le caractère capricieux de Titus, alors que cet enfant souffre simplement d'avoir perdu son meilleur pote et se sent abandonné par ceux qu'il aime (même sa maman est tout le temps en voyage pour son boulot). C'est l'idée générale, mais ce n'est pas ce qui saute aux yeux. Il manque à l'histoire son petit grain de folie habituel, malgré la présence espiègle de Papyrus, je n'ai pas retrouvé son étincelle de joie. La prochaine fois, peut-être.

Zqwick le robot (Une aventure de Titus et Papyrus), par Isabelle Jarry - illustrations d'Aurore Callias (Gallimard jeunesse, coll. Giboulées, février 2013)

16 octobre 2013

La musique créole: Tino le lamantin de Gerty Dambury et Aurélia Fronty

Une histoire de Gerty Dambury, illustrée par Aurélia Fronty, racontée par Martine Maximin, et mise en musique par Edmond Mondésir.

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Timo le lamantin rêve du Paradis des Lamantins, dont lui a tant parlé sa grand-mère. Il rêve de ce lieu réputé pour ses mangroves et leurs tapis d'herbes grasses. Un jour, il quitte sa famille et part à la recherche du Paradis.

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Le voyage est un long tunnel vers l'inconnu. Timo n'a jamais quitté son cocon et ce départ est pour lui une grande aventure. Il a un peu peur, c'est normal, son coeur bat la chamade et provoque des ondes sous l'eau qui font trembler ses habitants ! Même ses larmes font fuir les poissons, le laissant seul, abandonné, livré à son sort. Heureusement il trouvera une âme charitable pour le guider jusqu'à son Paradis des agoulous !

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Quel fabuleux voyage dans les fonds sous-marins ! Les couleurs sont magnifiques et reproduisent fidèlement les tons camaïeu de l'océan.

Au fil des pages, on croise aussi la faune environnante, soit une tortue verte, un poisson perroquet, une langouste, une crevette, une algue, un requin, un espadon, une frégate blanche...

Mais surtout, cette histoire est racontée au son de la musique traditionnelle créole, avec les chants folkloriques, l'accent roulant de la conteuse et sur le rythme de la trompe de bambou, de la conque de lambi, du tambour bélè ou du tibwa (ces instruments sont présentés en fin d'ouvrage au lecteur).

Cette collection est très riche, très enrichissante également. Elle offre plaisir, voyage, dépaysement et culture au cours d'une lecture plus que charmante ! J'aime beaucoup.

Gallimard jeunesse, coll.  À la découverte des musiques du monde, octobre 2013

16 octobre 2013

Mes premières berceuses, de Laurent Pradeau et Cécile Gambini

Un livre-CD tout-carton qui réunit les berceuses incontournables du répertoire traditionnel et quelques berceuses inédites.

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Parmi elles : Dodo dinette, Meunier tu dors, Colas mon p'tit frère, La P'tite poule grise, Bonsoir les loups, Au clair de la lune, Dodo l'enfant do, The Itsy bitsy spider, Ani couni, Summertime...

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Les comptines sont pour la plupart issues du répertoire français, mais on trouve aussi des berceuses venues d'ailleurs (du folklore anglais, indien, marocain, yiddish, africain ou du Noël russe).

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C'est un livre très beau, mais vraiment beau. Les illustrations de Cécile Gambini sont délicates et justes et extrêmement rafraîchissantes.

C'est aussi une lecture hyper reposante, douce, câline, pas seulement destinée aux enfants ou aux bébés avant de s'endormir. Même un adulte aimera prendre son temps en feuilletant cet album et en écoutant le cd qui l'accompagne.

A signaler, pour finir, les pages sont bordées d'un rouge brillant qui embellit l'ouvrage.
Pour un rendu magnifique tout plein !

Mes premières berceuses (1CD audio) de Laurent Pradeau et Cécile Gambini (Seuil jeunesse, septembre 2013)

15 octobre 2013

“Savoure le paysage, Penny, et lâche ce carnet et ce crayon. Remplis-toi les yeux.”

...“Qui sait si nous verrons autant de beauté dans le reste de notre vie ?”

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Ce 4ème tome nous entraîne en Egypte, sur les terres des pharaons. Penelope Green, notre sémillante journaliste, a été conviée par l'égyptologue Martha Moreley à se rendre sur le site d'Akhet Aton où elle vient d'effectuer une Incroyable Révélation, selon ses dires. Problème, Grayson, monsieur le rédacteur en chef du Early Morning News, est en repos forcé. Son remplaçant est un type obtus, qui pense que la place des femmes est ... au foyer ou juste bonne à jouer les secrétaires. Mission annulée pour Penelope !

Bien évidemment, celle-ci va ruser et refuser qu'on lui dicte sa conduite. A peine le temps de boucler ses valises, de se rendre dans des musées et de consulter quelques ouvrages, Penelope est déjà en route, en compagnie de son fidèle Cyprien. Quid de leur relation ? Au départ, j'ai cru qu'ils allaient nous rejouer la même sérénade, et puis finalement pas du tout ! Cela bouge aussi de ce côté-là. Quel régal. Cette série nous réserve bien d'autres surprises, toutes plus stupéfiantes les unes que les autres.

On découvre notamment un pan caché du passé de Cyprien, ce dernier a perdu tout souvenir de son enfance jusqu'à ses dix ans, âge où il est devenu mousse en prenant l'identité de Cyprien Bonaventure. (Le nom de Martha Moreley aurait une signification importante pour lui !) Sur place, l'intrigue est grisante et nous fait voyager (à dos d'âne ou de dromadaire) et découvrir de nouveaux horizons, on croise même une Princesse des Déserts (nous connaissions un Prince, douces pensées à lui !). En bref, c'est une lecture fabuleuse, avec des détails croustillants, une enquête journalistique palpitante, dans un style impeccable et élégant. On en redemande !

Penelope Green, tome 4 : La tiare de Néfertiti, par Béatrice Bottet (Casterman, septembre 2013)

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14 octobre 2013

Paparbre, de Céline Sorin et Marie Assénat

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Anna vit dans un arbre. Le matin, elle écoute les oiseaux et embrasse son arbre sur le cœur.

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Puis elle prend des nouvelles du monde. Mais Anna ne s’attend pas à ce qu’une chose terrible lui arrive. Une dent qui tombe ! De mémoire d’oiseau, on n’a jamais vu ça.

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 Il est temps qu’Anna grandisse et qu’elle descende de son Paparbre. 

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Un album aux douces consonances poétiques et au charme évanescent, dont la portée symbolique demeure encore confuse pour la compréhension des enfants (qui se sont vite lassés à la lecture de ce bel ouvrage). Dommage.

Pastel, octobre 2013

14 octobre 2013

Charly 9 (Audiolib) lu par Emmanuel Dekoninck

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Le roi Charles IX est tristement célèbre pour avoir proclamé le massacre de la Saint-Barthélemy.
Dans cette histoire, nous le découvrons jeune, peu sûr de lui, hésitant. Ses proches lui mettent la pression pour faire un peu de ménage, à l'occasion du mariage de sa soeur Marguerite, censé célébrer la réconciliation des catholiques et des protestants, donc sa mère (Catherine de Médicis) menace de rentrer chez elle, son jeune frère est animé d'une ambition dévorante et assomme son aîné de réflexions méprisantes, ses conseillers mettent sur le tapis un complot ourdi par les protestants visant à éliminer la famille royale.
Il n'est guère temps de tergiverser, il faut agir !
Mais cet acte sera lourd de conséquences, car le jeune Charles IX va être complètement traumatisé par cette nuit cauchemardesque. On la découvre simplement au lendemain, avec les rues baignant dans le sang, via aussi des scènes de corps déchiquetés exposés au public, de corps bouffis flottant dans la Seine...
La description du désastre est assez saisissante de réalisme et de détails horribles.
Les mois ainsi vont passer et Charles IX va sombrer dans une douce folie. Entre hallucinations, mauvais rêves, prise de conscience d'avoir été manipulé, le roi n'est plus que l'ombre de lui-même.
Ce triste spectacle nous est livré sans fausse pudeur, mais la verve de l'auteur rend finalement la lecture plus aisée à encaisser. Certes, l'histoire n'en demeure pas moins sordide et amère mais le ton pittoresque permet aussi une distance appréciable, et bénéfique. Il faut aussi opter pour la version Audiolib, qui est truculente et vivifiante à souhait. Emmanuel Dekoninck conte avec brio les violences d'un XVIe siècle déchiré par le fanatisme et les ambitions. La mise en scène est parfaite, absolument bluffante et quasi dépaysante.
Ce roman nous dévoile aussi les mœurs de l'époque, les origines du muguet offert au 1er mai, les plaisanteries du 1er avril, le jour de l'An fixé au 1er janvier. On croise aussi des figures insolites, comme le poète Ronsard, la reine Margot ou le futur Henri IV, présenté ici avec son fort accent béarnais et une odeur corporelle à faire tourner de l'œil !
De sympathiques détails qui permettent d'oublier un bref instant le portrait affligeant de ce roi victime de son destin.

Audiolib, avril 2011 - texte intégral lu par Emmanuel Dekoninck, durée : 4 h 32

14 octobre 2013

La Maison de Soie: Audiolib lu par François Montagut

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Watson est au crépuscule de sa vie, mais avant de tirer sa révérence il souhaite confesser une aventure particulièrement bouleversante, au cours de laquelle Sherlock et lui ont bataillé avec une enquête délicate, dangereuse et sulfureuse ! Toutefois, il avait promis de n'en rien dévoiler de son vivant. Son texte, donc, sera confiné dans un coffre et publié près d'un siècle plus tard. Tout débute par une rencontre ordinaire, avec un marchand d'art qui prétend être suivi par un individu et qui s'inquiète pour sa famille. Très vite, Sherlock et Watson vont retrouver le suspect, avec un couteau planté dans le cou ! C'est suite à la disparition d'un complice de Wiggins, le jeune Ross Dixon, que l'affaire prendra un tour préoccupant.

Pour la toute première fois, Sherlock voit ses inébranlables certitudes en prendre un coup dans l'aile ! Il est passé complètement à côté d'un indice important, lequel aura des conséquences tragiques. Cela va d'ailleurs lui faire prendre conscience de son manque de considération pour les gamins des rues, qu'il exploite à tort ou à raison, à l'image de toute la société qui se contrefiche du sort de ses gosses sans le sou, qui perdent leur innocence sur les trottoirs et mettent en péril leur vie à chaque seconde. Eh oui, c'est une grande première chez Sherlock Holmes ! Se soucier des autres, par pur altruisme. o_O

C'est à ces petits détails qu'on reconnaît le pastiche. Sans quoi, Anthony Horowitz a su répondre aux exigences du cahier des charges en offrant une intrigue redoutablement efficace et absolument divertissante. Les descriptions sont pointilleuses, avec un sens de la théâtralité qui pousse aux soupirs ... d'admiration ou d'exaspération. Soit c'est surjoué, soit c'est assez fidèle à l'esprit de la série, ou disons que c'est suffisamment approximatif pour faire illusion. Ne chipotons pas, après tout Sherlock a souvent été copié, mais jamais égalé ! Techniquement, François Montagut n'a pas déçu un seul instant et offre une lecture maîtrisée et captivante.

La Maison de Soie, par Anthony Horowitz (Audiolib, mars 2012 - texte intégral lu par François Montagut - durée d'écoute : 10 h 12 - traduit par Michel Laporte pour Hachette - Calmann Lévy, 2011 - existe en format poche)

11 octobre 2013

Marathon de lecture d’Halloween : Samedi 12 et dimanche 13 octobre

orchestré par Lou, Hilde et Karine,

nous y participons joyeusement la journée du samedi, de 10 h à 22 h, et nous rendrons compte de cette folle aventure ICI !

happy weekend !

11 octobre 2013

“Je suis votre fils, monsieur Personne. Moitié grinche, moitié cogne.”

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Oui, j'ai honte. Plus d'un an déjà que ce livre était sorti et j'avais complètement oublié de le lire ! C'est parfaitement incompréhensible, d'autant plus que j'avais beaucoup aimé ce que j'avais lu jusqu'à présent. L'histoire de Malo de Lange est une succession de péripéties malchanceuses et poignantes, mais formidablement mises en scène et contées sur un ton humoristique, avec en bonus des répliques piquées de l'argot, ce qui vous donne un pétillant cocktail avec des bulles qui éclatent dans les narines !

Dans ce dernier épisode, Malo est désormais lieutenant à la Brigade de Sûreté de Paris et tire profit de son expérience de grinche pour se faufiler dans les rues malfamées et obtenir des informations précieuses. Dernièrement, c'est sur une série de disparitions de chiens errants qu'il travaille, alors qu'on retrouve leurs corps mutilés peu de temps après. Glauque, très glauque. Mais le sordide fait partie intégrante de cette série, imaginez aussi le vol d'un bocal contenant le cœur de Louis XVII, l'apparition du fantôme d'un garçonnet qui annoncerait une mort imminente ou l'exercice d'un magicien qui coupe les femmes en deux.

Au milieu de tout ça, le roi fait appel à ses services pour veiller sur la sécurité de ses fils. Pour bien faire, Malo doit se rendre au collège Henri-IV, apprendre du latin et ânonner du Corneille à longueur de journée, de quoi lui faire regretter son passé de voleur ! Cet épisode constitue pourtant une bouffée d'air frais dans cet univers très lourd du crime crapuleux et des complots politiques sanguinolents. L'intrigue est retorse, avec une pelletée de détails dégoûtants, mais au-delà le récit est enlevé, pétulant et taquin. Même la relation entre Malo et son père est bigrement attachante, bien que teintée de pudeur.

On a aussi le plaisir de retrouver des personnages hauts en couleur, comme Nini Guibole ou Moïra de Feuillère (Gaby), sans oublier la très placide Léonie de Bonnechose, en plus de côtoyer le jeune duc de Montpensier, surnommé Toto. Non, vraiment, c'est une série agréable et pleine de surprises, capable de vous balancer du gore, du laid, du dégoûtant, et en parallèle elle vous vend du rêve, du rire, de l'insouciance. Un excellent compromis pour une lecture franchouillarde et définitivement divertissante !

Malo de Lange et le fils du roi, par Marie-Aude Murail (Neuf de l'Ecole des Loisirs, janvier 2012 - ill. de couverture : Yvan Pommaux)

- Crois-tu que c'est une vie de traîner dans les rues la nuit, de se déguiser en Tortillard, de jaspiner l'arguche avec les grinches ?
- Il n'y a que cette vie-là qui puisse me rendre heureux et «tous les hommes veulent être heureux, même celui qui noue la corde pour se pendre», comme disait Blaise Pascal. Soyez content de moi, papa. Pour la première fois en quinze ans d'existence, je viens de faire une vraie citation. Parce que, maintenant, j'ai de l'instruction !

 

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