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Chez Clarabel
3⭐
27 avril 2021

Rien ne t'efface, de Michel Bussi

Rien ne t'effaceMédecin à Saint-Jean-de-Luz, Maddi est témoin de la disparition tragique de son fils Esteban alors qu'il se promenait sur la plage. Dix ans plus tard, elle est de retour pour ressasser son souvenir quand elle croise la silhouette d'un garçon ressemblant trait pour trait à son fils.

Seulement, ce garçon s'appelle Tom et vit avec sa mère en Auvergne. Maddi a mené son enquête et décidé de le suivre. Elle est convaincue qu'elle doit sauver cet enfant du piège qui l'enferme (il vit dans une ferme délabrée avec une mère désœuvrée). Et puis des détails troublants viennent lui confirmer que ce Tom est son Esteban.

Philosophie bouddhiste, théorie de la réincarnation, duperie et mensonges... très vite, le roman se lance dans une imagination débordante. L'intrigue affiche également un très bon rythme, du suspense, des rebondissements. C'est donc tout naturellement qu'on accompagne cette femme médecin dans sa quête obsessionnelle à découvrir la vérité.

Maddi n'est cependant pas toute seule sur son chemin de croix, il y a son psy resté en Normandie, qui prétend l'aimer et prêt à tout abandonner pour lui prouver, l'assistante sociale partagée entre la croire et la suspecter, une vie de village chamboulée par une série de meurtres. Oui, oui, soudain la lecture paraît beaucoup moins lisse et insouciante.

Tout bon lecteur acharné se perdra en spéculations au fil des chapitres : la narratrice est-elle folle ? victime d'un coup monté ? le garçon est réel ou une créature manipulée ? qui tire les ficelles ? C'est tout à l'honneur de Michel Bussi de nous embrouiller les esprits. Bravo, ça fonctionne très bien. Le dénouement est certes plutôt chaotique, et moins bluffant, car à force d'ingurgiter ses livres, on pressent les ruses et les fausses pistes. Je suis moins naïve, monsieur.

Par contre, c'est toujours aussi divertissant et agréable à lire. Surtout pendant les vacances. Et le format audio est parfait pour m'assister à buller tranquillement tout en me triturant les méninges afin de dénouer les ficelles de cette intrigue retorse ! 

©2021 Michel Bussi et Presses de la Cité (P)2021 Lizzie, un département d'Univers Poche, Paris

  • Lu par : Léovanie RaudMarie BouvetAntoine Doignon
  • Durée : 13 h 
  • Sur le thème puissant de la maternité, Michel Bussi livre un nouveau suspense addictif, vertigineux, servi par un twist de haut vol, dans lequel se justifie l'impensable par amour pour un enfant. 
  • Une intrigue magistrale, un twist virtuose pour le nouveau suspense 100% Bussi.

 ⭐⭐⭐

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21 avril 2021

Dans l'ombre du roi (Aliette Renoir #2), de Cécilia Correia

dans l'ombre du roiLire les aventures d'Aliette Renoir a toujours été un moment de distraction, pure et simple. C'est léger et amusant. Suivre cette apprentie vampire dans un Paris occupé par les Allemands, tirer un trait sur son passé de chasseuse et évoluer dans un monde sulfureux, auprès de son créateur américain et d'un prince aux ambitions dévorantes... ma foi, c'est plutôt agréable pour se changer les idées !

Toutefois, Aliette a vite réalisé que la hiérarchie des vampires n'était pas à prendre avec des pincettes non plus et que leurs intrigues étaient dignes des cours royales (convoitise, jalousie, trahison, empoisonnement, assassinat, vengeance). Notre demoiselle étant désormais promue détective, elle se retrouve souvent au cœur de l'action et fait preuve d'un aplomb renversant.

Car il ne faudrait pas se leurrer sur cette héroïne : sous ses dehors de blonde écervelée maladroite, se cache aussi un esprit vif et un humour redoutable. Aliette Renoir ne fait jamais dans la demi-mesure et dit tout haut ce qu'elle pense. Parfois elle s'attire des pépins (à juste titre) et manque de discernement. Mais sa garde rapprochée veille au grain. 

C'est là que le bât blesse. Aliette est charmante et attachante. Ses défauts sont autant de qualités. D'où le piège. La jeune femme se montre notamment volage et inconstante. Et ses relations avec Lawrence et Sytry en font les frais. Premièrement, elle se laisse séduire par son beau créateur puis prend de la distance. Visiblement, elle est chamboulée en présence du prince mais se retient de succomber à la tentation. Lui vendrait son royaume pour elle, mais passons.

Soupire. Soupire. Soupire.

Cela me fâche car la série est inachevée : pas de troisième tome à l'horizon. On se retrouve donc avec un scénario en suspens, des cœurs en miettes, un échiquier sens dessus dessous. Bref. Je suis terriblement frustrée. La série a beau être superficielle et sans aucune prétention. Elle reste inaboutie - ce deuxième tome date de 2013. Souvent annoncée, promise ou espérée, la suite est devenue un mythe.

Sinon, la lecture est un concentré savoureux d'intrigue criminelle, de tension dramatique et d'action, sans oublier cette fameuse alchimie sensuelle entre les personnages et une bonne dose d'humour. En deux livres, cette série avait su apporter un peu de peps dans mon quotidien confiné. 

©2013 Rebelle éditions (P)2021 Audible Studios

  • Lu par : Sonia Erhard
  • Série : Aliette Renoir, Volume 2
  • Durée : 9 h 55
  • Bravo à la comédienne Sonia Erhard pour sa prestation qui rend le personnage si attachant (cela dépasse le cliché de la ravissante idiote écervelée). C'était cool comme découverte.

⭐⭐⭐

14 avril 2021

Le Sceau de la reine (Intemporia #1), de Claire-Lise Marguier

Le sceau de la reine Intemporia

Yoran a toujours vécu dans son petit village, situé au cœur de la plaine. Il mène une existence sans histoire, faite de chasse et de pêche. Et rêve d'épouser son amour d'enfance. C'est un garçon plein de fougue et de romantisme.

Mais un jour, un mal étrange vient frapper la population. Autour de lui, les gens tombent gravement malades et succombent au virus meurtrier. Les anciens sont dépassés par la situation et vont alors lui confier un secret qui va provoquer son départ.

Si Yoran tient à son bonheur, il n'a pas d'autre choix que de se mettre en route pour déjouer les plans d'une reine tyrannique et sanguinaire. En chemin, il croise également un groupe de rebelles auquel il se joint pour servir sa mission.

Mais d'autres questions se posent, d'autres alternatives viendront s'offrir à lui et notre valeureux gaillard devra rester droit dans ses bottes (ou pas), pour savoir s'il souhaite suivre son instinct ou rester fidèle à ses promesses.

J'ai beaucoup aimé le démarrage du livre. La mise en place est impeccable et l'ambiance fascinante. Mais j'ai également apprécié le changement d'horizon et d'univers, après l'insouciance de la plaine, son charme bucolique, son climat protecteur et bienveillant, on se frotte à l'inconnu et au monde extérieur. Le danger, l'angoisse et la perte des repères. C'est pas mal du tout. 

En somme, l'imaginaire est grandiose et promet du mystère, des drames, des sacrifices. Un vrai plaisir de lecture, simple et entraînant, avec ambiance médiévale et fantastique. Quête ultime. Bravoure et amitié. Tout bien comme il faut. Seul reproche : les 530 pages. Surtout que deux autres livres viennent compléter la série.

En attendant, c'était une bonne découverte. Ah oui, en 2014 ! Déjà.

éditions du Rouergue, coll. Epik, 2014

⭐⭐⭐

12 avril 2021

Le Colis, de Sebastian Fitzek

Le ColisSi vous aimez les romans qui brouillent les pistes avec une narratrice peu digne de confiance, alors optez pour ce scénario torturé et très perturbant.

On y rencontre une femme brisée suite à une agression sexuelle dans un hôtel mais dont le témoignage a été discrédité car jugé trop flou. Depuis, Emma vit cloîtrée chez elle et s'enfonce dans un délire paranoïaque qui inquiète son entourage. Un jour, elle reçoit bel et bien un colis pour un voisin qu'elle ne connaît pas. Cet événement provoque un nouveau stress qui va la conduire à une série d'actes déraisonnés (et dramatiques).

Enfin, il ne faut surtout pas s'imaginer que ce sera l'élément déclencheur puisqu'il s'inscrit dans une longue suite de détails troublants. Niveau ambiance, c'est super flippant. On se triture les méninges pour déterminer si l'on doit soutenir, compatir ou soupçonner Emma. Victime ou pas ? Pourquoi le serial killer aurait décidé de ne pas l'éliminer ? Même si elle porte la signature de son modus operandi (ses cheveux ont été rasés), son profil n'a rien en commun avec les précédentes cibles.

Le récit va donc alterner le passé et le présent pour retracer laborieusement les errances de l'héroïne. La sensation n'est pas très confortable. J'avais longtemps cru avoir deviné le fin mot de sa démence, avant de noter que le dénouement est un perpétuel festival de rebondissements. Ah ouais, rien que ça ?

C'est vraiment, vraiment tordu !

L'Archipel, 2016 - Traduit par Jean-Marie Argelès

 ⭐⭐⭐

12 avril 2021

La Maison, de Vanessa Savage

La MaisonCette histoire de maison maudite est plutôt intéressante. Située face à la mer, cette villa fanée par le temps qui passe a hélas été le théâtre d'un drame survenu quinze ans plus tôt. Depuis, elle figure parmi les mythiques faits divers car aucune famille n'a remis les pieds entre ses murs.

Mais Patrick n'en a cure et souhaite acquérir la maison lorsque celle-ci est sur le marché. Son épouse Sarah n'est pas du tout emballée avant de céder à la promesse d'un nouveau départ. Elle est en dépression depuis la mort de sa mère et s'imagine que l'enthousiasme de son partenaire va la motiver à se lancer dans de nouveaux projets.

Malheureusement, rien ne se passe comme prévu. Et ses pires craintes semblent se cristalliser. Sarah se retrouve seule dans cette grande maison pleine de courants d'air. Elle se sent épiée par ses voisins, imagine qu'un intrus rôde dans les dunes. Ses enfants sont maussades. Patrick est souvent absent. Ou se montre distant.

En gros, la maison aurait tendance à influencer l'humeur de ses habitants. Comme si elle était hantée. Comme si les fantômes du passé venaient les entraîner dans leurs mauvais rêves. Ou est-ce simplement un effet des psychotropes que Sarah avale à forte dose ? Au fil des chapitres, on est en droit de se poser des tonnes de questions !

En bref, l'ambiance est bonne et source d'angoisses. Les personnages ne sont pas très nets et n'inspirent aucune confiance. On sent la tension dramatique gagner du terrain. Et le final tombe comme un couperet. Surprenant, pas surprenant ? Ça se laisse lire, ça ne révolutionne pas le genre non plus.

La Martinière, Thriller, 2019, traduit de l'anglais par Ombeline Marchon

⭐⭐⭐

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12 avril 2021

Sauf, de Hervé Commère

SaufLe début du roman est palpitant.

En moins de vingt-quatre heures, la vie de Mathieu bascule dans une spirale effroyable : une femme vient de déposer un album de photos lié à son enfance, son hangar de dépôt-vente est visité par des intrus, sa maison prend feu et l'un des cambrioleurs a été tué en prenant la fuite.

Tout semble lié au drame survenu quand il avait six ans : un incendie a ruiné le manoir familial et emporté ses parents. L'enfant a été recueilli par son oncle et sa tante, non sans nourrir une profonde mélancolie ou la certitude que rien n'est réel. La réapparition de cet album ravive donc ses souvenirs et le transporte en Bretagne pour vérifier que le passé est mort et enterré.

Qu'est-ce que j'aime les romans sur les histoires de famille qui tiennent en haleine !

Celui-ci n'a pas failli à sa promesse et réserve une atmosphère pas piquée des hannetons. Direction la campagne bretonne, les vieilles baraques, les parquets qui grincent, la poussière qui s'incruste, le souffle du passé, le silence des alcôves, les non-dits en héritage et tout ça.

C'était plutôt pas mal (mais plus faiblard dans le dernier quart de l'intrigue).

Fleuve éditions, 2018

⭐⭐⭐

7 avril 2021

L'odeur de la colle en pot, d'Adèle Bréau

L'odeur de la colle en potVoilà un roman qui cogne en plein cœur tout ado ayant survécu aux années 90 et qui nous régale d'une bonne grosse couche de nostalgie ! Waouh, le choc.

Au-delà des petits détails qui comptent énormément, on trouve une histoire banale d'une jeune fille de treize ans qui emménage dans un appartement à Paris avec ses parents et sa petite sœur. La rentrée approche avec son lot de considérations (image de soi et relation avec les autres). Ce nouveau départ était censé améliorer le quotidien de la famille, mais c'est loupé, le père est de plus en plus absent et la mère alterne crises de larmes et engueulades. Tout ça sent la séparation. Mais la narratrice a d'autres chats à fouetter car elle aussi traverse une période très floue, très compliquée - cette fichue crise d'adolescence. 

Adèle B. raconte tout ça avec tact, tendresse et mélancolie. Comme si l'on ouvrait un journal intime et qu'on replongeait dans les souvenirs (du temps où il fallait prendre son mal en patience pour appeler ses amis ou son amoureux, bredouiller sa timidité au téléphone sous les oreilles indiscrètes de l'entourage, rêver et pleurer entre les quatre murs de sa chambre en écoutant de la musique avec un casque sur les oreilles). L'effet miroir est franchement étonnant.

J'ai évidemment été enchantée par ce voyage dans le temps, qui exhale l'innocence et l'apprentissage de la vie. Après coup, ça semblait plus facile. Ou ça nous paraît moins sombre et dramatique en vieillissant. Argh ! C'est finalement cet aspect “regard en arrière” qui me touche le plus. Le fond reste ordinaire : l'adolescence ou l'ascenseur émotionnel par excellence. Un sujet ô combien universel. En tout cas, c'était un très joli moment de lecture, fort appréciable.

JC Lattès, 2019

Septembre 1991. Caroline a treize ans et restitue le portrait d’une génération désenchantée, les professeurs, les premiers flirts, les cafés où l’on fume encore, les cabines téléphoniques, les vidéoclubs, la musique triste dans son walkman, les cahiers Clairefontaine, les Guignols de l’Info, le bruit des craies et c’est toute une époque qui ressurgit comme lorsqu’on plonge son nez dans ces petits pots de colle à l’odeur d’amande.

⭐⭐⭐.5

5 avril 2021

La Stratégie du hérisson, de Jane O'Connor

La Stratégie du hérissonJe m'attendais à un roman doudou, une lecture légère et souriante, moins à un rendez-vous chargé d'émotion. Quelle surprise, donc.

Le roman s'ouvre sur le portrait d'une femme de cinquante-six ans, assistante dévouée auprès d'un professeur d'université, dont elle est secrètement amoureuse. Lorsqu'il lui préfère une femme, plus jeune et plus belle, son monde s'effondre. Sylvia tombe dans la spirale de la jalousie et de l'amertume, avant de s'enfermer dans le désespoir et la dépression.

Si l'héroïne peut sembler a priori irritable (et naïve), elle m'est davantage apparue vulnérable et attachante. J'ai en effet ressenti beaucoup de compassion face à son parcours chaotique. Les saisons passent, faites de hauts et de bas, mais j'avais envie de ramasser ses petits morceaux éparpillés tant sa vie partait en cacahuète, son entourage n'étant pas toujours bienveillant.

Au fond, c'est le miroir de nos vies ordinaires et jalonnées à la fois de déceptions et de satisfactions. Il y a surtout un grand message d'espoir derrière puisqu'on termine le roman sur une note pleine de confiance - quel bien fou !

Milady Feel Good Books, 2019 pour la traduction

Par Pauline Buscail. Titre VO : Needlemouse

Un roman qui séduira les lecteurs de Graeme Simsion, Ruth Hogan et Gail Honeyman

« Les hérissons sont recouverts de plus de cinq mille piquants qui leur servent de mécanisme de défense. S'il se sent menacé, le hérisson peut se rouler en boule pour protéger les parties vulnérables de son corps des prédateurs tels que les blaireaux ou les renards. Hélas, les hérissons se roulent aussi en boule en cas de forte circulation, ce qui explique qu'un grand nombre d'entre eux finisse tué sur les routes. »
 

 

4 avril 2021

Un couple presque parfait, de Marian Keyes

Un couple presque parfait miladyUn couple presque parfait ne raconte pas comment on tombe amoureux, mais comment on reste amoureux. Car l'histoire commence mal pour l'héroïne dont le mari vient de lui annoncer qu'il souhaite faire une pause et partir six mois en Asie du Sud-Est.

Amy est sonnée et ne cache pas sa déception. Elle doit désormais gérer seule son boulot et la famille. Un sacré bordel. Il faut dire que son rythme de vie est complètement fou. C'est même étourdissant combien on se laisse engloutir par cette frénésie (les premiers chapitres filent très, très vite). On ressent aussi ses angoisses, sa colère, son chagrin, son amertume. Mais on comprend peu à peu pourquoi et comment Amy et Hugh en sont arrivés là.

Au fond, l'histoire est banale mais formidablement exposée par Marian K. (prescriptrice du genre). Ça a un fond de chick-lit (ça court dans tous les sens, ça pouffe, ça ose et ça se plante) mais avec une conscience profonde et touchante du temps qui passe (les couples s'usent, les enfants vous bouffent, les parents vous minent, le boulot vous tue). La pression est partout, le quotidien pas franchement glamour. Et pourtant, on lit tout ça sur une sensation de légèreté. Ou d'effervescence. Car ça pétille du début à la fin, malgré les coups durs, les baisses de régime, les doutes etc. Le constat est désarmant.

Toutefois, si j'ai lu les 200-300 pages sans souci, j'ai fini par me lasser face au reste (le roman compte 700 pages). L'histoire s'essouffle face aux situations incongrues qui interviennent à tort et la solution paraît bien navrante après le passage du cyclone. Donc, un peu déçue sur la fin mais pas du tout mécontente d'avoir croisé cette famille extraordinaire et turbulente.

“ Manifestement, ce n'est pas la fin avec un grand F. Deux pas en avant, un pas en arrière. Ce n'est pas le terminus pour mes émotions. ”

éditions Hauteville (ex - Milady) , 2019 pour la traduction française par Agnès Jaubert

  Un couple presque parfait

2 avril 2021

Daphné (La chronique des Bridgerton 1), de Julia Quinn

Relecture format audio.
DaphnéPar contre, la voix de la comédienne m'a longtemps déstabilisée car c'est aussi la voix de la série La Passe-Miroir que j'ai lue l'an dernier et qui est encore très présente dans mes souvenirs. Mais je ne regrette pas ce choix non plus car Clotilde Seille porte à merveille les chroniques savoureuses (et mondaines) des Bridgerton !

Ce premier tome ouvre donc le bal et se révèle jouissif par son caractère volage et enjoué. Lorsque Daphné et Simon se rencontrent, ils décident rapidement de faire semblant de se courtiser pour avoir la paix en société. Lui ne souhaite pas se marier, elle espère que sa cote grimpera en flèche en côtoyant un duc. Et ça fonctionne.

Du moins, Antony (l'aîné de la fratrie) n'est pas dupe et scrute les mains potentiellement baladeuses de son vieil ami. Il n'y a pas de hasard dans la vie. Et ce qui doit arriver arrivera, ou pas. Chaque chose en son temps.

Las, dès lors que le mariage a lieu, la relation du couple s'enlise. Le caractère maussade de Simon est exacerbé. L'homme est hanté par son enfance, son héritage, son père, son bégaiement. Il ne veut pas d'enfant et se sent piégé. Ouh, le vilain boudeur.

Cette partie casse un peu le rythme d'une lecture jusque-là guillerette et éloquente. Simon, arrête de te prendre le chou. Chéris ta douce et n'en parlons plus. La demoiselle Bridgerton est têtue et effrontée comme il faut. Forza Daphné ! Tu fais honneur à ta famille, conventionnelle et foldingue selon les circonstances.

Je poursuis donc la découverte au gré des parutions audio - 1 par mois. Et petite précision : non je n'ai pas vu la série Netflix.

©2008 Editions J'ai Lu (P)2021 Editions Gallimard

⭐⭐⭐

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