15/02/21

Eugène et moi, de Katherine Pancol

Eugène et moiJ'ai une longue histoire avec Katherine Pancol, d'où ce plaisir égoïste d'avoir retrouvé le souvenir des histoires pétillantes et légères de ses premiers romans.

Âgée d'une vingtaine d'années, Katherine s'envole pour le Mexique afin d'échapper à un amant étouffant. Au moment de décoller, elle rencontre l'intrépide Eugène. Cette demoiselle la prévient : elle voyage avec juste du mercurochrome et un bouquin dans son sac. Elle tient à son indépendance, croque les hommes avec insouciance et déclare que la vie est trop triste sans risque. Katherine la regarde avec des yeux de merlan frit mais se gave de cette audace pour goûter pleinement une folle aventure.

J'ignorais à quoi m'attendre en commençant ce roman : le format est court, quelque peu illustré et le propos est vraiment léger. Mais qu'est-ce que c'est sympa à lire ! Ça sent l'été, le soleil, la nostalgie de la vie d'avant, la gaieté et l'optimisme. De bons ingrédients qui font du bien en ce moment. Lecture superficielle ? oui, probablement. Toutefois, le positif qui s'en dégage est précieux et revigorant. Ça m'a drôlement plu.

©2020 Katherine Pancol, Anne Boudart / Albin Michel (P)2021 Audible Studios

  • Lu par : Olivia Nicosia
  • Durée : 2 h 28 
  • Elles n'ont rien en commun, si ce n'est une féroce envie d'indépendance. Elles vont pourtant se lancer ensemble dans une aventure qui les mènera de Paris au Mexique, puis à Saint-Tropez. De chaos en cahots, elles vont apprendre à devenir celles qu'elles ont envie d'être.

⭐⭐⭐.5

Posté par clarabel76 à 13:45:00 - - Commentaires [5] - Permalien [#]
Tags : , , , ,


11/02/20

Bed Bug, de Katherine Pancol

Bed BugVraiment... vraiment... vraiment pas convaincant !
J'avais hésité à me ruer sur ce roman au moment de sa parution (je me revois en librairie en train de lire les premières pages avant de reposer le bouquin)... sceptique, oui. Finalement j'ai succombé au format audio parce que j'ai TOUT lu de Katherine Pancol depuis des années... et avant son succès populaire suite à sa saga des Crocodiles etc.
Mais non, vraiment pas ! Quelle déception.
On découvre l'histoire de Rose, une jeune chercheuse en biologie, passionnée par les insectes et leur vie amoureuse. Elle rêve de sauver le monde et de trouver LE remède pour soigner le cancer par exemple. Par contre, sa vie sentimentale ressemble au désert de Gobi. La nana est une grande idéaliste, une romantique rêveuse avec des penchants inavouables, capable de fantasmer devant son boucher en train de lui préparer ses paupiettes ! Ouais, ouais, ouais.
Bref. Rose s'amourache d'un collègue qui travaille à New York. Le béguin semble à sens unique mais notre héroïne est entière, passionnée et fonceuse. Le jour où on lui offre l'opportunité de poursuivre son travail à NY, on ne la retient plus, elle s'envole et tire déjà des plans sur la comète (et fait l'amour les fenêtres ouvertes ?). Mais le type, lui, bah il s'en fiche un peu. En plus, Rose a un lourd bagage familial, pas de papa, une maman très égoïste et froide, heureusement sa grand-mère veille sur son équilibre... fragile, car Rose suit une thérapie en faisant une obsession sur les zizis.
Moui, moui, moui. C'est à la limite du ridicule sauf qu'on nous dit que c'est plutôt de la tragicomédie. Parce que Rose fait un blocage... la vision d'un pompon de marin va la tétaniser sur place. Pourquoi ? L'histoire ne nous tient pas en haleine, elle nous attriste et loupe son portrait de jeune femme moderne dans une société brute et brutale. On veut du prince charmant, finalement pas charmant, on veut de la tendresse et des paillettes, et puis voilà, quoi.
Bref. Le thème est redondant (souffrance des femmes, cruauté des hommes, indifférence de la mère). Mais j'ai trouvé ça fastidieux et décevant.

©2019 Éditions Albin Michel (P)2019 Audiolib

Lecture plutôt sympathique de la narratrice (cette fois, ce n'est plus Marie-Eve Dufresne, que j'adore).

Par contre, le choix est discutable quant à donner un accent trop typé pour certains personnages (comme Big Denise). Trop cliché ! On trouve aussi une petite mélodie légère qui ponctue chaque chapitre. Cela donne l'illusion d'un programme joyeux avec la promesse d'un moment léger et distrayant... euh, pas tellement. Le contenu est assez grave sous une façade insouciante.

⭐⭐⭐

Posté par clarabel76 à 11:45:00 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , ,

21/03/18

Trois baisers, de Katherine Pancol

Trois baisersBim bam boum, ils sont de retour ! Ils s'étalent sur 845 pages, prennent leurs aises pendant 20 heures, se livrent et se confessent, jouent, trichent et s'éparpillent... Les Plissonnier-Cortès, Valenti, Grobz, Courtois, Dupin et compagnie nous font tourner la tête et toujours battre le cœur, au cours d'une lecture passionnante et ô combien réconfortante.

Cela ressemble à une réunion familiale au sommet. Une convocation générale pour prendre des nouvelles des uns et des autres - Hortense prépare sa première grande collection avec un défilé sensationnel au Plaza, comprend la notion de désir dans un escalier du Fouquet's et harcèle Junior de questions sur son grand peut-être, Zoé s'interroge sur son avenir, carmélite ou actionnaire, elle chancèle, le cœur palpitant, comme sa maman Joséphine, qui panique de n'être plus aimée, éternellement sotte et fragile, Gary arpente les trottoirs de New York et est sidéré face à une bouteille de vin, foudroyé par la révélation, Calypso s'endort pour cent ans, Stella retrousse ses manches, lave à coup de javel les souvenirs meurtris, Adrian rêve en grand, Tom tombe amoureux, Ray Valenti brille de mille feux, Fernande s'envole pour Mexico, Henriette et Elena font des affaires...

En gros, les histoires se nouent, s'emmêlent, se tendent et éclatent dans un joyeux bordel. Ça fait des étincelles et ça crépite ! La communion est sacrée. Ce que le public ressent est lié à ce que vivent les personnages. Les espoirs, les envies, les doutes, les peurs, les sombres pensées. On partage tout, on rit, on tremble, on pleurniche, on hurle, on inspire, on cherche le staccato, on gratte les tickets de tombola, on regarde les Oscars à la télé, on reçoit des trempes, on se rebiffe, on ouvre des livres, on fait ses courses, on danse sur du Cloclo. C'est tout bon. Pas forcément intense et palpitant. Mais on se sent bien. Et puis, on a clairement nos préférences (Hortense ! Gary !), nos attentes et nos impatiences, on relève les transitions, les creux, les flous, les fièvres (euh... Junior ? du grand d'importe quoi !). On a conscience que le gros navire, parfois, tangue et s'égare, tout en adoptant un rythme de croisière agréable et délassant. En tout cas, j'ai pris place à bord, en frétillant de bonheur, et j'ai beaucoup aimé mon voyage !

Marie Ève Dufresne est également indissociable à mon plaisir de lecture. Son interprétation est impeccable, élégante, mesurée et enveloppante. J'aime infiniment. Sa voix fait aussi partie du succès de la saga - un rendez-vous incontournable avec mon autre tribu, une famille de papier où toutes les personnalités s'incarnent et forment un ensemble attachant. C'est difficile de les abandonner ! ☺

©2017 Éditions Albin Michel (P)2018 Audiolib (durée : 20h env.)

==================================================

« Partons dans un baiser pour un monde inconnu. » Alfred de Musset

Posté par clarabel76 à 08:45:00 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , ,

17/07/14

Muchachas (3) de Katherine Pancol

Muchachas3

Clap de fin pour la saga des Muchachas, mais l'auteur n'a pas dit son dernier mot ! Et effectivement, le lecteur est en droit de réclamer la suite des amours tumultueuses entre Gary et la belle Hortense...
Celle-ci, plus ambitieuse que jamais, voit enfin l'aboutissement de ses projets : lancer sa première collection. Mais son travail l'accapare et elle néglige le reste, sa famille, son amoureux, New York, Paris... bref, elle a soif d'apprendre et de vivre son rêve. Gary, de son côté, exploite à fond sa sensibilité artistique, en compagnie de la douce Calypso, son alter ego en la matière. Cette découverte le trouble... et l'envoûte. Rhaaa, je ne vous raconte pas combien j'étais en pétard contre lui.
Des personnages comme Joséphine, Shirley ou Zoé sont, par contre, complètement survolés, on doit se contenter de quelques bribes de leurs vies, non sans amertume et frustration. En revanche, Léonie et Stella font leur retour en force. Et quel retour ! La mère et la fille vont se parler à cœur ouvert et évoquer le passé, la discussion est virulente, mais bouleversante ! Stella est tour à tour en colère, dépitée et quémandeuse. C'est très émouvant !
La saga se boucle sur une note positive et heureuse. Certes, certains dossiers ont été mis au placard un peu trop rapidement, la fin aussi connaît un dénouement précipité, amené de façon très diplomatique. Malgré tout, j'éprouve une sincère affection pour la série, les personnages, leurs excès et leurs idéaux. C'est un univers familier, dans lequel je me sens à mon aise. J'ai hâte d'y retourner ! En attendant, il me prend l'envie de relire Scarlett, si possible !

Audiolib parfait, avec une Marie-Eve Dufresne dans son rôle de lectrice en chef de la saga ! Ne changez rien, c'est vraiment très agréable de l'écouter. D'une durée d'écoute de 14 heures, le livre audio suit un rythme de croisière confortable. Je n'ai pas vu le temps passer ! Le disque se conclut sur un entretien avec l'auteur, une initiative toujours très appréciable, qui complète la lecture en lui apportant une perspective nouvelle et très enrichissante. 

Audiolib, juillet 2014 ♦ texte intégral lu par Marie-Eve Dufresne (durée d'écoute : 14h 07) 

11/07/14

Muchachas (2) de Katherine Pancol

Muchachas2

Ce deuxième tome est entièrement consacré à la famille Cortès : la liaison tumultueuse entre Hortense et Gary, l'ambition dévorante de la jeune fille, le trouble naissant du garçon pour sa partenaire de musique, les petits soucis de Zoé, son sentimentalisme exacerbé, Joséphine en péril, son amour pour Philippe ébranlé, son amitié avec Shirley compromise... oh purée, là ça m'interpelle, j'ai envie d'en savoir plus, je fronce les sourcils, je peste, je souffle, fichtre alors ! Un peu plus loin, on a aussi droit à un aperçu de Junior, le môme a six ans et c'est toujours un extraterrestre, en gros il me saoule. Autre détail notable, il n'y a point de virée en Bourgogne, la série se recentre sur ses personnages initiaux, l'intrigue positionne ses pions, les électrons libres trouveront ou non leur place (sinon quel intérêt de les catalputer dans notre orbite ?). À ce stade, l'issue demeure pourtant la grande inconnue. Katherine Pancol sème le doute et embobine son lecteur. Et on accepte de jouer le jeu, en souriant. Ce deuxième tome sert essentiellement de transition, on y retrouve avec grand plaisir les personnages du cru, mais en soulignant aussi que le propos s'étiole sur la distance. Beaucoup de digressions, de personnages secondaires qui se dévoilent, des histoires ressassées, des réflexions qui ronronnent... Et l'ambiance générale est mystérieuse, pesante. C'est donc en toute logique qu'on plonge aussitôt dans le troisième tome !

Marie-Eve Dufresne, la lectrice pour Audiolib, interprète avec humour la saga des muchachas. Elle donne vie aux personnages, rend les fortes personnalités, comme Hortense ou Elena, admirables, mais agaçantes les petites natures que sont Zoé, sa mère ou Calypso. Chez K. Pancol, il faut briller et exulter pour susciter la convoitise... le reste, c'est “peanuts ” ! Bien entendu, l'auteur affectionne la deuxième catégorie, à mon grand dam. ;-)

Audiolib, mai 2014 ♦ texte intégral lu par Marie-Eve Dufresne (durée d'écoute : 8h 47)

Posté par clarabel76 à 14:00:00 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , , ,


22/04/14

Muchachas (1) de Katherine Pancol

IMG_0860

Dans Muchachas, on retrouve Hortense et Gary à New York... puis Joséphine à Londres, et Zoé qui n'en peut plus de vivre loin de son amoureux, obligeant sa mère à un énième sacrifice qui nous fait lever les yeux au ciel. Puis, on découvre Stella, au volant de son camion, et sa maman Léonie, hospitalisée, complètement démolie par son homme, Ray Valenti, la coqueluche de la ville.

Froncements de sourcils, perplexité, je n'étais pas sûre d'adhérer au nouveau programme. Puis, au fil des pages et des chapitres, l'histoire s'est envolée, a continué de livrer ses secrets, ses drames, ses peines. Impossible de demeurer insensible, j'étais au cœur du récit, parmi les personnages, partageant la même histoire. Sensation rare et grisante.

C'est, de plus, amené en douceur, avec tendresse et habileté. Katherine Pancol est réellement douée pour créer ce lien invisible. Certes, le sujet de fond (les violences faites aux femmes) me faisait peur, je redoutais du pathos et trop de misérabilisme. Et finalement, non. On découvre un récit prenant et poignant, traité avec beaucoup de pudeur, sans désinvolture, au contraire, on ressent une sincère empathie. Cela m'a plu, tout simplement.


Pour bien faire, Audiolib a accordé sa confiance à Marie-Eve Dufresne pour l'interprétation, un excellent choix qui a déjà fait ses preuves (cf. la précédente trilogie), on passe ainsi un très bon moment, grâce à une écoute agréable et apaisante, qui nous berce dans ce nouvel univers, désormais familier... J'ai hâte de découvrir la suite.

Audiolib, avril 2014 ♦ texte intégral lu par Marie-Eve Dufresne (durée : 9h 23) ♦ Albin Michel, février 2014

Posté par clarabel76 à 08:15:00 - - Commentaires [4] - Permalien [#]
Tags : , , , ,

06/09/13

Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi, Audiolib (27 h) lu par Christine Pâris

IMG_9114

Très sincèrement, j'ai trouvé ce troisième volet long, trop long, partant dans tous les sens, offrant des perspectives peu réjouissantes, on piétine beaucoup, on bavarde, on doute énormément, on n'agit plus, on fait trois pas en arrière et même les plus téméraires deviennent tout fripés sur eux. Bouh, quelle débandade!

Joséphine a le cœur brisé et a coupé tout contact avec Londres. Son amoureux attendra, ou pas. A ce stade, leur petit jeu me semble interminable, peu crédible, c'est dommage. Même Shirley va perdre de sa superbe, en tombant folle amoureuse d'un homme qu'elle doit s'interdire d'aimer, afin de protéger son fils... Gary pose en effet des questions qui dérangent, part en quête de ses origines, revient déçu, se fâche et traverse l'Atlantique. La belle Hortense se sentira flouée, abandonnée. Qu'importe, j'aime terriblement leur relation orageuse, j'en redemande !

Le reste m'apparaît alors comme du vulgaire remplissage, des personnages comme Josiane, Marcel, Henriette ou Zoé me paraissent fades, ennuyeux, Junior, lui, est franchement ridicule (à seulement 2 ans, il lit La Bruyère, parle comme Einstein et porte des mocassins !), j'ai détesté Chaval, pas aimé qu'on se moque de Denise, grande amatrice de romances... En gros, j'ai ressenti de l'ennui pour une grande partie de l'histoire, tout en refusant de décrocher pour vouloir en savoir plus. Quelle terrible contradiction.

Ce troisième livre, trop volumineux, m'est finalement apparu inégal et frustrant. Toutefois, j'ai beaucoup aimé les passages sur Hortense et Gary. ♥ Rien que pour ça, je lirai le quatrième tome (en cours d'écriture).

Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi, par Katherine Pancol
Audiolib, 2010 / éditions Albin Michel, 2010 - texte intégral lu par Christine Pâris (durée : 27 heures)

Posté par clarabel76 à 12:00:00 - - Commentaires [2] - Permalien [#]
Tags : , , , ,

La valse lente des tortues, Audiolib (20 h 20) lu par Marie-Eve Dufresne

IMG_9113

La suite est peut-être moins excitante, car moins nouvelle, mais elle nous permet de retrouver Joséphine, ses proches et amis, dans un quartier chic de Paris où une sombre histoire de meurtres en série va sévir ! Eh oui, nous voici avec une intrigue mêlant un serial-killer, une enquêtrice chevronnée, un témoin embarrassant et des doutes qui gonflent à tous les étages... Cela accompagne les pérégrinations de nos personnages, qui continuent de se frotter à la vie avec le même désarmement.

Joséphine, par exemple, se sent étrangère dans son grand et bel appartement, qu'elle vient d'acquérir pour plaire à sa fille. Hortense a une ambition démesurée, elle part à Londres étudier le stylisme, elle est intrépide, impatiente, capable de tout broyer sur son passage. Seul Gary lui tient tête et la mène par le bout du nez. C'est un vrai régal de suivre leurs échanges !

De son côté, la petite Zoé cherche à sortir de l'ombre de sa sœur, elle devient une adolescente influençable et plus que sentimentale. Très marquée par l'absence de son père, elle va commettre des petits trucs débiles et exiger qu'on joue cartes sur table avec elle. Sauf que, toute vérité n'est jamais bonne à entendre !

Tandis que Jo butine entre son bel amant et son amoureux transi (super chaud le réveillon de Noël !), Iris prépare son retour sur le devant de la scène. Plus belle, plus redoutable que jamais. Leur mère, Henriette, a aussi juré de ne pas s'avouer vaincue et mijote une vengeance diabolique. Marcel, Josiane, leur petit Junior... rien ne va plus à Paradise Island. Shirley manque cruellement, aussi quel plaisir de la retrouver chez Joséphine ! La vie semble plus facile avec elle.

Ce deuxième tome tourbillonne, virevolte et étourdit le lecteur en un claquement de doigts. Encore une fois, j'ai trouvé que c'était mignon, charmant, facile et agréable à parcourir. Par contre, cela se termine sur une pointe d'amertume, on a mal, on souffre et naturellement on enchaîne avec le très volumineux troisième livre, Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi.

La valse lente des tortues, par Katherine Pancol
Audiolib, 2011 / éditions Albin Michel, 2008 
Texte intégral lu par Marie-Eve Dufresne (durée : 20 h 20)

Posté par clarabel76 à 10:45:00 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , ,

Les yeux jaunes des crocodiles, Audiolib (19 h) lu par Marie-Eve Dufresne

IMG_9112

Ne supportant plus l'infidélité de son mari, Joséphine Cortès le fiche à la porte et se retrousse les manches pour élever seule leurs deux filles, Hortense et Zoé. Sa sœur, Iris, qui n'est que beauté et splendeur éblouissante, s'est mis en tête d'écrire un livre, pour épater la galerie. Toutes deux concluent alors un pacte, qui se résume à : tu l'écris, je le vends, tu deviens riche, et moi célèbre.

Joséphine est une jeune femme banale, qui manque de confiance en elle, elle n'a jamais reçu le moindre soutien de sa mère, même sa sœur a tendance à la regarder de haut, et pourtant elle est remarquable, intelligente, passionnée par le XIIe siècle, compatissante et généreuse. D'ailleurs, chez elle, dans son appartement à Courbevoie, on se sent à l'aise, on se donne le mot pour y déposer ses coups de blues, ses doutes, ses angoisses ou ses espoirs.

On boit du thé, on avale des petits gâteaux, on épluche des légumes, on sifflote, on tremblote, on a le cœur lourd, on s'interroge, est-ce normal d'éprouver de l'attirance pour le mari de sa sœur ? que fait son amie Shirley à Buckingham Palace lors d'un bal officiel donné par la reine ? Antoine réussira-t-il sa reconversion au Kenya avec son élevage de crocodiles ? Marcel et Josiane vivront-ils enfin leur amour en paix ? Henriette n'a-t-elle pas juré de livrer bataille jusqu'à son dernier souffle ? ...

La recette est facile, mais goûteuse et savoureuse. On a laissé les mots naviguer, les histoires flotter et les anecdotes nous embarquer vers des contrées accueillantes. C'était bon, c'était bien ! Je me suis sentie à l'aise, comme dans une petite bulle, chouchoutée et heureuse. C'était une jolie entrée en matière, pétillante et chaleureuse, qui parle de la vie et des gens avec simplicité, sincérité et bonne humeur. Je poursuis l'aventure avec La valse lente des tortues...

Les yeux jaunes des crocodiles, par Katherine Pancol
Audiolib, 2010 / Albin Michel, 2006 - texte intégral lu par Marie-Eve Dufresne (durée : 19 heures)

03/09/13

Hello september ! ☺

Eté 2013, en bonne monomaniaque, j'ai lu (ou plutôt écouté) :

  • la série de Camilla Läckberg, avec Erica Falck et Patrik Hedström

IMG_9101  IMG_9103

J'ai enchaîné les tomes, écouté les histoires ânonnées alternativement par Eric Herson-Macarel (mon préféré) et Christine Pâris (qui avait un peu loupé la voix de Patrik au début), suivi avec passion les plongeons dans le passé pour déterrer des secrets de famille, enquêté avec Patrik et son équipe de bras cassés, ai appris à apprécier de plus en plus Mellberg, à mon grand étonnement, n'ai pas trop été sensible aux tourments d'Erika confrontée aux affres de la maternité, admiré le parcours de sa soeur Anna, fait des yeux ronds comme des billes devant la soudaineté des événements, ai aimé comprendre la froideur de leur mère, puis ai décidé de quitter pour un temps la petite ville de Fjälbacka quand j'ai réalisé que la mécanique des livres de l'auteur tendait à se ressembler et m'interloquait de moins en moins...

Je préfère donc m'en tenir à un très agréable souvenir de cette lecture à long terme ! Autre nouvelle : la série débarque sur France 3, en cette rentrée, échelonnée en six épisodes de 90 minutes.

  • la série de Katherine Pancol, avec Joséphine Cortès :  

IMG_9099

Pas une nouveauté, mais ça n'empêche pas de se faire plaisir en renouant avec ses oublis, ses laissés-pour-compte, etc. De Katherine Pancol, j'avais lu tous ses premiers romans (mon préféré : Scarlett, si possible) avant de me lasser subitement et de n'avoir pas éprouvé l'envie de lire sa série qui allait devenir un gros succès. Un jour, peut-être, un jour... m'étais-je dit. En cet été 2013, du fin fond de mon transat, j'ai donc fait connaissance avec Joséphine, mariée à Antoine, qui la trompe et qu'elle décide de mettre à la porte pour élever seule ses deux filles, Hortense et Zoé. La jeune femme panique mais peut compter sur sa meilleure amie Shirley, qui habite le même palier, avec son fils Gary (bombe en puissance). Joséphine a aussi une soeur aînée, Iris, sublime et écrasante de splendeur, mais qui s'ennuie dans sa petite vie parfaite, alors elle va vouloir écrire un livre...

Le premier tome est entraînant, on se surprend à suivre avec enthousiasme l'histoire de Joséphine et de tous les satellites qui gravitent autour d'elle, c'est virevoltant, grisant, passionnant, parfois drôle, parfois grotesque et pathétique, mais on mord à l'hameçon, on y croit, on glousse, on y pense encore après avoir tourné la dernière page.

Victime de son succès, la saga a embrayé avec deux gros pavés et n'en finit plus de finir (un quatrième tome est en cours d'écriture !). Globalement, j'ai bien aimé, encore et toujours, mais j'ai déploré longueurs et autres inepties, comme le cas de Junior, un môme de deux-trois ans, qui lit La Bruyère, en récite des passages par coeur, parle comme Einstein et porte des mocassins. J'avoue aussi que certains personnages me touchent plus que d'autres. A ce stade, par exemple, je ne jure plus que par Hortense et Gary (dont la liaison amoureuse file des palpitations dans tout le corps). ♥  

J'ai aussi lu d'autres petites choses, on en reparlera plus tard... Pour l'heure, voici ma devise :