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Chez Clarabel
benedicte charton
26 septembre 2018

La cité des âmes perdues (The Mortal Instruments 5), de Cassandra Clare

La cité des âmes perdues

Clary et Jace savourent à peine leurs retrouvailles que le sort s'acharne encore sur eux. Jace a finalement cédé à ses pulsions démoniaques pour suivre Sebastian dans sa folie vengeresse. Il est désormais considéré comme un traître aux yeux de l'Enclave mais Clary s'imagine qu'il est possédé et ne répond plus de ses actes. Résultat, elle fonce bille en tête et va remettre son destin entre les mains de son frère et de son amoureux. 

En fait, quand on élimine tous les passages sur les prises de tête, les confusions amoureuses, les interrogations, les doutes, les quêtes impossibles et interminables, bref que du creux, on se retrouve avec une intrigue bien pauvre ! C'est triste de penser que la série est en train de s'épuiser de la sorte. Peu d'action et absence de renouveau. On tourne autour des mêmes problématiques (amour impossible, âmes tourmentées et non perdues). Je suis un peu déçue du constat, même si je trouve l'univers des Shadowhunters formidable et la puissance narrative de Cassandra Clare toujours conséquente, cela ne suffit plus pour épater la galerie.

Il me reste un dernier épisode, que j'espère riche en intensité et plus surprenant, avant de regarder la saison 3 sur Netflix (là aussi, une production hyper décevante mais passons). Côté technique, la voix de Bénédicte Charton est agréable à écouter, mais je trouve qu'elle module trop certaines intonations pour incarner les personnages (un Jace viril ou un Magnus snob), du coup ça paraît ridicule car trop caricatural. C'est ennuyeux.

©2012 Cassandra Clare / Univers Poche. Traduit par Julie Lafon (P)2018 Audible Studios

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23 juillet 2018

La Cité des anges déchus (The Mortal Instruments 4), de Cassandra Clare

La cité des anges déchusOn débute un nouveau cycle avec ce 4ème tome, avec l'assurance de replonger dans l'univers des Shadowhunters (qui se remet douloureusement de ses peines) et retrouver ses héros face à leurs nombreuses turpitudes (parfois à tort).

Ainsi, Jace et Clary sont de nouveau dans le creux de la vague : leur idylle prend du plomb dans l'aile car le garçon la fuit sans aucune explication et refuse toute discussion. Entre ses entraînements pour devenir une Chasseuse d'ombres et les préparatifs du mariage de sa mère, Clary refuse de s'apesantir mais sent la frustration mugir du fond de ses entrailles. De son côté, Jace n'ose pas évoquer ses cauchemars : chaque nuit il s'imagine poignarder son amoureuse et pense la protéger en se tenant à distance. En attendant, il ne quitte plus Simon ! Notre jeune vampire a pourtant d'autres chats à fouetter : entre Isabelle et Maia, son cœur balance. De plus, la reine Camille est de retour en ville et le convoque pour signer une alliance. Sa mère aussi devient insistante à poser des questions sur ses absences. L'esprit de Simon s'embrouille. L'appel du sang se fait tenace... Et une nouvelle série de meurtres se répand chez les Nephilim. Angoisse, suspense et révélations se bousculent. La crise n'est pas loin.

En gros, on a une lecture toujours excitante, drôle et pleine d'intensité, terriblement addictive et entraînante, comme d'habitude. L'histoire ne cesse de nous surprendre et rebondit vers de nouvelles pistes intriguantes... mais nous contraint, au passage, à endurer les atermoiements de tous ces jeunes gens, au hasard Jace, dont la nature tourmentée prend hélas trop de place. A contrario, Simon se révèle épatant. Son humour, son flegme, ses doutes, ses maladresses... tout passe. J'adore son évolution, son rôle prend de la profondeur, c'est encourageant.

L'écoute est également agréable et distrayante, même si je ne suis pas fan des voix masculines, dont Jace ou Magnus notamment, on ne s'en sort pas trop mal non plus. Il est vrai que Bénédicte Charton est une lectrice familière, déjà découverte dans La communauté du Sud, habile et charmeuse dans cet exercice. Bon point aussi pour Audible Studios qui proposent une parution rapprochée des tomes et permettent de rassasier l'appétit vorace des lecteurs. C'est devenu un rendez-vous fidèle & réjouissant ! À suivre... 

©2011 / 2012 Cassandra Clare / Pocket Jeunesse. Traduit de l'anglais par Julie Lafon (P)2018 Audible Studios. Lu par Bénédicte Charton

30 juin 2018

La Cité de verre (The Mortal Instruments 3) de Cassandra Clare

La cité de verre The Mortal Instruments 3

Changement de décor dans ce troisième tome : direction Idris, le pays des Chasseurs d'Ombres, et sa capitale, Alicante, pour une réunion au sommet. Valentin est aux portes de la ville, avec ses démons. Il est déterminé à assiéger la cité et laminer l'Enclave s'il n'obtient pas gain de cause. Ambiance politique et tension électrique ! 

Jace et Clary sont toujours dans le creux de la vague. Entre le garçon qui n'en peut plus d'être épinglé “fils de” et la jeune new-yorkaise qui se débat pour être active au combat, les échanges sont particulièrement houleux. J'ai beaucoup apprécié qu'on mette de côté les atermoiements de nos adolescents, déchirés dans leurs amours impossibles. On renoue avec l'action, les duels et les trahisons. C'est parfait.

Clary fait également la connaissance d'un ami des Lightwood, Sebastian Verlac et sa cousine Aline Penhallow. Le garçon est charmant, galant et séduisant. Il fait oublier à notre héroïne ses récentes déconfitures, mais on sent également le petit détail chafouin qui nous oblige à rester sur nos gardes.

Comme c'est bon de relire tout ça ! Je suis toujours dans ma phase de relecture et je ne boude pas mon plaisir. L'univers des Shadowhunters est infiniment excitant et je me réjouis des perspectives à venir. Seul bémol avec ce volume, l'auteur a quelque peu survolé la lutte finale et n'offre qu'une mise en scène dramatique en demi-mesure.

Cela reste toutefois une bonne surprise, même si j'avais déjà lu le roman, j'avais oublié des détails et ai replongé dans un ascenseur émotionnel inattendu ! Je poursuis mon aventure chez les Nephilim avec La cité des anges déchus (The Mortal Instruments 4) - déjà disponible en téléchargement sur Audible FR.

©2009 Cassandra Clare / Univers Poche - Traduit de l'anglais (États-Unis) par Julie Lafon

(P)2018 Audible Studios - Lu par Bénédicte Charton (durée : 15h env.)

Série : The Mortal Instruments, livre audio 3

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30 mai 2018

La cité des cendres (The Mortal Instruments 2) de Cassandra Clare

La cité des cendres The Mortal Instruments 2

Je poursuis ma relecture de la série de Cassandra Clare en format audio - une exclusivité Audible Studios - renouant ainsi avec le souvenir d'une plongée en apnée dans cet univers foisonnant.

Confrontés à leur pire cauchemar, Jace et Clary se dépatouillent avec leurs sentiments et leurs hormones en ébullition à grands renforts de simagrées et autres geignements insupportables. J'avais oublié le fossé générationnel - j'inspire, j'expire - c'est usant mais l'auteur pose heureusement des bases solides dans la construction de son univers, et pour le coup on ne s'ennuie pas.

Le retour de Valentin agite le Monde Obscur - le type assassine à tour de bras, créant la pagaille parmi les vampires, lycanthropes, magiciens et fées, tous peu solidaires mais conscients d'obéir à l'Enclave pour cesser le massacre. Ainsi, Clary et Simon progressent dans leurs découvertes des forces démoniaques et deviennent des pantins moqués et désarticulés dans les cours royales.

Autre phénomène bondissant hors de sa boîte comme un diable enragé : l'Inquisitrice Imogene. Cette dernière a placé Jace dans sa ligne de mire. Elle veut sa peau, elle veut le briser et elle y parvient très bien. Notre blondinet préféré n'est plus qu'une loque de déprime et de tourments... Sa brutale révélation sur son histoire familiale a achevé toute promesse de bonheur et éteint ses maigres espoirs en un avenir radieux.

Sortez les violons, sonnez les trompettes, la sérénade plombe l'ambiance. De son côté, Clary n'est guère finaude et se console dans les bras de son meilleur ami. Ouh, la vilaine... À plusieurs reprises, la jeune fille ne brillera pas par ses initiatives et donnera le sentiment d'être une girouette flamboyante. Trop, c'est trop.

Qu'on cesse les atermoiements adolescents pour plonger dans l'action ! Bim bam boum, ça se bouscule dans les rangs, et ça cogne, et ça dégaine les stèles, et ça barbouille de runes... pour une sortie de piste électrisante et qui nous laisse à bout de souffle.

J'en profite pour saluer le travail de Audible Studios qui propose une parution rapprochée des tomes de la série (la Cité de Verre est disponible le 31/05), ce qui sustente la lectrice fébrile que je suis. J'ai beau avoir conscience des défauts - et être coupable d'avoir franchi l'âge légal - je reste envers et contre tout addict à l'univers fascinant de Cassandra Clare. Mordue un jour, mordue toujours. 

©2008 Cassandra Clare / Univers Poche. Traduit de l'anglais (États-Unis) par Julie Lafon

(P)2018 Audible Studios. Version intégrale lue par Bénédicte Charton. Durée d'écoute : 12h 28

La lecture faite par Bénédicte Charton est agréable et réussie - elle nous entraîne illico dans les 12 heures d'un marathon d'exploits et de péripéties en tous genres. Par contre, gare à la prononciation du titre anglais (pitié pas Ze mortal instruments) et à l'intonation un poil trop maniérée pour la voix de Valentin. Je chipote, ce sont des détails insignifiants car je reste séduite sur la conduite générale ! ☺

 

3 avril 2018

La Cité des Ténèbres (The Mortal Instruments #1), de Cassandra Clare & lu par Bénédicte Charton

La Cité des ténèbres TMI 1Fan de la première heure, je retrouve cette série chère à mon cœur dans son format audio disponible en exclu sur Audible. J'ai eu comme une envie de titiller mes souvenirs et j'ai bien fait. C'est une performance pleine de dynamisme et de fougue que Bénédicte Charton propose, pour une lecture 100% distrayante !

L'histoire se passe à New York. Clary et son meilleur ami Simon se rendent dans un club underground quand celle-ci surprend trois jeunes de son âge assassiner un type en toute impunité. Choquée, Clary réalise que son monde n'est qu'illusion. Son appartement a été dévasté. Sa mère a disparu. Leur ami de longue date, Luke, coupe tout contact. Sa voisine Dorothea lui confirme l'existence du Monde Obscur. Ne reste plus que les Chasseurs d'Ombres pour l'héberger dans leur institut. Jace, Alex et Isabelle sont intrigués par cette Terrestre, en apparence, qui possède le don de Double Vue et semble être le maillon improbable dans leur combat contre les forces démoniaques.

Une bonne dizaine d'heures plus tard, j'ai appuyé sur le bouton stop en poussant un soupir d'aise. C'était une lecture extra. Simple mais efficace. J'ai retrouvé avec grand plaisir l'écriture addictive de Cassandra Clare, son univers foisonnant, ses personnages attachants, et même caricaturaux ou un peu godiches du fait de leur jeunesse. Mais l'énergie est électrique et communicative, l'aventure excitante et pleine de sensations. J'ai dit banco et pris un aller simple car le rendez-vous ne manque pas de piquant ! Pour qui aime le fantastique, les réparties rigolotes, l'action et les rebondissements, yapluka. ☺

 

©2007 Cassandra Clare / Univers Poche. Traduit de l’anglais (États-Unis) par Julie Lafon

(P)2018 Audible Studios. Version intégrale lue par Bénédicte Charton. Durée : 13h env.  (Série netflix)

Description de cette image, également commentée ci-après

 

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27 novembre 2017

Y aura-t-il trop de neige à Noël ? par la #TeamRomCom

Isabelle Alexis, Tonie Behar, Adèle Bréau, Sophie Henrionnet, Marianne Levy et Marie Vareille forment la #TeamRomCom, un collectif d'auteures de comédies romantiques. 

Y aura-t-il trop de neige à Noël

Pour être en parfaite osmose avec la saison, voici une lecture au contenu savoureux ! Ce sont en effet douze nouvelles drôles et romantiques qui composent le menu, avec le tralala traditionnel - de la douceur, des bons sentiments, de la famille, des rires, du partage, des roucoulades, des rêves et des cadeaux... La recette magique ! Chaque histoire est une invitation à voyager, entre Paris, New York ou la Toscane, et à se réfugier dans une parenthèse enchantée. Ce sont en effet de charmantes bluettes, se déroulant durant les fêtes de Noël, avec des personnages dont la vie va connaître un merveilleux soubresaut, par une simple rencontre... Une farouche activiste découvre que son avocat guindé n'est finalement pas si coincé... Une jeune avocate est bloquée chez elle avec un vendeur de neige... Un charmant fromager fait tourner la tête d'une héroïne en quête de brie à la truffe... Une autre fuit une déception amoureuse en acceptant un poste en Italie #dolcevita ou #arnaque... Un gentleman grognon, allergique à la magie de Noël, rencontre une Cendrillon des temps modernes... Une mère Noël est coincée dans la cabine d'essayage d'un grand magasin parisien et croise en pleine nuit un Arsène Lupin... Miam miam miam. Le format est court - donc frustrant - mais réussit à offrir une jolie alternative en gonflant une petite bulle autour de chaque aventure. Résultat, on s'y sent bien et on se console vite de quitter un univers pour en découvrir un autre. Cela donne une fabuleuse sensation de tournis, c'est génial ! Aux six histoires préalablement publiées fin 2016, sous le titre Let it snow, viennent s'ajouter 6 nouvelles inédites racontant la suite, un an après. J'avoue, je préfère l'étincelle de la première fois, avec ses révélations et ses surprises. J'ai tout de même apprécié cette petite prolongation, même si cela reste pour moi accessoire. Car au final, j'ai succombé à la “magie de Noël”, à son décorum et à ses bonnes ondes positives. Cela m'a réchauffé le cœur. Et ça tombait bien, j'en avais vraiment besoin ! ☺

La version audio, comprenant la participation de six comédiennes, est également excellente à écouter !

>> Ce livre audio est proposé en exclusivité par Audible et est uniquement disponible en téléchargement.

©2017 Leduc.s (P)2017 Audible Studios

Durée : 5 h 52 min 

 

29 novembre 2016

Si j'ai bonne mémoire, d'Anne Icart

Si j'ai bonne memoire

Après une première lecture enthousiasmante introduisant le clan Balaguère, dans Ce que je peux te dire d'elles, je me faisais une joie de retrouver cette famille au destin incroyable, que les aléas de la vie n'avaient guère épargnée non plus. 
L'histoire nous embarque rapidement dans une cacophonie de rires et d'éclats de voix prises au dépourvu par l'annonce d'un mariage ou d'un retour au pays. Violette a en effet décidé de quitter Paris pour renouer avec ses racines, elle se réjouit de vivre auprès de sa mère et de ses tantes, tandis que Babé informe son entourage de ses noces avec le banquier. Justine, notre couturière, en fait une affaire personnelle pour que sa sœur affiche fièrement les couleurs de sa maison.
Plus discrète, Blanche peine à participer aux effusions de joie et a souvent la tête en l'air. Sa santé flageolante préoccupe Violette, mais ses tantes sont convaincues d'un simple surménage passager. D'une certaine façon, la jeune femme prend note de l'information et la range dans une case pour y revenir plus tard. Pour l'heure, elle se lance dans son grand projet : connaître l'identité de son père. 
Il lui faut néanmoins se heurter à la cohésion familiale. Aucune des Balaguère ne consent à livrer le moindre indice. Secret de famille sous triple verrou. Et puis, Violette croise à son boulot une jeune femme très à fleur de peau, avec laquelle elle se découvre des atomes crochus, et qui va devenir plus qu'une amie. Une rencontre tellement peu anodine, que j'avoue avoir soupiré fort, fort, fort.
J'étais franchement pleine d'espérance à la lecture de cette suite, et j'ai savouré l'ambiance et l'harmonie de cette famille si attachante, par contre j'ai trouvé le scénario hyper décevant, car cousu de gros fils blancs. Pff. Trop facile, trop commun, trop mièvre. Je me suis sentie flouée, et dépitée. 
Une pointe d'amertume plus tard, je boucle mon tour de piste en chouinant, à tort ou à raison, parce qu'il faut admettre que je reste très attachée à la tribu Balaguère, à leurs chichis, à leurs démonstrations empressées et maladroites, à leurs histoires simples et superficielles, et néanmoins bouleversantes. Je suis une lectrice faible en matière d'histoires de famille !
Malgré quelques réserves, toutes personnelles, cela reste une jolie lecture, douce et naïve.

Texte lu par Bénédicte Charton pour Audible Studios (durée : 7h 43)

>> en exclusivité & en téléchargement sur Audible.  

Si j'ai bonne mémoire | Livre audio  Audible.fr

©2015 Robert Laffont (P)2016 Audible FR

7 avril 2016

Ce que je peux te dire d'elles, d'Anne Icart

Ce que je peux te dire d'elles

C'est une histoire de femmes et de filles qui se raconte dans ce roman d'Anne Icart. Une histoire de sœurs, Angèle, Justine et Babé, qui grandissent auprès de leur grand-mère et qui vont apprendre à voler de leurs propres ailes en suivant leurs rêves et leurs espoirs fous. Angèle, qui souhaite devenir journaliste, fait la rencontre de Charles qui ne ménage pas ses efforts pour la séduire et la convaincre de faire un bout de chemin ensemble. Justine, indépendante et frondeuse, se lance dans la couture, apprend, fait des merveilles et va créer son propre atelier de mode. Babé, la plus jeune, la plus sensible, est aussi le maillon essentiel du trio, celle qui consolide le groupe et répare les petits bobos, prête une écoute attentive, cajole les moues boudeuses et sèche les larmes. Blanche, bientôt, se joindra à ce fabuleux essaim. Bébé de l'amour fou, mais rappel incessant de ce qui n'est plus. La fillette va grandir dans l'ombre d'une mère aux humeurs lunatiques, atteinte d'une grave dépression, qui la privera des petites attentions, des gestes affectifs et des témoignages de tendresse. Blanche, par précaution, se tiendra à distance de l'amour et suscitera à son tour un gouffre de frustration chez sa propre fille, Violette, laquelle quittera le nid très tôt, en colère et demandeuse d'explications. Et le roman de s'ouvrir sur un simple coup de fil, Violette a accouché d'un petit garçon. Blanche se rend, par le premier train, à son chevet et ressasse l'histoire du clan Balaguère sur près de cinquante ans.

Quel doux roman ! Il est à la fois généreux, simple, tendre, attendrissant, fort et poignant. Toute l'histoire est centrée sur un magnifique portrait de famille, dont la particularité est d'être essentiellement conjuguée au féminin. Et quelle énergie ! Que de luttes ! Les filles Balaguère ont aimé, ont donné, ont perdu. Elles ont mené chacune leurs propres combats, ont trébuché et se sont relevées. Leur complicité n'était jamais à l'abri de coups de griffes, les colères souvent explosant dans leur appartement rue d'Aubuisson à Toulouse, également suivies de rires et de larmes. C'est une vie colorée, bruyante, passionnée et passionnante. Et j'ai pris un plaisir fou à partager la chaleur et l'exubérance de ce cocon familial. On s'y sent à son aise, on y trouve sa place et on écoute avec grand intérêt les vies de chacune se raconter avec pudeur et sans tricherie. Cela a beaucoup de charme, en plus d'être attachant.

>> Également disponible en livre audio, en exclusivité sur Audible, uniquement en téléchargement.

Ce que je peux te dire d'elles | Livre audio

©2013 Robert Laffont (P)2015 Audible FR

Lu par : Benedicte Charton - Durée : 7 h 30

 

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