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Chez Clarabel
31 août 2017

Bilan du mois : Août 2017 ♪♫•*¨*•...•*¨*•♫♪

 Très peu de temps à consacrer au blog depuis le mois de juillet, et peut-être moins d'envie aussi... Il y a eu des retrouvailles en famille, des tonnes d'activités pour remplir la tête et chasser les idées noires, un chagrin qui persiste, un moral au plus bas. Tellement de souvenirs, des images qui se bousculent. Cœur en miettes et grosse déprime. Mise au vert d'urgence tout le mois d'août. Beaucoup, beaucoup de lectures pour combler les journées. Cacher ses larmes derrière ses lunettes de soleil. Se planquer aussi derrière son casque et écouter son iPod bardé de livres audio. Se perdre, flâner, boire et grignoter, faire des projets, rêver puis se taire. Rentrer à la maison et renouer avec ses fantômes. Never forget.

Vinyl

Les rares lectures chroniquées sur le blog, fin août. Mais que du bon ! 

☼ Pas de pot pour la jardinière (Agatha Raisin 3) de M.C Beaton [#]

☼ Le Jardin Blanc, de Stephanie Barron [#]

☼ Le parfum des fraises sauvages, d'Angela Thirkell [#]

☼ Le cercle de Farthing, de Jo Walton [#]

 

 

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31 août 2017

Le cercle de Farthing, de Jo Walton

Le cercle de FarthingEn épousant David Khan, son amant juif, la ravissante Lucy Eversley brise les tabous de son entourage et provoque LE scandale de la saison. Ses parents ne lui pardonnent pas cet affront, alors que leur nom est auréolé d'une gloire politique, puisque huit ans plus tôt, les membres du cercle de Farthing, auquel ils appartiennent, ont convenu d'un traité de paix avec l'Allemagne et Hitler.
Malgré tout, le calme semble revenir au beau fixe et Lucy est conviée à passer le weekend au domaine Eversley, en compagnie d'une poignée d'amis issus de la gentry. Son époux David se retient de bondir face aux petites mesquineries et autres provocations des invités, affichant sans complexe leur antisémitisme galopant.
La tension monte d'un cran lorsqu'un des convives est retrouvé assassiné dans sa chambre, une étoile jaune plantée sur son cadavre. Tous les soupçons se portent sur le mari de Lucy, qui le défend bec et ongles. Entre en scène l'inspecteur Carmichael, dont l'enquête s'annonce sinueuse et ardue.
Son introduction dans le sérail fermé de l'aristocratie fait débat, chacun se drapant dans ses états de service pour se défiler et se laver de toute responsabilité. L'identité du criminel ne fait aucun doute, même la famille Eversley blâme stoïquement cette éventualité.
Dans ce décor de faux-semblants, de rancœur et de vengeance, l'auteur tisse sa trame avec élégance et adresse. Le cadre uchronique est certes esquissé, mais sert à dépeindre une Angleterre en lutte avec elle-même, débordée par des courants politiques qu'une paix alternative n'a finalement guère résolu d'étouffer.
C'est donc dans ce contexte tantôt raffiné, tantôt fielleux, qu'on se glisse pour découvrir une histoire classique mais captivante. J'ai infiniment apprécié le style guindé et délicat de Jo Walton, l'ambiance sophistiquée du domaine Eversley, où l'on perçoit les mensonges, les troubles et les non-dits. C'est bien ficelé, bien mené.
Au final, le roman peut surprendre, par son inspiration historique, où l'on envisage une issue différente pour l'Angleterre dans le tournant de la guerre, et qui se préoccupe à raconter une intrigue criminelle traditionnelle, se déroulant en vase clos et distillant quelques pistes en devenir. La lecture est inattendue, pertinente et conduite avec habileté, sans soubresauts inutiles. Le deuxième titre de la trilogie du Subtil changement - Hamlet au paradis - paraît prochainement en Folio. 

Folio SF (n° 572) / 2017 - Trad. par Luc Carissimo

 

31 août 2017

Mentir n'est pas trahir, d'Angela Huth

Mentir n'est pas trahirEntre banalité et pudeur des sentiments, la vie sentimentale de Gladwyn Purser n'offre aucune surprise. Marié depuis seize ans à Blithe, il mène une existence ordinaire, dans leur coquette maison de banlieue.
Un jour, tout bascule lorsqu'il rencontre Lara sur une route de campagne, alors qu'il rendait visite à sa mère. La jeune femme vient de se fouler la cheville en tombant de bicyclette. Gladwyn choisit alors de la conduire à l'hôpital et lui tient compagnie dans la salle d'attente. De fil en aiguille, une discussion se noue... mais Gladwyn omet de préciser qu'il est marié.
Ce premier acte manqué signera le début d'une longue succession de non-dits qu'il ne s'explique pas. En vrai, Gladwyn aime profondément sa femme et ne conçoit pas de la tromper, seulement l'attirance pour la délicate Lara est non négligeable. Notre homme va s'arracher les cheveux devant ce cas de conscience, puis céder à ses pulsions.
Il se lance maladroitement dans les affres d'une liaison clandestine, avec son lot de mensonges et de duperies. Ses rendez-vous en douce et autres combines sont involontairement cocasses, car ma foi, j'ai profondément détesté la couardise de notre bonhomme ! Est-on goujat lorsqu’on aime sincèrement deux femmes à la fois ? s'interroge l'éditeur. Je réponds, oui.
De son côté, Blithe inspire aussi de la  pitié et un certain agacement - personnage trop lisse, trop accommodant. Comment ne pas souhaiter la secouer et attendre une réaction de sa part ? Et patatras, le dénouement survient sans crier gare... facile, trop facile. Malgré la boule au ventre, l'empathie, etc. j'ai ressenti une pointe d'amertume à la lecture de cette solution trop arrangeante. 
Angela Huth est un écrivain que j'affectionne particulièrement, pour son style compassé, sa description d'un quotidien sous cloche, ses personnages mielleux - sauf exception pour un trublion dérangé, pouah ! Elle explore avec beaucoup de tact les frustrations et les déceptions de la vie conjugale, les vicissitudes de l'amour et des sentiments. Bref. Ses romans sont souvent de la même trempe, mais renferment beaucoup de charme et ce supplément d'âme à l'anglaise qui vaut ma totale adhérence.
Celui-ci n'est sans doute pas mon préféré, mais je lui concède une tendresse spécifique pour son aspect immuable à servir la même histoire sans déroger aux modes et autres influences éditoriales. Un bon point déjà.

Folio (n° 6190) / 2016 - Trad. par Anouk Neuhoff

[Deception Is So Easy]

 

31 août 2017

Le parfum des fraises sauvages, d'Angela Thirkell

LE PARFUM DES FRAISES SAUVAGESMes lectures de cet été ont été placées sous le signe de petites préciosités anglaises, promptes à me propulser dans de délicates ambiances désuètes, qui n'ont pas été pour me déplaire. Dernière trouvaille : Angela Thirkell, petite-fille du peintre Edward Burne-Jones, cousine de Rudyard Kipling et filleule de J. M. Barrie. Excusez du peu.
Elle a su concocter, avec Wild Strawberries, un savoureux cocktail d'humour, d'insouciance et de joyeux badinage. L'histoire se passe dans les années 30, dans le domaine cossu de Rushwater, où la famille Leslie déploie une vive excentricité dans leur manière de vivre. Ici, tout paraît plus lisse, plus simple, plus facile. Les repas sont signalés d'un gong discret, servis avec célérité par le majordome, les enfants rechignent à avaler leur porridge, lady Emily disserte de longues minutes avant de prendre place dans l'église, mettant la patience du révérend au supplice, son époux ne s'embarrasse d'aucun détail domestique et veille à choisir scrupuleusement le nom de son bétail qui s'exporte en Argentine...
Dans ce fabuleux tohu-bohu, la jeune Mary Preston débarque pour passer l'été auprès de la famille de sa tante et tombe sous le charme de David, dont les prétentions artistiques n'éveillent plus chez ses proches qu'un vague intérêt feint. Mais la jeune femme est émoustillée par ses attentions (un paquet de fraises sauvages), ses balades au clair de lune ou ses virées à Londres. C'est assez pour étourdir notre oie blanche à l'âme si douce et romantique ! 
Ce tableau de famille est également rehaussé par une brochette de personnages secondaires, dont un certain flagorneur ou une famille française, lesquels sont épinglés avec cocasserie, pas loin d'une certaine férocité, tant leur bêtise est étalée dans toute sa splendeur, mais sans volonté de nuire.
Car l'ambiance générale est heureusement délectable et bienveillante. L'auteur s'applique à dépeindre une saison à la campagne, chez des jeunes gens aisés et oisifs, sans distiller un soupçon de manichéisme, juste dans le souci de partager une tranche de vie frivole et guillerette.
Le rendu fait mouche. Et on goûte avec délice aux nombreux ingrédients qui constituent cette comédie rafraîchissante et légère. C'est dégoulinant de charme vintage, et c'est tout bon !

10-18 Littérature étrangère / 2017 - Trad. par Florence Bertrand

 

31 août 2017

Le jardin blanc, de Stephanie Barron

LE JARDIN BLANCJo Bellamy, une jeune paysagiste américaine, est envoyée à Sissinghurst pour s'inspirer du célèbre Jardin Blanc, aménagé par Vita Sackville-West et son mari Harold Nicolson dans les années 30, afin d'en reproduire une copie pour une riche cliente new-yorkaise.
Sur place, Jo fait rapidement l'étonnante découverte d'un vieux journal intime, ayant probablement appartenu à son aïeul - la jeune femme n'ayant jamais caché ses motivations personnelles à se rendre dans le Kent, où son grand-père Jack a vécu et œuvré en tant que jardinier au château.
D'après les notes du journal, celui-ci aurait également croisé le chemin de Virginia Woolf, au cours du printemps 1941. Fait marquant, cette dernière se serait suicidée le 28 mars, du moins son corps n'a été retrouvé que trois semaines après sa disparition, d'où de folles spéculations quant au déroulement des événements durant ce laps de temps.
Et là, point de grand discours, mais un emballement total pour cette lecture excitante, pleine de pep's et de rebondissements, avec une galerie de personnages pittoresques et des aventures rocambolesques. J'ai franchement adoré. 
Entre clins d'œil romanesques, chausse-trappes et délires audacieux, j'ai pris un plaisir fou à me balader dans la verte campagne anglaise, foulant de magnifiques jardins, traquant aussi le spectre de la femme de lettres, auréolée de mystères. C'est prodigieux. Et puis, qu'importe les libertés prises, les raccourcis, les concomitances trop belles pour être crédibles... on plonge sans rechigner dans cette comédie érudite et enlevée, qui ébouriffe les sens et procure un vrai bonheur de lecture.
Un vif succès, pour les amoureux de littérature, de nature, d’amour et de suspense. ☺

10x18 Littérature étrangère / 2015 - Trad. par Isabelle D. Philippe

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31 août 2017

Blackout Baby, de Michel Moatti

BLACKOUT BABY

Londres, 1942. Alors que la ville sombre en plein chaos, essuyant les bombardements intempestifs de la Luftwaffe, la population se rue dans les abris et panse ses plaies dans l'attente de jours meilleurs. Pourtant, les britanniques ne se démontent pas et enchaînent leur routine avec morgue et insouciance.
Dans ce tumulte indescriptible, un type hante les rues de la ville, se faufile parmi la foule et séduit des jeunes femmes au gré de ses rencontres. Ses inclinations ont néanmoins un sévère penchant vers la folie furieuse et le morbide, car ce dangereux pervers assassine froidement et sauvagement ses conquêtes.
On n'ignore hélas rien de ses pulsions, encore moins de ses obsessions ni de son modus operandi, car on le suit dans ses dérives, on assiste avec effroi à ses séances de torture et on retient son souffle.
Les services de police aussi sont aux abois, face à ce « Blackout Ripper » qui réveille les vieux cauchemars du tristement célèbre Jack R. D'où l'apparition d'Amelia Pritlowe, infirmière déjà croisée dans Retour à Whitechapel, sollicitée pour apporter ses lumières et se servir de son expérience pour soulager cette inquiétante enquête.
L'histoire, inspirée de faits réels, nous plonge dans une atmosphère opaque et oppressante, et c'est là une grande richesse. Elle donne en effet à la lecture une aura particulière, non dénuée d'intérêt. Sensible à l'époque et aux détails historiques, j'ai été transportée dans ce roman globalement prenant et rondement mené.

10x18 Grands Détectives / 2016

30 août 2017

Le joyau de l'Annam, de Patricia Wentworth

LE JOYAU DE L’ANNAMUn simple coup d'œil à la couverture a suffi pour attiser ma curiosité et anticiper le bonheur de ma lecture de ce nouveau roman de Patricia Wentworth. Je l'ai commencé en toute innocence, sans chercher à connaître son contenu, mais j'avais pressenti une promesse d'évasion à l'évocation de l'Annam (désormais le Viêt Nam)....
Peter Waring n'est qu'un enfant lorsqu'il se retrouve sans famille et sans le sou, mais il hérite malgré lui d'un lourd secret familial autour du célèbre joyau de l'Annam, devenant ainsi le maillon d'une chasse au trésor qui va soulever les foules et les convoitises.
Bien des années plus tôt, son père et deux acolytes sont partis à sa recherche, ont été en possession de l'objet, avant d'en subir la malédiction. Depuis, un mystère demeure autour de son existence et de son détenteur. L'entourage de Peter n'a eu de cesse de scruter le jeune orphelin, pesant le poids de ses souvenirs ou de ses connaissances. En vain.
Peter a ainsi grandi dans une ambiance lourde et sournoise, dont il a pu s'extirper en trouvant auprès de Rose (sa “sœur de cœur”) une relation pure et candide qui l'empêche de perdre pied dans son labyrinthe de coups fourrés. 
Adolescent romantique, Peter va pourtant s'enticher de la ravissante Sylvia... laquelle joue le chaud et le froid avec ses sentiments, avant de comprendre qu'il pourrait lui être d'une aide précieuse dans la quête du joyau !
En effet, criblée de dettes, Sylvia a vendu son âme à un sombre individu, lui aussi déterminé à mettre la main sur cette pierre unique en son genre. Avec son charme et son culot, la jeune fille va subtilement duper son entourage pour parvenir à son but.
Toutefois, le chef d'orchestre de cette sombre histoire d'ambition dévorante demeure insaisissable. Les trublions surgissent sans crier gare, les tromperies se multiplient, ce qui ne manquera pas d'étourdir le lecteur, car toutes les cartes n'ont pas été jouées !
Dommage que tout ceci donne une sensation de fouillis au roman, me faisant osciller entre l'intérêt frétillant et l'ennui gonflant au fil des pages. J'ai certes été séduite par l'ambiance des années 20, mais peu conquise par l'intrigue générale...
Un rendez-vous en somme charmant, mais peu captivant.  

10x18 Grands Détectives / Juillet 2017 / Trad. Pascale Haas

 

30 août 2017

#LaValiseAudible : Pas de pot pour la jardinière (Agatha Raisin enquête #3), de M.C Beaton

Pas de pot pour la jardiniere Agatha Raisin enquête 3

Pendant les vacances, j'ai retrouvé ma bonne vieille copine, Agatha Raisin, dans ce troisième tome mêlant aventures rocambolesques, humour et coups bas dans la verte campagne anglaise. Et quel plaisir !

Après de longues semaines à crapahuter en Europe, Agatha rentre à Carsely où elle s'étonne de l'engouement collectif pour une nouvelle venue au village. Cette Mary Fortune lui a clairement volé la vedette et Agatha s'en trouve fort désappointée. Même James, son voisin frileux dès qu'une espèce féminine s'approche de lui, ne tarit pas d'éloges à son sujet ! En plus de son allure chic et ses bonnes manières, Mary Fortune est super calée en jardinage - d'ailleurs, le club de Carsely boit toutes ses paroles et applique à la lettre ses conseils. Ne voulant pas rester sur la touche, notre chère Agatha se joint aux festivités et constate, in petto, que cette Mrs Fortune est en réalité une vraie peste. La guerre est déclarée dans les jardinets des Costwolds. À l'occasion d'un prochain concours, Agatha Raisin entend démontrer qu'elle possède la main verte. Mais, on le sait, Agatha et les concours, c'est une longue histoire de duperie ! Elle ne va pas faillir à la tradition et nous réserve de bonnes séquences de gloussements sous le couvert de folles inventions et autres entreprises audacieuses.

Je m'amuse toujours autant à suivre cette série, pleine de charme et de pep's, loin des codes du policier moderne, adoptant au contraire une attitude flegmatique, tout en piochant dans les règles du “Golden Age” à la Dorothy L. Sayers et Agatha Christie. Et puis, Agatha Raisin est une héroïne attachante, malgré sa mauvaise foi, ses jurons et ses gros souliers prêts à écraser les plates-bandes de ses semblables. Véritable socle de la série, elle nous arrache des sourires à la lecture de ses nombreuses péripéties. Et même si cet épisode n'est pas loin de lui briser quelques illusions, en la confrontant à une vérité qui va chatouiller ses fantasmes, notre Agatha est une battante, fonceuse et déterminée. Nul doute qu'elle va renverser la vapeur, et fissa !

Initialement traduite et publiée aux éditions Albin Michel, la série se découvre également en version audio, en téléchargement sur Audible.fr. On retrouve Françoise Carrière dans le rôle d'Agatha Raisin, et on la devine de plus en plus à l'aise dans ses souliers, affichant une interprétation plus affirmée, déployant aussi un jeu plus naturel, et savourant la fantaisie et le culot de l'intrépide anglaise. Je la trouve, sincèrement, fort agréable à écouter !

Pour ne pas changer, il me tarde déjà de poursuivre les enquêtes de notre détective insatiable... 


>> Ce livre audio en version intégrale est proposé en exclusivité par Audible et est uniquement disponible en téléchargement.

©1994 / 2016 M. C. Beaton / Éditions Albin Michel. Traduit de l'anglais par Esther Ménévis (P)2017 Audible Studios

Pas de pot pour la jardiniere (Agatha Raisin enquête 3) durée : 4h 50

 

4 août 2017

Bilan du mois : Juillet 2017 ♪♫•*¨*•...•*¨*•♫♪

Les mois se suivent et les émotions ne cessent de tourbillonner...

 

green shoes PB

 

 

 

Mariage féerique, green shoes, météo apocalyptique, fous rires, larmes de bonheur...

c'était un 29 juillet inoubliable ! ☺

 

Les bonnes pages de juillet : 

☼ Les jours meilleurs, de Cecelia Ahern #

☼ Les yeux couleur de pluie, de Sophie Tal Men #

☼ La Quête d'Ewilan, livre 2, de Pierre Bottero #

☼ La soupe de poissons rouges, de J-P Arrou-Vignod #

☼ Fantastique Maître Renard, de Roald Dahl #

 

 Et je déclare...

☼ PAUSE ESTIVALE ! ☼

 

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