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Chez Clarabel
hugo roman
6 août 2020

L'Ogre et le Chardon (Les MacCoy #1), de Alexiane Thill

L'ogre et le chardon Les MacCoy 1Pour respecter les dernières volontés de son père, Phèdre se rend en Écosse où elle est accueillie par une charmante famille. Elle décroche également un boulot de femme de ménage dans un pub tenu par un irlandais qui lui fait signer un contrat de confidentialité assez étrange (oubliez tout déja vu dans une autre série).

En fait, The Unicorn est aussi le repaire pour des “personnalités” aimant se réunir au sous-sol sans se mélanger au grand public. En tout bien tout honneur. Car Phèdre va rapidement découvrir ce qu'il s'y trame. Un soir, en oubliant son seau et sa serpillère, notre Cendrillon débarque en plein psychodrame. Après quoi, elle est emmenée manu militari sur l'île du clan MacCoy.

Leur chef s'appelle Caleb - surnommé l'Ogre - du fait de son caractère irascible et impétueux. Il déclare haut et fort qu'elle sera désormais sa Pupille. Mais notre demoiselle n'est pas une oie blanche en détresse et va lui tenir la dragée haute. Elle refuse de se soumettre aux règles archaïques de ces écossais repliés dans leurs traditions féodales. Elle a déja souffert dans son enfance d'avoir été maltraitée (ce vieux traumatisme ne cesse de la hanter) et entend aujourd'hui se venger.

Si le début est lancé à vive allure, essaimant des tonnes d'informations difficiles à juguler, la suite trouve peu à peu son rythme de croisière et ne cesse de nous régaler. Eh oui, cette lecture est envers et contre tout convaincante. Car des petits détails me chiffonnent : les rapports entre hommes et femmes sont d'une extrême violence (certaines scènes m'ont choquée). Cette mise en scène du mâle alpha qui prend son plaisir, qui décide qui, comment, où... et surtout qui garde pour lui ses honteux petits secrets - bref, comment dire - ça m'a souvent fait lever les yeux au ciel.

Ceci ne gâche nullement mon plaisir de lecture, car j'ai dévoré ce livre en moins de temps qu'il ne faut pour le dire ! L'auteure mêle habilement contemporain et folklore ancestral, en plus de proposer une intrigue qui tient en haleine. La romance est discutable (ne pas confondre relation passionnelle et abusive), toutefois il y a des échanges très sympas. Suis encore perplexe concernant l'Ogre (ses humeurs lunatiques et ses actes manqués... ça va cinq minutes). Ceci dit, l'Écosse et ses écossais sont irrésistibles.

J'ai donc succomblé pleinement. Évasion, voyage, excitation, soupir, panique et envie que ça ne se termine jamais... c'est à ça qu'on reconnaît une série addictive. Non ? 

©2008 Hugo Roman (P)2020 Audible Studios

Plus que quelques jours pour me plonger dans la suite... en format audio- tome 2 le 13 août. Argh.

⭐⭐⭐⭐.5

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17 septembre 2018

Disparue, de Darcey Bell

« Il se peut que les disparitions provoquent chez moi un déséquilibre.
Que les chagrins libèrent un démon profondément enfoui. »

disparue darcey bellAprès l'accident qui a coûté la vie de son mari, Stephanie a choisi de vivre seule avec son petit garçon jusqu'à sa rencontre avec Emily, la mère du meilleur ami de son fils. Active et débordée par son boulot, elle fait souvent appel à Stephanie pour la dépanner.
Un jour, pourtant, Emily ne rentre pas à la maison et laisse sans nouvelles sa famille. Inquiète, Stephanie lance un appel sur son blog. Le temps passe. Et malgré tous ses efforts, l'enquête de police va faire chou blanc.
Convaincu de la mort de son épouse, le mari éploré va succomber au charme de sa voisine, la très dévouée Stephanie. Celle-ci a en effet pris place dans la vie d'Emily et substitué son rôle sans le moindre remords.
Car Stephanie a peu à peu découvert que sa meilleure amie avait aussi ses petits secrets. Depuis, elle n'est plus totalement sûre du lien sincère qui les unissait.
On perd vite pied dans cette intrigue sulfureuse, dérangeante et très troublante. Même les personnages sont des experts dans l'art de la manipulation. Et on n'est pas au bout de nos surprises.
Malgré le malaise qu'elle inspire, la lecture n'en demeure pas moins bluffante car on mord à l'hameçon et on se demande jusqu'où ce jeu de dupes va nous entraîner. On aime, on n'aime pas. En tout cas, le roman se lit d'une traite.

Pocket (2018) / Hugo Thriller (2017) - Traduit par Claire Desserrey 

Adapté sous le titre "L'ombre d'Emily" AU CINÉMA LE 26 SEPTEMBRE. 

disparue l'ombre d'emily

28 janvier 2018

Un petit quelque chose en plus, de Sandy Hall

Un petit quelque chose en plus

L'histoire se déroule sur un campus universitaire, où les premiers rôles sont tenus par Gabe et Lea, deux étudiants qui partagent le même cours d'écriture créative et qui n'auront de cesse de se frôler tout au long de l'année, sans totalement franchir le premier pas.

Leur petit numéro est pourtant scruté à la loupe par une foule d'admirateurs, qui retiennent leur souffle face à leur rapprochement balbutiant. Outre les amis ou camarades de classe, on compte aussi une prof, une serveuse, un chauffeur de bus, et même un écureuil ou un banc ! C'est dire combien la sérénade est suivie avec  une attention collective.

Pourquoi eux ? pourquoi ce cœur qui bat à l'unisson ? Simplement parce qu'ils sont tous convaincus que Gabe et Lea forment LE couple parfait, tous les signes sont sous  leurs yeux mais ils sont les derniers à les voir. Du moins, l'une est affligée d'une timidité maladive, l'autre est incroyablement pataud et socialement inadapté. Même s'ils se tournent autour ou se lancent des petits regards en coin, la promesse d'idylle est loin d'être décantée.

Tout ça est évidemment charmant, mignon et onctueux... mais finalement assez long et mou aussi. La romance est vécue à travers le regard des personnages secondaires, une idée assez originale, mais qui ne suscite ni surprise ni ne justifie l'emballement des foules. Pour moi, les tourtereaux ne sont pas crédibles dans leur genre. Le temps s'écoule beaucoup trop vite et leur relation reste au point mort. C'est déconcertant. Vendu comme un cupcake, le roman est donc aussi goûteux et ravissant en apparence, nettement moins à la dégustation (limite un peu fade). 

Hugo Roman - New Way - 2017
Trad. Pauline Vidal

« Ils ne parlent pas beaucoup mais se regardent par-dessus leurs livres. Ils n'ont pas besoin de paroles pour flirter.
Ce serait insupportable si ça n'était pas aussi adorable. »

 

26 janvier 2018

Défaillances, de B.A. Paris

défaillances audibleVoulant rentrer au plus vite chez elle, un soir de pluie, Cassandra emprunte une route isolée et croise une voiture sur le bas-côté avec une femme à son bord. Mais Cassandra ne s'arrête pas et poursuit son chemin... n'imaginant pas une seconde qu'elle apprendrait le lendemain l'assassinat de cette inconnue peu de temps après son passage.
Sidérée, Cassandra n'ose pas confier à son mari ce dont elle a été témoin. Elle ne dit rien à sa meilleure amie non plus. Se confond en excuses à l'écoute des appels répétitifs de la police pour obtenir des renseignements. Cassandra est mortifiée, honteuse et culpabilise.
À force de ressasser, la jeune femme multiplie les crises d'angoisse et ressent les premiers symptômes d'une démence précoce - elle est convaincue de souffrir de la même maladie que sa mère. Malgré les protestations de ses proches, Cassandra s'enfonce dans la paranoïa, ne sait plus ce qu'elle fait, pense perdre la tête et être victime d'hallucinations.
Pour le coup, la démonstration de la folie douce est proprement exécutée. La spirale est lancée et ne semble plus s'arrêter. C'est grinçant, agaçant, dérangeant. Le rôle de la narratrice est flou. On suit sa logique, et pourtant on doute. Par contre, j'ai tout vu venir à des kilomètres et j'en ai été fortement incommodée. J'ai pesté tout du long au vu des ficelles trop grosses et du scénario hyper convenu. J'ai néanmoins poursuivi ma lecture jusqu'au bout, toujours dans l'espoir d'être surprise. Et là... 
À vous de juger maintenant ! ☺

Lecture faite par Maud Rudigoz - à qui je dois mon intérêt persistant, car son interprétation est toujours agréable à écouter, mais cela n'occulte pas les défauts du roman. L'auteur se repose sur ses lauriers et surfe sur la mode en cours du «domestic noir». Rien de neuf sous le soleil.



>> Ce livre audio est proposé en exclusivité par Audible et est uniquement disponible en téléchargement.
©2018 Darley Anderson (P)2018 Audible Studios
Traduction de Vincent Guilluy
Lu par Maud Rudigoz. Durée : 13h env.
10 mars 2017

Derrière les portes, de B.A. Paris

derriereJack et Grace forment un couple idyllique, en apparence. Lui est un brillant avocat, plaidant la cause des femmes battues, elle est peintre à ses heures perdues et a choisi de sacrifier sa carrière pour bichonner son foyer. Ils vivent dans une grande et belle maison à la campagne, isolée des regards indiscrets. Leur bonheur est éclatant, leur amour parfait. Leurs amis sont en admiration devant eux et se bousculent à leur porte pour pénétrer dans leur antre secret.

Et puis, en y regardant de plus près, on s'aperçoit que Grace est maigre à faire peur, qu'elle décommande systématiquement ses déjeuners à l'extérieur, que son mari est omniprésent et ne la lâche jamais d'une semelle, qu'elle ne possède ni téléphone portable ni adresse mail personnelle. Ce sont des détails, insignifiants pour qui est ébloui par l'image de sainteté que le couple renvoie. Jack et Grace vivent un grand amour, ils sont dans leur bulle de béatitude, au point d'en oublier l'existence du monde extérieur.

Cette représentation naïve est rapidement pulvérisée par la sinistre vérité qui éclate, au détour d'un chapitre. C'est violent, sadique et révoltant. C'est donc l'histoire d'un piège cruel et diabolique que l'on découvre avec effarement et horreur. Ou comment une abominable rouerie, voire un mensonge parfait, prend le pas sur une intrigue extérieurement banale et convenue. Je préfère en dévoiler le moins possible pour préserver l'effet de surprise au potentiel lecteur. Sachez juste que l'onde de choc est brutale, avec une horrible sensation d'implacabilité. Mes nerfs ont été mis à rude épreuve, la tension psychologique est redoutable, le revers de la médaille difficile à encadrer et émotionnellement déstabilisant. Globalement la lecture est rapide et efficace, jusqu'au dénouement traité trop légèrement et de façon peu vraisemblable. 

Texte lu par l'excellente Maud Rudigoz.


>> Ce livre audio en version intégrale est proposé en exclusivité par Audible et est uniquement disponible en téléchargement.

©2017 Hugo Roman. Traduit de l'anglais par Luc Rigoureau (P)2017 Audible FR

Derrière les portes | Livre audio

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9 octobre 2007

Mise à mort - Benoît Luciani

Mise_a_mortParce que la mise en place de ce roman est pernicieuse, parce qu'il est presque délicat d'en parler pour ne pas trop en dévoiler, parce qu'il est bon aussi de laisser au lecteur toute la surprise de l'intrigue, je vais tâcher d'être succincte.

« Mise à Mort » est un roman à tiroirs sur une incroyable orchestration réglée par Franck, cet ami qui vous veut du bien ... ? Qui est-il ? Ou qui était-il ? Car Franck est mort, d'une maladie foudroyante. Il a laissé en héritage une lettre à son ami Philippe, dans laquelle il invite celui-ci à « terminer un travail ». Franck et Philippe s'étaient rencontrés un soir dans un bar, l'homme vêtu de noir avait initié son acolyte au poker et aux parties interminables entre amateurs, professionnels, requins et redoutables « killers ». Franck était également un puissant « hacker », on le découvre aussi amoureux fou de la femme de son ami d'enfance, puis finissant seul ses jours dans un hôpital.

Autour de Philippe, de trois pirates de l'informatique et de la sublime Carla, une partie commandée depuis l'au-delà va se jouer contre Richard, présenté un peu comme le grand manitou dans ce roman, celui qu'il faut abattre, parce qu'il est trop empoisonné par sa passion du jeu ! ? Laissons les rouages s'engraisser et se mettre en branle ! Le lecteur va ainsi découvrir qu'il existe une nouvelle sorte de polar psychologique où l'intrigue, haletante, voit son action régler ses comptes sur le tapis vert des joueurs de poker.

Ce qu'il y a d'extraordinaire chez Benoît Luciani, c'est son style entraînant. Celui qui fait que le lecteur est aussitôt embarqué ! Pourtant, ce n'est pas gagné quand on découvre que le poker est la pièce maîtresse de cette trame (et qu'on n'y connaît strictement rien !), que les personnages sont assez ambivalents, cernés de zones troubles, qu'ils n'ont pas un charisme acquis d'avance. Blablabla. Malgré tout, le roman se dévore ! Dès qu'on commence la lecture, on ne lâche plus le livre et on jubile ! Quelle machination perspicace et diablement efficace ! Merci Monsieur Luciani, j'ai beaucoup aimé !

Hugo roman - 210 pages - Octobre 2007.  13.50 €

  • Du même auteur, j'ai lu et beaucoup aimé "Au bar de l'Univers"  (l'auteur fait quelques clins d'oeil à celui-ci dans son nouveau roman ! )

Il existe un blog pour une mise en bouche de cette ... Mise à Mort : http://bruitdeshommes.typepad.com/miseamort/

26 septembre 2007

La liaison ~ Anna Dillon

laliaison

Au départ on pense que "La liaison" est un roman qui traite de l'amour à trois, sous la forme de l'infidélité dans le couple, du mari menteur, de la femme trompée et de la maîtresse pétillante et naïve. Mais dans le roman d'Anna Dillon, l'histoire se passe sur un compte à rebours : du 19 décembre à la veille de Noël, les trois protagonistes de cet imbroglio amoureux, vont raconter l'histoire de cette adultère. On suit premièrement les doutes de Kathy qui piste son mari et qui cherche à comprendre pourquoi son mari la trompe, pourquoi elle n'a rien vu. On poursuit avec Robert qui se débat pour sauver sa petite société, se sentant affreusement seul et incompris dans son foyer, le temps et la lassitude ont conduit l'homme à chercher un réconfort ailleurs. Et ainsi Stéphanie, célibataire indépendante et femme brillante, a cru ce mari délaissé, lui a donné son soutien et surtout un amour fou et passionnel.
Voilà, c'est flippant ! Quand on lit ce roman, on s'aperçoit qu'à tout bout de champ, on peut se sentir concerné et il devient difficile de prendre position pour l'un ou l'autre. Ils ont tous trois des arguments défendables et c'est agaçant à la longue. Pourquoi l'épouse est aveugle, pourquoi l'homme est lâche et pourquoi cette pétillante célibataire est si disponible ?! Il est impossible de prendre parti et le lecteur se laisse prendre au jeu, dévorant page après page le constat de cette liaison si réaliste. C'est pour cela que ce roman ressemble à une fine analyse de la vie actuelle chez les couples ordinaires, tous concernés par une aventure de passage, ou plus. La plaidoirie des trois concernés est tout autant affligeante, excusable ou regrettable. Mais ça sonne vrai, brrrr.


Anna Dillon est en fait le nom de plume d'un auteur irlandais, Michael Scott.

12 mars 2007

Au bar de l'Univers - Benoît Luciani

au_bar_de_l_universIl y a de fortes chances que vous connaissiez Benoît Luciani, on le croise parmi les visiteurs de ce blog sous l'appellation : Ben FAPM Member.. FAPM, me suis-je dit ? Kéçako ?? Une secte ? Un mouvement de libération, de déclamation, de solidarité, de machintrucbidulechouette... ? Alors là je lui demande, Cher Benoît Luciani, c'est quoi FAPM ? ...

Sur ce, revenons à ce livre. Oui, ok. C'est un envoi de l'auteur, une demande gentille, délicate ... comme j'aime. Et pourtant je m'étais faite la promesse de résister aux appels des sirènes (mais je n'ai aucune volonté, je suis d'un naturel trop curieux ! !). Mais j'ai d'autres excuses aussi, et là on ne va pas s'étendre, car cela recule l'instant sacré où l'on parle du livre, enfin ! Alors voilà, j'ai reçu Au bar de l'Univers et déjà cela me plaisait. La couverture d'Yves Jamait est chaleureuse, cela vous invite à y entrer et pénétrer dans cet Univers qui s'annonce original et où le désoeuvrement est permis !

J'ai bien fait d'accepter. Oh non, je ne regrette pas du tout cette rencontre. Et c'est avec un enthousiasme sincère et désintéressé que je vous invite à vous procurer ce livre à votre tour. Vous allez m'en remercier ! ... Le hic, c'est que cette lecture est tellement enivrante et incroyable que j'en ai les mots soufflés !

Les mots étaient justes, sans fard, sans détour. Ils exprimaient la pensée exacte, sans artifice. Ils touchaient à chaque syllabe le creux de l'âme.

Oui, Benoît Luciani a la plume sympathique. Il nous présente en de brefs chapitres ses personnages : Hélène, Thomas, Laurence, Maryvonne, Michael, Jean-Baptiste, Marvyn, Manu... Ils ont entre 35 et 55 ans, sont un peu malmenés par la vie, mariés, célibataires, confus, déboussolés, virés, mais tous prêts à faire de ce jour un tremplin pour un lendemain différent. Par une étrange coincidence, ils se donnent tous rendez-vous au Bar de l'Univers le même soir. Leurs silhouettes se croisent, les mains se touchent, les regards s'effleurent... 3 petits tours et puis ça s'en va...

J'ai lu ce livre d'une traite, complètement saoule par ce flux de mots, par cette apparente facilité d'aligner des petites phrases, de créer avec une aisance étourdissante un esprit à ses personnages et de rendre vivant ce roman ! Oui, ceci est une invitation à courir rejoindre ce quartier du 17ème arrondissement pour poser ses fesses sur une banquette du Bar de l'Univers, saluer de la tête Marvyn qui sirote son whisky au bar, sourire aux retrouvailles émouvantes entre un père et une fille, frissonner d'entendre les éclats de voix de deux loups affamés et se demander comment cet autre homme va rebondir après l'annonce de sa compagne...

C'était bruyant comme d'habitude. Il aimait ça. Le bruit. Non, le brouhaha plutôt. Le flot des discussions qui se croisaient, se rencontraient, s'entrechoquaient. Les verres qui claquaient sur les tables, le cliquetis des briquets, le vrillement des pièces sur les marbres des tables. Les regards aussi vagabondaient d'un groupe à l'autre. On se touchait parfois des yeux. On se faisait des promesses impossibles, ou simplement on s'effleurait en se disant que peut-être... dans une autre circonstance.

Benoît Luciani a déjà écrit un 1er roman : Le bruit des hommes (qui me tente bien, désormais !). Et voici son site : Le bruit des hommes . Je vous recommande de lire cette chronique écrite par Christine Spadaccini - c'est diablement bien dit ! D'ailleurs, moi aussi j'ai eu la réflexion ben, dis donc, il a l'air bien ton bouquin, t'as pas levé la tête une seule fois!  Lisez donc, vous comprendrez ! ça fait l'effet d'une petit bulle euphorisante !!! Et c'est dommage que tout ça se termine, là... j'en veux encore un peu ! :)

Hugo roman, 190 pages (mars 2007).

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