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Chez Clarabel
summer beach reads challenge
10 septembre 2013

☺ Niak ♥☺

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Mickey Cray est dresseur d'animaux sauvages, souvent aidé par son fils (qui porte le nom de Wahoo en hommage à un catcheur), surtout depuis l'accident d'iguane reçu sur la tête, suite à quoi il souffre régulièrement de violentes migraines. Mais inutile d'ébruiter l'affaire, les affaires familiales ne roulent pas sur l'or non plus, d'où la nécessité pour la mère de partir donner des cours en Chine, pour arrondir les fins de mois.

Et voilà que se présente une fantastique aubaine, l'équipe de l'émission Expédition Survie ! sollicite les services de Mickey pour un tournage rondement payé. Le seul souci, c'est de supporter les caprices de l'animateur vedette, Derek Blair, un empoté de première catégorie. Le père et le fils sont consternés devant la bêtise du gars, qui risque de mettre tout le monde en danger, mais ils retiennent leur souffle et empochent les sous.

L'aventure s'annonce bien évidemment catastrophique mais hilarante ! Derek est un type imbu de sa personne, tellement caricaturé que c'en est plus que risible, mais c'est du petit lait à boire. L'histoire cherche ainsi à tourner en ridicule des émissions populaires comme Man vs Wild, en dénonçant les dérives du spectacle télévisuel au détriment, parfois, du bon sens écologique. C'est donc armé d'un humour mordant et intelligent que ce roman défend ses chances, pour notre plus grand plaisir !

Niak, par Carl Hiaasen (Gallimard jeunesse, août 2013 - traduit par Yves Sarda)

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21 juin 2013

“Grâce à toi les choses se passent mieux aujourd'hui.” (L'été où j'ai appris à voler)

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Sous cette couverture pétillante, où reflète un soupçon de vacances ensoleillées, se cache une histoire qui parlera à la petite adolescente qui est encore en vous. Birdie a treize ans, sa maman vient de lancer une épicerie fine et se saigne les quatre veines pour réussir, elle est veuve depuis dix ans et vit avec sa fille une relation soudée.

Leurs rapports se compliquent avec l'accumulation du boulot, Birdie vient prêter main forte tous les jours et occupe son été en fréquentant les adultes qui travaillent avec elle. Il y a Swoozie, qui fume trop et qui a un cœur d'or, mais surtout Nick, le beau surfeur, pour qui Birdie a un petit béguin. Mais les journées coulent paisiblement et l'ennui s'installe, la solitude aussi.

C'est en croisant Emmett Crane, à l'arrière de l'épicerie, un soir, que Birdie ressent comme un besoin de changement. Tout chez le garçon intrigue l'adolescente, sans hésiter elle va accepter de le revoir et avoir ses petits secrets. Ce n'est pas en signe de protestation contre sa mère, qu'elle accuse d'être une cachotière, c'est vraiment par envie et par besoin. Dans sa tête, les idées se bousculent, Birdie grandit et veut déployer ses ailes.

La deuxième moitié du roman va se révéler étonnamment bouleversante et fait alors apparaître cette histoire autrement que comme un simple rendez-vous de légèreté. Les émotions remontent à la surface et les sujets sensibles sont alors abordés. Il est question de l'absence du père, du double rôle que doit jouer la mère, de l'entrée dans l'adolescence, des rencontres qui symbolisent la promesse d'une main tendue, de la maladie qu'on cherche à effacer, de rituels à accomplir, de sacrifices aussi à apporter...

C'est une jolie petite lecture, qui sait vous prendre par surprise et toucher votre corde sensible. Le résultat est charmant, parfaitement délicat et attentionné.

L'été où j'ai appris à voler, par Dana Reinhardt
La Martinière J. (2013) - traduit par Corinne Julve
illustration de couverture : Hubert Van Rie

23 mars 2013

“The word friends doesn't seem to stretch big enough to describe how we feel about each other.”

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C'est le deuxième été pour Bridget, Léna, Carmen et Tibby, le deuxième été pour le jean magique aussi ! Toute l'année, il attend sagement dans un placard et ne ressort que pour accompagner les jeunes filles dans leurs aventures estivales. Alors, au programme : la mère de Carmen a un amoureux et se comporte comme une gamine, ce qui a le don d'exaspérer sa fille. Tibby, elle, s'est inscrite à un stage de cinéma et tente de reprendre goût à la vie, depuis la disparition de Bailey. Léna a rompu avec Kostos et s'en mord les doigts. Bridget a décidé de rencontrer sa grand-mère maternelle, en Alabama, mais en lui dissimulant sa véritable identité. Elle a aussi abandonné le foot, changé de couleur de cheveux et pris quelques kilos.

La saga, donc, se poursuit, entre rires et larmes (j'ai eu le cœur gros pour Léna et son grand-père !). Les adolescentes apprennent à grandir, à accepter le fait que leurs parents sont aussi des êtres imparfaits, elles se cherchent dans la création artistique, dans le sport ou à travers leurs origines, elles ont soif d'aimer et d'être aimées, même si ce n'est pas facile tous les jours.

En bref, c'est un nouvel été riche en émotions, conforme aux idées et aux rêves que peuvent se faire toutes les jeunes filles de leur âge ! Chacune des histoires, de Tibby, Léna, Bridget et Carmen, est personnelle, attachante et on peut s'y identifier facilement. Pour ça, et pour le plaisir d'évasion qu'elle procure, je continue de porter une affection toute particulière à cette série...

Quatre filles et un jean (livre II), par Ann Brashares
Gallimard jeunesse, 2009 pour la présente édition - traduit par Vanessa Rubio
existe aussi en format poche, dans la collection Pôle Fiction

19 mars 2013

“My butt has specific requirements for pants.” ♥

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Depuis le temps que j'entendais parler de cette série, couverte d'éloges plus enthousiasmants les uns que les autres, il fallait que je me penche sur ce phénomène. Et là, quel bonheur ! Je crois que cette série mérite amplement tout l'amour que les lectrices lui portent : c'est une lecture fraîche, pétillante et captivante.

On y découvre l'histoire de quatre amies, Carmen, Léna, Tibby et Bridget, inséparables depuis leur naissance, et d'un jean déniché dans un magasin de fripes. Croyez-le ou non, ce jean est magique ! Il transforme votre silhouette, vous rend plus belle, plus forte et plus confiante. Alors, toutes les quatre décident de se le prêter car ce jean ne peut que leur faire vivre des aventures merveilleuses. Justement, c'est l'été et les quatre filles ont toutes des projets distincts : Léna part en Grèce chez ses grand-parents, Carmen rejoint son père divorcé, Bridget s'est inscrite dans un camp sportif et Tibby bosse dans un supermarché pour pouvoir se payer une voiture.

A tour de rôle, on suit leurs péripéties, marquées par des instants drôles et palpitants, mais aussi des moments de doute, où l'on se sent trahi, perdu, seul, où l'on a envie de plaire, de rattraper ses erreurs, où l'on se sent à côté de ses pompes, où on préfère se planquer sous la couette pour pleurer, ou crier son désespoir en jetant des cailloux... En gros, on rit et on pleure, c'est grandiose. C'est le petit livre idéal pour les adolescentes, parfait aussi pour ressentir l'adolescente en soi ! On s'attache aux filles, à leurs histoires, on a le cœur qui bat et le ventre noué. C'est très bon, et on se sent merveilleusement bien dans cette petite bulle de lecture.

Quatre filles et un jean (livre I), par Ann Brashares
Gallimard jeunesse, 2009 pour la présente édition - traduit par Vanessa Rubio
existe aussi en format poche, dans la collection Pôle Fiction

25 février 2013

Quand les fantasmes tournent au vinaigre

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Le roman démarre sur les chapeaux de roue, avec un weekend en Ecosse, chez le couple royal, qui n'offrira pas à Calypso les lauriers escomptés. Pour échapper à la traditionnelle partie de chasse en famille, la jeune Américaine a prétendu être enrhumée et a passé son temps à boire du sherry avec la mamie de Fred. (Un sacré personnage !) Résultat, sa réputation en a pris un coup, elle a été taxée de "morveuse et souffreteuse" et son petit copain a semblé très déçu de sa prestation.

Retour dans les murs du pensionnat Saint-Augustin. Calypso subit une pression démentielle de la part de ses copines, qui ont toute décidé de quitter leurs amoureux, pour se consacrer à leurs études, paraît-il. Elle aussi doit se mettre au diapason, en mettant un terme à sa relation avec le prince Freddie, mais la demoiselle est vaniteuse, elle refuse. Et puis, plouf ! elle reçoit un SMS de son prétendant lui annonçant qu'ils devraient faire un break. L'horreur absolue.

Calypso est effondrée. Toutes ses copines décident de l'épauler et vont organiser un plan de contre-attaque, car jamais auparavant une fille de Saint-Augustin ne s'était fait larguer par un mec ! Prince ou pas, Fred doit trinquer. Les filles optent pour la solution vieille comme le monde parce qu'elle est la plus efficace : le rendre affreusement jaloux. Et toc, le plan va fonctionner ... à merveille. Mais soudainement l'avenir sentimental de Calypso laisse présager une autre issue. Tiens, tiens.

Qui pourrait se douter qu'il s'agit du dernier tome de la série des Confidences de Calypso ? La fin du livre est effectivement très ouverte et laisse planer le doute, ce qui n'est pas pour me déplaire. Si vous avez apprécié le ton humoristique des trois premiers tomes, qu'il est indispensable de lire avant celui-ci, vous passerez encore un bon moment aux côtés de Calypso, de ses copines et de leurs affaires sentimentales. Cette fois, les frasques des parents de la jeune fille, qui vivent une deuxième lune de miel et sont plus déjantés que jamais, n'ont pas manqué de me faire sourire. Bref, c'est une petite série sympathique, légère comme une bulle.

Les Confidences de Calypso, tome 4 : Rupture princière - par Tyne O'Connell
Gallimard jeunesse, coll. Pôle Fiction, 2013 - traduit par Julie Lopez

Extrait  Dinguatus, dinguatum, dinguarama

Cette fois, je me suis vraiment évanouie et je me suis effondrée aux pieds de Malcolm. J'avais l'impression d'être une héroïne de l'époque géorgienne - vous savez, ces prudes demoiselles que Miss Austen évoque avec une infinité de détails soporifiques. Il suffit qu'une donzelle corsetée tombe en pâmoison pour qu'un Darcy ou un autre abruti du même acabit se démène comme un fou furieux pour la ramener à elle.
Retour au XXIe siècle. Quand je suis revenue à moi, j'ai levé les yeux sur un Malcolm plus intrigué qu'alarmé, occupé à déboucher ma mignonnette de champagne.

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22 février 2013

Non loin d'un ballon il y a toujours une aiguille !

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Clio avait des projets bien définis pour ses vacances d'été : elle avait décroché un job dans son magasin d'art préféré (et aurait ainsi passé autant de temps qu'elle le souhaitait avec son béguin du moment, Ollie). C'est alors que son père arrive avec ses gros sabots et l'embarque avec lui sur un yacht, au large de l'Italie. N'importe quelle jeune fille de 17 ans ferait des bonds de cabri à cette annonce, pas Clio, trop habituée aux excentricités de son père.

Cela commence par la rencontre avec Julia, la nouvelle petite amie de son père, qui est aussi archéologue, et sa fille Elsa, belle, grande et blonde, de quoi pâlir de jalousie. Leur bande est également constituée d'un vieil ami de la famille, Martin, et d'un jeune étudiant de l'université de Yale et Cambridge, Aidan, l'assistant de Julia. Tous vont se retrouver confinés sur un beau bateau, mais coupés du monde extérieur, puisque le téléphone et internet ne sont pas autorisés à bord. Là, Clio sent qu'elle est au bord de la crise de nerfs.

De plus, elle comprend que son père lui cache quelque chose et qu'elle est la seule à ne pas être dans la confidence ... puisque tout ce qu'on lui demande, c'est de faire la cuisine. Elle surprend des messes basses, un équipement de plongée, des cartes maritimes, tout un arsenal qui ne laisse aucun doute planer : ils ne sont pas en vacances pour se dorer la pilule au soleil, ils sont venus près de Pompéi dans l'espoir de trouver un trésor !

Ses relations avec son père deviennent de plus en plus conflictuelles. Clio ne lui a jamais pardonné son départ ni le divorce. Elle entend aussi se défouler sur Aidan, qui le lui rend bien en se montrant piquant et narquois dès qu'elle ouvre la bouche. Seule Elsa, qui tente de soigner son chagrin d'amour, est la personne la plus sincère et accessible sur ce yacht ! Fichues vacances qui promettent, pourtant, des aventures mouvementées...

"Une fille à la mer" est une jolie lecture, très charmante, pleine de fraîcheur, une promesse d'évasion et de divertissement. Maureen Johnson sait admirablement raconter ses histoires et nous faire aimer ses personnages, les rendant vrais, sincères, touchants, avec leurs qualités et leurs défauts, bref très proches de nous, et c'est ce qui donne à ce roman son caractère de petite bulle réconfortante. J'ai beaucoup aimé ! (Peut se lire sur la plage, dans l'idéal.)

Une fille à la mer, par Maureen Johnson
Gallimard jeunesse, coll. Scripto, 2012 - traduit par Laetitia Devaux

7 mai 2012

C'est qui le roi du château ?

C’est un magnifique château qu’Émile a passé la matinée à construire. Le plus beau de toute la plage, et le plus gros. Tellement beau que tout le monde le convoite et veut y habiter. Évidemment, Émile n’est pas d’accord. Le roi, c’est lui. Mais il lui faudra apprendre que, sur la plage, tout près des vagues, les monarchies ne sont pas très durables…

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UN BONHEUR POUR LES YEUX ! J'aime infiniment les illustrations d'Adrien Albert, il possède un trait net et délicat qui me fascine sans que j'y comprenne quelque chose. C'est bien simple, l'amour ça ne s'explique pas. Et puis cet album a aussi pour vertu de me transporter au bord de la mer, sur une plage magnifique, où il n'y a personne à part le petit garçon et sa maman, c'est d'un calme bénéfique... Franchement c'est reposant et ça fait du bien. L'histoire est une anecdote rigolote d'un château autour duquel crabe, bigorneaux et garçonnet se disputent la seigneurie, et puis zou... la vague gronde et la mer vient avaler tout titre de propriété. C'est volontairement taquin, un peu injuste mais ce sont les lois de la nature ! 

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Une vue magnifique sur la mer, la plage, le sable... Finalement, la reine c'est cette étendue bleue.

Le roi du château, par Adrien Albert (illustrations) et Jeanne Taboni Misérazzi (texte)
Ecole des Loisirs, 2012 

14 février 2012

Who needs a replica when you can see the real deal ?

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Phoebe débarque sur une petite île grecque qui abrite une académie réservée aux descendants des dieux, mais Phoebe est une 'nothos', une rien-du-tout, et ses camarades lui en font baver, comme Griffin Blake, son partenaire de l'équipe de cross. Toutefois Phoebe est une héroïne avec du caractère. Elle refuse qu'on lui marche sur les pieds et a trouvé le moyen de mettre la pression sur Griffin en acceptant de servir les basses intentions de sa charmante demi-soeur, Stella. Celle-ci voudrait que Griffin casse avec sa petite copine pour mieux le récupérer. Sans le savoir, Phoebe participe à ce mauvais plan... et refuse de s'avouer que le garçon lui plaît aussi. Phoebe a donc du pain sur la planche. Face à elle, Adara Spencer, sublime et impitoyable..
Finalement, Serfopoula réunit les mêmes critères en matière de comédie pour teenagers : l'académie rassemble son lot de pestes, de beaux gosses, de gens cool, de geeks et de sportifs, tout ça sous couvert des dieux. Malgré le cadre fantastique, les élèves ont interdiction de recourir à leurs pouvoirs, comme de lancer des foudres et provoquer des chutes.
La vie familiale de Phoebe prend aussi un nouvel essor, puisque sa mère a trouvé l'homme de sa vie et prévoit de se marier avec lui (Damian est un beau-père adorable !), de plus elle va apprendre les causes véritables du décès de son père et accuser un héritage étonnant.
Prévisible, mais sucré et léger comme de la chantilly, ce roman se savoure sans retenue. C'est adorable et drôle, plutôt caricatural dans le fond, mais Phoebe et Griffin offrent l'image d'un couple impétueux, qui passent aussi leur temps à s'échanger des répliques piquantes, ce qui fait beaucoup sourire.

Oh.My.Gods. by Tera Lynn Childs
Published May 2009 by Puffin 
Romance Writers of America RITA Award for Best First Book (2009) 

"Because I want to be with you so badly I don't care if you're screaming at me the whole time as long as I'm with you." ♥

10 janvier 2012

Teaser Tuesday #37

- Dis, est-ce que c'est vrai que Malcolm est le genre de beau roux absolument craquant ? demanda Star avec une certaine excitation.
- Tu devrais savoir que les deux sont incompatibles, chérie, persifla Honey du haut de son lit.
- Tu dis ça parce que tu es jalouse, rétorqua Star agacée.
- Mais pas du tout ! Ton problème, chérie, c'est que tu persistes à croire que le roux ça peut être beau, répliqua Honey perfidement, en fixant avec une insistance insultante la chevelure couleur orange de Star. 

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Troisième et avant-dernier tome de la série des Confidences de Calypso. Vous vous rappelez ? Cette jeune américaine suit des études dans un pensionnat anglais et est tombée folle amoureuse du prince Freddy (héritier de la couronne, excusez du peu !). Cette fois, les catastrophes s'enchaînent avec l'arrivée de sa mère, en pleine crise conjugale. Son attitude frise l'hystérie, si bien que Sarah ne cesse de s'adresser à sa fille comme si elle était encore un bébé. De plus, Bob, son père, s'en fiche complètement et veut terminer Le Grand Truc, à savoir son manuscrit qu'il peaufine depuis deux ans. Calypso a bien d'autres chats à fouetter et veut préserver sa vie amoureuse, elle prend donc des mesures radicales pour éviter que son chéri rencontre sa mère estampillée folle à lier. Les quiproquos ne font que se succéder et le jeune couple connaît une nouvelle traversée du désert. Pensant calmer le jeu, Calypso ira même jusqu'à se faufiler en pleine nuit dans les couloirs de Eades, l'école pour garçons, en petite tenue et complètement pompette. Attention, plaie ambulante ! Ce troisième tome collectionne les scènes risibles, mais abuse aussi avec le côté foldingue de la mère. Bon point pour le professeur Prackmar et soeur Regina, pour moi le seul duo de choc de cette série. 

Les confidences de Calypso : 3. Duel Princier - Tyne O'Connell 
Gallimard jeunesse, coll. Scripto 2007 ou Pôle Fiction 2012 - traduit de l'anglais par Isabelle de Couliboeuf.

11 juillet 2011

"Wear your pain like lip gloss!"

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De retour de vacances, et pour un nouveau trimestre à Saint-Augustin, Calypso découvre avec horreur qu'elle devra partager sa chambre avec son ennemie jurée, Honey, et la très mystérieuse Portia. L'une et l'autre vont pourtant admirablement s'entendre, d'autant plus que ses meilleures amies, Star et Georgina, ne jurent plus que par la nouvelle élève, Indie. Les rouages de la jalousie commencent à grincer, et s'activent fébrilement lorsque Calypso réalise que ses petits chéris, Billy et Freddie, la battent froid et qu'il y aurait concurrence sur l'affaire en la personne de Portia ! Notre exquise américaine va alors être bornée et stupide en tombant dans le piège tendu par Honey, et cela va durer pendant des pages et des pages... Amitié, jalousie, même combat ! 

Ce deuxième tome est toujours drôle et pétillant, mais il est aussi extrêmement agaçant du fait de la personnalité puérile de Calypso. Son absence de jugeote rend la plupart de ses attitudes lamentable. C'en est même gênant ! De plus, la romance royale entre Calypso et le prince ne sert finalement que de fil rouge (ténu) tant le garçon est peu présent - bon, ok, son personnage n'est pas extraordinaire et encore moins crédible, et j'aime bien Billy dont on cherche, hélas, à se débarrasser bien trop facilement. Ceci, pour rappeler, qu'il s'agit avant tout d'une série qui parle d'histoires de filles et de pensionnat. On trouve en vrac des animaux comme doudous, de la vodka dans des flacons de Body Shop, des cours d'escrime ou de latin ou de littérature, des cigarettes fumées en toute clandestinité, un peu d'herbe, du Febreze, des Jelly Babies et du gloss, énormément de gloss, à dégainer à la moindre contrariété... Cela ne vole pas haut et c'est girly à souhait. J'en ai bien conscience, mais ça me plaît pour mes lectures de vacances. 

Les confidences de Calypso : 1. Trahison Royale - Tyne O'Connell 
Gallimard jeunesse, coll. Scripto 2006 ou Pôle Fiction 2011 - 356 pages.
traduit de l'anglais par Isabelle de Couliboeuf

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