Bec-en-l'Air avait percé deux trous dans la nuit noire. « Mais derrière la nuit on y voit clair ! » s’écria-t-il. « Ohé ! Y a quelqu'un ? » De l’autre côté de la nuit, là où l’on voit clair, il n’y avait pas le moindre petit bec en l’air.
De l'autre côté, dans la nuit noire, Bec-en-l'Air s'était endormi. Mais par les deux petits trous, ça faisait des courants d'air, ça sifflait, ça soufflait à lui ébouriffer les plumes.
Où il est question de la création du monde et de l'univers si poétique et distingué de Betty Bone. Très chic.
Bec-en-l'Air, par Martine Laffon et Betty Bone (éd. Thierry Magnier, 2011)
J'ai l'impression qu'en ce moment je suis très sensible à des histoires dont l'atmosphère dégage une sensation de cocon et de sérénité (ou est-ce parce que c'est ce dont j'ai le plus besoin et envie ?). Pas de doute, Anne Brouillard excelle dans ce domaine ! Elle avait su m'enchanter avec un autre titre, De l'autre côté du lac, un voyage unique, beau, chaleureux et apaisant. Une fois encore, la magie a eu lieu et la délicatesse a été au rendez-vous.
Dans sa chambre, bébé dort. Sa maman vaque à ses occupations dans la pièce d'à côté en fredonnant une douce berceuse. Le merle, sur sa branche, se garde bien de perturber cette tendre tranquillité, tandis que dans le jardin les enfants jouent au ballon.
Voilà une histoire qui s'épanouit dans la simplicité, et dont l'absence d'artifices ne nuit surtout pas à la qualité. Il suffit d'admirer les lumières, subtiles et raffinées, de cet après-midi ensoleillé, dans une maison où règnent le calme, l'ordre et le confort. Oui, parce que la description du milieu ordinaire et ménager a aussi un effet rassurant et touchant. Le lecteur se sent à l'aise. Le texte se veut une chanson qui peut être chuchotée ou reprise grâce à la partition glissée en page titre. Tout cela mis ensemble fait de cet album un instant complice pour une lecture définitivement apaisante.
Cette œuvre a été imaginée par Anne Brouillard à la demande du département de la Seine-Saint-Denis, dans le cadre de son aide annuelle à la création d'albums pour les tout-petits. Plus de 8000 exemplaires seront offerts aux enfants dans les crèches et PMI du département.
Berceuse du merle, par Anne Brouillard (Seuil jeunesse, 2011)
Une belle lecture de saison, avec cet album au charme norvégien, Tout schuss !
Nous sommes dans un petit village de montagne en Norvège. Le jour se lève sur le mont Trafollé, et déjà les pistes sont prises d'assaut. C'est une journée bien chargée qui s'annonce, et qu'on découvre, page après page, en suivant là les skieurs, là les athlètes, là les explorateurs et là les promeneurs. Bienvenue dans un univers à part, ici la lecture se veut dépaysante, nous baignons dans la culture nordique, dans les années 50. Impossible de ne pas respirer, et raffoler, ce délicieux parfum de désuétude (la page des cagoules, notamment). On suit des tranches de vie amusantes, avec des détails cocasses et attendrissants, les illustrations sont ravissantes et la séduction opère doucement mais sûrement. Voilà un album simple, attachant et qui sait délivrer tous les beaux côtés de l'hiver. A découvrir, au chaud.
Tout Schuss ! par Bjorn R. Lie (Ed. Thierry Magnier, 2011)
Ce troisième tome se consacre au coeur du problème : la relation tumultueuse entre Merit et Ethan. Ces deux-là se tournent autour depuis le début, ils s'attirent et se repoussent, vont-ils enfin passer à l'action ? Oui. Amen. Sauf que la messe n'est pas dite, et de nouveau la passion tourmentée de notre couple vedette va revenir sur le devant de la scène. Comme c'est frustrant ! D'un autre côté, c'est ce qui alimente la série, et ici, pas de doute possible, l'intensité sexuelle est à son apogée. Merit est une héroïne admirable, elle aura besoin de toute sa force pour affronter ce que Sullivan va lui infliger. Ethan est odieux, oui, mais il est sexy et irrésistible dans son genre. Ce vampire est toxique, que voulez-vous, c'est ce que les filles veulent. Il serait, toutefois, difficile de résister à ses déclarations. Lorsqu'il abat ses cartes et annonce enfin qu'il est totalement démuni face à sa Sentinelle, ou lorsqu'il reconnaît qu'il a besoin d'elle plus qu'il n'en a jamais eu conscience dans sa longue existence, la lectrice pousse de grooos soupirs extatiques. Avec toutes ses hormones en ébullition, on en oublierait presque qu'une intrigue politique se dresse à côté. Les métamorphes se réunissent à Chicago pour décider s'ils veulent affronter le climat haineux de la population ou s'ils préfèrent rentrer chez eux à l'abri, en laissant tomber les vampires, leurs pires ennemis. Fait exceptionnel, l'Alpha Gabriel a sollicité l'aide de Sullivan et de Merit pour sa protection. Un contrat sur sa tête a été ordonné. Cela sent le grabuge et la trahison. Nos représentants de Cadogan ont de sérieux soucis à se faire. Et justement, la problématique politique frappera de plein fouet leur relation si compliquée... Ce tome 3 signe pour moi mon addiction totale et incompressible envers cette série. La lecture a juste été parfaite, j'en veux encore.
Twice Bitten (Chicagoland Vampires #3) - Chloe Neill Published October 2010 by Gollancz
Au départ, je n'ai pas été particulièrement interpellée par la couverture de cet album. C'est en glissant un coup d'oeil sur l'histoire et les illustrations que le coup de coeur a réellement eu lieu.
C'est l'histoire d'un garçon de six ans et de son grand-père. Luis est d'origine espagnole, il a tout quitté pour s'installer dans un nouveau pays dont il ne connaissait pas la langue. Il a gagné sa croûte, il n'a pas eu d'enfance heureuse, et non il ne sait ni lire ni écrire. A la place, il connaît les plantes sauvages et les oiseaux des bois. Il sait aussi dessiner, comme le Douanier Rousseau. C'est un homme fort, courageux et admirable. L'été, il aime jouer de la guitare sous le cerisier en poussant la chansonnette. Et lorsque son petit-fils lui fait la lecture d'une double page d'une poésie de Prévert, le pépé à son tour lui fait cadeau d'une guitare rien que pour lui.
C'est un texte à savourer en toute simplicité pour en apprécier toute la sérénité. Il y a aussi beaucoup de poésie derrière la tendresse manifestée entre l'enfant et l'adulte. Ce dernier maltraite la langue française, à sa façon, mais peut-on lui reprocher de mettre les poings sur les îles au lieu des i ? Non, assurément pas. Et quelle beauté derrière les illustrations de Violeta Lopiz ! N'hésitez pas à découvrir son univers : http://violetalopiz.blogspot.com/
Les poings sur les îles, par Elise Fontenaille et Violeta Lopiz (Rouergue jeunesse, 2011)
C'est d'abord la couverture qui m'a donné envie de me pencher sur cet album. Certes, il s'agit d'un abécédaire et la lectrice de la maison n'a plus l'âge de s'y intéresser, ceci ne nous empêchera pas d'y jeter un coup d'oeil car les illustrations de Julien Rosa sont vraiment notre tasse de thé.
Ce sont près de 1000 mots qui sont proposés aux lecteurs, 1000 mots déclinés sous forme de dessins rigolos et mettant en scène des animaux dans des situations cocasses (une baleine dans sa baignoire, par exemple). A ce régime-là, les détails sont foisonnants, les dessins particulièrement mignons, le ton est doux, charmant et délicat. La séduction ne peut qu'opérer. L'enfant y trouvera une fonction instructive, tandis que l'adulte appréciera les clins d'oeil et la petite dose d'humour à chaque coin de page. De plus, l'auteur a su maîtriser sa joyeuse ménagerie en organisant la lecture à travers une multitude de scénettes qu'il est très facile de suivre. Définitivement une très belle découverte à apprécier sans retenue.
Mon super abécédaire : 1000 mots et plein d'autres choses, par Julien Rosa (Seuil jeunesse, 2011)
C'est une collection qui invite à partager le doux moment de la lecture, entre celui qui lit et celui qui regarde les images. A consommer sans modération.
Amusez-vous à répéter plusieurs fois le titre, vous m'en direz des nouvelles ! Bref, l'histoire de John Yeoman est celle d'un meunier exaspéré par l'invasion de souris dans son moulin. Il se procure un chat pour faire le nettoyage, mais l'animal est paresseux, ou maladroit. En clair, il ne sait pas chasser et ne se foule pas non plus pour faire le moindre effort puisque le meunier est un homme rabougri, haineux et colérique. De l'autre côté, les souris sont amicales, enjouées, compatissantes. Elles veulent aider le chat à se montrer plus zélé, puis à lui sauver la mise lorsque le meunier voudra se débarrasser de son gros incapable. Voilà une histoire mignonne, merveilleusement illustrée par Quentin Blake qui fournit comme toujours un travail impressionnant dans les détails et autres précisions pour la compréhension du texte.
Le chat ne sachant pas chasser, par John Yeoman et Quentin Blake (Gallimard jeunesse, 2012 pour la présente édition)
Encore un classique revu et corrigé par John Yeoman, enrichi par les illustrations de Quentin Blake. Le cochon, la poule, l'écureuil et le hérisson observent l'ours bâtir une bien étrange maison pour l'hiver, avec des rondins de bois et de la mousse pour se protéger contre le froid. Les autres s'en moquent un peu. Et puis l'hiver venu, tous grelottent dans leur nid ou sur leur perchoir et repensent à la drôle d'idée de l'ours avant de se faufiler jusqu'à sa cabane. Pas rancunier, celui-ci les invite à se réfugier bien au chaud mais la cohabitation est bien lourde et fatiguante. Lorsque le printemps s'invitera à nouveau, l'ours comprendra qu'il a encore besoin de sommeil ... et de tranquillité. Ce roman est facétieux et possède le charme de l'hiver: sensation de cocon et envie de se blottir chez soi. Il laisse une impression doucement chaleureuse.
Le drôle d'hiver d'Ours, par John Yeoman & Quentin Blake (Gallimard jeunesse, 2011 pour la présente édition)
La petite princesse est un personnage très célèbre dans la bibliographie de Tony Ross. Dans cette histoire, la jeune héroïne ne veut pas d'un seul anniversaire, celui qu'on doit attendre un an exprès pour le fêter dans la joie et l'allégresse, non elle veut une autre date, puisqu'elle peut choisir à sa guise, sa mère la reine ne conteste pas et le premier ministre se charge de corriger le calendrier. Etant donné que c'est si facile de coordonner ses envies, la petite princesse décide alors de compléter le royal planning avec ... un anniversaire chaque jour de l'année ! Ni plus, ni moins. La morale démontrera que le trop tue l'étincelle et que l'exceptionnel porte vraiment bien son nom. Avec un petit clin au non-anniversaire d'Alice. ;o)
Je veux DEUX anniversaires ! par Tony Ross (Gallimard jeunesse, 2012 pour la présente édition)
Il existe d'autres titres dans cette collection, mais ce sera pour une prochaine fois.
Parce que j'aimé la tronche des deux chiens, Scipion et Hannibal. Ils aiment leur confort et qu'on s'occupe d'eux, ils veulent des repas à des heures régulières, ils aiment les balades dans le parc en toute tranquillité, ils savourent le calme de la maison et les odeurs délicieuses de la cuisine. Alors pourquoi LA CHOSE viendrait-elle tout bouleverser ? Et le pire, c'est qu'ils n'ont rien vu venir. Pourtant, tous les indices étaient là, sous leur museau : soudain leur maîtresse est devenue plus gourmande et plus ronde, son amoureux ne cessait d'être prévenant, ensemble ils faisaient des achats à l'utilité douteuse ou se mettaient à repeindre les murs de la chambre en une couleur rosâtre qui soulevait le coeur et donnait mal à la tête. La vie avec LA CHOSE risque d'être bien perturbée, se disent-ils...
La Chose, par Béatrice Fontanel & Alexandra Huard (Sarbacane, 2011)
C'est avec grand plaisir que j'ai retrouvé la petite bande de l'Hôtel Etrange dans cette nouvelle aventure. Alors que Marietta et ses amis se préparent à célébrer le printemps, avec des chansons et une pièce de théâtre, trois brigands sèment la zizanie en kidnappant la jeune héroïne. En fait ils aimeraient qu'elle leur vienne en aide pour retrouver leur saphir qui a été dérobé. J'avais déjà beaucoup apprécié le premier volume, mais il me semble que j'ai préféré celui-ci. Il est léger et en même temps un peu dramatique dans le suspense, oh ce n'est pas méchant non plus, il me fait aussi penser à la fameuse histoire de Tomi Ungerer, Les trois brigands, et puis c'est drôle, le petit monstre Kaki est fainéant et a toujours le mot pour rire. Voilà qui confirme tout le charme et l'intelligence de cette série.
Hôtel Etrange, tome 2 : La mélodie du Grogouille par Katherine & Florian Ferrier (Sarbacane, 2011)
J'aime beaucoup Anouk Ricard, qui, sous un trait naïf et d'apparence enfantine, n'écrit pas que pour les enfants, la preuve avec son commissaire Toumi. C'est à glousser de bonheur. Nous avons là quatre histoires d'enquêtes criminelles menées avec flegme par notre commissaire et son assistant Stucky (plus débile, tu meurs !). Les deux font la paire, ils se rendent sur les lieux du crime, ils notent les indices et ils interrogent les suspects, ils passent généralement une bonne nuit de sommeil au cours de laquelle Toumi fait souvent des rêves bizarres, on ne sait pas trop avec quelle logique le commissaire parvient à ses fins mais toujours est-il qu'il convoque tous les protagonistes de l'affaire et désigne le coupable sans se tromper. C'est basique, mais tourné avec un sens de la dérision qui est absolument hilarant. Fondamentalement absurde, complètement déjanté, avec des références de seconde zone, comme le tueur en série qui est fan du chanteur Carlos, c'est un album sous forme de BD qu'il ne faut pas hésiter à découvrir. A signaler que Coucous Bouzon figure dans la sélection 2012 du festival d'Angoulême dans la catégorie livre d'humour. ♥
Commissaire Toumi : Le crime était presque pas fait - Anouk Ricard (Sarbacane, 2008)
Je ne le cache pas, au début ce n'était pas gagné avec cette série de Chloe Neill. Même si j'appréciais son univers, je ne trouvais pas qu'elle tirait son épingle du jeu. On y trouve donc une école privée pour jeunes filles riches, des jupes écossaises, des pestes délicates et surfaites, une coloc de chambre idéale, des secrets, et tout le toutim. Ajoutez une héroïne qui débarque à Chicago avec le sentiment d'avoir été lâchement abandonnée par ses parents (en congé sabbatique, pour deux ans, et exilés en Allemagne), vous voyez le tableau.
Déjà la mise en place était aguichante, sans tomber dans la folle excitation. J'étais curieuse, intriguée de savoir ce que signifiaient les réunions dans les souterrains de la ville auxquelles participent Scout et d'autres camarades. Et puis Lily, l'héroïne, choisit de bousculer son destin en fourrant son nez où il ne faut pas, et l'histoire prend enfin un tour intéressant. Il existe bel et bien un monde caché, sous les couches de Chicago, et une poignée de jeunes gens a pris le sort de l'humanité entre leurs mains, grâce aussi à des pouvoirs spécifiques, mais ceci est une autre page à découvrir.
Le roman s'épluche comme une pomme, ça tournicote pas mal dans les premiers chapitres, ça se cherche, ça tâtonne avant de permettre d'apercevoir une belle éclaircie. Certes, ce n'est pas une lecture à couper le souffle, qui propose des choses nouvelles, mais c'est tout de même une série de Chloe Neill, ce qui est fort appréciable à mon sens.
Amateurs de sa série des Vampires de Chicago, vous apprécierez forcément de renouer avec ses dialogues efficaces et pertinents, aux réparties cyniques et drôles. L'auteur est douée pour ça, une nouvelle fois elle le prouve et ça se savoure. C'est une grande amoureuse de la ville de Chicago, une accro à la pop-culture, et en matière de références on se régale avec les clins d'oeil à Urgences, Buffy ou Gilmore Girls. Les personnages sont également bien brossés, l'héroïne n'est pas une bécasse naïve qui perd un neurone en rencontrant le beau gosse du jour. Elle a du sarcasme à revendre, elle est séduite mais ne s'en laisse pas conter. Une jolie romance est à prévoir, mais pour l'instant c'est encore timide. Et pas sûr que le potentiel présenté demeure l'unique choix de la demoiselle ! Bref, cette série a fini par me captiver et j'ai parcouru les derniers chapitres avec un sourire ravi aux lèvres. Le tome 2 sortira début mars 2012.
Dark Elite 1. Magie de feu - Chloe Neill Castelmore, 2012. Traduit de l'anglais (USA) par Tristan Lathière
- Dis, est-ce que c'est vrai que Malcolm est le genre de beau roux absolument craquant ? demanda Star avec une certaine excitation. - Tu devrais savoir que les deux sont incompatibles, chérie, persifla Honey du haut de son lit. - Tu dis ça parce que tu es jalouse, rétorqua Star agacée. - Mais pas du tout ! Ton problème, chérie, c'est que tu persistes à croire que le roux ça peut être beau, répliqua Honey perfidement, en fixant avec une insistance insultante la chevelure couleur orange de Star.
Troisième et avant-dernier tome de la série des Confidences de Calypso. Vous vous rappelez ? Cette jeune américaine suit des études dans un pensionnat anglais et est tombée folle amoureuse du prince Freddy (héritier de la couronne, excusez du peu !). Cette fois, les catastrophes s'enchaînent avec l'arrivée de sa mère, en pleine crise conjugale. Son attitude frise l'hystérie, si bien que Sarah ne cesse de s'adresser à sa fille comme si elle était encore un bébé. De plus, Bob, son père, s'en fiche complètement et veut terminer Le Grand Truc, à savoir son manuscrit qu'il peaufine depuis deux ans. Calypso a bien d'autres chats à fouetter et veut préserver sa vie amoureuse, elle prend donc des mesures radicales pour éviter que son chéri rencontre sa mère estampillée folle à lier. Les quiproquos ne font que se succéder et le jeune couple connaît une nouvelle traversée du désert. Pensant calmer le jeu, Calypso ira même jusqu'à se faufiler en pleine nuit dans les couloirs de Eades, l'école pour garçons, en petite tenue et complètement pompette. Attention, plaie ambulante ! Ce troisième tome collectionne les scènes risibles, mais abuse aussi avec le côté foldingue de la mère. Bon point pour le professeur Prackmar et soeur Regina, pour moi le seul duo de choc de cette série.
Les confidences de Calypso : 3. Duel Princier - Tyne O'Connell Gallimard jeunesse, coll. Scripto 2007 ou Pôle Fiction 2012 - traduit de l'anglais par Isabelle de Couliboeuf.