Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Chez Clarabel
26 juillet 2012

Pêle-mêle Clarabel #52

mes dernières lectures en BD :

IMG_6831

- La page blanche par Pénélope Bagieu et Boulet : une petite déception, même si j'aime toujours les dessins. Histoire assez commune, pas très excitante.

- Le bel âge, tome 1 : Désordre par Merwan : une première rencontre engageante, j'ai hâte de connaître la suite. Je me suis déjà attachée aux personnages.

Au départ, il y a trois filles : Violette, Lila et Hélène. Elles ne se connaissent pas. Elles ont une vingtaine d'années et pas grand-chose en commun. Ou plutôt si : chacune se cherche, hésite, prend des décisions, doute et les regrette. Chacune fait ses premières expériences, douloureuses, en terres adultes. Ce sont donc trois petits morceaux, trois fils qui courent, qui se croisent, s'entrecroisent, puis se mêlent. Trois fils qui, peut-être, tricoteront une nouvelle histoire de celles qui font aimer la vie ?

- Lucy poids plume, tome 1 : Un amour de tornade par Christian Jolibois et Joëlle Passeron : une héroïne qu'on ne présente plus (idole des jeunes filles 10/12 ans). L'humour et les illustrations sont top, pour une lecture pleine de peps.

- Le journal de Julie : tome 1 : Ma vie, moi, mes copines par PrincessH : rentrée au collège, les clans des copines, les stars qu'on adore, la mode à suivre, les garçons qu'on aimerait bien, la famille qui ne vous lâche pas, les petits boulots pour grossir l'argent de poche, les rêves et les délires d'une fille de 11 ans ... pour celles qui se reconnaîtront. ;o)

Respectivement : Delcourt, Janvier 2012  ♦ Dargaud, Janvier 2012  ♦  BD Kids, Avril 2011  ♦ BD Kids, Mars 2011

Publicité
Publicité
26 juillet 2012

The Surprise of Her Life / The Sweetest Moment of His ♥

Me voilà coupable de séances de gloussement à répétition, après la lecture de cette délicieuse petite romance, gourmande et épicée, mais tant pis, parfois il est bon d'assumer son goût pour les friandises ! 

IMG_7723

C'est l'histoire d'une jeune Américaine, Sarah Hamilton, qui débarque fraîchement en Angleterre pour rencontrer son riche cousin, depuis la perte douloureuse de son pauvre père. La jeune femme a grandi dans un milieu austère, où la politique alimentait toutes les conversations et les ambitions, puis a poursuivi son éducation auprès de vieilles filles prudes et guindées. Résultat, Sarah est ravissante, franche, naïve et sans le sou. Son arrivée sur le sol anglais se solde par une nuit dans une auberge où on se méprend sur son compte (elle est seule, et rousse comme les prostituées !). Durant la nuit, un gentleman se glisse sous la couette de son lit et devine qu'elle lui est offerte en cadeau, et là ! c'est le scandale. Pour réparer cette supercherie, James Runyon, duc d'Alvord, s'empresse de joindre l'utile à l'agréable : il a besoin d'un héritier, aussi il souhaite épouser Sarah, mais celle-ci est complètement effarouchée par tant de précipitations et refuse avec obstination.

Bon, James ne s'avoue pas vaincu et se livre à une cour enjouée, coquine et entreprenante. De son côté, Sarah fait ses premiers pas dans la Société, avec son lot de désagréments et autres déconvenues, et en tire la conclusion que tous les nobles sont des libertins et des débauchés. A ses yeux, James ne fait pas exception à la règle. (Au début, c'est mignon de sa part d'avoir autant d'innocence et de pureté... mais à la longue, ça frise le ridicule !!! Et je ne parle pas du moment où le couple va croquer dans la pomme, de façon gloutonne et expéditive. Han, han, de qui se moque-t-on ?! Tsss.)

Cette petite romance, comparée à un gâteau au chocolat, est à savourer sans complexe, en quelques cuillerées gourmandes, cet écart n'y paraîtra plus ! L'histoire d'amour entre James, bougrement séduisant par son naturel et son culot, et Sarah, constamment affolée par sa découverte des moeurs anglaises, se veut légère, savoureuse et pleine de charme. Personnellement, j'ai apprécié leurs jeux amoureux, où l'effronterie se heurtait à la pudibonderie, c'était très souvent cocasse.

Dès leur première rencontre, on sent que le couple va nous servir un assortiment de plats sucrés-salés. D'ailleurs les tours et détours de leur intrigue, aussi improbables soient-ils, n'ont pas loupé de faire leur petit effet. J'ai suivi leurs aventures avec grand plaisir, et puis ça se lit tout seul, ce serait dommage de s'en priver. J'ai toutefois été grandement surprise par la crudité affichée par l'ennemi juré de James (son cousin jaloux, celui qui veut récupérer le titre de noblesse), tant de perversité assumée, franchement ça fiche les jetons mais au moins on ne fait pas semblant ! C'est la seule ombre au tableau, car la lecture se veut guillerette et sans retenue. Je ne manquerai pas de lire la suite, pour retrouver certains des personnages déjà présents dans ce 1er tome.

Le Duc mis à nu (Noblesse oblige #1), par Sally MacKenzie
Milady Romance, coll. Pemberley, 2012 - traduit par Vincent Basset

23 juillet 2012

“Are you telling me you think Ranger's a superhero ?”

IMG_7720

Ce troisième tome me voit atteinte de Stephanie-Plumite aigüe, c'est décidé, je passe l'été à Trenton, dans le New Jersey ! En effet, je ne fais que me bidonner avec les aventures complètement folles de notre chasseuse de primes. Sa dernière mission : dégoter l'Oncle Mo, le papy confiseur préféré de tout le quartier, du coup les bonnes gens grondent contre Stephanie qui veut le livrer à la police ! C'est vilain de sa part, elle le sait, mais elle a besoin d'argent. Alors elle va en baver, entre les coups de fil anonymes et les tentatives d'intimidation, la jeune femme a chaud aux fesses !

Même sa nouvelle acquisition automobile va lui en faire voir de toutes les couleurs, pour notre plus grand bonheur, car cela signifie le retour de la célèbre Buick 1953 !!! Pour son enquête, Stephanie se rapproche de Ranger, toujours aussi énigmatique et efficace, Lula et elle pensent d'ailleurs qu'il s'agit d'un super-héros et réunissent toutes les preuves pour s'en convaincre. Présentation de Lula : pétulante, rigolote, de l'argot à revendre, ancienne prostituée, actuellement embauchée chez Vinnie, en passe de devenir une chasseuse de primes, elle aussi !

Toutes les deux forment la paire : empotées, brouillonnes, fonçant bille en tête, souvent au coeur de situations compromettantes, elles nous régalent de courses-poursuites qui ressemblent à du grand n'importe quoi (le coup du cadavre qui atterrit sur leur voiture, puis le corps fourgué dans le coffre avec le pied qui dépasse, autour duquel un foulard a été glissé en guise de fanion !). Bref, on ne s'ennuie pas une minute.

Quid de l'inspecteur Morelli ? J'ai cru que ce tome allait faire la part belle à l'outsider, j'ai nommé Ranger, ce qui n'est pas déplaisant non plus, mais Morelli a tout de même ce charme canaille qui le rend particulièrement irrésistible, notre flic préféré surgit donc comme un beau diable hors de sa boîte, prêt à secourir Stephanie, ou lui faire du rentre-dedans, ce tome 3 nous offre vraiment de belles scènes, sexy, rigolotes, mettant nos nerfs à rude épreuve, dans tous les cas j'en redemande !

A la une, à la deux, à la mort (Stephanie Plum #3), par Janet Evanovich
Pocket (mai 2001) - traduit de l'américain par Philippe Loubat-Delranc

19 juillet 2012

“This is war,' I yelled through the door. -'Lucky for me,' Morelli said. 'I give good war.”

IMG_7716

Parce que je viens de voir le film, avec Katherine Heigl dans le rôle de Stephanie Plum, j'ai eu envie de renouer avec la série dont je n'avais lu que le tout premier tome, il y a déjà un bon bout de temps. Bien m'en a pris, car ce fut une vraie partie de rigolade ! Stephanie n'est certes pas la meilleure chasseuse de primes du New Jersey, mais elle n'a pas l'intention de raccrocher son tablier. Ses missions mettent du sel dans sa petite existence, et puis ses collaborations avec l'inspecteur Morelli valent le détour.

Son dernier prévenu, Kenny Mancuso, est aussi un vague cousin de Joe, ce qui expliquerait son implication dans l'affaire, mais Stephanie se méfie, car Morelli prend sans jamais donner en retour. Et pourtant, leur complicité fait vraiment plaisir à suivre ! Il y a de l'électricité entre ces deux-là, hmm, ça sent l'histoire en devenir, à tel point que le personnage de Ranger n'est qu'une ombre dans le décor, le type disparaît pendant les 3/4 de l'intrigue, avant de repointer son museau cinq minutes avant la fin.

Bon, cette série ne serait pas ce qu'elle est, si on ne pouvait compter sur sa brochette d'artistes de second plan. Mamie Mazur, pour commencer, est une grand-mère adorable, pimpante et carrément déjantée. Elle s'improvise assistante de sa petite-fille en l'accompagnant aux expos funéraires et en fourrant ses doigts partout. On trouve d'ailleurs de bonnes scènes d'anthologie dans ce tome, notamment chez la famille Plum, surtout lorsque Stephanie reçoit son paquet-surprise de New York, huhuhu, c'est d'un comique ! La trame policière met du peps à l'ouvrage, mais j'ai presque honte à avouer que ce n'est pas ce qui importe le plus non plus, en somme je déclare Trenton ma nouvelle destination pour les vacances !

Deux fois n'est pas coutume (Stephanie Plum #2), par Janet Evanovich
Pocket (juin 2000) - traduit de l'américain par Philippe Loubat-Delranc

18 juillet 2012

Accroche-toi Anna !

IMG_7714

J'ai été un peu déçue par ce roman d'Isabel Wolff, déçue de ne pas y trouver les éléments qui donnent des étoiles dans les yeux : en particulier, une romance bien gentille, mais pas transcendante, et pour moi qui espérais lire une vraie comédie romantique, quelle frustration !

Anna a trente-six ans, une fillette de trois ans qu'elle élève seule, le papa fait carrière à l'autre bout du monde et n'avait pas manifesté un enthousiasme débordant en apprenant la grossesse de la jeune femme... Anna tente aussi de lancer son nouveau projet d'architecte paysagiste, à Londres, tandis qu'elle embauche une jeune fille au pair colombienne, Luisa, qui entretient des relations de rêve avec la petite Milly.

En quelques 400 pages, nous suivons donc les déboires de cette maman célibataire qui tente de porter plusieurs casquettes, non sans succès, en même temps qu'elle cherche à s'occuper de sa vie sentimentale et pense avoir dégoté un secret familial. Le roman se lit vite, mais manque clairement de romantisme. Pas un instant je n'ai rêvé, souri ou tourné les pages avec avidité, j'étais en demande, en peine aussi, parce que rien ne collait à mes attentes, et j'ai terminé le roman sur une pointe d'amertume. Une petite déception, donc.

Accroche-toi Anna ! par Isabel Wolff
Pocket (2009) - traduit de l'anglais par Denyse Beaulieu
illustration de Géraldine

Publicité
Publicité
18 juillet 2012

"... on devient dingue à force de penser à toutes les vies qu'on aurait pu mener."

IMG_7708

Ce roman se veut une introspection sans prétention de la vie d'une femme de quarante ans, mariée depuis vingt ans et mère d'un garçon de neuf ans, le tout sur une année entière, avec un humour grinçant et une lucidité avérée. Melanie a quitté le Maine pour s'installer en Californie, et souvent elle a le mal du pays en téléphonant à sa soeur qui la cajole en lui parlant de la pluie et du beau temps.

Mois après mois, Melanie s'interroge sur son existence rangée, avec tous les défauts qu'elle comporte. Loin d'être une femme au foyer accomplie, elle déteste cuisiner, se revendique maman poule, limite étouffante, tandis que son mari, complètement ravagé par l'acquisition d'un énorme camping-car, tend à laisser couler, veillant au loin, supportant les tendres excentricités de sa femme, peut-être au bord de la crise de la quarantaine.

C'est une lecture sans prétention, fluide, légère, un peu superficielle aussi, on y aborde des sujets aussi délicats que la perte du chien ou le blues d'un mariage quelque peu fané par le temps, mais cela traite aussi de thèmes aussi artificiels que l'achat d'un matelas, des ronflements du mari, des cheveux qui frisent, d'une séance chez le coiffeur qui s'éternise... Au final, heureusement, l'auteur rappelle que si tout n'est pas parfait ni conforme à ses rêves de jeune fille, sa vie d'aujourd'hui n'est finalement pas si mal, "les ventres sont remplis de bonne nourriture et de bon vin, les vêtements sentent le feu de bois et les cheveux l'océan, les changements sont devant nous".

La vie en pente douce, par Melanie Gideon
chez 10-18 (2012), traduit de l'anglais par Séverine Quelet
couverture : Amélie Rigot
du même auteur : La vie romantique d'Alice B.

17 juillet 2012

"L'attente est un art en perdition."

"Le monde bouge en une fraction de seconde et je trouve ça bien dommage, parce qu'il me semble que nous avons perdu les plaisirs simples du départ et du retour."

IMG_7706

Alice Buckle entame sa quarante-cinquième année avec une angoisse non dissimulée, au même âge sa mère est décédée accidentellement et elle ne peut s'empêcher d'y penser de plus en plus. Alors qu'elle reçoit par mail une invitation à participer à un sondage sur sa vie de couple et de famille, Alice réalise avec amertume que la splendeur passée n'est plus : entre les rêves éteints, un boulot sans fard, une passion amoureuse en demi-teinte, des adolescents qui grandissent trop vite et qu'elle ne comprend plus, une vie sexuelle quasi inexistante et un mari qui pète un câble au boulot et finit par être licencié... bref, tout fout le camp !

C'est alors que sous son pseudo d'Epouse 22, Alice tisse une relation de plus en plus intime avec son Chercheur 101, derrière un écran d'ordinateur et via les messages instantanés sur Facebook. De ce trouble, viendra aussi l'heure des mises au point : William est un homme fier, qui ne se dévoile pas beaucoup, Alice est tout aussi fuyante, obstinée et complètement paumée par la situation. Alors, son mariage part-il à vau-l'eau ou ne serait-ce point une énième tentative de renouer des liens distendus ?

Moi qui m'attendais à lire une pure comédie romantique, j'ai été clairement surprise par ma lecture et n'en suis pas mécontente non plus ! Avec un humour mordant, Melanie Gideon nous propose le portrait d'une femme de 44 ans, en perte de vitesse, soudain confrontée à la magie des nouvelles rencontres et de la drague par internet. Son mari et elle se connaissent depuis vingt ans, ils sont un peu usés (au début, William m'apparaissait vraiment comme un pourri de première classe !) et ont le sentiment de ne plus se connaître. Heureusement la vision de leur couple change par la suite, cela devient plus nuancé, on revit leur complicité du début, la magie de la première fois et on se rend compte des petites étincelles qui crépitent encore entre eux. Un signe prometteur ?

Nous avons donc un roman qui n'est pas qu'une simple bluette parfumée à l'eau-de-rose, même s'il y a aussi de jolies choses qui donnent le sourire, c'est davantage une histoire ancrée dans le domaine du possible, sans être trop raisonnable non plus (on se prête tout de même à rêver d'une rencontre folle et passionnée entre Epouse 22 et Chercheur 101, tout en se mordant l'intérieur de la joue en songeant à William... oups !). C'est une lecture pétillante, rigolote, vraie et pleine de franchise sur la vie de couple, le quotidien, le temps qui passe et la vie imparfaite. On ne se prend pas la tête non plus, c'est comme regarder un film de Nora Ephron, ça rend heureux et gaga l'espace d'un court instant, toute honte bue !

La vie romantique d'Alice B., par Melanie Gideon
Fleuve Noir, 2012 - traduit de l'anglais par Séverine Quelet

13 juillet 2012

« Ok, Lady Pas-De-Chance, tu vas te remettre en selle, et plus vite que ça. »

IMG_7705

Jamais titre n'aura été plus mensonger, puisque de Marilyn, Elvis ou le prince William, il n'en est nullement question dans le roman ! Nous suivons, en fait, l'histoire de Gracie Flowers, la petite vingtaine, agent immobilier à Londres, avec une voix en or et l'incapacité de se produire en public pour chanter. Dix ans plus tôt, elle a perdu son papa, une vedette du chant et de la danse, depuis elle s'est fermée dans sa coquille et pense qu'en s'éloignant du micro elle évitera de s'effondrer à nouveau.

Gracie a un avenir tout programmé selon un Plan en 5 ans, mais celui-ci mord la poussière sitôt qu'elle loupe sa promotion au boulot. Les ennuis ne cessent de s'enchaîner : elle court dans toute la ville pour s'acheter la pilule du lendemain, vole au secours de sa mère, au bord de la banqueroute, veut sauver le lopin de terre où est enterré son père, loin des griffes de promoteurs avides, et cerise sur le gâteau, reçoit un coup de fil de sa belle-mère lui annonçant que son petit copain la quitte !

Pathétique, pensez-vous ? Heureusement Gracie Flowers ne manque pas de ressources et nous entraîne dans sa course folle avec une fraîcheur et un bonheur qui donnent des étoiles dans les yeux. Cette lecture m'est apparue tellement pétillante, tartinée de belles réflexions sur l'amour paternel et sur la musique, les chansons, l'amour aussi... C'est un régal à lire ! C'est aussi passablement abracadabresque, les frasques de Gracie ont parfois un goût de grotesque et de situations téléphonées, si je n'avais pas été sous le charme de l'histoire, j'aurais pu en rire jaune. Peu m'importe, finalement : j'ai passé un excellent moment entre les pages de ce livre, que je trouve parfait pour la détente.

Marilyn, Elvis, le prince William et moi, par Lucy-Anne Holmes
Plon, 2012 - traduit de l'anglais par Odile Carton

Les chansons. Ah, elles peuvent être tellement parfaites... Une chanson. Une simple chanson. Trois minutes et demie d'instruments et de voix, rien de plus en général. Et pourtant ces trois minutes et demie peuvent vous faire voir le monde, dans toute son horreur ou dans toute sa gloire ; elles peuvent vous émouvoir aux larmes ou bien vous faire danser en pantoufles dans votre cuisine. Elles peuvent exprimer une émotion que vous n'aviez pas conscience de ressentir, ou bien une aspiration profondément ancrée en vous. Je sais que j'ai l'air de me la jouer quand je parle de musique, mais j'ai passé trop d'heures à écouter en boucle la même chanson, les yeux écarquillés d'émerveillement, pour qu'il en soit autrement.

12 juillet 2012

Imaginez que vous ayez vécu toute votre vie dans un silence complet avant d'être soudain jeté au milieu d'un orchestre déchaîné.

IMG_7687

Toby est un jeune garçon coincé dans un fauteuil depuis sa naissance, orphelin il a été élevé par des bonnes soeurs, et puis un jour un nouveau monde s'offre à lui, en la présence d'un chat noir, lequel va se transformer en jeune homme intrépide, du nom d'Egil. Il a pour mission de guider Toby jusqu'à son Grand-Père, basé en Islande, pour des raisons qu'il ne peut pas encore lui expliquer. 

Le garçon n'hésite pas une seconde à le suivre, car Egil vient de lui offrir le plus beau cadeau de sa vie : pouvoir marcher. Qu'est-ce donc que cette magie ? En fait, tout est dans le titre : L'héritage des Fels. Mais ceci est une autre histoire, puisqu'il n'appartient qu'à vous d'en découvrir plus ! 

J'ai été totalement séduite par cette lecture au charme fantastique et à l'imaginaire foisonnant. L'histoire se lit sans difficulté, normal pour un roman destiné aux jeunes ados, et je trouve d'ailleurs que ce créneau offre une émulation créative rafraîchissante ! Avis à ceux qui rêvent de se plonger dans un univers qui sort un peu de l'ordinaire, voici une lecture palpitante, riche en aventures, avec des personnages très attachants, et une histoire entraînante et généreuse. Seule la fin peut laisser perplexe, entre rêve et réalité, il n'y a qu'un pas à franchir !

L'Héritage des Fels, par Steven Knight
Nathan, 2012 - traduit de l'anglais par Lilas Nord

11 juillet 2012

Les feux de l'Amour sous le ciel écossais...

lip serviceLip Service casting

Un groupe d'amis (trois filles, deux garçons) nous fait partager leur quotidien à Glasgow, à travers leurs relations sentimentales. Frankie, une photographe rock'n roll, décide de quitter New York pour se rendre aux obsèques de sa tante qui l'a élevée comme sa propre fille. Elle compte également fouiller son passé pour découvrir sa véritable mère, mais son oncle lui met des bâtons dans les roues.

Frankie revoit aussi Cat, son amie d'enfance... et son ex. Leur rupture a été brutale et a laissé la jeune femme meurtrie. Alors qu'elle tente enfin de se reconstruire et de lier de nouvelles idylles, elle se retrouve nez à nez avec la blonde incendiaire et se sent toute chamboulée. Sa petite copine, Sam, qui est flic, commence à voir rouge.

Et puis il y a Tess, la blondinette un brin fofolle, comédienne sans boulot, elle traîne aussi des casseroles côté coeur et ne sort qu'avec des filles qui se moquent d'elle. Sa naïveté a bien évidemment touché son meilleur ami Ed, secrètement amoureux d'elle, on le devine tout de suite, mais va-t-il oser le lui avouer ?!

Et enfin Jay, le playboy de service, récemment casé avec la pétillante Sadie, va d'abord être le premier à accepter de revoir Frankie, à lui pardonner ses frasques avant de céder à son grain de folie en commettant de belles bêtises.

Bref, tout ce petit monde va et vient, s'aime, se quitte, se réconcilie, se fâche, s'embrouille... Lip Service, c'est une histoire de fesses et de coeur, un peu l'équivalent de L Word, en version british. Bon, certaines scènes sont assez trash, d'autres les classeront en sensuelles et débridées, mais personnellement je me suis sentie souvent mal à l'aise.

Ce n'est certes pas une mauvaise série, il y a des personnages touchants, et certains agaçants, mais dans le lot je ne me suis pas sentie concernée, pas intégrée à cette bande d'homosexuelles qui rencontrent des soucis d'adaptation, de compréhension, d'écoute aussi, au boulot certaines sont jugées et bafouées vicieusement, ou il leur faut cacher leurs préférences sexuelles en les refoulant. 

Le but de la série n'est pas non plus de susciter la compassion dans les chaumières, car le scénario est tout sauf larmoyant. Et puis l'attitude du personnage central (Frankie) est tellement exagérée qu'il serait vain de s'apitoyer sur elle. (Tout de même, dans le genre torturé, elle se pose là. C'en est, hélas, excessif et usant!) J'ai donc tenté par curiosité de regarder Lip Service, j'ai été désarçonnée, pas tout le temps séduite, j'avais aussi l'impression d'être une intruse, mais globalement le visionnage s'en tire avec une mention honorable.  

Lip Service (saison 1)
TF1 Vidéo, juin 2012
-) un aperçu de la série ? http://lipservicelesbians.tumblr.com/

Publicité
Publicité
1 2 3 > >>
Chez Clarabel
Publicité
Newsletter
2023 Reading Challenge
Clarabel has read 8 books toward her goal of 200 books.
hide
Sauveur & fils
Quatre sœurs : Geneviève
Audrey Retrouvée
Le sourire étrange de l'homme poisson
Calpurnia et Travis
L'homme idéal... ou presque
Trop beau pour être vrai
Tout sauf le grand amour
Amours et autres enchantements
Ps I Love You


Clarabel's favorite books »
Publicité